Il est reconnu depuis les travaux de Darwin (1859) que les écosystèmes insulaires sont des laboratoires privilégiés de l’évolution caractérisés par un taux élevé d’espèces endémiques. Carlquist (1974), Elton (1958) et MacArthur et Wilson (1967) ont montré les effets de la distance, de la taille et de l’ancienneté dans l’organisation d’un peuplement insulaire ainsi que les effets disproportionnés de la colonisation humaine accompagnée d’invasions biologiques exotiques.
Ainsi l’archipel des Comores présente des phénomènes biologiques spécifiques à l’insularité avec en plus la particularité d’un peuplement récent (du Quartenaire) et d’une succession des différents stades d’évolution de la relation volcan-récif (récif frangeant, récif barrière, lagon, subsidence..) tel que le décrit Wallace (1880). Cette interaction complexe entre le volcanisme et les écosystèmes est accrue par un facteur de différentiel éco biologique altitudinal qui contribue à l’augmentation de la diversité des organismes et des écosystèmes (Le Berre, 1993). Par l’origine récente et l’exiguïté de l’archipel des Comores, le taux d’endémisme aux Comores est estimé comme étant très élevé. D’après cet auteur, les Comores se situeraient, après Madagascar, en deuxième place parmi les îles de l’Océan Indien pour leur diversité mais après les Seychelles pour leur taux d’endémisme.
Compilation bibliographique
Place des oursins et Sarcophyton sp dans le monde animal
Place des oursins dans le monde animal
Les échinodermes forment un groupe très ancien d’animaux marins, dont les premières traces fossiles remontent au Cambrien. Il compte 7 000 espèces vivant actuellement, dont les représentants les plus connus sont les oursins et les étoiles de mer, et 13 000 qui ont disparu. Très originaux, ils possèdent un certain nombre de caractéristiques uniques dans le monde animal. Les échinodermes sont des animaux exclusivement marins à symétrie rayonnée de type 5 à l’état adulte. L’axe de symétrie du corps passe par la bouche et l’anus déterminant le pôle oral et aboral.
Leurs téguments sont rugueux ou épineux, car hérissés de piquants ou renforcés de plaques ou de spicules constituant un squelette dermique d’où leur nom. Les échinodermes sont donc apparus très tôt comme un bon modèle pour l’étude du développement embryonnaire.
Place des Sarcophyton sp dans le monde animal
Au début du XVIIIe siècle, les naturalistes étaient partagés au sujet des coraux: certains pensaient qu’il s’agissait de plantes dont les polypes étaient les fleurs, d’autres de concrétions minérales. Très diversifiés, ils peuvent être :
– durs à squelette calcaire (Acropora, Porites, corail de feu)
– souples, à squelette corné (Gorgones, Antipathaires)
– mous sans squelette (Alcyonaires, Dendronephthya) .
Ils constituent avec les méduses l’embranchement des CNIDAIRES.
Les Sarcophyton sp sont des animaux marins plus précisément des coraux mous sous la forme d’un champignon. Ils sont bien reconnaissables à la présence de 8 tentacules euxmêmes découpés (pinnules latéraux) : les polypes sont reliés entre eux par des cordons tubulaires formés par l’endoderme. Les tissus sont renforcés par des spicules, petites aiguilles, calcaires dont la forme est étudiée pour déterminer certaines espèces (Beaumont A. et Casier P., 1964, Grégory, 2007).
Descriptions des oursins et Sarcophyton sp
Descriptions des oursins
Les oursins sont des échinodermes, ou animaux à « peau épineuse ». Ils forment une classe du phylum des échinodermes désignée aussi sous le nom d’echinides ou Echinoïdes et caractérisée par son test de forme globuleuse, enveloppant tous les organes, à téguments très durs, incrustés de calcaires, formés de plaques polygonales fortement soudées entre elles et revêtues de piquants mobiles dont la forme et les dimensions varient beaucoup. Le corps est plus un moins renflé ou aplati suivant les genres. Chez certaines formes des grandes profondeurs (Calveria), les téguments conservent la consistance du cuir, de telle sorte que les plaques restant mobiles sous l’action des muscles internes, l’animal peut s’aplatir ou se gonfler à volonté. La bouche est placée, comme chez les Astéries, à la face inférieure de l’animal. Par contre l’anus à la face supérieure (www.cosmovisions.com/oursins.htm).
Une des particularités morphologiques des Echinodermes, et donc des oursins, est une symétrie pentaradiée, que l’on remarque plus facilement chez l’étoile de mer qui a cinq bras. Leur squelette, en forme de dôme creux, est constitué de carbonate de calcium et est appelé test. Les échinodermes sont des animaux exclusivement marins à symétrie rayonnée de type 5 à l’état adulte. L’axe de symétrie du corps passe par la bouche et l’anus déterminant le pôle oral et aboral. Leurs téguments sont rugueux ou épineux, car hérissés de piquants ou renforcés de plaques ou de spicules constituant un squelette dermique d’où leur nom. Ils possèdent un système interne de circulation de l’eau de mer, le système ambulacraire, en communication avec le milieu marin extérieur par l’intermédiaire d’un pore porté par la plaque madréporique. Ce système se manifeste à la surface du corps par la présence de pieds ambulacraires (http://vieoceane.free.fr/paf/fiched491.html).
Descriptions des Sarcophyton sp
Le Sarcophyton sp a la forme d’un gros champignon au pied solide, très charnu et bien ancré dans la roche qui lui sert de support. Son « chapeau » appelé dans ce cas-ci un capitule, a lui aussi un aspect charnu, ses bords relativement épais se plissent, ondulent très lentement, les mouvements sont à peine perceptibles. L’ensemble est de couleur brun pâle, parfois jaune ou vert. C’est un corail courant, commun aux eaux chaudes et aux champs coralliens de peu de profondeur. Sa grande répartition géographique se justifie par la facilité d’adaptation de ce type de corail à la cohabitation avec la plupart des coraux, poissons et autres invertébrés, en général (Jackson, 1977). Les colonies sont plus ou moins charnues, elles sont composées d’une portion basilaire, le pied, surmonté d’une région fertile, le capitule. Elles sont constituées par l’agglomération de polypes englobés à leur base par une substance gélatineuse : le coenchyme (Julien, 2007). La circulation de l’eau chez les octocoralliaires est assurée grâce aux cils. Ils provoquent des mouvements à l’origine d’un déplacement d’eau appelé « courant ciliaire».
Mode de vie des oursins et Sarcophyton sp
Les cnidaires sont les champions de l’association. Si l’association des grandes anémones tropicales avec les Poissons-clowns est bien connue, tous les cnidaires servent de refuge à de nombreuses espèces animales. Parmi les anémones, les gorgones, les coraux, on trouve des crustacés, des coquillages, des poissons et des oursins.
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Table des matières
Introduction
Première partie : Matériels et Méthodes
I.1. Matériels
I.2. Méthodes
I.3. Compilation bibliographique
I.3.1.1. place des Oursins dans le monde animal
a. Phylogénie des échinodermes
b. Classification des oursins
I.3.1.2. Place des Sarcophyton sp dans le monde animal
a. Phylogénie des coraux
b. Classification de Sarcophyton sp
I.3.2.1. Descriptions des oursins
I.3.2.2. Descriptions des Sarcophyton sp
I.3.3.1 Mode de vie des oursins
a. Régime alimentaire chez oursins
b. Reproduction chez oursins
c. Habitat des oursins
I.3.3.2. Mode de vie des Sarcophyton sp
a. Régime alimentaire des Sarcophyton sp
b. Reproduction des Sarcophyton sp
c. Habitat des Sarcophyton sp
Deuxième partie : Résultats
II.1. Activité antiprolifératives des biomolécules
II.2. Impacts environnementales
Troisième partie : Discussions
Conclusion