Calciférol : Vitamine D
Elle intervient comme facteur hypercalcémiant. Il agit également sur l’intestin, les os, le rein. La carence en vitamine D provoque deux maladies ostéodestructrices, le rachitisme chez l’enfant, l’ostéomalacie chez l’adulte.
La vitamine D est transformée en principe actif, le 1- 25 dihydroxycolé-calciférol, par hydroxylation en C25 dans le foie, puis en C1 dans les reins.
La principale source de la vitamine D est en endogène par synthèse cutanée du 7- déhydrocholestérol, qui sous l’influence des rayonnements ultraviolets est transformé en vitamine D3.
Les vitamines D sont contenues dans le lait,les viandes et les poissons. Elles sont le plus concentrées dans le foie, enparticulier le foie de poisson.
Tocophérol : Vitamine E
Antioxydant, il est protecteur des membranes cellulaires contre les phénomènes d’oxydation. Il est aussi nécessaire à la reproduction.
Les sources naturelles les plus importantesd’alpha-tocophérol sont les germes de céréales, les légumes verts (salade, choux, épinards) et la plupart des graines oléagineuses et des huiles qui en sont issues(huile d’arachide et d’olive). Dans les produits d’origine animale les concentrations sont moins importantes ; on en trouve surtout dans la fève, les œufs et les produits laitiers.
Vitamine K
La vitamine K est indispensable à la synthèse par le foie des différents facteurs de coagulation sanguine. Les principaux facteurs sont :
– La prothrombine ( facteur II ) ;
– L a proconvertine ( facteur VII ) ;
– Le facteur antihémophile ( facteur IX ) ;
– Le facteur Stuart ( facteur X ).
La vitamine K est abondante dans les légumes (épinards, haricot vert, choux, petits pois) et les poissons.
Les sels minéraux
Ils sont importants et divers dans les légumes, on retrouve principalement le calcium, le potassium, le phosphore, le fer. Les légumes sont des aliments alcalinisants alors que le goût acide de certains peuvent faire croire le contraire.
Certains auteurs pensent que le rapport élevé deK/Na accentue le rôle diurétique de l’eau qu’il contient. Ils constituent la seconde source de calcium après les productions laitières, et l’utilisation biologique de calcium est très voisine de celle du calcium du lait.
Le Fer
Constituant de l’hémoglobine, de la myoglobine et de nombreuses enzymes, le fer estun micro nutriment essentiel pour l’homme. Une déficience pour ce minéral a pour conséquence, une réduction de la réserve et débouche par la suite sur une diminution de la concentration enhémoglobine (anémie).
Le Magnésium
Le magnésium participe à de nombreuses réactions métaboliques :
– transfert de phosphates (réactions énergétiques) ;
– synthèse des protéines ;
– transmission de l’influx nerveux et contraction musculaire.
Il a aussi un rôle activateur sur certains enzymes (phosphatases, phosphalinases). Il participe au maintien de l’intégrité cellulaire.
L’hypomagnésémie s’accompagne classiquementde signes de spasmophilie (comme l’hypocalcémie) : angoisse, palpitation.
Le sport augmente aussi les besoins de magnésium, surtout s’il entraîne une sudation abondante. Les sources de magnésium sont les légumes (épinards,persil, pomme deterre, betterave). On peut retrouver le magnésium dans les poissons, les viandes, le lait et dans les œufs.
Le Sodium
Le sodium est le principal cation extracellulaire. L’organisme contient 142 mEq de sodium par litre d’eau extracellulaire et aumoins de 10 mEq par litre intracellulaire.
Lorsque le capital sodique est diminué, soit par perte digestive (vomissement, diarrhée, drainage ou fistule), soit par perte cutanée excessive (transpiration), soit par néphropathie tubulaire, insuffisance surrénalienne ou emploi de diurétiques, il y a une déshydratation extracellulaire nécessitant une compensation par augmentation d’apport. Or, l’excès de l’appétit en sodium est corrélé à la fréquence des hypertensions artérielles. Les sources de sodium sont divers ; ainsi on retrouve le sodium dans la viande de bœuf, dans la cervelle de veau, dans les produits farineux (riz, semoule, pain blanc). Dans les légumes, les grandes quantités de sodium sont retrouvées chez les haricots verts, haricots blancs, petits pois, céleri et épinard frais.
PLACE DES LEGUMES DANSL’ECONOMIE DU SENEGAL
POSITION DU SENEGAL SUR LES MARCHES DES PRODUITS LEGUMIERS:
Depuis 2001-2002 , les exportations sénégalaises ont enregistré un taux de croissance annuel moyen de 3,2% qui le situe à un niveau inférieur à celui du commerce mondial, de l’ordre de 6%. Ce phénomène se traduit inexorablement par une perte de parts du marchémondial. Afin de comprendre les raisons qui freinent la progression des exportations sénégalaises, de prospecter les moyens qui permettent d’y remédier et d’aller de l’avant dansla mise en œuvre de la politique de redressement de la balance commerciale etd’accélération économique, il est apparu nécessaire de revisiter le potentiel d’exportation du Sénégal, à partir de travaux sur les grappes sectorielles.
Depuis la dévaluation du Franc CFA, intervenue en janvier 1994, le Sénégal a renoué avec la croissance économique (5,7% en 1998 grâce au comportement des secteurs secondaire et tertiaire) et à la maîtrise de l’inflation (1,1% en 1998). Les exportations restent sur une courbe ascendante mais n’ont pas toujours bénéficié, dans une pleine mesure, de l’effet de prix de la dévaluation. C’est aussi le cas pour le taux de couverture des importations par les exportations (n°47).
Quand dans les années passées, s’est développé en Europe la demande pour les légumes de contre saison, leSénégal a tenté lui aussi de saisir l’occasion. Le lancement d’un ambitieux projetagro-industriel sur plus demille hectares, avec le concours du groupe Euro-Américain BUD, permit au Sénégal d’exporter une dizaine de milliers de tonnes. Mais il ne faut pas oublier que cette pénétration sur les marchés européens de produits légumiers a été de courte durée et assise sur un programme d’exportation de masse par voie nocturne. Après des activités du BUD-Sénégal, seule la voie aérienne a pu être utilisée à l’exportation.
Il faut dire que les missions effectuées dans les pays environnant le Sénégal, ont rapidement conduit à vérifier la difficulté d’appréhender la dynamique du marchérégional des légumes, qui se déroule, pour l’essentiel, dans le cadre d’une économiedite à tort informelle. En effet, les pratiques sociales y sont tout à fait structurées,mais leur saisie bute sur deux obstacles :
– Le premier que rencontre l’observateur externe est celui de l’opacité de cet univers, où tous les acteurs n’ont pas nécessairement pignon sur une et où lestransactions ne laissent pas souvent de traces écrites. Le problème est aggravé par l’incapacité des services administratifs à enregistrer correctement les flux de produits d’un pays à l’autre. Incapacité toute relative, car elle renverrait aux dires des opérateurs économiques, à des coutumes de sous évaluation formelle des quantités en transit pour fin de rétention de la partiedes opérateurs et non des moindres, rester dans l’ombre afin d’échapper à toute forme de taxation, justifiée ou non.
– Le deuxième obstacle tient à la multiplicité des agents économiques qui interviennent tout au long des filières d’exportation régionale. Producteurs, recenseurs, collecteurs, grossistes à l’exportation, transporteurs, grossistes à l’importation, semi-grossistes, détaillants, consommateurs, forment une chaîne de dimension variable dont les maillonsne sont pas durablement soudés.
Globalement, les exportations régionales du Sénégal fluctuent sans doute actuellement autour d’une dizaine de milliers de tonnes par an et varient considérablement d’un pays à l’autre.
Le débouché le plus important et lemieux suivi statistiquement est la Mauritanie, alimentée régulièrement par lenord du Sénégal (Saint-Louis), ensuite vient la Gambie qui, au-delà des limites de capacité d’absorption de son marché intérieur, peut constituer une plate-forme pour accéder à certains marchés du nord, en particuliercelui de l’Angleterre. Par contre, l’instabilité politique actuelle a provoqué une remise en cause de ses flux d’exportation vers les pays du nord.
En troisième position, se trouve la Guinée-Bissau qui, traditionnellement, tire une partie de ses approvisionnements de la Casamance.
Quant au Mali et à la Guinée Conakry, non seulement ils sont des clients de moindre importance, mais sont davantage à considérer comme des concurrents potentiels ou des fournisseurs du Sénégal,en particulier la Guinée Conakry.
Il faut ajouter que la position géographique du Sénégal et son évolution historique lui ont conféré de multiples avantages comparatifs concernantl’acheminement des produits légumiers venant de l’extérieur et aboutissant aux payslimitrophes. On peut noter que le Sénégal dispose d’un aéroport international capable de réguler un trafic dense et d’acquérir les plus gros porteurs d’un port aisément ouvert à tous les types de cargos et proche dela grande route maritime entre l’Europe et le Cap de Bonne Espérance, de nombreuses voies carrossables desservant lesprincipales zones économiques du Sénégal. [14]
EVOLUTION DE LA PRODUCTION NATIONALE DE LEGUMES
Les cultures maraîchères occupent une place de plus en plus importante dans l’économie du Sénégal.
La superficie cultivée durant la campagne2001-2002 peut être estimée à 9300 hectares (ha), soit une augmentation de 97% par rapport à la campagne précédente. La production nationale quant à elle, est évaluée à 130.000 tonnes par an, soit une augmentation de 85% [Bulletin CDH, 2000-2002].
Le rendement moyen par hectare n’a pas évolué, mais il ne peut être considéré comme élément de comparaison, étant trop dépendant des spéculations et des époques de culture.
Bien que la production nationale ait pratiquement doublé en 1999, le Sénégal accuse encore un déficit comblé par quelques 20.000 tonnes delégumes importés, presque exclusivement des pommes de terre et des oignons. Ce déficit est spécialement dû au fait que d’une part, les calendriers de culture pour l’étalement de ces productions n’ont pas encore été suffisamment appliqués par les producteurs et que d’autre part, la consommation de ces produits est en constante augmentation.
PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE
LA REGION DESAINT-LOUIS
Données géographiques
La région est située à la partie nord du Sénégal, juste à la frontière mauritanienne.
La région de Saint-Louis couvre une superficie de 44 127 km2 . Elle comprend trois départements : Dagana, Podor, Saint-Louis. Les atouts de la région sont l’élevage, les barrages et les voies de communication. Les températures, en permanence élevées, sont liées à la latitude tropicale du Sénégal, mais elles varient dans le temps avec les saisons, notamment avec les pluies qui les abaissent, et, dans l’espace, avec l’éloignement de l’océan.
La région de Saint-Louis offreun climat sahélien qui est leplus aride et le plus chaud du pays. Le maximum de température (39°C) intervient ici à mi-Mai ou Juin et le fléchissement du mois d’Août est à peine marquéen raison de la faiblesse des pluies. La région de Saint-Louis dispose en effet, d’un à deux mois de pluies à peine supérieures à 100mm, tandis que la pluviométrie annuelle extrêmement irrégulière est inférieure à 500mm.
Le climat de type sahélien,très sec, est un handicap pourl’agriculture, l’élevage et la vie des hommes. Cependant, la présence du fleuve Sénégal, la crue de juillet à octobre, puis la décrue de novembre à février, permettentd’irriguer les terres et de pratiquer l’agriculture sur les rives du fleuve. La construction de barrages a permis de maîtriser ces crues et d’accroître la production.Par exemple, le grand barrage anti-sel de Diama permet de produire plus de 80 000 tonnes de canne à sucre et d’effectuer deux récoltes de riz par an.
Données démographiques
En 1999, la population de la région a été estimée à 667 000 habitants, avec une densité de 17 habitants par km2 . Le tableau X ci-dessous donne la répartition de cette population par tranche d’âge.
Le tourisme
Créé en 1971, le site touristique de Djoudj est une des plus belles réserves ornithologiques du monde. Outre de somptueux oiseaux, on y trouve également de nombreux mammifères (phacochères).
La pêche
Elle bénéficie à Saint-Louis, de conditions naturelles,généralement favorables : 30km de côtes, large plateau continental, eaux marines riches en sels nutritifs, faune abondante et diversifiée. De plus, les côtes saint-louisiennes bénéficient de conditions climatiques et hydrologiques favorables. Aussi, la pêche est cependant artisanale à 80% (en 1976, 27 600 tonnes sur la production globale de 350 000 tonnes). Les principales sociétés de pêche sont les Ouolofs du quartier de Guet Ndar, mais aussi les Ouolofs de Kayar et de Fass Boy (région de Thiès) qui sont venus s’implantés dans la région. Il faut également signaler que la valorisation des pirogues a permis la modernisation de la pêche artisanale, en particulier à Gandiol (Saint-Louis).
LA REGION DE DAKAR
Données géographiques
Située à l’extrême ouest du pays, sur la presqu’île du Cap-vert, la région de Dakar (ancienne région du Cap-Vert) qui abrite la capitale nationale, est découpée en trois départements (Dakar, Pikine, Rufisque) et 19 communes d’arrondissement. La superficie est de 550 km2 (soit 0,3% du territoire national).
Le climat de la région de Dakar est semblable à celui dela région de Saint-Louis.
Le maximum de température intervient généralement au mois de Juin-Juillet-Août, avec des précipitations annuelles de l’ordre de 550 mm.
Données économiques
Le tourisme
Le tourisme est l’une des activités importantes de la région. Les principaux sites se trouvent sur la petite côte et dans certains sites historiques comme Gorée et Ngor. Dakar est aussi une région économiquement très active.Elle rassemble la majorité des activités industrielles et commerciales du Sénégal.
La pêche
La région de Dakar est largement ouverte sur la mer, avec plus de 75 km de côtes, riches en plancton. La pêche maritime y est donc très développée.
La pêche artisanale est également très étendue à Dakar, elle réalise plus de la moitié de la production nationale. Les pêcheurs utilisent des pirogues généralement équipées de moteurs et pêchent à l’aide de lignes, defilets et de nasses.
METHODOLOGIE
ECHANTILLONNAGE
L’enquête qui s’est déroulée de novembre 2002 à mai 2003 a été menée dans 9 marchés dont 6 à Dakar et 3 à Saint-Louis (voir liste en annexe). Ces marchés ont été choisis sur la base de l’importance de leurs activités (région touristique) notamment dans la vente des légumes.
La population enquêtée, composée de 130 individus choisis au hasard des rencontres, concerne principalement les commerçants et quelques jardiniers. Au total, 97 personnes ont été interrogéesà Dakar et 33 à Saint-Louis
L’ENTRETIEN
L’enquête a été faite à l’aide d’un questionnaire confectionné en tenant compte des objectifs visés (voir annexe 1). Une grille permet de mentionner les réponses obtenues.
TRAITEMENT DES DONNEES
Le dépouillement a été fait par la méthodedes fréquences. Pour chaque thème du questionnaire, le nombre de réponses est compté.
D’autre part, l’identification botanique des espèces légumières a été faite au Laboratoire de Pharmacognosie et Botanique par des spécialistes.
LES DIFFICULTES LIEES AUX COMMERÇANTS
L’approche des commerçants n’est pas chose facile, en raison de leur réticence et du préjugé défavorable qu’ils ont à notre encontre. Par ailleurs, la plupart des enquêtés considèrent notre entretien comme une perte de temps, donc un manque à gagner.
RESULTATS
STATUT GENERAL DES ENQUETES
Répartition des enquêtés selon l’âge
L’enquête menée sur une population totale de 130 individus montre que l’âge minimum des enquêtés est de 20 ans et l’âge maximum de 78 ans. Cependant, la population d’étude est en majorité jeune avec environ 63,85% de moins de 50 ans.
Répartition des enquêtés selon la profession
Au cours de l’enquête, nous avons rencontré différentes professions, ce qui permet de dire que le métier de commerçant est exercé par tous. Nous avons des anciens jardiniers, des tresseurs, des bergers et des couturières. Les résultats montrent que 70% des acteurs sont des commerçants, les jardiniers ne représentant que 12,30%.
LES TAXONS LEGUMIERS RECENSES
L’enquête a permis de recenser au total 24 espèces de légumes réparties dans 11 familles botaniques. La répartition par famille montre une prédominance des Solanacées avec 6 espèces, suivis de Brassicacées (4 espèces), des Cucurbitacées (3 espèces), des Malvacées, des Liliacées et des Ombellifères (2 espèces). Les autres familles sont représentées par une espèce (Tableau XVIII).
Les résultats montrent que certaines espèces sont fréquentes sur les étalages : il s’agit essentiellement par ordre d’importance décroissant de Capsicum frutescensavec 9,23% de présence sur les étalages, Lycopersicum esculentumet Daucus carota (7,69%), Solanum tuberosumet Citrum limonum(6,92%), Manihot esculentaet Allium cepa(5,38%), Allium sativum, Brassica rapaet Ipomea batatas(4,61%). Les autres légumes présentent une fréquence relativement moins importante (Tableau XVIII)
Légumes graines
Les légumes graines ne sont pas très bien représentées ; seulement 2 espèces ont été retenues. Il s’agit de : Piper nigrum(Poivre noir), Vigna sinensis (Niébé).
Légumes racines
Dans la catégorie des légumesracines nous avons 5 espèces réparties dans 4 familles botaniques. Il s’agit de Manihot esculenta (manioc), Ipomoea batatas(patate douce), Beta (betterave), Rophanus sativus (radis), Solanum luberosum(pomme de terre), soit également 3,84% de l’ensemble des légumes recensées.
Légumes fruits
Les légumes fruits regroupent la majeure partie des espèces de Solanacées et des Cucurbitacées. Ainsi, 4 familles ont été recensées avec 12 espèces (Tableau XXII).
PERIODE DE DISPONIBILITÉ DES LEGUMES DANS LE PAYS
Les légumes font l’objet d’une demande importante et permanentesur les marchés.
Il faut noter que la disponibilité des légumes dépend de la saison ; c’est ainsi que durant la fin de la saison des pluies, nous notons uneforte augmentation de produits légumiers dans les marchés, par exemple, les légumes comme l’ail,l’échalote, la carotte, leur période maximale où nous notonsune élévation des quantités coïncide avec la fin de la saison des pluies (Septembre à Octobre) (Tableau XXIII).
Dans le cas des légumes comme l’ail, la période de disponibilité correspond à la fourchette Septembre – Novembre. Ainsi, 65 personnes ont été interrogées, ce qui correspond à 85,7% des personnes enquêtées à ce type delégume (Tableau IV).
En ce qui concerne la tomate, 83% des personnes enquêtées ont situé la période de disponibilité entre Février et Mai, de même que l’oignon où nous avons la même période de disponibilité (Février-Mai). Mais ici nous avons 6 personnes ; ce qui représente : 66,6% des personnes interrogées pour ce type de légumes.
De même, l’oseille de Guinée et le Concombre ont la même période de disponibilité (Juillet-Septembre). Mais dans le cas de l’oseille, nous notons une forte affirmation des personnes pourcette période, soit 90% des interrogées pour ce légume ; tandis que pour le Concombre,nous avons 3 personnes, soit40% de l’ensemble des personnes interrogées à ce type de légume.
D’une manière générale, la plupart des légumes sont disponibles sur un intervalle de temps bien défini (Septembre-Octobre) ; plus précisément à la fin de la saison d’hivernage (Tableau XXIII). Par contre, les légumes importées sont disponibles pendant la saison des pluies
Notons également que la majeure partiedes légumes sont saisonniers à part quelques uns qui s’écoulent durant toute l’année, comme le piment.
IMPACT ECONOMIQUE DES LEGUMES DANS LE PAYS
D’après notre étude, le prix d’achat des produits légumierscomme l’aubergine amère, le manioc, la patatedouce, le navet, la courgette reste uniforme pendant la période Avril-Juin qui correspond à leur période de disponibilité (Tableau XXIV-a), mais les quantités vendues varient d’un légume à l’autre ; c’est ainsi que pour l’aubergine amère, nous avons 15 kg qui sont vendus journalièrement par personne enquêtée, soit un chiffre d’affaire annuel théorique de 54000 Fcfa (Tableau XXIV-b).
Concernant le manioc, 19 kg en moyenne sont vendus par jour et par personne ; soit un chiffre d’affaire théorique de 1.197 000 Fcfa par an.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES LEGUMES
I- GENERALITES SUR LES LEGUMES
1.1. DEFINITION ET CLASSIFICATION DES LEGUMES
1.1.1- Légumes frais
1.1.2- Légumes déshydratés ou secs
1.2- ROLE DES LEGUMES DANS L’ALIMENTATION
1.2.1- Les besoins alimentaires de l’homme
1.2.1.1- Les aliments de base
1.2.1.2- Les aliments complémentaires.
1.2.1.3- Les aliments de couronnement
1.2.2- L’intérêt des légumes dans l’alimentation
1.2.2.1- Les vitamines
II- PLACE DES LEGUMES DANS L’ECONOMIE DU SENEGAL
2.1- POSITION DU SENEGAL SUR LES MARCHES DES PRODUITS LEGUMIERS
2.2- EVOLUTION DE LA PRODUCTION NATIONALE DE LEGUMES
2.3- TENDANCES GENERALES DU MARCHE DE L’UNION EUROPEENNE
2.4- IMPACTS ECONOMIQUES DES LEGUMES SUR LE PAYS
III- PLACE DES LEGUMES DANS LA PHYTOTHERAPIE
DEUXIEME PARTIE: ENQUÊTE SUR LES MARCHES DE LEGUMES
I- OBJECTIF DE L’ETUDE
II- PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE
2.1- LA REGION DE SAINT-LOUIS
2.1.1- Données géographiques
2.1.2- Données démographiques
2.1.3- Données économiques
2.1.3.1- L’élevage
2.1.3.2- L’agriculture
2.1.3.3- Le tourisme
2.1.3.4- La pêche
2.2- LA REGION DE DAKAR
2.2.1- Données géographiques
2.2.2- Données démographiques
2.2.3- Données économiques
2.2.3.1- Le tourisme
2.2.3.2- La pêche
2.2.3.3- L’industrie et le transport
III- METHODOLOGIE
3.1- ECHANTILLONNAGE
3.2- L’ENTRETIEN
3.3- TRAITEMENT DES DONNEES
3.4- LES DIFFICULTES LIEES AUX COMMERÇANTS
IV- RESULTATS
4.1- STATUT GENERAL DES ENQUETES
4.1.1- Répartition des enquêtés selon l’âge
4.1.2- Répartition des enquêtés selon l’ethnie
4.1.3- Répartition des enquêtés selon la durée dans la profession
4.1.4- Répartition des enquêtés selon le sexe
4.1.5- Répartition des enquêtés selon la profession
4.1.6- Répartition des enquêtés selon les marchés
4.2- LES TAXONS LEGUMIERS RECENSES
4.3- CLASSIFICATION DES LEGUMES REPERTORIES
4.3.1- Classification selon l’état de fraîcheur
4.3.1.1- Légumes frais
4.3.1.2- Légumes secs
4.3.2- Classification selon l’organe utilisé
4.3.2.1- Légumes tiges
4.3.2.2- Légumes feuilles
4.3.2.3- Légumes graines
4.3.2.4- Légumes racines
4.3.2.5- Légumes fruits
4.4- PERIODE DE DISPONIBILITÉ DES LEGUMES DANS LE PAYS
4.5- IMPACT ECONOMIQUE DES LEGUMES DANS LE PAYS
V- DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE