Place des antibiotiques sur le marché du médicament vétérinaire

Etude particulière de l’antibiothérapie

L’antibiothérapie est considérée comme une intrusion dans deux milieux : l’animal et ses bactéries commensales (milieu endogène), et l’environnement, où cohabitent diverses bactéries, d’autres animaux, et l’Homme. On ne doit donc y avoir recours que dans des indications précises, et choisir la molécule la plus efficace, qui permette le maintien de l’immunité et diffuse dans l’organisme pour se concentrer dans les tissus malades.

Indications générales, modalités de traitement

Comme nous l’avons évoqué plus haut, l’antibiothérapie est préconisée dans le traitement des maladies infectieuses causées par des bactéries. En élevage bovin, les principales infections rencontrées sont intestinales, respiratoires, mammaires, ombilicales et podales. La décision de mettre en œuvre un traitement anti-infectieux découle d’un diagnostic clinique, corroboré ou non par un diagnostic bactériologique (27). Idéalement, l’antibiotique utilisé devrait avoir un spectre étroit, spécifiquement dirigé contre les espèces ou familles bactériennes impliquées dans le processus infectieux, et une action de courte durée, de manière à limiter les effets secondaires sur l’animal traité. Néanmoins, sur le terrain, il est démontré que le recours aux analyses bactériologiques est irrégulier : les praticiens favorisent donc les antimicrobiens à large spectre et longue action (32). Les conditions particulières liées à l’élevage (prise en compte du coût du traitement en particulier) font que les éleveurs ont largement recours à l’automédication pour gagner du temps et de l’argent. Ils ne font en général appel au vétérinaire que si leur traitement de première intention échoue. Pour les mêmes raisons, ce dernier ne réalise des prélèvements en but d’isoler l’agent infectieux responsable de la maladie qu’en cas d’échecs thérapeutiques successifs (17). On distingue donc plusieurs étapes dans la mise en place de la thérapeutique antiinfectieuse : – L’antibiothérapie de première intention, qui correspond à l’automédication réalisée par l’éleveur.

Dans la majorité des cas, il s’agit d’une intervention en aveugle, où l’exploitant reproduit un schéma thérapeutique prescrit par son vétérinaire traitant lors d’un processus pathologique similaire. Il est essentiel de privilégier les molécules classiques dans ce cas, car cette pratique induit une pression antibiotique sur les populations bactériennes, favorisant la sélection de souches résistantes. Il apparaît néanmoins que ce traitement de première intention est efficace dans 70 à 80 % des cas (4). – L’antibiothérapie dite « de première urgence » : elle est administrée en général à un bovin dont les signes et l’examen clinique n’ont pas permis d’établir avec certitude l’agent pathogène en cause (27). Pour cela, le vétérinaire dispose d’antibiotiques à spectre large qu’il peut utiliser en tenant compte des données épidémiologiques dont il dispose (59). Il peut également faire appel à une association d’antibiotiques pour bénéficier d’un effet synergique ou additif, mais avec des molécules ayant des modes d’action différents. Il est conseillé en outre de ne pas recourir à des familles antibiotiques similaires à celles que l’éleveur a utilisé en première intention : il est donc essentiel d’obtenir au préalable des commémoratifs et une anamnèse précis (4).

En l’absence de diagnostic bactériologique précis, il faut privilégier les molécules bactéricides anciennes, à spectre plus large et actives plus rapidement. Elles ont en outre l’avantage d’être moins toxiques et peu soumises au bon fonctionnement du système immunitaire de l’animal, et d’avoir des posologies facilement adaptables. Dans un certain nombre de cas, l’examen clinique conduit à l’identification précise du germe incriminé : l’antibiothérapie, même si elle reste de première urgence fait alors appel à un antibiotique à spectre moins large, diminuant ainsi le risque de sélection de résistances (27). – L’antibiothérapie après diagnostic étiologique, moins fréquente : elle est mise en place après la réalisation d’un antibiogramme, en général si aucune amélioration n’est observée après 48 heures du traitement de première urgence. Il est préconisé de réaliser le prélèvement avant de mettre en place le premier traitement, de façon à pouvoir déterminer les causes d’échec, qui peuvent parfois être liées à une infection par des souches bactériennes résistantes (27). Mais l’antibiogramme étant une technique d’évaluation de la sensibilité in vitro, il ne permet que de présager de l’efficacité ou au contraire de l’échec clinique du traitement entrepris in vivo (4). Avant de mettre en place un traitement antibiotique, il faut prendre en compte le degré d’atteinte de l’état général de l’animal à traiter pour établir le bon schéma thérapeutique. La dose doit garantir une concentration suffisante au niveau des tissus atteints malgré les modifications éventuelles que la maladie peut engendrer sur le métabolisme de l’animal.

La fréquence d’administration doit être adaptée en fonction de certains critères comme l’âge ou l’espèce. La durée du traitement doit être basée sur l’évolution de l’état général de l’animal et doit se prolonger jusqu’à deux jours après l’initiation de amélioration clinique. En principe, on l’évalue à sept jours avec un antibiotique bactériostatique, et à cinq jours pour un bactéricide (27). Enfin, contrairement aux élevages porcins ou avicoles où les effectifs animaux sont très importants et l’administration des antibactériens se fait en majorité par l’eau ou la nourriture (traitement de masse), l’élevage bovin offre la possibilité de mettre en place des traitements individuels, par voie orale ou parentérale (81). La voie d’administration la plus efficace semble être une intraveineuse, rapide en traitement d’attaque, puis lente (27). Néanmoins il ne faut pas oublier que, quel que soit le traitement entrepris, le coût de ce dernier est primordial.

En conclusion, l’antibiotique utilisé doit (34): – Etre efficace : il doit être actif sur le germe responsable de l’infection et son administration doit aboutir à la guérison de l’animal, – Etre facile à administrer : le nombre d’injections et leur volume doit être limité pour garantir l’observance du traitement, – Permettre un gain de temps qui favorise la surveillance des autres animaux, – Réduire le stress des animaux en limitant les périodes de contention, – Avoir un délai d’attente court. Par ailleurs, une administration sous-cutanée de ce dernier doit être privilégiée, pour garantir une moindre douleur de l’animal lors de l’injection et des réactions locales moins sévères. Des recommandations existent pour aider le praticien à mettre en place un traitement de première intention. Le praticien peut donc avoir recours aux antibiotiques pour traiter un animal malade ou prévenir la contamination d’animaux sensibles en milieu infecté.

Lors de traitement curatif, il peut réaliser des prélèvements pour identifier précisément le germe en cause, ou mettre en place une antibiothérapie basée sur son examen clinique de l’animal et son expérience. Pour aider le praticien dans ses choix lors d’antibiothérapie « de première urgence », des recommandations par types d’infection existent.

Recommandations par types d’infections

Recommandations lors d’infections digestives

Différents pathogènes sont responsables d’entérites néo-natales selon l’âge du veau. Chez les veaux déshydratés de moins de quatre jours, une origine colibacillaire est très probable, tandis que les diarrhées des veaux plus âgés sont dus à une association de virus et de bactéries (47). La base de la thérapeutique des diarrhées est évidemment la réhydratation, mais l’utilisation des antibiotiques sur les veaux est bénéfique en cas de colibacillose. La voie d’administration privilégiée est alors la voie orale, qui permet d’atteindre une concentration efficace dans la lumière intestinale. Les molécules préconisées dans ce cas sont la colistine, la gentamicine et les quinolones. En cas de septicémie, plusieurs molécules comme un aminoside, le ceftiofur, la cefquinome, ou une fluoroquinolone peuvent être administrés par voie générale. En cas d’entérite d’origine virale, les associations amoxicilline+acide clavulanique ou sulfamide+triméthoprime peuvent être utilisés par voie orale ou générale en cas de suspicion de septicémie (68).

Lors de la mise en lot des veaux de boucherie, il est possible d’administrer à ces derniers de la colistine en prévention de diarrhées. Le traitement mis en place lors d’entérotoxémie doit être mis en œuvre précocement et massivement (toutes les deux heures), mais il reste décevant. Une antibioprévention est néanmoins fortement conseillée sur un troupeau où un animal est mort d’entérotoxémie (40). Les affections digestives des bovins adultes sont, quant à elles, relativement peu d’origine bactérienne. Les aminosides (gentamicine, apramycine), la colistine, les céphalosporines (cefalexine, ceftiofur, cefquinome), les fluoroquinolones (fluméquine, enro-, dano-, marbofloxacine) ou une association sulfamide+triméthoprime peuvent être utilisés grâce à leur diffusion dans l’appareil digestif et la paroi intestinale (22). Le tableau 13 reprend les principales familles antibiotiques à utiliser face à diverses infections intestinales.

Recommandations lors d’infections respiratoires : L’infection du poumon est plus fréquemment d’origine virale ou mycoplasmique chez le veau de moins de trois mois, tandis que les pasteurelles prédominent dans les infections du broutard ou de l’adulte (53). Néanmoins, la clinique est rarement pathognomonique : les prélèvements ont donc un intérêt diagnostic évident. Il faut privilégier un antibactérien actif contre les pasteurelles, et les formes retard (45). Celui-ci doit en outre pouvoir se concentrer dans les poumons (44). L’utilisation d’antibiotiques en cas de BronchoPneumonie Infectieuse Enzootique (BPIE) et d’infection par le Virus Respiratoire Syncitial (RSV) est utile pour éviter le développement des souches bactériennes de surinfection. Le florfénicol est conseillé en cas de surinfection pasteurellique, les pasteurelles ayant de grandes aptitudes à acquérir des résistances.

Lorsque les bactéries Gram – sont impliquées, il est intéressant de faire appel aux quinolones, qui peuvent être administrées par voie orale ou parentérale. D’une manière générale, les macrolides, le florfénicol et les fluoroquinolones sont utiles du fait de leur capacité à se concentrer dans les macrophages alvéolaires (53). Après le sevrage, la voie orale ne doit pas être utilisée. En cas d’infection par le RSV, le traitement doit se prolonger pendant 3 jours à compter de la constatation de l’hyperthermie (40). Lors de l’allotement des bovins destinés à l’engraissement, le recours aux antibiotiques peut être utile pour prévenir les infections respiratoires : les tétracyclines et la tilmicosine sont utilisables par voie orale ou parentérale lors d’administration s’une forme retard. Un anti-inflammatoire comme l’aspirine est parfois associé à ce traitement, qui doit durer quinze jours à trois semaines (53). Si plus de 10 % des animaux sensibles sur deux jours consécutifs, ou plus de 25% de manière instantanée, sont touchés lors d’une infection respiratoire, l’ensemble de l’effectif sensible doit être traité avec l’antibiotique utilisé à but curatif sur les animaux malades. Les tétracyclines ou de la tilmicosine doivent être administrées pendant 3 à 5 jours.

Recommandations lors de mammites

Les mammites chez la vache sont une dominante pathologique en élevage laitier. Si la mammite colibacillaire est caractéristique, avec une atteinte sévère de l’état général de l’animal, la plupart des traitements mis en place concerne les mammites dites subcliniques, dont les signes cliniques ne permettent pas de distinguer les agents responsables. Le prélèvement n’est pas fondamental pour un traitement par voie locale, mais il devient nécessaire en cas d’échecs thérapeutiques répétés dans un élevage. L’antibiotique à utiliser en première intention doit être liposoluble, à large spectre (46). Dans le traitement des mammites, la voie intramammaire doit être privilégiée. La voie générale peut être utilisée en complément, notamment dans les infections à Streptococcus uberis, ou lors d’infections anciennes grâce à la diffusion possible dans le parenchyme de molécules peu ionisées comme les macrolides ou les tétracyclines. Elle est également utile lors de mammite aigue toxinogène pour prévenir les septicémies, ou lors d’obstruction du canal du trayon. Lors d’infection par Staphylococcus aureus, des pénicillines (associées ou non aux aminosides), des céphalosporines, des macrolides et apparentés comme le lincosamide sont recommandés.

Pour le traitement des mammites à Streptococcus uberis, on retrouve les pénicillines et les associations pénicilline+novobiocine et néomycine+bacitracine. Enfin, le recours aux bêta-lactamines, aux aminosides, aux polypeptides ou aux fluoroquinolones est indiqué lors de colibacillose. Enfin, en seconde intention, l’utilisation des bêta-lactamines par voie générale est recommandée en cas d’échec du traitement, probablement due à une infection par une bactérie Gram +. En cas d’amélioration insuffisante sous le traitement de première intention, une reconduction de ce dernier associée à une antibiothérapie par voie générale (sauf en cas d’infection par Streptococcus uberis) est préconisée (30).

Recommandations lors d’omphalites

L’administration d’antibiotiques en cas d’omphalites se fait par voie générale et le traitement doit être de longue durée. Une association de bêta-lactamines et de céphalosporines ou aminosides, les tétracyclines, le florfénicol et les fluoroquinolones sont utilisables.

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Table des matières

Introduction
I/ Modalités d’utilisation des antibiotiques en élevage bovin : acquis et contexte
1) Rappel historique et situation
1.1) Rappel historique et notions générales
1.1.1) Rappel historique
1.1.2) Notions générales sur les antibiotiques
1.2) Les antibiotiques dans le marché du médicament vétérinaire
1.2.1) : Le marché du médicament vétérinaire, un marché dynamique
1.2.2) Situation actuelle du marché du médicament vétérinaire
1.2.3) Place des antibiotiques sur le marché du médicament vétérinaire
1.2.3.1) Situation actuelle
1.2.3.2) Quantités d’antibiotiques vendus en Europe et en Suisse : résultats de l’étude menée par la FEDdération Européenne pour la Santé Animale (FEDESA), 1999
1.2.3.3) Etude de l’évolution des ventes d’antibiotiques : travaux de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments
1.3) Conclusion
2) Utilisation des antibiotiques en élevage bovin
2.1) Cadre réglementaire
2.1.1) Historique et situation actuelle
2.1.2) Conditions d’obtention d’une Autorisation de Mise sur le Marché
2.1.2.1) Procédures à suivre
2.1.2.2) Dossier de demande d’ AMM – cas particulier des antibiotiques
2.1.3) Autres exigences réglementaires
2.1.3.1) Prescription
2.1.3.2) Délivrance
2.1.3.3) Administration
2.1.4) Conséquences des évolutions de la réglementation sur le Médicament Vétérinaire
2.1.5) Conclusion : les antibiotiques à usage thérapeutique autorisés chez les bovins
2.2) Objectifs de l’utilisation d’antibiotiques en élevage bovin
2.2.1) Principales bactéries pathogènes isolées chez les bovins
2.2.1.1) Bactéries isolées lors de pathologie digestive
2.2.1.2) Bactéries isolées lors de pathologie respiratoire
2.2.1.3) Bactéries isolées lors de pathologie mammaire
2.2.1.4) Bactéries isolées lors d’infections cutanées
2.2.1.5) Conclusion
2.2.2) Utilisation des antibiotiques à but curatif ou préventif
2.2.2.1) Définition, objectifs
2.2.2.2) Etude particulière de l’antibiothérapie
2.2.3) Une utilisation désormais interdite : Les additifs antibiotiques
2.2.3.1) Effets zootechniques de l’utilisation des additifs antibiotiques
2.2.3.2) Premières conséquences du retrait des additifs antibiotiques
2.2.3.3) Solutions alternatives envisagées
2.3) Conclusion
3) Effets indésirables de l’utilisation des antibiotiques en élevage bovin
3.1) Conséquences sur l’animal : accidents et échec de l’antibiothérapie
3.2) Conséquences sur la flore commensale
3.2.1) Définition et origine de la résistance
3.2.1.1) Définition
3.2.1.2) Origine de la résistance
3.2.2) Mécanismes de résistance
3.2.3) Eléments et mécanismes du transfert de résistance bactérienne
3.2.4) Liens entre l’utilisation des antibiotiques en élevage et l’antibiorésistance, points critiques de l’utilisation en élevage
3.3) Conséquences sur l’environnement
3.4) Conséquences sur l’Homme
3.4.1) Conséquences sur la flore digestive humaine
3.4.2) Le passage de bactéries résistantes de l’animal à l’Homme
3.4.2.1) Comparaison des antibiotiques consommés chez l’Homme et l’animal, réseau de surveillance de l’antibiorésistance en médecine humaine
3.4.2.2) L’utilisation des antibiotiques en élevage représente-t-elle un danger pour la santé humaine ?
3.5) Conclusion
4) La lutte contre l’émergence et la diffusion de la résistance bactérienne aux antibiotiques
4.1) Elaboration de guides de bonnes pratiques d’utilisation des antibiotiques
4.2) Surveillance de l’antibiorésistance chez les bactéries pathogènes des bovins
4.2.1) Réseaux de surveillance en France
4.2.1.1) Le réseau de surveillance de l’antibiorésistance des principales bactéries pathogènes chez les bovins en France : le RESAPATH
4.2.1.2) Le réseau de surveillance des bactéries zoonotiques : exemple du RESSAB
5 4.2.1.3) Le réseau de surveillance des bactéries commensales
4.2.2) Les réseaux de surveillance en Europe
4.2.2.1) Etat des lieux de la surveillance de la résistance bactérienne aux antibiotiques en Europe (1999
4.2.2.2) Etude particulière du système danois
4.2.3) Vers une harmonisation Européenne de la surveillance de l’antibiorésistance
4.3) Limitation de la consommation d’antibiotiques
4.3.1) Amélioration des conditions d’élevage
4.3.1.1) Contribution de la conduite d’élevage au développement des entérites néo-natales
4.3.1.2) Contribution de la conduite d’élevage au développement des maladies respiratoires
4.3.1.3) Contribution de la conduite d’élevage au développement des mammites
4.3.1.4) Contribution de la conduite d’élevage au développement des omphalites
4.3.1.5) Contribution de la conduite d’élevage au développement des infections podales
4.3.2) Autres moyens de limiter la consommation d’antibiotiques en élevage
4.3.2.1) Autres mesures préventives à mettre en œuvre
4.3.2.2) La philosophie de l’agriculture biologique
4.4) La recherche de nouvelles molécules antibiotiques
4.5) Conclusion
Conclusion
II Enquête en Anjou
1) Matériel et méthode
1.1) Choix de la structure d’accueil
1.2) Détermination de l’échantillon
1.3) Elaboration du questionnaire
1.3.1) Choix du type de questionnaire et élaboration des questions
1.3.2) Préparation du questionnaire
1.3.3) Analyse des données
2) Résultats
2.1) Taille finale de l’échantillon, répartition des élevages interrogés dans le département
2.1.1) Taille finale de l’échantillon
2.1.2) Répartition des élevages au sein du département
2.2) Caractéristiques des élevages et de leurs exploitants
2.2.1) Typologie d’élevage
2.2.2) Structure des exploitations
2.2.3) Adhésion à une charte de bonnes pratiques
2.2.4) Autres responsabilités assumées par les éleveurs
2.2.5) Niveau scolaire des exploitants
2.2.6) Ancienneté dans l’exploitation
2.2.7) Lien de parenté avec d’autres éleveurs, formations complémentaires suivies
2.2.8) Conclusion
2.3) Typologie de l’exploitation
2.3.1) Caractéristiques générales
2.3.2) Nombre de bovins par exploitation
2.3.3) Production par vache/ âge de vente des animaux à l’engrais
2.3.4) Autres espèces animales élevées sur l’exploitation
2.3.5) Conclusion
2.4) Aspects vétérinaires
2.4.1) Vétérinaire traitant, vétérinaire sanitaire
2.4.2) Registre d’élevage
2.4.3) Présentation au vétérinaire, remplissage des actes, conservation des ordonnances
2.4.4) Adhésion au Groupement de Défense Sanitaire
2.5) Aspects à la prescription antibiotique
2.5.1) Demande de conseil au vétérinaire
2.5.2) Estimation du poids
2.5.3) Mode d’estimation du poids
2.5.4) Etude des comportements à risque
2.5.4.1) Durée du traitement antibiotique
2.5.4.2) Posologie
2.5.4.3) Suivi de la fréquence d’administration
2.5.4.4) Croisement des réponses obtenues pour les divers comportements à risque
2.5.4.5) Précision réelle obtenue
2.5.5) Critère d’arrêt du traitement antibiotique
2.5.6) Première attitude face à un veau ou une vache
2.5.7) Conclusion
2.6) Niveau sanitaire
2.6.1) Entérite néo-natale
2.6.2) Pathologie respiratoire
2.6.3) Mammites
2.6.4) Omphalite
2.6.5) Pathologie podale
2.6.6) Niveau sanitaire global
2.6.7) Conclusion
2.7) Mesures curatives de première intention
2.7.1) Traitements de première intention lors d’entérite néo-natale
2.7.1.1) Eléments de traitement
2.7.1.2) Combinaisons de traitements
2.7.1.3) Délai avant prise en compte de l’échec du traitement de première intention, action entreprise en cas d’échec
2.7.1.4) Conclusion
.7.2) Traitements de première intention en cas de maladie respiratoire
2.7.2.1) Eléments de traitement
2.7.2.2) Combinaisons de traitements
2.7.2.3) Délai de prise en compte de l’échec du traitement de première intention, action entreprise en cas d’échec
2.7.2.4) Conclusion
2.7.3) Traitement de première intention lors de mammite
2.7.3.1) Eléments de traitement
2.7.3.2) Combinaison de traitements
2.7.3.3) Délai de prise en compte de l’échec du traitement de première intention, action entreprise en cas d’échec
2.7.3.4) Conclusion
2.7.4) Traitements de première intention des omphalites
2.7.4.1) Eléments de traitement
2.7.4.2) Combinaisons de traitements
2.7.4.3) Délai de prise en compte de l’échec du traitement de première intention, action entreprise en cas d’échec
2.7.4.4) Conclusion
2.7.5) Traitements de première intention en cas de pathologie podale
2.7.5.1) Eléments de traitement
2.7.5.2) Combinaisons de traitements
2.7.5.3) Délai de prise en compte de l’échec du traitement de première intention, action entreprise en cas d’échec
2.7.5.4) Conclusion
2.7.6) Conclusion
2.8) Mesures préventives, métaphylaxie
2.8.1) Mesures préventives
2.8.1.1) Mesures préventives des entérites néo-natales
2.8.1.2) Mesures préventives des problèmes respiratoires
2.8.1.3) Mesures préventives des mammites
2.8.1.4) Mesures préventives des omphalites
2.8.1.5) Mesures préventives de la pathologie podale
2.8.1.6) Conclusion
2.8.2) Métaphylaxie ..
2.9) Conclusion
3) Discussion
3.1) Critique de l’échantillon
3.1.1) Caractéristiques des élevages
3.1.1.1) Typologie d’élevage
3.1.1.2) Caractéristiques générales des exploitations
3.1.2) Précision réelle obtenue
3.2) Analyse des résultats
3.2.1) Structure des exploitations
3.2.2) Aspects vétérinaires
3.2.2.1) Vétérinaire traitant, vétérinaire sanitaire
3.2.2.2) Registre d’élevage
3.2.2.3) Présentation au vétérinaire, renseignement des actes, conservation des ordonnances
3.2.3) Aspects relatifs à la prescription antibiotique
3.2.3.1) Demande de conseil au vétérinaire
3.2.3.2) Estimation du poids
3.2.3.3) Etude des comportements à risque
3.2.3.4) Critère d’arrêt du traitement antibiotique
3.2.4) Niveau sanitaire
3.2.4.1) Entérites néo-natales
3.2.4.2) Pathologie respiratoire
3.2.4.3) Mammites
3.2.4.4) Omphalites
3.2.4.5) Pathologie podale
3.2.4.6) Conclusion
3.2.5) Comparaison des familles antibiotiques utilisées en élevage et de celles préconisées par affection, pertinence des combinaisons de traitement
3.2.5.2.1) Entérites néo-natales
3.2.5.2.2) Maladies respiratoires
3.2.5.2.3) Mammites
3.2.5.2.4) Omphalites
Conclusion
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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