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Place des énergies renouvelables
La production d’énergie renouvelable est en constante augmentation avec près de 9,7 % d’augmentation annuelle moyenne entre 1990 et 2015 (45,5 % pour le photovoltaïque et 24 % pour l’éolien sur la même période) comme montré en Figure 1.2. En excluant l’hydroélectrique, la part des énergies renouvelables est de 1,5 % dans la production globale d’énergie et de 6,7 % dans la production mondiale d’électricité.7 Ainsi, il apparaît que les deux tiers de l’augmentation de la capacité de production d’électricité dans le monde durant l’année 2016 sont dus à l’installation de centrales éoliennes ou solaires.8
Un certain recul est nécessaire sur les différents chiffres trouvés dans la littérature. Ainsi, on sépare la production annuelle d’énergie (155 400 TWh en 2014) de la consommation annuelle d’énergie (109 600 TWh la même année) ou encore de la production annuelle d’électricité (23 800 TWh). La capacité de production (donnée en Watts) est, elle aussi, souvent utilisée alors qu’elle correspond au fonctionnement optimal de la centrale électrique. La capacité de production est pourtant extrêmement dépendante des conditions dans le cas d’une usine basée sur le solaire. Par ailleurs, certaines sources vont classer l’énergie nucléaire ou la combustion de biocarburants, en incluant le bois, aux côtés des énergies dans la production d’énergie renouvelable.
La part croissante des énergies renouvelables est expliquée par leur très faible impact carbone et leur faible pollution des milieux adjacents. Ainsi, la Chine est devenue l’acteur principal dans la production d’énergie renouvelable après avoir augmenté considérablement ses productions hydroélectrique et photovoltaïque dans le but de réduire la pollution de l’air au sein de ses zones urbaines. Il existe également une volonté internationale de développement des énergies renouvelables afin de limiter le réchauffement climatique global. Ainsi certains pays développés ont amorcé une véritable transition énergétique comme le Danemark où l’éolien représente 49 % de la production d’électricité en 2015 alors qu’il ne représentait qu’environ 2 % dans en 1990.9
Une partie des négociations ayant eu lieu lors de la COP 21 (Conférence de Paris sur les changements climatiques) en 2015 s’est centrée sur le rôle et les contraintes sur la croissance économique qu’entraînerait le développement des énergies renouvelables dans les pays les plus pauvres. En effet, les sources d’énergies dites carbonées sont souvent moins chers et plus facilement exploitables technologiquement. L’article 13 de l’Accord de Paris,10 signé lors de la COP 21, accorde notamment une certaine « flexibilité » dans la mise en oeuvre de l’ensemble des mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cet article impose également aux pays développés d’apporter un soutien technologique et financier aux pays en développement de sorte qu’ils participent à la transition énergétique.
Photovoltaïque
Le photovoltaïque, basé sur l’effet du même nom, consiste en la conversion du rayonnement solaire en énergie électrique à l’aide de semi-conducteurs. A l’échelle industrielle, il concurrence le solaire dit thermique qui est basée sur une technologie de turbine. Ces dernières années, le coût de production du kWh par le photovoltaïque (~0,1 €.kWh-1) a atteint un prix comparable à celui du kWh produit par la combustion de sources carbonées rendant ainsi possible économiquement, une transition énergétique à l’échelle planétaire.11
Effet photovoltaïque
Découverte
La découverte de l’effet photovoltaïque (1839) est attribuée à Edmond Becquerel. Ce dernier a observé la génération d’un courant électrique lors de l’immersion de deux électrodes de platine recouvertes de chlorure ou de bromure d’argent dans une solution aqueuse acide sous rayonnement solaire.12 Plusieurs cellules solaires sont créées au cours de ce siècle mais aucune ne montre une efficacité de conversion ou un coût suffisamment faible pour envisager toute application de ces cellules hors du laboratoire. La première cellule basée sur l’adjonction de silicium dopé n et dopé p ne voit le jour qu’en 1954 au sein du laboratoire Bell13 et montre un rendement significatif (6 %).
Jonction p-n
Si un photon provenant du rayonnement solaire (0,5 à 4,43 eV) a une énergie supérieure à la largeur de bande interdite (ou « gap » en anglais, ??) d’un semi-conducteur qui est de l’ordre de quelques eV, son absorption peut entraîner la promotion d’un électron de la bande de valence à la bande de conduction générant ainsi une paire électron-trou dans le matériau. Sous l’influence d’un champ électrique, cette paire électron-trou (exciton) peut être dissociée de façon à générer des porteurs de charge libres, qui pourront alors être collectés afin de produire un courant électrique. Dans les cellules solaires classiques, la différence de potentiel est générée par la jonction d’un semi-conducteur de type p, possédant des lacunes électroniques (trous), et d’un semi-conducteur de type n qui possède un excès d’électrons. A l’interface entre ces deux semi-conducteurs, appelée jonction p-n, les trous et électrons se seront combinés entraînant une polarisation de la jonction dûe aux atomes dopants qui sont fixes. Ainsi, les paires électrons-trous générées à la jonction subissent l’effet d’un champ électrique local menant à leur dissociation et une simple fermeture du circuit permet de générer le courant électrique. Ce fonctionnement est décrit en Figure 1.3. Dans le cas des cellules à silicium, les semi-conducteurs de type p et n sont obtenus par dopage du silicium.
Figure 1.3. Jonction p-n typique. Un champ électrique local est généré par l’inhomogénéité de charges dûes aux atomes dopants après recombinaison des porteurs de charge à la jonction. Les paires électrons-trous photo-créées pourront ainsi être dissociées.
De nombreuses technologies de cellules solaires utilisent des variantes de la jonction p-n des cellules à silicium. Ainsi les cellules à polymères organiques (ou cellules organiques) utilisent des semi-conducteurs polymériques. Dans les cellules à pérovskites, la dissociation de la paire électron-trou ne nécessite pas de jonction et les charges sont simplement extraites par des semi-conducteurs.14,15 D’autres cellules ne reposent aucunement sur l’effet photovoltaïque comme les cellules basées sur l’effet Peltier-Seebeck ou les cellules à colorant.
Trois générations de cellules solaires
Depuis les premières tentatives de commercialisation de cellules solaires, trois générations de systèmes se sont succédées. Le but de ce développement a toujours été de maximiser le rendement de conversion en diminuant les coûts de production avec pour objectif d’arriver à un prix de revient du kilowatt inférieur à celui de la production à l’aide de ressources fossiles.
Le silicium cristallin, première génération
La première génération de systèmes photovoltaïques correspond au silicium cristallin (mono- ou polycristallin, c-Si ou p-Si) et, dans une moindre mesure, aux cellules au gallium. 93 % des modules photovoltaïques installés dans le monde utilisent ces systèmes.16 Ces cellules utilisent du silicium pur (impuretés inférieures à 100 ppm) d’une épaisseur d’environ 180 μm, ce qui représente 20 à 25 % du coût des modules étant donné l’énergie nécessaire à la purification du silicium.
Vers les films fins, seconde génération
Le but de la seconde génération de cellules solaires est de réduire l’épaisseur des cellules en utilisant d’autres matériaux absorbants comme le silicium amorphe (a-Si), CdTe, GaAs ou le CIGSa. L’épaisseur finale du film est de quelques μm. Le rendement de conversion de ces cellules est moins élevé que pour les cellules de première génération mais le coût de fabrication est moindre. Ce faible rendement est dû à une absorption moins élevée du film fin. Toutefois, dans les conditions hors laboratoire, où l’éclairement est plus faible, il semble que les modules CdTe surpassent les modules c-Si dans certaines conditions.17
Pourtant, la part de la seconde génération dans les modules installés décroit depuis plus de 10 ans dû à la baisse des coûts de production des cellules de première génération.18 a CIGS : ou CIS correspondant au sélénium de cuivre, d’indium et de gallium(Cu(In,Ga)Se2).
Des cellules inspirées du vivant, troisième génération
La troisième génération de cellules solaires a pour but de conserver des films fins, d’augmenter les rendements des cellules de seconde génération, d’utiliser des éléments chimiques abondants à la surface terrestre et enfin de diminuer ainsi le coût de fabrication des modules photovoltaïques. De nombreuses technologies très différentes utilisant une jonction p-n ou non, des composants organiques ou non son classées dans ce groupe. Sans être exhaustif, nous pouvons citer les cellules à colorant, les cellules pérovskites, les cellules organiques ou encore les cellules à boites quantiques.
Certaines technologies sont issues du biomimétisme. Ainsi, les cellules à colorant s’inspirent du processus de photosynthèse des plantes qui possède un rendement de conversion de lumière en énergie chimique de l’ordre de 1-3 %.19 La photosynthèse se fait à l’aide de réactions d’oxydo-réduction déclenchées par l’absorption de plusieurs photons. Ainsi, les cellules à colorant utilisent des chromophores capables d’injecter des charges dans des semi-conducteurs après excitation.
Un intérêt particulier de certaines technologies de troisième génération est l’utilisation de matériaux non cristallins et fins. Ainsi, des modules roulables, flexibles ou pliants ont pu être mis au point suggérant le développement de modules portables ou directement inclus dans des appareils.20,21
Conversion du rayonnement solaire
Rayonnement solaire et limite de Shockley–Queisser
Le spectre du rayonnement solaire, illustré en Figure 1.4, est une donnée importante dans la conception des systèmes de conversion d’énergie. Il varie en fonction de l’absorption de l’atmosphère et donc de la latitude. Dès lors, le spectre solaire après absorption par une quantité d’air équivalent à 1,5 atmosphère à la latitude médiane des Etats-Unis d’Amérique et pour une surface faisant face au soleil a été fixée comme référence.22 Il correspond à une puissance rayonnée de 1000 W.m-2.
Les cellules solaires basées sur l’effet photovoltaïque rencontrent une limite théorique appelée limite de Shockley-Queisser.23 Celle-ci résulte principalement d’un compromis entre la part du rayonnement solaire qui ne sera pas absorbé par le semi-conducteur et l’énergie qui sera perdue en thermalisation de la paire électron-trou.
En effet, pour un semi-conducteur de gap ?? donné, seuls les photons dont la fréquence ? est telle que ℎν≥ ?? pourront générer une paire électron-trou. Toutefois, l’énergie supplémentaire sera perdue par relaxation thermique de l’exciton au niveau du gap.
D’autres effets participent dans une échelle moindre à cette limite comme la recombinaison des porteurs de charge et le rayonnement thermique.
Figure 1.4. Irradiance spectrale (noir) et flux de photon correspondant (orange) correspondant au spectre solaire AM 1.5 (ASTMG 173) défini par le National Renewable Energy Laboratory comme référence pour les performances des cellules solaires. Les espèces causant les principales bandes et raies d’extinction sont indiquées à côté des extinctions correspondantes.
La limite a été calculée à 30 %23 en 1961 pour les cellules à silicium monojonction (?? = 1,1 eV) sous un rayonnement solaire AM 1.5. Des corrections sur la nature du processus de recombinaison ont finalement ramené cette limite à 29,4 %,24 chiffre qui est quasiment atteint par les cellules au silicium en laboratoire (26,3 % en 2017).25 La correction de ces calculs au cours des années a également permis de prédire le gap optimal (?? = 1,34 eV) permettant d’atteindre 33,7 % pour une cellule monojonction basée sur un matériau semi-conducteur unique.26 La réalisation de cellules multijonctions (cellules tandems) permet d’augmenter cette limite théorique jusque 68 % au détriment d’un coût de production plus élevé.27 Différents semi-conducteurs sont alors utilisés pour absorber une plus grande partie du spectre solaire et diminuer les pertes par thermalisation.
L’utilisation de cette référence de rayonnement solaire correspond à une journée optimale pour la production d’énergie par le photovoltaïque. L’utilité réelle d’une cellule dépend souvent d’autres facteurs. C’est notamment le cas des cellules à colorant qui continuent à fonctionner efficacement avec des éclairements moindres et/ou à d’autres températures.28 Par ailleurs, la limite de Shockley-Queisser n’est pas valable pour les technologies n’utilisant pas de jonctions p-n comme les cellules à colorant. Dans ces cellules, une limite similaire vient principalement des surtensions nécessaires au bon fonctionnement des réactions rédox29 (voir Chapitre 2) et est estimée à environ 20 % du fait de ces pertes.30
Caractéristique et rendement de conversion
Les différentes technologies de cellules solaires peuvent être comparées par leur efficacité de conversion du rayonnement solaire en énergie électrique. Ce rendement est calculé à partir de la caractéristique (courbe intensité-potentiel) des cellules solaires qui sont des dipôles électriques. Un exemple d’une telle caractéristique est donné en Figure 1.5.
Figure 1.5. Caractéristique électrique type d’une cellule solaire sous éclairement (courbe intensité-potentiel). Le facteur de forme se comprend comme le rapport des aires des rectangles jaune et vert.
Les cellules solaires ne sont pas capables de fournir un courant indépendamment de la tension débitée. Ainsi, il est possible de définir un couple (??, ??) tel que la puissance générée par la pile soit maximale. On définit alors le facteur de forme (??) par ??= ?? ????? ??? où la tension en circuit ouvert est notée ??? et le courant à tension nulle ???. Ce facteur de forme varie selon les technologies. À titre d’exemple, des valeurs usuelles sont de l’ordre de 0,8 dans les cellules au silicium25 et de 0,7 (type n)31 ou 0,4 (type p)32 pour les cellules à colorants organiques.
Le rendement η de conversion d’une cellule solaire est alors obtenu de la caractéristique de la cellule sous un rayonnement AM 1.5 via l’équation η= ?? ??? ?????? 1.5 où ??? 1.5 est la puissance surfacique correspondant au rayonnement (1000 W.m-2).
Rendements et coûts comparés
L’augmentation des rendements de photo-conversion des cellules solaires a préoccupé la communauté scientifique depuis les premières commercialisations. En effet, il s’agit du principal paramètre pouvant être amélioré par la recherche fondamentale mais aussi d’un moyen direct de diminuer le coût de l’énergie photovoltaïque. Les cellules de première génération ont un rendement de conversion optimisé et une chaîne industrielle déjà en place, ce qui diminue les coûts de production. Le prix du kilowattheure produit par ces modules a aujourd’hui diminué amenant à des prix compris entre 0,10 $/kWh à 0,064 $/kWh en Europe selon la localisation des modules.33 Certaines estimations pour 2030 abaissent ce chiffre à 0,034 $/kWh.34 Il est ainsi en passe de battre le prix des énergies carbonées (de 0,02 à 0,10 $/kWh). Toutefois, le prix de l’énergie photovoltaïque dépend fortement du prix du silicium polycristallin qui est maintenant très abordable mais qui a connu un pic jusque 475 $/kg en 2008 comme illustré par la Figure 1.6.
Pendant l’augmentation des prix du silicium entre 2004 et 2008, le silicium amorphe de la seconde génération a été plus rentable. En effet, cette technologie nécessite de plus faibles quantités de silicium. Cependant, ces cellules atteignent des rendements de l’ordre de 12 % et ne permettent donc plus de rivaliser aujourd’hui avec la première génération puisque les cours du silicium sont désormais descendus de façon stable sous les 20 $/kg. Les films CdTe et CIGS ont un rendement plus élevé autour de 20 % mais sont basés sur des éléments rares. Ainsi, dans le cadre d’une augmentation massive et mondiale du déploiement de cellules de secondes générations, les prix sont destinés à augmenter drastiquement.
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Table des matières
CHAPITRE 1 : PERSPECTIVES ACTUELLES SUR LA CONVERSION D’ENERGIE SOLAIRE
1.1 Place de l’énergie renouvelable dans la production de l’énergie
1.1.1. Production et consommation d’énergie dans le monde d’aujourd’hui et de demain
1.1.2. Place des énergies renouvelables
1.2. Photovoltaïque
1.2.1. Effet photovoltaïque
1.2.1.1. Découverte
1.2.1.2. Jonction p-n
1.2.2. Trois générations de cellules solaires
1.2.2.1. Le silicium cristallin, première génération
1.2.2.2. Vers les films fins, seconde génération
1.2.2.3. Des cellules inspirées du vivant, troisième génération
1.2.3. Conversion du rayonnement solaire
1.2.3.1. Rayonnement solaire et limite de Shockley–Queisser
1.2.3.2. Caractéristique et rendement de conversion
1.3. Rendements et coûts comparés
1.4. Considérations environnementales
1.4.1. Cycle de vie des cellules solaires
1.4.2. Impact environnemental
1.4.3. Localisation des centrales photovoltaïques et rayonnement solaire dans le monde
1.5. Commentaire personnel sur l’émergence de nouvelles technologies dans le photovoltaïque
CHAPITRE 2 : ÉTAT DE L’ART DE LA SPECTROSCOPIE DES CELLULES SOLAIRES A COLORANT
2.1. Cellules solaires à colorant
2.1.1. Structure
2.1.1.1. La cellule à colorant classique : type n
2.1.1.2. Type p
2.1.1.3. Cellules tandems
2.1.1.4. Rendements comparés
2.1.1.5. Comparer les résultats dans la littérature
2.1.2. Composants
2.1.2.1. Cahiers des charges des composants, aspects thermodynamiques
2.1.2.2. Colorant
2.1.2.3. Semi-Conducteur
2.1.2.4. Electrolyte
2.1.2.5. Ajouts et complexité du milieu
2.1.3. Cinétiques et performances
2.1.3.1. Cinétiques des étapes de génération du photo-courant
2.1.3.1.1. Excitation et relaxation du colorant (1)
2.1.3.1.2. Injection de charges (2)
2.1.3.1.3. Régénération du colorant (3)
2.1.3.1.4. Transport de charge dans le semi-conducteur (4)
2.1.3.2. Étapes de recombinaison
2.1.3.2.1. Désexcitation du colorant
2.1.3.2.2. Recombinaison géminée
2.1.3.2.3. Recombinaison non géminée
2.1.3.3 Relation dynamique/performance
2.2. Spectroscopie ultrarapide des cellules solaires à colorant
2.2.1. Utilisation d’impulsions lasers
2.2.1.1. Expérience pompe sonde
2.2.1.2. Phénomènes détectés
2.2.1.3. Influence du régime impulsionnel d’excitation
2.2.2. De la spectroscopie résolue en temps à la dynamique
2.2.2.1. En solution
2.2.2.2. Sur films minces
2.2.2.3. Cellules complètes
2.3. Dynamiques moléculaires
2.3.1. Transfert électronique
2.3.1.1. Théorie de Marcus
2.3.1.2. Transfert électronique photoinduit
2.3.1.3. Modèle de Gerischer
2.3.2. Solvatation
2.3.2.1. Fonction de la réponse spectrale
2.3.2.2. Détermination expérimentale de la réponse spectrale
2.3.2.3. Molécules sondes et temps de solvatation tabulés
2.4. Effets de l’environnement sur le processus d’injection dans les colorants D-π-A
2.4.1. Relaxation de l’état excité
2.4.1.1. Relaxation électronique
2.4.1.2. Conversion interne vers l’état fondamental
2.4.1.3. Effet sur la fluorescence du processus de relaxation
2.4.2. Processus d’injection
2.4.2.1. Effets de l’environnement sur la constante cinétique d’injection
2.4.2.2. Cinétiques d’injection dans la littérature
2.4.3. Compétition entre les différents processus
2.5. Conclusion et but de la thèse
CHAPITRE 3 : CONCEPTION D’UNE EXPERIENCE DE FLUORESCENCE RESOLUE EN TEMPS POUR L’ETUDE DES CELLULES COMPLETES
3.1. Retour sur le principe de génération de somme de fréquences
3.1.1. Description générale d’une expérience de génération de somme de fréquences « en réflexion »
3.1.2. Forme du signal et porte optique
3.1.3. Angle d’accord de phase
3.1.4. Spectres de fluorescence résolue en temps
3.1.5. Choix du cristal et polarisation de la détection
3.2. Description du montage expérimental
3.2.1. Schéma du montage
3.2.2. Spécificités
3.2.2.1. Porte-échantillon
3.2.2.2. Correction de la dispersion spectrale
3.2.2.3. Sensibilité spectrale
3.2.2.4. Domaine spectral
3.2.2.5. Résolution temporelle
3.3. Utilisation du dispositif
3.3.1. Préparation d’une expérience type
3.3.2. Interfaçage
3.4. Conclusion et perspectives
CHAPITRE 4 : ÉTUDES PHOTO-PHYSIQUES DE COLORANTS « PUSH-PULL » EN SOLUTION
4.1. Spectroscopie stationnaire de colorants « push-pull »
4.1.1. Molécules étudiées
4.1.1.1. Utilisation de chromophores protégés
4.1.1.2. Structure des molécules étudiées
4.1.2. Choix des solvants
4.1.3. Spectroscopie stationnaire en solution
4.1.3.1. Spectroscopie d’absorption
4.1.3.1.1. Rôle du groupement accepteur
4.1.3.1.2. Effet du solvant sur les spectres d’absorption
4.1.3.2. Spectroscopie de fluorescence
4.1.3.4. Rendements quantiques de fluorescence
4.1.3.5. Etudes solvatochromiques
4.1.3.5.1. Paramétrage des solvants
4.1.3.5.2. Etude solvatochromique utilisant le modèle de Lippert-Mataga
4.1.3.5.3. Réflexions sur Lippert-Mataga dans le cas des push-pull
4.1.3.4.3. Etude solvatochromique utilisant l’échelle de Kamlet et Taft
4.1.4. Bilan des études en spectroscopie stationnaire
4.2. Fluorescence résolue en temps
4.2.1. Déclins de fluorescence
4.2.1.1. TPA-2T-NIp
4.2.1.2. P1
4.2.1.3. RK1
4.2.1.4. Anisotropies de fluorescence
4.2.1.5. Du problème de l’étude des déclins à longueur d’onde donnée
4.2.2. Spectres de fluorescence résolue en temps
4.2.3. Déplacement spectraux et évolution temporelle de l’intensité intégrée
4.2.4. Comparaisons avec la dynamique de solvatation
4.2.4.1. Approche et méthode
4.2.4.2. Rôle de la topologie de la surface d’énergie libre dans la dynamique de relaxation
4.2.4.3. Résultats pour les trois colorants
4.2.4.4. Comparaison des trois colorants
4.3. Nature de l’état excité
4.3.1. Nature et propriétés de l’état excité relaxé
4.3.1.1. Structure relaxée de TPA-2T-NIp par TD-DFT
4.3.1.2. Émissivité de l’état excité relaxé
4.3.1.3. Vérification de la loi de l’écart en énergie
4.3.2. Dynamiques de relaxation
4.3.2.1. Dynamique de relaxation de TPA-2T-NIp
4.3.2.2. Dynamique de relaxation de P1
4.3.2.3. Dynamique de relaxation de RK1
4.3.3 Considérations sur la surface d’énergie libre de l’état excité
4.4. Conclusion
CHAPITRE 5 : ÉTUDE DES FILMS SENSIBILISES
5.1. Films sensibilisés
5.1.1. Préparation des échantillons
5.1.1.1. Films mésoporeux
5.1.1.1.1. TiO2
5.1.1.1.2. NiO
5.1.1.1.3. Al2O3
5.1.1.2. Sensibilisation
5.1.1.3. Cellules complètes
5.1.2. Spectroscopie stationnaire
5.1.2.1. Absorption
5.1.2.2. Fluorescence stationnaire
5.2. Étude par spectroscopie résolue en temps
5.2.1. Déclins de fluorescence
5.2.1.1. P1
5.2.1.2. RK1
5.2.2. Spectres de fluorescence résolue en temps
5.2.2.1. Méthodologie de l’analyse
5.2.2.2. Spectres de fluorescence de films sensibilisés par le colorant P1
5.2.2.3. Spectres de fluorescence d’échantillons sensibilisés par le colorant RK1
5.2.2.3.1. Sur film seul
5.2.2.3.2. En cellule scellée
5.3.1. Calcul de la constante de vitesse et du rendement quantique de l’injection
5.3.2. Rendements quantiques d’injection de P1 et de RK1
5.3.3. Nature de la relaxation spectrale
5.3.3.1. Relaxation spectrale inhomogène
5.3.3.2. Changement de structure électronique
5.4. Bilan des dynamiques des chromophores adsorbés
5.5. Influence spécifique de certains paramètres
5.5.1. Influence d’un co-sensibilisateur sur les dynamiques ultrarapides
5.5.2. Influence de l’électrolyte
5.5.3. Aspects et choix expérimentaux
5.5.3.1. Comparaison de la géométrie de transmission et de réflexion
5.5.3.2. Influence de la puissance d’excitation
5.6. Conclusion
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
Annexe 1 : Partie expérimentale
A1.1. Produits chimiques
A1.1.1. Études photo-physiques
A1.1.2. Films d’oxydes sensibilisés
A1.2. Spectroscopie stationnaire
A1.2.1. Spectroscopie stationnaire d’absorption
A1.2.3. Spectroscopie de fluorescence stationnaire
A1.2.4. Déplacement de Stokes
A1.3. Spectroscopie de fluorescence résolue en temps
A1.3.1. TCSPC
A1.3.2. FU, dispositif en transmission
Annexe 2. Traitement des données
A2.1. Ajustement des spectres
A2.1.1 Fonction log-normale simplifiée
A2.1.2 Traitement des TRFS
A2.2. Rendements quantiques de fluorescence
A2.3. Déclins de fluorescence
A2.3.1 Acquisition des déclins de fluorescence
A2.3.2. Ajustement des déclins de fluorescence
A2.3.2.1 Par une fonction multi-exponentielle
A2.3.2.2. Fonction exponentielle étirée
A2.4. Évolution temporelle de l’intensité totale de fluorescence et de la position moyenne de la bande
A2.4.1. En solution
A2.4.2. Sur films
Annexe 3. Pureté des colorants
A3.1. TPA-2T-NIp
A3.2. P1 et RK1
A3.2.1. Spectres d’excitation de fluorescence
3.1.3.3.2. HPLC complémentaires
Liste des abréviations
Quelques structures moléculaires
Bibliographie
Partie Légale
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