Place de la contraception injectable parmi les méthodes contraceptives .

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LE CONTRACEPTIF INJECTABLE

Les contraceptifs injectables sont des produits contenant un progestatif, injectés par voie intramusculaire afin d’assurer une contraception de longue durée.
La mise au point des contraceptifs injectables remonte vers les années 50. Entre 1953 et 1957, un nombre considérable d’esters et de différents oestrogènes et progestatifs ont été synthétisés. Certains ne se éparentpr que sous forme huileuse, l’Enanthate de Norethisterone ou EN-NET, tandis que d’autres peuvent se présenter sous forme de suspension microcristalline, Depo Medroxyprogesterone Acetate (DMPA).
L’utilisation de la DMPA remonte à 1960, pour la prévention des accouchements prématurés et pour le traitement des menaces d’avortement, de l’endométriose et du cancer de l’endomètre. Les doses utilisées pouvaient alors aller jusqu’à 1 à 4g d’injection. On a rapidement observé que le rétablissement de la fécondité chez les femmes qui avaient été traitées au cours de leur grossesse était souvent retardé de plusieurs mois, ce qui a permis de conclure à l’action contraceptive du DMPA.
Des essais cliniques en bonne et due forme ont étéentrepris depuis 1963. En 1966, trois études indépendantes concluaient à une très randeg efficacité contraceptive du produit. L’ EN-NET est utilisé comme méthode contraceptivedepuis 1966, mais à moins grande échelle que le DMPA. Il a l’inconvénient exigerd’ des injections plus fréquentes (tous les 2 mois au lieu d’une fois par trimestre) et d’avoir un taux d’échec un peu plus élevé.
Les saignements irréguliers constituaient une raison d’abandon à proportion égale chez les utilisatrices du DMPA et de l’EN-NET, en revanche, l’aménorrhée dissuade moins fréquemment les utilisatrices d’EN-NET.

Mode et durée d’action (18)

En tant que contraceptifs, l’AMPR et l’EN–NET agissent essentiellement :
– en inhibant l’ovulation.
– en augmentant la viscosité des sécrétions cervicales qui font alors obstacle au passage des spermatozoïdes, et à un grand nombre de bactéries.
– en modifiant la vitesse de déplacement de l’ovuledans les trompes de Fallope.
– en fragilisant l’endomètre, rendant la nidation plus difficile.
Ils n’interrompent pas une grossesse existante.
L’AMPR est un progestatif de synthèse injectable à longue durée d’action, ayant une action contraceptive puissante par blocage de l’ovulation. L’injection est une fois tous les trois mois en intra – musculaire profonde dans la fesse ou dans le haut du bras.
La première injection doit être faite uniquement dans les cinq premiers jours suivant le début des règles normales.
L’ EN–NET est à injecter tous les deux mois pendan t les quatre premiers mois d’utilisation, puis tous les deux à trois mois du fait qu’il disparaît plus rapidement du courant sanguin.

Moment de l’injection :

– dans les 7 premiers jours du cycle : si l’injection se fait après le 7è jour, il faut adopter une méthode d’appoint ou s’abstenir pendant 7 jours.
– immédiatement ou dans les 7 premiers jours du post abortum.
– après la 6è semaine de l’accouchement si la femm n’allaite pas
– immédiatement sans attendre les prochaines règles en cas de changement de méthode.
– n’importe quel moment du cycle si on est raisonnablement sûr que la cliente n’est pas enceinte.
– bien mélanger le contenu du flacon de façon à ob tenir une solution homogène.

Technique d’injection :

– s’assurer que la femme n’est pas enceinte avant de faire l’injection.
– ne pas masser le site d’injection (fessier ou triceps brachial) car cela peut entraîner une accélération de la libération de progestatif et raccourcir la durée de protection.

Rythme de l’injection :

– toutes les 12 semaines si DMPA (Depo–Provera, Co nfiance).
– acceptable : 2 semaines avant et 2 semaines après la date de rendez – vous.

Activités du CSB II d’Ambohimalaza

Ce sont :
– la consultation médicale externe et visite scolaire.
– la distribution des médicaments.
– le suivi des femmes enceintes par la consultation prénatale.
– la surveillance et soins des nouveaux – nés.
– le suivi de la croissance des nourrissons et de l’enfant.
– le suivi de la maternité.
– le suivi de vaccination.
– le service de planification familiale.
Ces activités sont assurées par un personnel composé de:
– 2 médecins.
– 1 sage – femme
– 1 infirmière.
– 1 dispensatrice.
– 1 gardien.

TYPE D’ÉTUDE

Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective,transversale portant sur l’utilisation du contraceptif injectable.

PERIODE DE L’ÉTUDE

Nous avons réalisé l’étude des dossiers des utilisatrices de PF sur une période de douze mois allant du 1er janvier au 31 décembre 2009.

DUREE DE L’ÉTUDE

Le protocole a été élaboré en janvier 2010. La collecte des données s’est déroulée du 08 février 2010 au 16 mai 2010. La restitution finale des résultats se tient au mois de novembre 2012.

POPULATION D’ÉTUDE

Elle est constituée par les utilisatrices enregistrées régulièrement et ayant une fiche d’adhésion. Sont incluses dans l’étude toutes les femmes en âge de procréer ayant utilisé la méthode contraceptive.

Critère d’exclusion

Les femmes aux dossiers incomplets sont exclues de l’étude.

MODE ET TAILLE D’ÉCHANTILLONNAGE

Cette étude concerne de façon exhaustive toutes les femmes ayant rempli les critères d’inclusion, c’est-à-dire 348 femmes parmi lesquelles 33,98 % ont opté la contraception injectable.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS THEORIQUES
1. Physiologie du cycle menstruel
1.1. Dans l’ovaire
1.2. Dans l’utérus
2. La planification familiale
2.1. Quelques définitions
2.2. Objectifs
2.3. Les avantages de l’utilisation du Planning familial
2.4. Les inconvénients de la non utilisation du Planning familial
2.5. Les différentes méthodes contraceptives
3. Le contraceptif injectable
3.1. Définition
3.2. Historique
3.3. Les différents types
3.4. Composition
3.5. Mode et durée d’action
3.6. Efficacité
3.7. Les avantages et les inconvénients
3.8. Mode d’emploi
3.9. Population cible
3.10. Les contre indications
3.11. Gestion des effets secondaires éventuels
3.12. Suivi et contrôle
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ÉTUDE PROPREMENT DITE MATÉRIELS ET MÉTHODE
1. Cadre d’étude
1.1 Situation géographique
1.2. Situation démographique
1.3. Situation socio-économique
1.4. Activités du CSB II d’Ambohimalaza
1.5. Service de la planification familiale
1.6. Les médicaments adjuvants utilisés
2. Type d’étude
3. Période d’étude
4. Durée de l’étude
5. Population d’étude
6. Mode d’échantillonnage
7. Variables
8. Outils et mode de collecte de données
9. Analyse de données
10. Considérations éthiques
11. Limites de l’étude
RÉSULTATS
1. Effectif des utilisatrices des contraceptifs injectables
1.1 Effectif mensuel
1.2. Effectif trimestriel
1.3. Place de la contraception injectable parmi les méthodes contraceptives .
2. Aspects épidémiologiques
2.1. Age
2.2. Gestité
2.3. Parité
2.4. Etat matrimonial
2.5. Nombre d’enfants vivants
2.6. Age du dernier-né
2.7. Niveau d’instruction
2.8. Statut professionnel
2.9. Temps mis pour venir au centre
2.10 Motifs d’adhésion
2.11. Sources d’informations
2.12. Suivi et contrôle
2.13. Régularité au rendez-vous du contrôle
2.14. Les effets secondaires
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS COMMENTAIRES
1. Fréquence de l’utilisation des contraceptifs injectables
2. Aspects épidémiologiques des utilisatrices des contraceptifs injectables
2.1. Age
2.2. Parité
2.3. Etat matrimonial
2.4. Nombre d’enfants vivants
2.5. Niveau d’instruction
2.6. Temps mis pour venir au centre
2.7. Motifs d’adhésion
2.8. Sources d’informations
2.9. Suivi et contrôle
SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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