Pistes pour une transition écologique et sociale

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LE BESOIN DE CIRCULATION

Les civilisations humaines les plus avancées ont toutes eût un moment donné à résoudre le problème de l’hygiène dans les villes. Elles se sont dotées d’un réseau d’évacuation des eaux usées, d’un approvisionnement régulier en eau et en énergie. A chaque fois, la solution a été d’enfouir les réseaux sous la voie publique car elle permet une circulation des fluides plus aisée, rapide et sans encombrer le paysage urbain.
Pour la circulation des personnes, on retrouve le même procédé pour surmonter un obstacle tel qu’une colline ou le bâti urbain. Le progrès technologique dans ce domaine a été primordial et a permis la réalisation de grandes infrastructures comme le tunnel sous la Manche.
A Londres, au XVII ème siècle, des entreprises développent des infrasructures pour approvisionner les habitations en eau courante.
Certaines pompent l’eau de la Tamise jusqu’à des chateaux d’eau qui distribuent ensuite par gravité l’eau aux ménages. Au départ, le transit de cette eau se faisait dans des tuyaux de bois qui devaient être changés tous les trois ou quatre ans. Ils étaient donc installés juste sous la route afin de pouvoir y accéder facilement.
Au XIXème siècle, les installations deviennent plus pérennes.
A l’époque de la Rome antique, de nombreuses villas ou édifices publics reposaient sur des cryptoportiques. Ce sont des galeries souterraines destinées à la circulation et au stockage des denrées périssables qui servaient aussi en tant que fondations pour le bâtiment au-dessus. Parfois très vaste, cet espace reste en toute circonstance au frais, il était donc utile pour conserver des aliments mais aussi pour se promener pendant les heures chaudes de la journée.
Cette immense infrastructure de 177 mètres de long, 78 mètres de large, 18 mètres de hauteur et enfouies à 22 mètres sous terre protège la mégapole tokyoïte des inondations en drainant les précipitations de la ville et en la stockant en cas de surplus. Elle est devenue une activité touristique pour son ampleur hors norme.
Ce tunnel inauguré en 1955, traverse une colline dans la ville du Havre. Il est long de 680 mètres et est intéressant dans sa gestion de la luminosité. En effet, des voûtes translucides ont été installé aux embouchures du tunnel afin d’habituer progressivement l’automobiliste à la lumière du tunnel. La gradation évite un changement de luminosité trop rapide qui provoque des aveuglements puisque la luminosité varie entre 10 000 lux pour l’extérieur à 100 lux dans le tunnel.

GARE SOUTERRAINE – MONACO

La gare de Monaco, inauguré en 1999, a été installé dans le rocher de la principauté. Un réel travail de la lumière a été fait afin de créer une ambiance plus chaleureuse en comparaison des autres stations ferroviaires souterraines. Pour cela, le tunnel en béton a été partiellement habillé de bois exotiques et illuminés de nombreux spots créant une voûte étoilée au-dessus des voies de trains.

MÉTRO DE STOCKHOLM – SUEDE

La circulation des personnes

Le métro à Stockholm est un moyen de transport qui permet de couper à travers les collines de la ville et évite des détours interminables.
Mais c’est aussi la plus grande galerie d’art au monde selon la municipalité. Depuis les années 50, des artistes ont été autorisés à décorer les stations de métro afin d’y apporter une atmosphère particulière : Excavation archéologique, station arcen- ciel, Station rouge, station mosaïque Pac man, tout type d’art se retrouve dans plus de 90 stations de la ville.
Premier métropolitain en fonction au monde, l’Underground de Londres a aussi révolutionné la cartographie souterraine. Henry Beck invente un diagramme en 1933 qui simplifie considérablement la lecture du plan de circulation du métro londonien. En effet, son diagramme ne respecte plus les distances entre les stations et simplifie la lecture des correspondances. L’esthétique du plan va ensuite se propager dans toutes les autres villes disposant d’un métro et est toujours utilisé aujourd’hui.

RESO: LA VILLE INTÉRIEURE – MONTRÉAL

La ville intérieure de Montréal est le plus grand complexe souterrain au monde avec pas moins de 32 km de galeries piétonnes.Ces galeries relient les différentes stations de métro à des centres commerciaux souterrains qui sont en général en continuité des bâtiments en surface. Très appréciés des montréalais, c’est un parcours alternatif pour échapper aux blizzards d’hiver.
Galerie excavée dans la roche du parc Guëll. La voûte fait office de mur de soutènement à forme complexe. En effet, sa forme particulière lui permet de reprendre les poussées horizontales du sol dans lequel elle est encavée.

LOW LINE – NEW-YORK

Après le succès de la High Line de New-York, parc urbain sur une ancienne voie de chemin de fer aérienne, un projet de parc souterrain intitulé Low Line va voir le jour dans un ancien tunnel. L’objectif est de réutiliser d’anciens espaces souterrains inutilisés et d’y expérimenter des moyens de faire parvenir la lumière du soleil jusqu’aux entrailles de la ville, d’y faire pousser des plantes et de rendre cet endroit agréable pour la population.

L’EXPLOITATION DU SOUS-SOL

Les Hommes creusent pour se frayer un passage à travers la roche, pour créer de l’espace supplémentaire en sous-sol mais ils creusent aussi pour exploiter ce sous-sol et ce qu’il contient. En effet, creuser est le plus souvent un moyen de trouver de l’eau en installant des puits. On peut ainsi exploiter les nappes phréatiques ou utiliser cette eau pour créer de l’électricité.
Le sous-sol n’est pas uniforme et homogène sur toute la Terre. Parfois, il est constitué de roches et de minerais précieux utiles à l’activité humaine pour bâtir des édifices, fabriquer des objets… Des carrières s’ouvrent et modifient le paysage en profondeur. Une fois exploitées, celles-ci sont abandonnées et parfois transformées pour accueillir de nouvelles activités comme la carrière de Jonzac qui a été utilisée comme champignonnière puis aujourd’hui comme station thermale. En voici d’autres exemples.
Le Chand Baori est un puits à degré situé au Rajasthan en Inde qui collecte les précipitations de la mousson et la stocke. C’est un carré de trente mètre de côté avec des escaliers tout autour afin de descendre à l’intérieur et se servir en eau. Construit à partir du VIIIème siècle, il est profond de 20 mètres et est composé d’un côté de galeries souterraines et de terrasses et des trois autres côté de douze niveaux de doubles volées d’escaliers de symétrie parfaite. Destiné à assurer la ressource en eau de la région, son architecture spectaculaire nous prouve qu’il était destiné à recevoir les cérémonies d’ablutions du culte hindouiste en présence du Raja : monarque de l’époque.

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Table des matières

I- Quoi? FICTION
Dark Sun Valley
II- Pourquoi? ATLAS
Géo-histoire du souterrain
Introduction
01_ La recherche de protection
02_ Le besoin de circulation
03_ L’exploitation du sous-sol
04_ La pratique d’un culte
05_ Le développement contemporain urbain
III- Comment? ESSAI
Pistes pour une transition écologique et sociale
Introduction
I- Le souterrain: un milieu particulier à apprivoiser
A- Comprendre et utiliser ses propriétés
1- Les propriétés de l’environnement souterrain
2- Avantages du souterrain en climat extrême
3- Le contrôle des ambiances: pour une architecture souterraine
4- Eclairer un espace souterrain : La maitrise de la lumière
B- Des usages adaptés au souterrain
1- L’omniprésence de la lumière artificielle
2- Des espaces pour protégér les populations
3- Les effets psychologiques et sociaux de la vie en sous-sol
4- Construire en sous-sol coûte-t-il plus cher?
II- L’économie de l’espace
A- Réutiliser des espaces souterrains existants
1- De nombreux souterrains désaffectés en ville
2- Le cas de Réinventer Paris II
B- Transformer le patrimoine par le dessous
III- Une démarche à l’échelle urbaine
A- L’exploitation durable du sous-sol
1- La nécessité d’une pensée à grande échelle
a- Plus d’efficacité
b- Différentes appellations pour une même vision
2-Quatre ressources sous nos pieds
3- Des risques à considérer
4- Comprendre les contraintes géologiques du sous-sol
B- L’exploitation du sous-sol pour une ville durable
1- La synergie des ressources souterraines: une méthodologie
2- L’exemple de Dakar et de Verbier: enjeux et besoins
3- Une législation à adapter
4- Le nouvel Eldorado hyper-moderne?
Conclusion
Remerciements
Bibliographie

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