PHYTOTHERAPIE TRADITIONNELLE SENEGALAISE DES HEMORROIDES

DEFINITIONS

           Il est souvent difficile de donner une seule définition parce que sous ces termes les personnes ne parlent pas toujours de la même façon. Les définitions sont différentes selon qu’elles privilégient la notion anatomique ou la notion pathologique maladies hémorroïdaires (VILOTTE et COL, 1996). Hémorroïde est formée de deux mots grecs qui veulent dire« sang » et « couler ». La complexité des maladies hémorroïdaires implique une bonne connaissance anatomique et histologique du canal anal (COPE, 1983). Le canal anal représente la partie terminale du rectum d’où son nom de rectum péri anal. Il mesure trois à quatre centimètres de longueur ou deux travers de doigts et deux à trois centimètres de calibre interne. Ces dimensions étant variables lors du passage des matières fécales (BOUCHET, 1980).

Les hémorragies ou rectorragies

           On devrait les appeler plutôt anorragles que rectorragies puisse qu’elles se traduisent par l’émission de sang rouge habituellement non mélangé aux matières. Ces rectorragies peuvent par leur abondance ou leur caractère répétitif être à l’origine d’ une anémie ferripriye (BERREBI, 2006). C’est pourquoi toute hémorragie rectale quels que soient ses caractères doit faire pratiquer un examen proctologique complet et une rectoscopie pour rechercher son étiologie (ADELAKOUN, 1990).

Les topiques hémorroïdaires

            Ils sont disponibles sous formes de suppositoires, de crèmes ou de pommades .La galénique de ces produits n’a pas été spécifiquement étudiée. En revanche, les complications traumatiques des laxatifs locaux du type lavement ou micro lavement conduit à les ·déconseiller en cas de manifestations hémorroïdaires (DEPARADES et COL, 1996). Ils réunissent en proportions variables de la vitamine P, des hépariniques, des corticoïdes. Les antibiotiques par voie locale sont moins utiles. Même quand ils ne comportent pas des groupes para, les anesthésiques de contacts doivent être évités chez les allergiques. Les préparations traditionnelles à base de collagol, de bismuth, les opiacées et les antispasmodiques peuvent être utiles (DEBRA Y et COL, 1977).

Hémorroïdectomies pédiculaires semi fermées ou interventions de Parks

          Elles ont été décrites par Parks en 1956. La technique consiste à faire une résection sous muqueuse des trois paquets hémorroïdaires (BA, 2005). Elle est débutée par la. mise en place d’un écarteur de Parks. Ensuite, une incision elliptique sur le paquet hémorroïdaire est prolongée en « queue de raquette» intra canalaire et remonte sur la muqueuse rectale. La dissection sous muqueuse sectionne le ligament de Parks et dissèque tout le paquet qui est totalement séparé du sphincter interne (VILOTTE et COL, 1996). Les suites opératoires seraient selon Parks, moins douloureuses avec un temps de cicatrisation bref le plus souvent en moins d’une semaine et les rétrécissements exceptionnels sont facilement corrigés par une petite dilatation instrumentale (COPE, 1983) .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Synthèse bibliographique sur les maladies hémorroïdaires
1-DEFINITIONS
II-EPIDEMIOLOGIE
III-PHYSIOPATHOLOGIE
III-1-MECANISME
III-1-1-Théorie vasculaire
III-1-2-Théorie mécanique
III-1-3-Théorie inflammatoire
III-1-4-Théorie sphinctérienne
III-2-ETIOLOGIE
III-3-DIAGNOSTIC
III-3-1-Manifestations cliniques
III-3-1-1-Les hémorragies ou rectorragies
III-3-1-2-La procidence ou prolapsus hémorroïdaire
III-3-1-3-Les thromboses
III-3-1-3-1-La thrombose hémorroïdaire externe
III-3-1-3-2-La thrombose hémorroïdaire interne
III-3-2-L’examen physique
III-3-2-1-L’interrogatoire
III-3-2-2-L’ inspection
III -3-2-3-Le toucher anal
III-3-2-4-L’anuscopie
IV-PRISE EN CHARGE DES HEMORROIDES
IV-1-LES REGLES HYGIENO-DIETETIQUES
IV-2-LE TRAITEMENT MEDICAL
IV-2-1-Les bains de siège
IV-2-2-Les modificateurs du transit
IV-2-3-Les topiques hémorroïdaires
IV-3-LE TRAITEMENT INSTRUMENTAL
IV-3-1-les injections sclérosantes
IV-3-2-la photocoagulation infra rouge
IV-3-3-La ligature élastique
IV-3-4-La cryothérapie
IV-3-5-L’électrocoagulation
IV-4-LE TRAITEMENT CHIRURGICAL
IV-4-1-lnterventions totales ou Hémorroïdectomies
IV-4-1-1- Technique de Milligan et Morgan (Saint Marks hôpital)
IV-4-1-2-Hémorroïdectomies pédiculaires semi fermées ou interventions de Parks
IV-4-1-3-Hémorroïdectomie pédiculaires fermées ou technique de Fergusson
IV-4-1-4-Technique de Longo ou anopexie par agrafage circulaire
IV-4-1-5-Hémorroïdectomie circula ire fermée de w hite Head
IV-4-1-6-Hémorroïdectomie circula ire semi fermée de toupet
IV-4-2-lnterve ntions partielles : incision ou excision d’une thrombose hémorroïdaire
V-INDICATIONS
V-1-TRAITEMENT DES HEMORRAGIES
V-2-TRAITEMENT DES PROCIDENCES HEMORROIDAIRES
V-3-TRAITEMENT DES COMPLICATIONS INFLAMMATOIRES
V-4-TRAITEMENT DES THROMBOSES
DEUXIEME PARTIE: Enquête ethnobotanique et étude monographique
I-OBJECTIF DE L’ETUDE
II-METHODOLOGIE
II-1-ECHANTILLONNAGE
II-1-1-Population d’étude
II-1-2- Critères de sélection des personnes
II-2-INSTRUMENTS DE COLLECTE DES DONNEES
II-3-IDENTIFICATION BOTANIQUE DES PLANTES
II-4-DIFFICULTES RENCONTREES
Ill-RESULTATS 
III-1-CARACTERISTIQUES SOCIOPROFESSIONNELLES DE L’ECHANTILLON
III-1-1- Répartition selon le sexe
III-1-2-Répartition selon l’âge
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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