Phytothérapie des traumatismes physiques

Chacun de nous a été, à un moment de sa vie, victime de ce que l’on appelle couramment accident, terme qui désigne, en médecine, traumatisme [(12) Levec,2001]. Ce terme qui vient du grec trauma, signifie blessure, donc ensemble des troubles occasionnés par un coup, une blessure, ou un choc émotionnel. Les traumatismes d’origines accidentelles sont nombreux et variés. On peut citer : les accidents de la circulation, les noyades, les chutes, les brûlures et surtout ceux occasionnés par des actes de violence comme les agressions, les violences autoinfligées, ou les actes de guerre, qui entrainent, chaque année, dans le monde, beaucoup de décès. Cette pathologie traumatique pose un certain nombre de problèmes d’ordre économique, matériel et même socio professionnel. Elles constituent non seulement un facteur de risque comme le nombre de décès annuel dans le monde, mais aussi une menace pour la santé publique. Néanmoins, des milliers de personnes arrivent à survivre à ces traumatismes en gardant des séquelles qui varient dans le temps, malgré une prise en charge élevée. Ces traumatismes entraînent outre des décès, des cas d’hospitalisations, beaucoup de rendez-vous chez le médecin. Ce constat permet de diminuer l’incidence des complications qui sont d’ordre temporaire ou permanente. (wikipédia. Org) .

La phytothérapie ou thérapie par les plantes contre les traumatismes connaît, de nos jours, un essor important et l’utilisation d’extrait de plantes à visée thérapeutique est une pratique courante en médecine traditionnelle africaine. Dans les civilisations antiques comme dans les civilisations modernes, les drogues naturelles d’origine végétale étaient employées dans les préparations médicinales aptes à soigner les maladies de l’homme, à soulager ses douleurs et à guérir les maux. Aujourd’hui encore, ces plantes sont utilisées pour soigner et rétablir certains types de traumatismes. Cette approche complémentaire de la prise en charge des traumatismes par la phytothérapie, offre une meilleure prise en charge des personnes atteintes par un traumatisme. C’est dans ce cadre que notre étude sera axée. Elle porte sur la phytothérapie traditionnelle de la pathologie traumatique l’objectif général, de ce travail, est de contribuer à la connaissance de la phytothérapie traumatique traditionnelle en vue de sa promotion.

GENERALITES SUR LES TRAUMATISMES

DEFINITION

Un traumatisme est un ensemble de manifestations locales ou générales provoquées par une action violente physique et/ ou morale sur l’organisme et pouvant entraîner des dommages corporels comme des lésions du revêtement cutané intéressant un tissu, un organe, ou un segment de membre et/ou des troubles psychiques associés[ (23)Raymond, 1947]. Selon l’OMS, «les traumatismes sont causés par une exposition aigüe à des agents tels que l’énergie mécanique chaleur, électricité, agents chimiques, radiation ionisantes qui interagissent avec le corps dans des quantités ou des taux excédant le seuil de tolérance humaine. »(wikipedia.org).

EPIDEMIOLOGIE DES TRAUMATISMES 

Le traumatisme est la 6èmecause de mortalité dans le monde et la 5ème cause d’handicap irréversible. Chez les individus âgés entre 1- 45 ans, le traumatisme est la 1ère cause de mortalité. Les 1ères causes de mortalité sont les blessures infligées au système nerveux central suivi par une hémorragie. En 2000, on estimait à 5millions le nombre de décès par traumatisme soit 9% de l’ensemble des décès, deux tiers des décès étaient des hommes .La principale cause de mortalité, dans le monde, est liée aux accidents de la route. Cependant, les 50% de ces décès surviennent dans les pays à faible et moyen revenus .Les traumatismes comptent 12% du fardeau des maladies .On estime que les accidents de la route, les violences interpersonnels, le suicide et les traumatismes de la guerre devraient augmenter de façon très importante d’ici 2020. L’ampleur des traumatismes dans les pays en développement ne se compare pas à celle observée dans les pays riches. Les chances de survivre à un traumatisme sont moins grandes dans les pays pauvres [(26) St Laurent, 2005]. Les traumatismes touchent principalement les jeunes (mortalité, séquelles graves).En 2002, les traumatismes représentent 14% de la charge morbide dans le monde. Chez les personnes âgées de 15 à 44ans, les traumatismes dûs aux accidents de la circulation, aux actes de violence et aux blessures auto infligées figurent parmi les dix principales causes de morbidité dans les pays développés. Les lésions volontaires sont imputables majoritairement à des suicides et dans les pays en développement ce sont des actes de violences ou guerres qui représentent l’essentiel de ces lésions [(26) St Laurent, 2005].

LES TYPES DE TRAUMATISMES

LES PLAIES

Définition
Ce sont des blessures où il existe une solution de continuité des tissus du revêtement [(27) Ségal, 1997].

Anatomie de la peau
La peau est l’enveloppe qui revêt la surface du corps. C’est une association de plusieurs structures tissulaires très hétérogènes .Il s’agit de structures épithéliales, conjonctives musculaires, vasculaires et nerveuses. Elle est formée de trois couches distinctes :
❖ L’épiderme (barrière);
❖ Le derme (nourricier, défense, homéostasie);
❖ Hypoderme (réserve énergétique) [(25) Sambou, 1998].

L ‘épiderme
Il constitue la couche la plus superficielle de la peau et la recouvre intégralement. Il est classiquement défini comme un épithélium malpighien kératinisé reposant sur le derme dont il est séparé par la membrane basale. On peut distinguer plusieurs assises cellulaires : les cellules proprement épidermiques ou kératinocytes, les cellules des orifices des annexes sudorales et pilaires, les cellules dendritiques, les mélanocytes et les cellules de langerhans et de merkel. Au fur et à mesure de leur maturation, les kératinocytes de l’épiderme se répartissent en quatre couches successives:

❖La couche basale
C’est la couche la plus profonde de l’épiderme .Elle est composée d’une rangée unique de cellules cubiques ou cylindriques. Ces cellules sont implantées perpendiculairement sur la membrane basale avec laquelle elles sont liées par de petits pédicelles d’insertion. Cette disposition palissadique est interrompue régulièrement par la présence de « cellules claires »de Masson ou mélanocytes dont le cytoplasme contient des grains de pigment mélanique souvent groupées en calottes supranucléaires qui sont d’autant plus nombreux que la peau est foncée.

❖La couche malpighienne
Elle occupe la plus grande partie de l’épiderme. Elle est formée de plusieurs assises de cellules polyédriques qui s’aplatissent au fur et à mesure de leur ascension et prennent peu à peu un axe parallèle à la surface. Les cellules malpighiennes sont légèrement écartées les unes des autres et ménagent entre elles de petits espaces dans lesquels circule la lymphe et où l’on trouve parfois quelques cellules venues du derme. Ces espaces intercellulaires sont traversés par des filaments renfermant les tonnifibrilles.

❖La couche granuleuse
Elle est constituée suivant l’épaisseur de l’épiderme et la couche cornée, d’une à cinq rangées de cellules losangiques très denses. Leur noyau est moins visible et est entouré de grains de kératohyaline encore appelés « Unna », très irréguliers, très chromatophiles qui donnent à la couche granuleuse sa coloration noire.

❖La couche cornée
Son épaisseur varie suivant les régions. Elle comporte quatre à huit couches de cellules lamelleuses à cytoplasme éosinophile, homogène et dépourvu de noyau. Ces cellules sont plus ou moins tassées les unes contre les autres, formant des lamelles superposées desséchées.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES TRAUMATISMES
I. DEFINITION
II. EPIDEMIOLOGIE DES TRAUMATISMES
III. LES TYPES DE TRAUMATISMES
III.1. LES PLAIES
III.1.1. Définition
III.1.2. Anatomie de la peau
III.1.3. Les différents types de plaies
III.2. LES FRACTURES
III.2.1. Définition
III.2.2. Ostéologie
III.2.3. Etiologie
III.2.4. Circonstances étiologiques
III.2.5. Etude anatomique
III.2.5.1. Siège de la fracture
III.2.5.2. Le trait de la fracture
III.2.5.3. Les fractures sans déplacement
III.3. L’entorse et luxation
III.3.1. Les entorses
III.3.2. Les luxations
IV. LES CAUSES ET LES FACTEURS DE RISQUES
V. CLASSIFICATION DES TRAUMATISMES
VI. PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISMES
1. Les plaies
2. Les brûlures
3. Traitement des fractures
3.1. Méthodes thérapeutiques
3.2. Les plantes utilisées pour les fractures
4. Traitement des entorses et luxations
4.1 Pour l’entorse
4.2Pour la luxation
DEUXIEME PARTIE : ENQUETE ETHNOBOTANIQUE
I. OBJECTIF ET CADRE DE L’ETUDE
II. METHODOLOGIE
II.1. Echantillonnage
II.2. Les instruments de collectes
II.3. Traitement des données
II.4. Les difficultés rencontrées
III.RESULTATS ET COMMENTAIRES
1. Statut de personnes enquêtées
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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