PHYTOMEDICAMENTS A PROPRIETES INHIBITRICES DE LA DPPIV

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Substrats potentiels de la DPP-IV

In vitro, on a prouvรฉ quโ€™elle clive de nombreux peptides : des hormones digestives dont les hormones incrรฉtines GLP1 (glucagon-like peptide-1) et GIP (Peptide insulinotrope dรฉpendant du glucose), des neuropeptides, des chรฉmokines ; ce qui ne signifie pas quโ€™ils peuvent tous รชtre catalysรฉs in vivo ni que cette dรฉgradation par la DPP-IV modifie leur activitรฉ biologique et ceci dโ€™autant plus que la plupart des substrats de la DPP-IV peuvent รชtre clivรฉs par dโ€™autres enzymes. In vivo, les principaux substrats physiologiques identifiรฉs ร  ce jour sont les incrรฉtines GLP1 et GIP ; cependant, il semblerait que lโ€™accumulation de la substance P, neuropeptide substrat de la DPP-IV, liรฉe ร  lโ€™inhibition de cette derniรจre, pourrait avoir des consรฉquences cliniques et รชtre impliquรฉe notamment dans la survenue dโ€™angio-ล“dรจmes [7].
Il est ร  noter que le GLP1 et le GIP sont rapidement inactivรฉs par la DPP-IV qui les transforme en mรฉtabolites inactifs : GLP1 9-36 et GIP 3-42 ; la DPP-IV รฉtant prรฉsente dans les cellules endothรฉliales des vaisseaux sanguin qui irriguent la muqueuse intestinale oรน les cellules L qui sรฉcrรจtent le GLP1 sont situรฉes, ceci explique quโ€™une grande partie du GLP1 soit inactivรฉe presque immรฉdiatement aprรจs sa sรฉcrรฉtion, dโ€™oรน sa demi-vie infรฉrieure ร  2 minutes.
A ce jour, dans la limite de ce qui a รฉtรฉ testรฉ, les cibles majeures de lโ€™inhibition de la DPP-IV, sont le GLP1 et le GIP, et les produits de leur dรฉgradation ne sont pas retrouvรฉs chez les rats Fischer 344 (ayant subi une mutation inactivant lโ€™enzyme) ; le produit de dรฉgradation du GLP1 par DPP-IV le GLP1 9-36 reprรฉsente plus de 50% de lโ€™immuno-rรฉactivitรฉ totale du GLP1, et cette proportion diminue sous inhibiteur de la DPP-IV, montrant ainsi que cette enzyme est bien lโ€™enzyme de dรฉgradation principale du GLP1 et que les inhibiteurs de la DPP-IV augmentent la concentration de GLP1 par diminution de sa dรฉgradation.

Intรฉrรชt de lโ€™inhibition de la DPP-IV dans la thรฉrapeutique du DT2

Lโ€™enzyme DPP-IV inactivant de faรงon trรจs rapide les formes actives du GLP1 et GIP, lโ€™inhibition de son activitรฉ va entrainer une augmentation de la demi-vie de la forme active du GLP1 et par consรฉquent, une augmentation des taux physiologiques circulants du GLP1 chez le patient diabรฉtique de type 2 avec une potentialisation de son action biologique sur le mรฉtabolisme du glucose notamment (restauration de la sรฉcrรฉtion dโ€™insuline, diminution de celle du glucagon), entrainant ainsi une baisse de lโ€™hyperglycรฉmie chronique. Les consรฉquences sur le GIP sont les mรชmes que pour le GLP1, cependant lโ€™intรฉrรชt en thรฉrapeutique est limitรฉ car dans le DT2, cโ€™est lโ€™activitรฉ biologique du GIP qui est diminuรฉ alors que sa concentration physiologique est normale.

Pharmacologie des inhibiteurs de la DPP-IV ou Gliptines.

Prรฉsentation des molรฉcules et formules chimiques

Il existe aujourdโ€™hui cinq inhibiteurs de la DPP-IV sur le marchรฉ, dont la sitagliptine, la saxagliptine, la linagliptine, lโ€™alogliptine (aux Etatsโ€“Unis et en Europe) et la vildagliptine (uniquement disponible en Europe) [11].
La sitagliptine a รฉtรฉ le premier inhibiteur sรฉlectif de la DPP-IV sur le marchรฉ, approuvรฉe en 2006 par la FDA et commercialisรฉ sous le nom de JANUVIAยฎ [12] ; par la suite la vildagliptine, commercialisรฉe sous le nom de GALVUSยฎ [12], est un inhibiteur hautement sรฉlectif et rรฉversible de lโ€™enzyme DPP-IV approuvรฉe par lโ€™UE en 2007 et ensuite la saxagliptine approuvรฉe par la FDA en 2009 et commercialisรฉe sous le nom ONGLYZAยฎ [13]. La linagliptine a รฉtรฉ approuvรฉe en 2011 par la FDA et commercialisรฉe sous la marque de TRAJENTAยฎ [14]. La classe des inhibiteurs de la DPP-IV ou gliptines, sont des molรฉcules utilisรฉes par voie orale sous forme de comprimรฉs.
Les structures de ces gliptines sont trรจs diffรฉrentes, la prรฉsence des cycles azotรฉs et de fonctions cรฉtones semble รชtre leur seul point commun ; elles appartiennent pourtant ร  la mรชme classe thรฉrapeutique car elles exercent toutes une inhibition de la DPP-IV. De ces diffรฉrences structurelles, dรฉcoulent des mรฉcanismes dโ€™action diffรฉrents dโ€™une molรฉcule ร  lโ€™autre pour inhiber lโ€™enzyme.

Mรฉcanisme dโ€™action et constantes enzymatiques

Les inhibiteurs de la DPP-IV sont tous des inhibiteurs compรฉtitifs rรฉversibles de la DPP-IV qui ont des structures chimiques diffรฉrentes, ce qui se traduit par une diffรฉrence entre elles au niveau de leur mรฉcanisme dโ€™action sur lโ€™enzyme DPP-IV.
En effet, la sitagliptine et la linagliptine forment des liaisons non covalentes (faibles) avec lโ€™enzyme et dรจs lors le degrรฉ dโ€™inhibition dรฉpend de la concentration. La vildagliptine et la saxagliptine, se fixent sur la DPP-IV par lโ€™intermรฉdiaire dโ€™une liaison covalente (fort) conduisant ร  la formation dโ€™un complexe inhibiteur-enzyme, lequel se forme et se dissocie lentement (transformation lente du substrat) avec pour consรฉquence un effet inhibiteur qui persiste pendant longtemps ; de plus la constante de dissociation basse du complexe conduit ร  une inhibition puissante de la DPP-IV par de faibles doses de principe actif ; dans ce cas les inhibiteurs de lโ€™enzyme sont appelรฉs des ยซ slow substrate ยป [11].
Ces deux mรฉcanismes dโ€™action sont illustrรฉs par la figure suivant :
Les molรฉcules de la classe des inhibiteurs de la DPP-IV se distinguent รฉgalement par leur puissance inhibitrice sur la DPP-IV, ainsi la saxagliptine possรจde une constante dโ€™inhibition (Ki) de 1,3 +/- 0,3 nM pour lโ€™inhibition de la DPP-IV, ce qui le rend 10 fois plus puissante que la vildagliptine (Ki 13 +/-3 nM) ou encore la sitagliptine (Ki 18 +/- 2 nM) [15]. La linagliptine possรจde une puissance plus importante que les autres molรฉcules avec un Ki de 1nM.
La sรฉlectivitรฉ in vitro cโ€™est-ร -dire leur spรฉcificitรฉ vis-ร -vis de la DPP-IV diffรจre suivant les molรฉcules ; la sitagliptine est hautement sรฉlective de la DPP-IV par rapport ร  lโ€™ensemble des autres protรฉases de la mรชme famille que celle-ci (notamment DPP8, DPP9) ; en revanche la saxagliptine et la vildagliptine sont moins sรฉlectives au regard de lโ€™inhibition de la DPP-8 et DPP-9 : lโ€™affinitรฉ de la vildagliptine pour la DPP8 et la DPP9 est de 32 ร  270 fois plus faible que celle pour la DPP-IV. Quant ร  la linagliptine, sa sรฉlectivitรฉ pour la DPP-IV est plus de 10 000 fois supรฉrieure ร  celle quโ€™elle possรจde vis-ร -vis de lโ€™ensemble des enzymes DPP.

Consรฉquences dโ€™une inhibition de la DPP-IV

Effets bรฉnรฉfiques sur la glycรฉmie

A ce jour, dans la limite de ce qui a รฉtรฉ testรฉ, les cibles majeures de lโ€™inhibition de la DPP-IV sont les hormones incrรฉtines GLP1 et GIP avec pour consรฉquence une รฉlรฉvation de leur taux endogรจne non clivรฉes sous une forme biologiquement active. Les actions bรฉnรฉfiques du GLP1 et du GIP sur la glycรฉmie sont ainsi prolongรฉes.
Chez lโ€™homme, les inhibiteurs de la DPP-IV amรฉliorent le profil glycรฉmique en stimulant lโ€™insulinosรฉcrรฉtion, en freinant la sรฉcrรฉtion du glucagon et en diminuant la production hรฉpatique du glucose [16]. Leur efficacitรฉ thรฉrapeutique sur la glycรฉmie a รฉtรฉ รฉtablie grรขce ร  de nombreux essais cliniques.

Effets potentiellement nรฉfastes

Sur la fonction immunitaire
La DPP-IV (= CD26, marqueur des cellules T) sert de Co-stimulateur dans lโ€™activation des cellules T in vitro. Lโ€™expression de CD26 au niveau des lymphocytes T CD4, T CD8, B et Natural Killer parait associรฉe ร  plusieurs fonctions de ces cellules (mรฉmoire antigรฉnique, synthรจse des immunoglobulines, activation des lymphocytes cytotoxiques) [4].
On ne sait pas si lโ€™activitรฉ de CD26 dรฉpend de lโ€™activitรฉ catalytique de lโ€™enzyme ou seulement de la transmission dโ€™un message par sa partie intracellulaire ; cependant, on sait que lโ€™activitรฉ enzymatique de la DPP-IV est requise pour la rรฉgulation de lโ€™activitรฉ des cytokines lesquelles interviennent dans la rรฉgulation de la fonction immunitaire [17].
Ainsi, les inhibiteurs de la DPP-IV sont susceptibles de compromettre la fonction immunitaire en modifiant la prolifรฉration et lโ€™activation de ces cellules immunitaires avec comme consรฉquence une immunosuppression. Cependant, les concentrations requises pour obtenir une telle inhibition in vivo seraient trรจs importantes et difficilement atteintes en pratique clinique dans le traitement antidiabรฉtique [18].
Les consรฉquences cliniques de lโ€™immunosuppression potentiellement engendrรฉe par les gliptines sont suggรฉrรฉes par les rรฉsultats de diffรฉrents mรฉtas analyses dont celles de Amori et coll. en 2007 et de Richter et coll. en 2008 qui ont globalement dรฉmontrรฉ une augmentation du risque dโ€™infections des voies aรฉriennes supรฉrieures (rhinopharyngite, sinusite) ou urinaires mais, il faut souligner que le risque retrouvรฉ sโ€™est rรฉvรฉlรฉ plus ou moins statistiquement significatif en fonction de la molรฉcule inhibitrice de la DPP-IV รฉtudiรฉe dans les essais [19] [20].
Cependant, un mรฉta analyse plus rรฉcente (Karagiannis 2012) conclut ร  lโ€™absence de diffรฉrence entre gliptines et comparateurs actifs (ADO) dans la survenue dโ€™infections type rhinopharyngites, respiratoires et urinaires [21].
IL est aujourdโ€™hui difficile de dรฉterminer le degrรฉ dโ€™implication des gliptines dans la survenue de ces infections, le diabรจte รฉtant lui-mรชme un facteur de risque infectieux. Par ailleurs, la DPP-IV possรจde de multiples substrats (substance P, chรฉmokinesโ€ฆ) impliquรฉs dans la rรฉgulation du systรจme immunitaire mais pour lesquels lโ€™effet de lโ€™inhibition de la DPP-IV sur leur activitรฉ biologique in vivo nโ€™a pas pu รชtre testรฉ ร  ce jour.
De plus, il semblerait dโ€™aprรจs lโ€™รฉtude rรฉalisรฉe par Lankas en 2005, que les effets des inhibiteurs de la DPP-IV observรฉs sur des cellules humaines in vitro sur la fonction immunitaire, dรฉpendent de leur spรฉcificitรฉ pour lโ€™enzyme : les effets les plus significatifs ayant รฉtรฉ observรฉs avec les inhibiteurs les moins spรฉcifiques, qui inhibent aussi la DPP8 et DPP9 (diminution de lโ€™activation des cellules immunitaires).
De plus, on pourrait craindre que les consรฉquences cliniques potentielles de lโ€™inhibition de la DPP-IV puissent aller au-delร  du risque infectieux et conduire ร  une immunosuppression prolongรฉe qui serait susceptible dโ€™augmenter le risque de cancer via une altรฉration de la surveillance immunitaire.
Nรฉanmoins au vu des donnรฉes rรฉcentes issues des rรฉsultats dโ€™รฉtudes cliniques menรฉes avec certains inhibiteurs de la DPP-IV, les craintes concernant une majoration du risque infectieux et du risque de cancรฉrogรฉnรจse avec ces molรฉcules, ne sont pas confirmรฉes.
Sur les autres substrats de la DPP-IV
Comme nous lโ€™avons vu, de nombreux peptides autres que les incrรฉtines sont des substrats de la DPP-IV in vitro, mais il nโ€™est pas clairement รฉtabli que la DPP-IV soit susceptible dโ€™exercer in vivo un effet sur lโ€™ensemble de ses substrats identifiรฉs in vitro ni que leur dรฉgradation par cette enzyme va modifier leur activitรฉ biologique in vivo [22]. De plus, il est possible que dโ€™autres voies mรฉtaboliques principales ou de supplรฉmentation existent pour ces substrats chez lโ€™homme. Ainsi la plupart des substrats de la DPP-IV peuvent รชtre clivรฉs par dโ€™autres enzymes et lโ€™effet de lโ€™inhibition de la DPP-IV sur lโ€™activitรฉ biologique de ces peptides nโ€™a pas รฉtรฉ testรฉ chez lโ€™homme.
Cependant, certains effets indรฉsirables constatรฉs en pratique clinique avec les inhibiteurs de la DPP-IV dรฉmontrent que les propriรฉtรฉs catalytiques de la DPP- IV vis-ร -vis de diffรฉrents peptides in vivo ont des consรฉquences possibles que le clinicien doit connaitre.
En effet, si on prend lโ€™exemple de la substance P substrat de la DPP-IV, dans la rhino sinusite chronique, lโ€™action locale de la DPP-IV sur la substance P pourrait รชtre un mรฉdiateur important de la vasodilatation locale, or on a dรฉcrit des cas de rhinite chez des patients traitรฉs par inhibiteurs de la DPP-IV ; cet effet sur la substance P doit รชtre commun car les inhibiteurs de la DPP-IV augmentent le risque dโ€™angiล“dรจme sous inhibiteurs de lโ€™enzyme de conversion : lโ€™enzyme de conversion est habituellement lโ€™enzyme de dรฉgradation de la substance P, en cause dans lโ€™angiล“dรจme (ล“dรจme sous-cutanรฉ et/ou sous-muqueux). En prรฉsence dโ€™inhibiteurs de lโ€™enzyme de conversion (IEC), cโ€™est normalement la DPP-IV qui prend le relais pour la dรฉgradation de la substance P ; la double inhibition de la substance P par IEC + inhibiteur de la DPP-IV favorise ainsi lโ€™angiล“dรจme [7]. Les rรฉpercussions รฉventuelles de cette interaction IEC + inhibiteur DPP-IV sont ร  surveiller dans la pratique clinique dans la mesure oรน un certain nombre de patients diabรฉtiques sont susceptibles de recevoir une telle association thรฉrapeutique.
On peut ainsi dire quโ€™en empรชchant la dรฉgradation dโ€™autres peptides que les incrรฉtines dont les fonctions biologiques sont plus ou moins connues actuellement, les gliptines sont susceptibles dโ€™engendrer des effets indรฉsirables aux ralentissements cliniques potentiels plus ou moins sรฉvรจres : par exemple des processus inflammatoires (liรฉs ร  la substance P), augmentation de la pression artรฉrielle (liรฉe au neuropeptide Y) ou encore des rรฉactions allergiques (liรฉes aux chรฉmokines).

Efficacitรฉ sur la rรฉgulation de la glycรฉmie

Le principe de lโ€™utilisation des inhibiteurs de la DPP-IV dans la thรฉrapie du DT2 est dรฉsormais fermement รฉtabli. Lโ€™inhibition de la DPP-IV empรชche la dรฉgradation de GIP et de GLP-1 et amรฉliore la sรฉcrรฉtion dโ€™insuline stimulรฉe par le glucose. Le GLP-1 et le GIP agissent sur les cellules รŸ pancrรฉatiques pour augmenter la libรฉration dโ€™insuline. Le GLP-1 agit รฉgalement sur la cellule ฮฑ pour supprimer la libรฉration de glucagon et finalement supprimer la production hรฉpatique de glucose. Ensemble, lโ€™augmentation de lโ€™absorption de glucose cellulaire et la diminution de la production de glucose hรฉpatique offrent un contrรดle physiologique du glucose avec lโ€™utilisation dโ€™inhibiteurs de la DPP-IV et justifient leur utilisation dans le traitement du DT2.
Les gliptines ne sont pas recommandรฉs pour une utilisation en monothรฉrapie initiale pour le traitement du DT2. Ils sont le plus souvent prescrits en combinaison avec un ADO, une modification du mode de vie et/ou lโ€™insuline basale, mais certains patients intolรฉrants ou avec des contre-indications ร  la metformine (tels que les patients atteints dโ€™une maladie rรฉnale chronique) peuvent รชtre traitรฉs en monothรฉrapie avec inhibiteur de la DPP-IV qui ont une efficacitรฉ glycรฉmique similaire. Ils entrainent une amรฉlioration modeste de lโ€™hรฉmoglobine glyquรฉe (HbA1c).

Monothรฉrapie versus Metformine

Il sโ€™agit dโ€™une รฉtude sur lโ€™efficacitรฉ de la sitagliptine comparรฉe ร  celle de la metformine. Cette รฉtude a รฉtรฉ menรฉe pendant 24 semaines sur 1052 patients diabรฉtiques de type 2 dont la glycรฉmie รฉtait insuffisamment contrรดlรฉe par le rรฉgime et lโ€™exercice physique, ne recevant aucun traitement et dont lโ€™HbA1c ร  lโ€™inclusion รฉtait comprise entre 6,5% et 9%.
Ils ont รฉtรฉ rรฉpartis au hasard pour recevoir 100mg de sitagliptine par jour (n= 528) ou une dose initiale de 500mg/jour de metformine (n= 522), augmentรฉe jusquโ€™ร  1500 ร  2000mg/jour selon la tolรฉrance.
Aprรจs 24 semaines, il yโ€™a eu une amรฉlioration statistiquement significative du contrรดle glycรฉmique dans les deux groupes de traitement avec :
-Rรฉduction du taux dโ€™HbA1c de 0,43% pour sitagliptine et 0,57% pour la metformine par rapport aux valeurs initiales.
-Rรฉduction de la glycรฉmie ร  jeun de 0,64mmol/L pour sitagliptine et de 1,08 mmol/L pour la metformine.
On constate une rรฉduction du poids dans les deux groupes (sitagliptine : -0,6kg, metformine : -1,9kg), lโ€™incidence des hypoglycรฉmies est identique dans les deux groupes de traitement mais les effets indรฉsirables gastro-intestinaux sont plus frรฉquents chez les patients traitรฉs par la metformine (20,7% vs 11,6% dans le groupe sitagliptine).

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES INHIBITEURS DE LA DIPEPTIDYL PEPTIDASE-IV
I. Dipeptidyl peptidase IV
I.1. Dรฉfinition, Structure et Classification
I.2. Activitรฉs biologiques
I.3. Substrats potentiels de la DPP-IV
I.4. Enzymes proches de la DPPIV
I.5. Intรฉrรชt de lโ€™inhibition de la DPP-IV dans la thรฉrapeutique du DT2
II.Pharmacologie des inhibiteurs de la DPP-IV ou Gliptines.
II.1 Prรฉsentation des molรฉcules et formules chimiques
II.2 Mรฉcanisme dโ€™action et constantes enzymatiques
II.3 Consรฉquences dโ€™une inhibition de la DPP-IV
II.3.1 Effets bรฉnรฉfiques sur la glycรฉmie
II.3.2 Effets potentiellement nรฉfastes
III. Gliptines en pratique clinique
III.1. Les spรฉcialitรฉs et posologies dans le cas gรฉnรฉral
III.1.1. Gliptines seules
III.1.2. Associations fixes
III.2. Efficacitรฉ sur la rรฉgulation de la glycรฉmie
III.2.1. Essais avec la Sitagliptine
III.2.1.1. Monothรฉrapie versus placebo
III.2.1.2. Monothรฉrapie versus Metformine
III.2.1.3. Bithรฉrapie avec la Metformine
III.2.1.4. Trithรฉrapie avec la Metformine et un Sulfamide hypoglycรฉmiant
III.2.1.5. Etude dโ€™efficacitรฉ en association ร  lโ€™insuline
III.2.2. Essais avec la Vildagliptine
III.2.2.1. Monothรฉrapie versus placebo
III.2.2.2. Monothรฉrapie versus un comparateur actif (un autre ADO)
III.2.2.3. Bithรฉrapie en association ร  dโ€™autres ADO
III.2.2.4. Etude de lโ€™efficacitรฉ en association ร  lโ€™insuline
III.2.3. Essais cliniques rรฉalisรฉs avec les gliptines lors de situations cliniques particuliรจres
III.2.3.1. Cas des patients diabรฉtiques de type 2 insuffisants rรฉnaux
III.2.3.2. Cas des patients รขgรฉs de plus de 65 ans
III.3. Indications thรฉrapeutiques retenues dans les AMM
III.4. Paramรจtres pharmacocinรฉtiques
III.4.1. Sitagliptine :
III.4.2. Vildagliptine
III.4.3. Saxagliptine
III.4.4. Linagliptine
III.5. Interactions mรฉdicamenteuses
III.6. Effets indรฉsirables
III.7. Contre-indications et prรฉcautions dโ€™emploi
IV. Autres actions des inhibiteurs de la DPP-IV
V. Rรดle du CD26 / DPP-IV dans certaines maladies
DEUXIEME PARTIE : PHYTOMEDICAMENTS A PROPRIETES INHIBITRICES DE LA DPPIV
I. Phytomรฉdicaments dans le traitement du diabรจte
I.1. Dรฉfinition de la phytothรฉrapie
I.2. Les plantes antidiabรฉtiques de type 2
I.3. Mรฉcanisme dโ€™action des plantes antidiabรฉtiques de type 2
II. Mรฉthodes dโ€™identification de phytomรฉdicaments inhibiteurs de la DPP-IV
II.1. Criblage in silico des inhibiteurs de la DPP-IV
II.2 Test direct des composรฉs inhibiteurs de la DPP-IV
III. Plantes ร  activitรฉ inhibitrices de la DPP-IV identifiรฉes
III.1 Ephedra distachya (Ephedraceae)
III.1.1 Dรฉnomination
III.1.2 Description
III.1.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.2 Passiflora caerulea (Passifloraceae)
III.2.1 Dรฉnomination
III.2.2 Description
III.2.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.3 Polyalthia longifolia (Annonaceae)
III.3.1 Dรฉnomination
III.3.2 Description
III.3.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.4 Curcuma longa (Zingiberaceae)
III.4.1 Dรฉnomination
III.4.2 Description
III.4.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.5 Lupinus spp (Fabaceae)
III.5.1 Dรฉnomination
III.5.2 Description
III.5.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.6 Magnolia officinalis (Magnoliaceae)
III.6.1 Dรฉnomination
III.6.2 Description
III.6.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.7 Lens culinaris (Fabaceae)
III.7.1 Dรฉnomination
III.7.2 Description
III.7.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.8 Moringa oleifera (Moringaceae)
III.8.1 Dรฉnomination
III.8.2 Description
III.8.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
CONCLUSION
Bibliographie

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