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Substrats potentiels de la DPP-IV
In vitro, on a prouvรฉ quโelle clive de nombreux peptides : des hormones digestives dont les hormones incrรฉtines GLP1 (glucagon-like peptide-1) et GIP (Peptide insulinotrope dรฉpendant du glucose), des neuropeptides, des chรฉmokines ; ce qui ne signifie pas quโils peuvent tous รชtre catalysรฉs in vivo ni que cette dรฉgradation par la DPP-IV modifie leur activitรฉ biologique et ceci dโautant plus que la plupart des substrats de la DPP-IV peuvent รชtre clivรฉs par dโautres enzymes. In vivo, les principaux substrats physiologiques identifiรฉs ร ce jour sont les incrรฉtines GLP1 et GIP ; cependant, il semblerait que lโaccumulation de la substance P, neuropeptide substrat de la DPP-IV, liรฉe ร lโinhibition de cette derniรจre, pourrait avoir des consรฉquences cliniques et รชtre impliquรฉe notamment dans la survenue dโangio-ลdรจmes [7].
Il est ร noter que le GLP1 et le GIP sont rapidement inactivรฉs par la DPP-IV qui les transforme en mรฉtabolites inactifs : GLP1 9-36 et GIP 3-42 ; la DPP-IV รฉtant prรฉsente dans les cellules endothรฉliales des vaisseaux sanguin qui irriguent la muqueuse intestinale oรน les cellules L qui sรฉcrรจtent le GLP1 sont situรฉes, ceci explique quโune grande partie du GLP1 soit inactivรฉe presque immรฉdiatement aprรจs sa sรฉcrรฉtion, dโoรน sa demi-vie infรฉrieure ร 2 minutes.
A ce jour, dans la limite de ce qui a รฉtรฉ testรฉ, les cibles majeures de lโinhibition de la DPP-IV, sont le GLP1 et le GIP, et les produits de leur dรฉgradation ne sont pas retrouvรฉs chez les rats Fischer 344 (ayant subi une mutation inactivant lโenzyme) ; le produit de dรฉgradation du GLP1 par DPP-IV le GLP1 9-36 reprรฉsente plus de 50% de lโimmuno-rรฉactivitรฉ totale du GLP1, et cette proportion diminue sous inhibiteur de la DPP-IV, montrant ainsi que cette enzyme est bien lโenzyme de dรฉgradation principale du GLP1 et que les inhibiteurs de la DPP-IV augmentent la concentration de GLP1 par diminution de sa dรฉgradation.
Intรฉrรชt de lโinhibition de la DPP-IV dans la thรฉrapeutique du DT2
Lโenzyme DPP-IV inactivant de faรงon trรจs rapide les formes actives du GLP1 et GIP, lโinhibition de son activitรฉ va entrainer une augmentation de la demi-vie de la forme active du GLP1 et par consรฉquent, une augmentation des taux physiologiques circulants du GLP1 chez le patient diabรฉtique de type 2 avec une potentialisation de son action biologique sur le mรฉtabolisme du glucose notamment (restauration de la sรฉcrรฉtion dโinsuline, diminution de celle du glucagon), entrainant ainsi une baisse de lโhyperglycรฉmie chronique. Les consรฉquences sur le GIP sont les mรชmes que pour le GLP1, cependant lโintรฉrรชt en thรฉrapeutique est limitรฉ car dans le DT2, cโest lโactivitรฉ biologique du GIP qui est diminuรฉ alors que sa concentration physiologique est normale.
Pharmacologie des inhibiteurs de la DPP-IV ou Gliptines.
Prรฉsentation des molรฉcules et formules chimiques
Il existe aujourdโhui cinq inhibiteurs de la DPP-IV sur le marchรฉ, dont la sitagliptine, la saxagliptine, la linagliptine, lโalogliptine (aux EtatsโUnis et en Europe) et la vildagliptine (uniquement disponible en Europe) [11].
La sitagliptine a รฉtรฉ le premier inhibiteur sรฉlectif de la DPP-IV sur le marchรฉ, approuvรฉe en 2006 par la FDA et commercialisรฉ sous le nom de JANUVIAยฎ [12] ; par la suite la vildagliptine, commercialisรฉe sous le nom de GALVUSยฎ [12], est un inhibiteur hautement sรฉlectif et rรฉversible de lโenzyme DPP-IV approuvรฉe par lโUE en 2007 et ensuite la saxagliptine approuvรฉe par la FDA en 2009 et commercialisรฉe sous le nom ONGLYZAยฎ [13]. La linagliptine a รฉtรฉ approuvรฉe en 2011 par la FDA et commercialisรฉe sous la marque de TRAJENTAยฎ [14]. La classe des inhibiteurs de la DPP-IV ou gliptines, sont des molรฉcules utilisรฉes par voie orale sous forme de comprimรฉs.
Les structures de ces gliptines sont trรจs diffรฉrentes, la prรฉsence des cycles azotรฉs et de fonctions cรฉtones semble รชtre leur seul point commun ; elles appartiennent pourtant ร la mรชme classe thรฉrapeutique car elles exercent toutes une inhibition de la DPP-IV. De ces diffรฉrences structurelles, dรฉcoulent des mรฉcanismes dโaction diffรฉrents dโune molรฉcule ร lโautre pour inhiber lโenzyme.
Mรฉcanisme dโaction et constantes enzymatiques
Les inhibiteurs de la DPP-IV sont tous des inhibiteurs compรฉtitifs rรฉversibles de la DPP-IV qui ont des structures chimiques diffรฉrentes, ce qui se traduit par une diffรฉrence entre elles au niveau de leur mรฉcanisme dโaction sur lโenzyme DPP-IV.
En effet, la sitagliptine et la linagliptine forment des liaisons non covalentes (faibles) avec lโenzyme et dรจs lors le degrรฉ dโinhibition dรฉpend de la concentration. La vildagliptine et la saxagliptine, se fixent sur la DPP-IV par lโintermรฉdiaire dโune liaison covalente (fort) conduisant ร la formation dโun complexe inhibiteur-enzyme, lequel se forme et se dissocie lentement (transformation lente du substrat) avec pour consรฉquence un effet inhibiteur qui persiste pendant longtemps ; de plus la constante de dissociation basse du complexe conduit ร une inhibition puissante de la DPP-IV par de faibles doses de principe actif ; dans ce cas les inhibiteurs de lโenzyme sont appelรฉs des ยซ slow substrate ยป [11].
Ces deux mรฉcanismes dโaction sont illustrรฉs par la figure suivant :
Les molรฉcules de la classe des inhibiteurs de la DPP-IV se distinguent รฉgalement par leur puissance inhibitrice sur la DPP-IV, ainsi la saxagliptine possรจde une constante dโinhibition (Ki) de 1,3 +/- 0,3 nM pour lโinhibition de la DPP-IV, ce qui le rend 10 fois plus puissante que la vildagliptine (Ki 13 +/-3 nM) ou encore la sitagliptine (Ki 18 +/- 2 nM) [15]. La linagliptine possรจde une puissance plus importante que les autres molรฉcules avec un Ki de 1nM.
La sรฉlectivitรฉ in vitro cโest-ร -dire leur spรฉcificitรฉ vis-ร -vis de la DPP-IV diffรจre suivant les molรฉcules ; la sitagliptine est hautement sรฉlective de la DPP-IV par rapport ร lโensemble des autres protรฉases de la mรชme famille que celle-ci (notamment DPP8, DPP9) ; en revanche la saxagliptine et la vildagliptine sont moins sรฉlectives au regard de lโinhibition de la DPP-8 et DPP-9 : lโaffinitรฉ de la vildagliptine pour la DPP8 et la DPP9 est de 32 ร 270 fois plus faible que celle pour la DPP-IV. Quant ร la linagliptine, sa sรฉlectivitรฉ pour la DPP-IV est plus de 10 000 fois supรฉrieure ร celle quโelle possรจde vis-ร -vis de lโensemble des enzymes DPP.
Consรฉquences dโune inhibition de la DPP-IV
Effets bรฉnรฉfiques sur la glycรฉmie
A ce jour, dans la limite de ce qui a รฉtรฉ testรฉ, les cibles majeures de lโinhibition de la DPP-IV sont les hormones incrรฉtines GLP1 et GIP avec pour consรฉquence une รฉlรฉvation de leur taux endogรจne non clivรฉes sous une forme biologiquement active. Les actions bรฉnรฉfiques du GLP1 et du GIP sur la glycรฉmie sont ainsi prolongรฉes.
Chez lโhomme, les inhibiteurs de la DPP-IV amรฉliorent le profil glycรฉmique en stimulant lโinsulinosรฉcrรฉtion, en freinant la sรฉcrรฉtion du glucagon et en diminuant la production hรฉpatique du glucose [16]. Leur efficacitรฉ thรฉrapeutique sur la glycรฉmie a รฉtรฉ รฉtablie grรขce ร de nombreux essais cliniques.
Effets potentiellement nรฉfastes
Sur la fonction immunitaire
La DPP-IV (= CD26, marqueur des cellules T) sert de Co-stimulateur dans lโactivation des cellules T in vitro. Lโexpression de CD26 au niveau des lymphocytes T CD4, T CD8, B et Natural Killer parait associรฉe ร plusieurs fonctions de ces cellules (mรฉmoire antigรฉnique, synthรจse des immunoglobulines, activation des lymphocytes cytotoxiques) [4].
On ne sait pas si lโactivitรฉ de CD26 dรฉpend de lโactivitรฉ catalytique de lโenzyme ou seulement de la transmission dโun message par sa partie intracellulaire ; cependant, on sait que lโactivitรฉ enzymatique de la DPP-IV est requise pour la rรฉgulation de lโactivitรฉ des cytokines lesquelles interviennent dans la rรฉgulation de la fonction immunitaire [17].
Ainsi, les inhibiteurs de la DPP-IV sont susceptibles de compromettre la fonction immunitaire en modifiant la prolifรฉration et lโactivation de ces cellules immunitaires avec comme consรฉquence une immunosuppression. Cependant, les concentrations requises pour obtenir une telle inhibition in vivo seraient trรจs importantes et difficilement atteintes en pratique clinique dans le traitement antidiabรฉtique [18].
Les consรฉquences cliniques de lโimmunosuppression potentiellement engendrรฉe par les gliptines sont suggรฉrรฉes par les rรฉsultats de diffรฉrents mรฉtas analyses dont celles de Amori et coll. en 2007 et de Richter et coll. en 2008 qui ont globalement dรฉmontrรฉ une augmentation du risque dโinfections des voies aรฉriennes supรฉrieures (rhinopharyngite, sinusite) ou urinaires mais, il faut souligner que le risque retrouvรฉ sโest rรฉvรฉlรฉ plus ou moins statistiquement significatif en fonction de la molรฉcule inhibitrice de la DPP-IV รฉtudiรฉe dans les essais [19] [20].
Cependant, un mรฉta analyse plus rรฉcente (Karagiannis 2012) conclut ร lโabsence de diffรฉrence entre gliptines et comparateurs actifs (ADO) dans la survenue dโinfections type rhinopharyngites, respiratoires et urinaires [21].
IL est aujourdโhui difficile de dรฉterminer le degrรฉ dโimplication des gliptines dans la survenue de ces infections, le diabรจte รฉtant lui-mรชme un facteur de risque infectieux. Par ailleurs, la DPP-IV possรจde de multiples substrats (substance P, chรฉmokinesโฆ) impliquรฉs dans la rรฉgulation du systรจme immunitaire mais pour lesquels lโeffet de lโinhibition de la DPP-IV sur leur activitรฉ biologique in vivo nโa pas pu รชtre testรฉ ร ce jour.
De plus, il semblerait dโaprรจs lโรฉtude rรฉalisรฉe par Lankas en 2005, que les effets des inhibiteurs de la DPP-IV observรฉs sur des cellules humaines in vitro sur la fonction immunitaire, dรฉpendent de leur spรฉcificitรฉ pour lโenzyme : les effets les plus significatifs ayant รฉtรฉ observรฉs avec les inhibiteurs les moins spรฉcifiques, qui inhibent aussi la DPP8 et DPP9 (diminution de lโactivation des cellules immunitaires).
De plus, on pourrait craindre que les consรฉquences cliniques potentielles de lโinhibition de la DPP-IV puissent aller au-delร du risque infectieux et conduire ร une immunosuppression prolongรฉe qui serait susceptible dโaugmenter le risque de cancer via une altรฉration de la surveillance immunitaire.
Nรฉanmoins au vu des donnรฉes rรฉcentes issues des rรฉsultats dโรฉtudes cliniques menรฉes avec certains inhibiteurs de la DPP-IV, les craintes concernant une majoration du risque infectieux et du risque de cancรฉrogรฉnรจse avec ces molรฉcules, ne sont pas confirmรฉes.
Sur les autres substrats de la DPP-IV
Comme nous lโavons vu, de nombreux peptides autres que les incrรฉtines sont des substrats de la DPP-IV in vitro, mais il nโest pas clairement รฉtabli que la DPP-IV soit susceptible dโexercer in vivo un effet sur lโensemble de ses substrats identifiรฉs in vitro ni que leur dรฉgradation par cette enzyme va modifier leur activitรฉ biologique in vivo [22]. De plus, il est possible que dโautres voies mรฉtaboliques principales ou de supplรฉmentation existent pour ces substrats chez lโhomme. Ainsi la plupart des substrats de la DPP-IV peuvent รชtre clivรฉs par dโautres enzymes et lโeffet de lโinhibition de la DPP-IV sur lโactivitรฉ biologique de ces peptides nโa pas รฉtรฉ testรฉ chez lโhomme.
Cependant, certains effets indรฉsirables constatรฉs en pratique clinique avec les inhibiteurs de la DPP-IV dรฉmontrent que les propriรฉtรฉs catalytiques de la DPP- IV vis-ร -vis de diffรฉrents peptides in vivo ont des consรฉquences possibles que le clinicien doit connaitre.
En effet, si on prend lโexemple de la substance P substrat de la DPP-IV, dans la rhino sinusite chronique, lโaction locale de la DPP-IV sur la substance P pourrait รชtre un mรฉdiateur important de la vasodilatation locale, or on a dรฉcrit des cas de rhinite chez des patients traitรฉs par inhibiteurs de la DPP-IV ; cet effet sur la substance P doit รชtre commun car les inhibiteurs de la DPP-IV augmentent le risque dโangiลdรจme sous inhibiteurs de lโenzyme de conversion : lโenzyme de conversion est habituellement lโenzyme de dรฉgradation de la substance P, en cause dans lโangiลdรจme (ลdรจme sous-cutanรฉ et/ou sous-muqueux). En prรฉsence dโinhibiteurs de lโenzyme de conversion (IEC), cโest normalement la DPP-IV qui prend le relais pour la dรฉgradation de la substance P ; la double inhibition de la substance P par IEC + inhibiteur de la DPP-IV favorise ainsi lโangiลdรจme [7]. Les rรฉpercussions รฉventuelles de cette interaction IEC + inhibiteur DPP-IV sont ร surveiller dans la pratique clinique dans la mesure oรน un certain nombre de patients diabรฉtiques sont susceptibles de recevoir une telle association thรฉrapeutique.
On peut ainsi dire quโen empรชchant la dรฉgradation dโautres peptides que les incrรฉtines dont les fonctions biologiques sont plus ou moins connues actuellement, les gliptines sont susceptibles dโengendrer des effets indรฉsirables aux ralentissements cliniques potentiels plus ou moins sรฉvรจres : par exemple des processus inflammatoires (liรฉs ร la substance P), augmentation de la pression artรฉrielle (liรฉe au neuropeptide Y) ou encore des rรฉactions allergiques (liรฉes aux chรฉmokines).
Efficacitรฉ sur la rรฉgulation de la glycรฉmie
Le principe de lโutilisation des inhibiteurs de la DPP-IV dans la thรฉrapie du DT2 est dรฉsormais fermement รฉtabli. Lโinhibition de la DPP-IV empรชche la dรฉgradation de GIP et de GLP-1 et amรฉliore la sรฉcrรฉtion dโinsuline stimulรฉe par le glucose. Le GLP-1 et le GIP agissent sur les cellules ร pancrรฉatiques pour augmenter la libรฉration dโinsuline. Le GLP-1 agit รฉgalement sur la cellule ฮฑ pour supprimer la libรฉration de glucagon et finalement supprimer la production hรฉpatique de glucose. Ensemble, lโaugmentation de lโabsorption de glucose cellulaire et la diminution de la production de glucose hรฉpatique offrent un contrรดle physiologique du glucose avec lโutilisation dโinhibiteurs de la DPP-IV et justifient leur utilisation dans le traitement du DT2.
Les gliptines ne sont pas recommandรฉs pour une utilisation en monothรฉrapie initiale pour le traitement du DT2. Ils sont le plus souvent prescrits en combinaison avec un ADO, une modification du mode de vie et/ou lโinsuline basale, mais certains patients intolรฉrants ou avec des contre-indications ร la metformine (tels que les patients atteints dโune maladie rรฉnale chronique) peuvent รชtre traitรฉs en monothรฉrapie avec inhibiteur de la DPP-IV qui ont une efficacitรฉ glycรฉmique similaire. Ils entrainent une amรฉlioration modeste de lโhรฉmoglobine glyquรฉe (HbA1c).
Monothรฉrapie versus Metformine
Il sโagit dโune รฉtude sur lโefficacitรฉ de la sitagliptine comparรฉe ร celle de la metformine. Cette รฉtude a รฉtรฉ menรฉe pendant 24 semaines sur 1052 patients diabรฉtiques de type 2 dont la glycรฉmie รฉtait insuffisamment contrรดlรฉe par le rรฉgime et lโexercice physique, ne recevant aucun traitement et dont lโHbA1c ร lโinclusion รฉtait comprise entre 6,5% et 9%.
Ils ont รฉtรฉ rรฉpartis au hasard pour recevoir 100mg de sitagliptine par jour (n= 528) ou une dose initiale de 500mg/jour de metformine (n= 522), augmentรฉe jusquโร 1500 ร 2000mg/jour selon la tolรฉrance.
Aprรจs 24 semaines, il yโa eu une amรฉlioration statistiquement significative du contrรดle glycรฉmique dans les deux groupes de traitement avec :
-Rรฉduction du taux dโHbA1c de 0,43% pour sitagliptine et 0,57% pour la metformine par rapport aux valeurs initiales.
-Rรฉduction de la glycรฉmie ร jeun de 0,64mmol/L pour sitagliptine et de 1,08 mmol/L pour la metformine.
On constate une rรฉduction du poids dans les deux groupes (sitagliptine : -0,6kg, metformine : -1,9kg), lโincidence des hypoglycรฉmies est identique dans les deux groupes de traitement mais les effets indรฉsirables gastro-intestinaux sont plus frรฉquents chez les patients traitรฉs par la metformine (20,7% vs 11,6% dans le groupe sitagliptine).
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES INHIBITEURS DE LA DIPEPTIDYL PEPTIDASE-IV
I. Dipeptidyl peptidase IV
I.1. Dรฉfinition, Structure et Classification
I.2. Activitรฉs biologiques
I.3. Substrats potentiels de la DPP-IV
I.4. Enzymes proches de la DPPIV
I.5. Intรฉrรชt de lโinhibition de la DPP-IV dans la thรฉrapeutique du DT2
II.Pharmacologie des inhibiteurs de la DPP-IV ou Gliptines.
II.1 Prรฉsentation des molรฉcules et formules chimiques
II.2 Mรฉcanisme dโaction et constantes enzymatiques
II.3 Consรฉquences dโune inhibition de la DPP-IV
II.3.1 Effets bรฉnรฉfiques sur la glycรฉmie
II.3.2 Effets potentiellement nรฉfastes
III. Gliptines en pratique clinique
III.1. Les spรฉcialitรฉs et posologies dans le cas gรฉnรฉral
III.1.1. Gliptines seules
III.1.2. Associations fixes
III.2. Efficacitรฉ sur la rรฉgulation de la glycรฉmie
III.2.1. Essais avec la Sitagliptine
III.2.1.1. Monothรฉrapie versus placebo
III.2.1.2. Monothรฉrapie versus Metformine
III.2.1.3. Bithรฉrapie avec la Metformine
III.2.1.4. Trithรฉrapie avec la Metformine et un Sulfamide hypoglycรฉmiant
III.2.1.5. Etude dโefficacitรฉ en association ร lโinsuline
III.2.2. Essais avec la Vildagliptine
III.2.2.1. Monothรฉrapie versus placebo
III.2.2.2. Monothรฉrapie versus un comparateur actif (un autre ADO)
III.2.2.3. Bithรฉrapie en association ร dโautres ADO
III.2.2.4. Etude de lโefficacitรฉ en association ร lโinsuline
III.2.3. Essais cliniques rรฉalisรฉs avec les gliptines lors de situations cliniques particuliรจres
III.2.3.1. Cas des patients diabรฉtiques de type 2 insuffisants rรฉnaux
III.2.3.2. Cas des patients รขgรฉs de plus de 65 ans
III.3. Indications thรฉrapeutiques retenues dans les AMM
III.4. Paramรจtres pharmacocinรฉtiques
III.4.1. Sitagliptine :
III.4.2. Vildagliptine
III.4.3. Saxagliptine
III.4.4. Linagliptine
III.5. Interactions mรฉdicamenteuses
III.6. Effets indรฉsirables
III.7. Contre-indications et prรฉcautions dโemploi
IV. Autres actions des inhibiteurs de la DPP-IV
V. Rรดle du CD26 / DPP-IV dans certaines maladies
DEUXIEME PARTIE : PHYTOMEDICAMENTS A PROPRIETES INHIBITRICES DE LA DPPIV
I. Phytomรฉdicaments dans le traitement du diabรจte
I.1. Dรฉfinition de la phytothรฉrapie
I.2. Les plantes antidiabรฉtiques de type 2
I.3. Mรฉcanisme dโaction des plantes antidiabรฉtiques de type 2
II. Mรฉthodes dโidentification de phytomรฉdicaments inhibiteurs de la DPP-IV
II.1. Criblage in silico des inhibiteurs de la DPP-IV
II.2 Test direct des composรฉs inhibiteurs de la DPP-IV
III. Plantes ร activitรฉ inhibitrices de la DPP-IV identifiรฉes
III.1 Ephedra distachya (Ephedraceae)
III.1.1 Dรฉnomination
III.1.2 Description
III.1.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.2 Passiflora caerulea (Passifloraceae)
III.2.1 Dรฉnomination
III.2.2 Description
III.2.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.3 Polyalthia longifolia (Annonaceae)
III.3.1 Dรฉnomination
III.3.2 Description
III.3.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.4 Curcuma longa (Zingiberaceae)
III.4.1 Dรฉnomination
III.4.2 Description
III.4.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.5 Lupinus spp (Fabaceae)
III.5.1 Dรฉnomination
III.5.2 Description
III.5.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.6 Magnolia officinalis (Magnoliaceae)
III.6.1 Dรฉnomination
III.6.2 Description
III.6.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.7 Lens culinaris (Fabaceae)
III.7.1 Dรฉnomination
III.7.2 Description
III.7.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
III.8 Moringa oleifera (Moringaceae)
III.8.1 Dรฉnomination
III.8.2 Description
III.8.3 Activitรฉ antidiabรฉtique inhibiteur de la DPP-IV
CONCLUSION
Bibliographie
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