Physique du rayonnement solaire

Physique du rayonnement solaire

Le rayonnement solaire

Lโ€™รฉnergie solaire est ร  lโ€™origine de presque toutes les formes dโ€™รฉnergies que lโ€™on peut trouver sur notre planรจte. Cette รฉnergie rรฉsulte de la fusion nuclรฉaire qui sโ€™opรจre au centre du soleil, oรน 4 atomes dโ€™hydrogรจne fusionnent pour donner un atome dโ€™hรฉlium. Lโ€™รฉnergie libรฉrรฉe se rรฉpand ร  la vitesse de la lumiรจre et voyage ร  travers le systรจme solaire puis lโ€™univers sous forme de rayonnement รฉlectromagnรฉtique constituรฉ dephotons. La radiation solaire est caractรฉrisรฉe par des longueurs dโ€™ondes courtes de 0.15 ร  3 – 4 ยตm (Goyette, 2009).
Le soleil peut รชtre considรฉrรฉ comme un corps noirveca une tempรฉrature de surface dโ€™environ 5’900 K (Goyette, 2009). Dโ€™aprรจs la loi de Stephan-Boltzmann, lโ€™รฉnergie radiante รฉmise par un corps noir est une fonction de la puissance quatriรจme de sa tempรฉrature. La puissance totale รฉmise par le soleil peut ainsi รชtre รฉvaluรฉeร 4 โ€ข1026 W (Guisan, 1982).
Tenant compte de la loi de la conservation de lโ€™รฉnergie dans lโ€™espace, qui implique que ยซ le total du flux รฉmis par le soleil doit passer par la surface dโ€™une sphรจre dont le soleil est le centre ยป (Ineichen, 2010), on peut alors dรฉterminer la densitรฉ du flux dโ€™รฉnergie solaire reรงu perpendiculairement au sommet de lโ€™atmosphรจre (constante solaire). La valeur communรฉment admise et figurant dans les tables est de 1โ€™367 Wm -2 (Ineichen, 2010). Le transfert du rayonnement solaire jusquโ€™ร  la surface de la planรจt e dรฉpend ensuite de plusieurs paramรจtres : variations interannuelles du rayonnement, effets gรฉomรฉtriques, effets de lโ€™atmosphรจre et conditions mรฉtรฉorologiques (Ineichen, 2010).

ย Variations interannuelles du rayonnement solaire

Bien quโ€™aujourdโ€™hui la constante solaire soit de 1โ€™ 367 Wm-2, il nโ€™en a pas toujours รฉtรฉ le cas. Sur le long terme, des changements dans les paramรจtres astronomiques de la Terre impliquent des fluctuations de la quantitรฉ dโ€™รฉnergie captรฉe par la Terre. Les cycles de Milankovitch permettent dโ€™expliquer ces variations (Beniston, 2010). Trois paramรจtres orbitaux expliquent ces cycles : modification de lโ€™orbite de la Terre par rapport au Soleil, variation de lโ€™inclinaison de lโ€™axe de la Terre par rapport ร  lโ€™ รฉcliptique et prรฉcession astronomique. Ces changements dans les paramรจtres orbitaux ont des pรฉriodicitรฉs respectives de 100’000, 40’000 et 23’000 ans et impliquent une fluctuation de lโ€™รฉnergie solaire interceptรฉe par la Terre au sommet de lโ€™atmosphรจre de +/- 5% (Beniston, 2010).Un autre facteur qui explique la variation interannuelle du rayonnement solaire est liรฉ aux cycles des taches solaires. ยซ Ces taches correspondent ร  des zones du soleil oรน les tempรฉratures sont plus basses que la tempรฉrature moyenne ร  la surface (โ€ฆ), mais oรน le magnรฉtisme est nettement plus intenseยป (Beniston, 2009, p.49). Dรจs lors, plus il y a de taches solaires, plus lโ€™irradiance solaire est forte. Ces taches solaires ont des cycles dโ€™activitรฉs de 11,

Effets gรฉomรฉtriques โ€“ variabilitรฉ spatio-temporelle du rayonnement solaire

Bien que lโ€™รฉnergie solaire soit disponible sur lโ€™ensemble du globe, nรฉanmoins elle nโ€™est pas distribuรฉe de maniรจre รฉgale spatialement et temporellement. La variabilitรฉ spatiale et temporelle de la ressource rรฉsulte dโ€™effets gรฉomรฉtriques. :
โ€ข Lโ€™ excentricitรฉ de la trajectoire de la terre autour du soleil a pour consรฉquence une variation de la distance Terre-Soleil comprise entre 1.471 โ€ข 1011 mรจtres (pรฉrihรฉlie – 3 janvier) et 1.521 โ€ข 1011 mรจtres (aphรฉlie – 4 juillet) (Goyette, 2009). Cettevariation de la distance Terre-Soleil implique une variation du rayonnement extra-atmosphรฉrique de +/-3.4%.
โ€ข Lโ€™ inclinaison de lโ€™axe de la terre de 23.4ยฐ par rapport ร  lโ€™รฉcliptique (plan de la trajectoire autour du soleil) explique la variabilitรฉ saisonniรจre de la ressource solaire (Ineichen, 2010). Ceci implique quโ€™en hiver, dans lโ€™hรฉmisphรจre nord, la densitรฉ du rayonnement solaire est plus faible puisque le soleil est plus bas sur lโ€™horizon. De plus, les journรฉes รฉtant moins longues, la durรฉe dโ€™ensoleillement est plus courte. Cโ€™est lโ€™inverse qui se produit en รฉtรฉ.
โ€ข La rotation de la terre sur elle-mรชme dรฉtermine la variabilitรฉ journaliรจrede la ressource solaire. Cโ€™est ร  midi solaire que le sole il atteint son point le plus haut dans le ciel et donc que le rayonnement solaire est le plus intense.

Effets de lโ€™atmosphรจre โ€“ appauvrissement du rayonnement solaire

Lorsquโ€™elle pรฉnรจtre dans lโ€™atmosphรจre, la radiation solaire subit plusieurs effets qui appauvrissent la quantitรฉ de rayonnement parvenant ร  la surface de la planรจte. Ces effets dรฉterminent la transmissivitรฉ atmosphรฉrique. Ainsi,le rayonnement solaire peut รชtre transmis directement jusquโ€™au sol, mais il peut รฉgalement รชtre rรฉflรฉchi en dehors de lโ€™atmosphรจre, absorbรฉ par celui-ci ou encore รชtre diffusรฉ dans utesto les directions.Lโ€™atmosphรจre nโ€™absorbe pas dans toutes les longueurs dโ€™ondes du spectre solaire. Seules certaines portions du spectre sont partiellement ou totalement absorbรฉes par la vapeur dโ€™eau principalement, mais รฉgalement par dโ€™autres gaz prรฉsents dans lโ€™atmosphรจre : dioxyde de carbone, ozone (surtout pour lโ€™ultraviolet) et mรฉthane notamment. La diffusion dรฉpend de la taille des particules frappรฉes par le rayonnement solaire. Les principaux รฉlรฉments qui impliquent une diffusion du rayonnement sont les molรฉcules dโ€™air (diffusion de Rayleigh), les aรฉrosols et les gouttelettes dโ€™eau prรฉsentes dans esl nuages (diffusion de Mie).
Le rayonnement solaire transmis directement ร  la su rface de la terre est appelรฉ rayonnement direct. Le rayonnement diffusรฉ est communรฉment appelรฉ rayonnement diffus. La somme des deux rayonnements donne le rayonnement solaire global qui parvient ร  la surface aprรจs avoir traversรฉ lโ€™atmosphรจre.

La ressource solaire

Les conditions mรฉtรฉorologiques, particuliรจrement lacouverture nuageuse, ont un impact important sur la transmissivitรฉ atmosphรฉrique et sur le rapport rayonnement diffus/rayonnement global. En effet, les nuages diffusent le rayonnement solaire dans toutes les directions y compris vers lโ€™espace et, ainsi, appauvrissent le rayonnement solaire qui parvient au sol. Dรจs lors, entre un ciel clair et un ciel trรจs nuageux, la puissance du rayonnement solaire ร  la surface peut varier dโ€™un f acteur 10. Il y a ainsi un lien direct entre le nombre dโ€™heures dโ€™ensoleillement et le rayonnement solaire global ร  la surface.En plus de la diffusion et de lโ€™absorption par diffรฉrents constituants de lโ€™atmosphรจre, lโ€™appauvrissement de la radiation solaire va encore dรฉpendre de la quantitรฉ dโ€™atmosphรจre traversรฉe par le rayonnement solaire. Cette derniรจr dรฉpend principalement de lโ€™angle dโ€™incidence des rayons. Elle dรฉtermine la masse optique (Goyette, 2009). Ainsi, si le soleil est bas sur lโ€™horizon, la radiation traverse une รฉpaisseur dโ€™atmosphรจre plus grande que sโ€™il est haut dans le ciel.

La ressource solaire ร  Genรจve

Plusieurs stations mesurent le rayonnement solaire dans la ville de Genรจve. Depuis 1990, lโ€™Universitรฉ de Genรจve rรฉcolte des sรฉries de mesureร  la station de la Jonction au centre-ville (Latitude 46.199ยฐN, longitude 6.131ยฐE, altitude 420 m). Diffรฉrents paramรจtres y sont mesurรฉs parmi lesquels le rayonnement solaire global, direct et diffus sur plan horizontal. Le rayonnement solaire global annuel moyen sur la pรฉriode 2003-2009 est de 1โ€™297 kWh/m2 par an, soit 3.55 kWh/m2 par jour en moyenne (Groupe Energie de lโ€™Universitรฉ de Genรจve). La dynamique mensuelle de lโ€™irradiance peut รฉgalement รชtre observรฉe (Figure 3).En juillet, le rayonnement solaire global atteint 189 kWh/m2, ce qui correspond ร  une irradiance moyenne journaliรจre de 6.1 kWh/m2 par jour. En dรฉcembre, le rayonnement solaire global sur lโ€™ensemble du mois est de 25 kWh/m 2, soit 0.8 kWh/m2 par jour. La variation รฉtรฉ (juin, juillet, aoรปt) โ€“ hiver (dรฉcembre, janvier, fรฉvrier) est relativement importante, dโ€™un facteur 4.5 environ. On peut aussi observer la variation de la proportion de rayonnement diffus par rapport au rayonnement global. De maniรจre gรฉnรฉrale, la proportion de rayonnement diffus est plus importante en hiver quโ€™en รฉtรฉ. Au mois de janvier, celle-ci est de 60% tandis quโ€™au mois de juin elle est de 35%. La moyenne annuelle de la proportion de rayonnement diffus sur la pรฉriode 2003-2009 se situe ร  43%.Les mesures prรฉsentรฉes ci-dessus caractรฉrisent leayonnementr solaire global ร  la surface sur un plan horizontal. Or, les toits peuvent รชtre plats ou inclinรฉs. Dรจs lors, le rayonnement solaire varie selon lโ€™inclinaison et lโ€™orientation du plan. A Genรจve, la surface optimale est orientรฉe plein sud avec une inclinaison de 30ยฐ (NET Nowak En ergie & Technologie AG, 2004). Cโ€™est avec ces caractรฉristiques que lโ€™irradiance annuelle y est maximale. Sur le tableau suivant (Tableau 2), le rayonnement solaire global est donnรฉ en termes relatifs pour douze orientations en pas de 30ยฐ et dix inclinaisons en p as de 10ยฐ. Le 100% correspond ร  lโ€™irradiance annuelle maximale.Sur le tableau dโ€™aprรจs (Tableau 3), le rayonnement solaire est donnรฉ en valeurs absolues ร  partir de la valeur moyenne mesurรฉe ร  la Jonction sur la pรฉriode 2003-2009 sur un plan horizontal. Lโ€™obstruction nโ€™est pas prise en compte . La valeur optimale est alors de 1โ€™457 kWh/m2 par annรฉe pour un plan inclinรฉ ร  30ยฐ et orientรฉ plein sud. Il est intรฉressant de noter que pour un mรชme dรฉcalage vers lโ€™est ou lโ€™ouest et pour une inclinaison donnรฉe, la quantitรฉ dโ€™รฉnergie reรงue est identique.Les deux figures prรฉcรฉdentes concernent le rayonnement solaire annuel, pour lequel lโ€™inclinaison optimale est dโ€™environ 30ยฐ. En revanc he, pour une saison spรฉcifique, lโ€™inclinaison optimale est diffรฉrente. Ainsi, en hiver, lโ€™inclinaison optimale sera plus importante dans la mesure oรน la trajectoire apparente du soleil dans le ciel est plus basse. Ce paramรจtre est ร  prendre en compte selon les types dโ€™installations solaires voulus. Sur la figure suivante (Figure 4) sont comparรฉs le rayonnement solaire global mensuel sur un plan horizontal et le rayonnement solaire global mensuel sur le plan dโ€™inclinaison optimal de 30ยฐ orientรฉ sud. En รฉtรฉ, la surface horizontale reรงoitdavantage de rayonnement que le plan inclinรฉ ร  30ยฐ, alors quโ€™en hiver cโ€™est le contraire. Toutef ois, la moyenne annuelle de lโ€™รฉnergie reรงue est plus importante pour le plan inclinรฉ ร  30ยฐ.

Les mรฉthodes dโ€™รฉvaluation existantes au niveauterritorial

Comme cela a รฉtรฉ รฉnoncรฉ dans le chapitre introductif, plusieurs approches permettent lโ€™รฉvaluation du potentiel solaire. La mรฉthode prรฉsentรฉe dans ce travail est basรฉe sur les Systรจmes dโ€™Information Gรฉographique (GIS). Elle utilise lโ€™outil areasolarradiation (cf. 2.4) pour calculer le rayonnement solaire global sur un territoire. Des รฉtudes utilisant une approche GIS ร  lโ€™รฉchelle dโ€™un quartier ou dโ€™une com mune ont dรฉjร  รฉtรฉ effectuรฉes. Bien quโ€™encore peu nombreuses, elles se dรฉveloppent rapidement (Dean et al., 2009).Cette รฉtude sโ€™inspire en partie de trois mรฉthodes utilisant les GIS : la mรฉthode dรฉveloppรฉe par J. Faessler (2010), celle dรฉveloppรฉe par M.C. Britoet al. (2011) et celle dรฉveloppรฉe par C. Carneiro et al. (2009a, 2009b). Les deux premiรจres se basent sur lโ€™outil areasolarradiation pour รฉvaluer le potentiel solaire PV. Les rรฉsultatsy sont exprimรฉs en valeurs annuelles. La principale diffรฉrence rรฉside dans le fait que la mรฉthode de J. Faessler dรฉtermine des surfaces mobilisables en excluant les superstructures ainsi que les surfaces trop peu irradiรฉes, alors que la mรฉthode de M.C. Brito et al. nโ€™en tient pas compte. La derniรจre mรฉthode, celle de C. Carneiro et al., est plus complexe et consiste, pour dรฉterminer le rayonnement solaire sur les toitures, ร  reconstruire par interpolation un modรจle urbain de surface 2.5D ร  partir de donnรฉes LIDAR (Light Detection and Ranging) et dโ€™une couche vectorielle 2D reprรฉsentant lโ€™emprise au sol des toits dรฉrivรฉe dโ€™un modรจle urbain 3D. Uneprocรฉdure de segmentation permet de dรฉfinir plus prรฉcisรฉment la pente et lโ€™orientationdes toits. Ensuite, une sรฉlection des toits est effectuรฉe selon plusieurs critรจres (surface minimale, pente maximale, orientation). Finalement, ร  partir des formules liรฉes ร  la gรฉomรฉtrie solaire, le rayonnement solaire pour diverses inclinaisons et orientations est dรฉterminรฉ.Les calculs sont effectuรฉs pour les douze journรฉes reprรฉsentatives des moyennes mensuelles.

Description de lโ€™outil areasolarradiation

Dans ce travail, lโ€™outil dโ€™analyse spatiale areasolarradiation du logiciel ArcGIS est utilisรฉ pour รฉvaluer le rayonnement solaire global sur un espace gรฉographique et pour une pรฉriode de temps donnรฉs (Fu et Rich, 1999). Il sโ€™agit dโ€™un modรจle qui dรฉrive lโ€™irradiance solaire ร  partir dโ€™un modรจle numรฉrique de surface (MNS) en fonction de diffรฉrents paramรจtres. Le rayonnement solaire global sur chaque cellule du MNS est modรฉlisรฉ ร  partir de calculs complexes liรฉs ร  la physique du rayonnement solaire (cf. annexe 1).La mรฉthode de calcul de lโ€™outil se base dans un premier temps sur la gรฉnรฉration, pour chaque pixel du MNS, dโ€™une projection stรฉrรฉographique reprรฉsentant la voรปte cรฉleste vue du sol en regardant vers le haut. Ceci permet de dรฉterminer la portion de ciel visible depuis chaque pixel. Le calcul du bassin visuel est effectuรฉ en dรฉterminant, dans diffรฉrentes directions, lโ€™angle maximum des masques obstruant le ciel et lโ€™ angle de lโ€™horizon. Il en rรฉsulte une image raster circulaire (Figure 5) sur laquelle chaque maille a une valeur qui correspond ร  un ciel obstruรฉ (pixel gris) ou visible (pixel blanc). La position de chaque maille est fonction de lโ€™angle zรฉnithal et de lโ€™angle azimutal. A titre illustratif, lโ€™image gรฉnรฉrรฉe est superposรฉe ร  une photographie du ciel vue du sol avec un objectif fish-eye (Figure 5).Dans un deuxiรจme temps, afin de dรฉterminer le rayonement solaire direct pour chaque pixel, un diagramme solaire organisรฉ dans le mรชme systรจmede projection hรฉmisphรฉrique que lโ€™image gรฉnรฉrรฉe prรฉcรฉdemment est utilisรฉ et combinรฉaubassin visuel de la voรปte cรฉleste. Ce diagramme reprรฉsente la trajectoire apparente du soleil dans le ciel en fonction du temps et de la latitude (Figure 7). La position du soleil est dรฉterminรฉe par un angle azimutal et un angle zรฉnithal. Ce diagramme est segmentรฉ en diffรฉrentsecteurs ยซ dรฉfinis par la position du soleil ร  plusieurs intervalles durant le jour (heures) et lโ€™annรฉe (jours ou mois) ยป (ESRI, 2011). La configuration des paramรจtres de temps et de latitude vont dรฉterminer le diagramme solaire et ses secteurs. Pour chaque secteur, le rayonnement solaire direct est calculรฉ ร  partir des รฉquations relatives ร  la physique du rayonnement solaire, en tenant compte de la pente et de lโ€™orientation de la surface. En superposant ร  ce di agramme solaire le bassin visuel du ciel, la somme du rayonnement direct peut รชtre calculรฉe.
Dans un troisiรจme temps, il faut pouvoir dรฉterminerla quantitรฉ de rayonnement solaire diffus qui arrive sur chaque pixel. Pour ce faire, une carte du ciel hรฉmisphรฉrique est calculรฉe, divisรฉe en plusieurs secteurs (Figure 6). Pour chacun de ces secteurs, dรฉfinis en fonction dโ€™angles zรฉnithal et azimutal, le rayonnement diffus est calculรฉ. Cette carte du ciel est dans la mรชme projection que lโ€™image du bassin visuel et que le diagramme solaire.Finalement, en superposant le bassin visuel au diagramme solaire et ร  la carte du ciel, le rayonnement solaire direct et diffus provenant des diffรฉrentes portions du ciel peuvent รชtre dรฉterminรฉs (Figure 8). Dรจs lors, par addition, on btiento le rayonnement solaire global. Afin dโ€™obtenir une carte dโ€™irradiance, ce calcul est eff ectuรฉ pour chaque pixel du MNS en input.

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Table des matiรจres

1 INTRODUCTION GENERALE
1.1 Contexte gรฉnรฉral et problรฉmatique
1.2 Dรฉfinition du potentiel solaire
1.3 Objectifs
1.4 Mรฉthodologie de travail
1.5 Caractรฉristiques des filiรจres solaires
1.6 Prรฉsentation des deux territoires
2 LA RESSOURCE SOLAIRE
2.1 Physique du rayonnement solaire
2.1.1 Le rayonnement solaire
2.1.2 Variations interannuelles du rayonnement solaire
2.1.3 Effets gรฉomรฉtriques โ€“ variabilitรฉ spatio-temporelle du rayonnement solaire
2.1.4 Effets de lโ€™atmosphรจre โ€“ appauvrissement du rayonnement solaire
2.2 La ressource solaire ร  Genรจve
2.3 Les mรฉthodes dโ€™รฉvaluation existantes au niveau territorial
2.4 Description de lโ€™outil areasolarradiation
3 METHODE Dโ€™EVALUATION
3.1 Dรฉfinitions
3.2 Importation des donnรฉes gรฉorรฉfรฉrencรฉes
3.3 Evaluation de la ressource
3.3.1 Configuration des paramรจtres de lโ€™outil areasolarradiation
3.3.2 Sรฉlection des surfaces de toit mobilisables
3.3.3 Calcul du rayonnement solaire global sur les surfaces mobilisables
3.3.4 Synthรจse de la partie รฉvaluation de la ressource
3.4 Evaluation du potentiel de production รฉnergรฉtique
3.4.1 Calcul du potentiel PV
3.4.2 Calcul du potentiel thermique pour lโ€™ECS
3.4.3 Calcul du potentiel PV avec capteurs thermiques pour lโ€™ECS
4 RESULTATS ET ANALYSES
4.1 Structures des attributs de chaque bรขtiment
4.2 Synthรจse des rรฉsultats par zone dโ€™รฉtude
4.3 Partie ressource
4.3.1 Analyse de sensibilitรฉ
4.3.2 Analyse comparative des surfaces mobilisables
4.3.3 Rayonnement solaire sur les surfaces mobilisables
4.4 Scรฉnario 1 : Potentiel PV
4.5 Scรฉnario 2 : Potentiel PV et thermique pour lโ€™ECS
4.5.1 Potentiel thermique pour lโ€™ECS
4.5.2 Potentiel PV avec capteurs thermiques pour lโ€™ECS
5 MISE EN PERSPECTIVE ET DISCUSSION
5.1 Comparaison des deux scรฉnarios
5.2 Comparaison avec dโ€™autres mรฉthodes
5.3 Les limites de lโ€™approche
CONCLUSIONS GENERALES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES FIGURES
TABLE DES CARTES
TABLE DES TABLEAUX
ANNEXES

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