Tรฉlรฉcharger le fichier pdf d’un mรฉmoire de fin d’รฉtudes
RAPPELS PHYSIOLOGIQUES
La volรฉmie
La volรฉmie est le volume sanguin total circulant de lโorganisme. Ce dernier est composรฉ du plasma et des รฉlรฉments figurรฉs du sang. Sa valeur normale chez lโadulte se situe entre 65 et 75 ml/kg soit 5 ร 6 litres. Environ deux tiers de la volรฉmie sont contenus dans la circulation veineuse systรฉmique.
Le volume veineux non contraint dรฉsigne le volume de sang nรฉcessaire au remplissage des veines pour รฉviter quโelles ne se collabent. Ce volume permet ainsi de rรฉduire la rรฉsistance ร lโรฉcoulement du sang.
Le volume veineux contraint dรฉsigne le volume de sang veineux supplรฉmentaire qui distend les veines et gรฉnรจre ainsi la pression systรฉmique moyenne.
La pression systรฉmique moyenne est la pression qui rรจgne en tout point du systรจme circulatoire en lโabsence de contraction cardiaque, donc de dรฉbit. Elle reprรฉsente la pression motrice pour le retour veineux systรฉmique.
La majoritรฉ du volume veineux non contraint constitue une rรฉserve volรฉmique mobilisable par une stimulation sympathique, notamment dans le compartiment splanchnique. Cette stimulation sympathique entraine en effet une vasoconstriction veineuse qui augmente la proportion du volume contraint au dรฉpend du volume non contraint, ร volรฉmie constante.
Le systรจme nerveux autonome
Le systรจme nerveux autonome est un ensemble anatomique constituรฉ par des voies nerveuses reliant le systรจme nerveux central aux organes. C’est un arc rรฉflexe qui comporte des voies nerveuses affรฉrentes et effรฉrentes.
Il est composรฉ de deux systรจmes anatomiques :
โข Le systรจme parasympathique : dit cholinergique car la transmission entre les voies nerveuses se fait par un neurotransmetteur appelรฉ acรฉtylcholine.
โข Le systรจme sympathique : dit adrรฉnergique dont le neurotransmetteur est la noradrรฉnaline dont le dรฉrivรฉ est l’adrรฉnaline.
Le systรจme cardiovasculaire possรจde une double innervation, sympathique et parasympathique. Ces deux voies ont ici des effets antagonistes et complรฉmentaires. La voie nerveuse importante lors de la rรฉponse initiale ร un รฉtat de choc va รชtre la voie effรฉrente sympathique adrรฉnergique. Le systรจme adrรฉnergique permet de rรฉagir aux situations de stress et d’urgence.
La stimulation du systรจme adrรฉnergique entraรฎne les modifications suivantes au niveau cardiovasculaire :
– Une vasoconstriction qui va et augmenter le retour veineux et diminuer le risque d’hรฉmorragies superficielles.
– Une tachycardie permettant dโaugmenter le dรฉbit cardiaque.
– Une hypertension artรฉrielle pour une meilleure distribution vers les organes.
Le dรฉbit cardiaque
Le dรฉbit cardiaque est le volume de sang รฉjectรฉ par minute par chaque ventricule. Il dรฉpend de deux facteurs: la frรฉquence cardiaque (nombre de battements cardiaques par minutes) et du volume d’รฉjection systolique. Le dรฉbit cardiaque est le mรชme ร droite et ร gauche. Il est exprimรฉ selon la formule suivante : DC = Frรฉq. Card. x Vol. รฉjection systolique (L / min) ( batt / min)
Lโoxygรฉnation tissulaire
La production dโรฉnergie par les cellules est indispensable au maintien de leur fonctionnement et de leur intรฉgritรฉ. Elle dรฉpend รฉtroitement dโun apport constant en oxygรจne. En effet les cellules ne disposent pas de mรฉcanismes permettant de mettre cet oxygรจne en rรฉserve. Le transfert de lโoxygรจne depuis lโenvironnement ambiant jusquโร la mitochondrie oรน il est utilisรฉ requiert la combinaison de plusieurs phรฉnomรจnes.
Lโoxygรฉnation du sang veineux
A lโinspiration, lโair contenant lโoxygรจne pรฉnรจtre jusquโaux alvรฉoles pulmonaires. A travers ces alvรฉoles, lโoxygรจne passe dans le sang permettant ainsi de dรฉfinir le contenu artรฉriel en oxygรจne appelรฉ CAO2.
Lโoxygรฉnation du sang veineux dรฉpend de trois paramรจtres: la FIO2 (Fraction Inspirรฉe d’oxygรจne), de l’hรฉmoglobine, et de la ventilation.
Le transport artรฉriel de l’oxygรจne (TAO2).
Il sโagit de la quantitรฉ dโoxygรจne mise chaque minute ร la disposition des tissus par le sang artรฉriel.
Il dรฉpend du CAO2 et du dรฉbit cardiaque qui dรฉpend lui-mรชme de la fonction cardiaque et du retour veineux.
Lโextraction Tissulaire De L’oxygรจne (Exto2)
Il sโagit de dรฉlivrance de l’oxygรจne aux tissus. Elle augmente parallรจlement ร la demande et dรฉpend de la qualitรฉ de la membrane de la cellule.
Le Mรฉtabolisme Cellulaire.
La cellule va fabriquer de l’รฉnergie par voie aรฉrobie selon la formule
Glucose + O2 -> 36 ATP.
La voie anaรฉrobique intervient en supplรฉance ร la voie aรฉrobie en cas de dรฉficit en oxygรจne.
Glucose โ 2 ATP + Lactates.
Hรฉmostase
Lโhรฉmostase est l’ensemble des phรฉnomรจnes physiologiques qui concourent ร la prรฉvention et ร l’arrรชt des saignements.
Elle participe ร la rรฉparation de la brรจche vasculaire et d’une faรงon gรฉnรฉrale, elle assure le maintien de l’intรฉgritรฉ des vaisseaux.
On distingue classiquement trois pรฉriodes interdรฉpendantes: lโhรฉmostase primaire, la coagulation et la fibrinolyse
Lโhรฉmostase Primaire
Lโhรฉmostase primaire commence par le spasme vasculaire. Il sโagit dโune vasoconstriction locale qui entraรฎne une diminution du flux sanguin, minimise la perte de sang et favorise lโaccumulation de plaquettes sanguines in situ et de facteurs de la coagulation.
Les plaquettes sโagglutinent ensuite ร la paroi du vaisseau sanguin pour former un clou plaquettaire ou thrombus blanc qui vient obturer la brรจche vasculaire.
La Coagulation
Au cours de la secondaire phase, lโactivation de la prothrombine en thrombine permet la transformation du fibrinogรจne en fibrine. Les filaments de fibrine emprisonnent dโautres plaquettes afin de crรฉer un maillage serrรฉ, beaucoup plus rรฉsistant. Ensuite, grรขce ร une cascade de rรฉactions impliquant diffรฉrents facteurs de coagulation, les filaments de fibrine se polymรฉrisent et se cristallisent pour former le caillot sanguin ร fin dโobturer la brรจche.
La Fibrinolyse
Lorsque le vaisseau sanguin est rรฉparรฉ, des enzymes dissolvent le caillot afin de restaurer la permรฉabilitรฉ du vaisseau ; marquant ainsi la fin du processus de coagulation et le retour ร une circulation normale.
PHYSIOPATHOLOGIE DU CHOC HEMORRAGIQUE.
La physiopathologie du choc hรฉmorragique est complexe du fait de la multiplicitรฉ des systรจmes qui interviennent : les facteurs nerveux, hormonaux et immunitaires. Ceci se fait :
โข dans le cadre de la rรฉponse adaptative initiale de lโorganisme, afin notamment de redistribuer le volume sanguin vers le cลur et le cerveau ;
โข en rรฉponse ร lโhypo-perfusion de certains territoires avec ses consรฉquences;
โข lors de la phase de reperfusion des territoires ischรฉmiรฉs.
La comprรฉhension des mรฉcanismes physiopathologiques qui caractรฉrisent les diffรฉrents stades de lโรฉvolution du choc est indispensable ร la dรฉfinition dโune stratรฉgie thรฉrapeutique adaptรฉe. Celle-ci a pour objet dโรฉviter les complications immรฉdiates mais รฉgalement retardรฉes pouvant conduire ร un syndrome de dรฉfaillance multi viscรฉrale [37, 45].
Trois รฉtapes successives sont habituellement distinguรฉes au cours de choc hรฉmorragique [37] :
โข une phase de choc compensรฉ : oรน lโhypo-perfusion tissulaire est contrebalancรฉe par les mรฉcanismes circulatoires adaptatifs ;
โข une phase de choc dรฉcompensรฉ : apparition dโun cercle vicieux rรฉsultant des complications inhรฉrentes ร lโactivation des mรฉcanismes adaptatifs ;
โข une phase de choc irrรฉversible.
Phase initiale (choc compensรฉ)
La rรฉponse ร une hรฉmorragie importante est bi-phasique: aprรจs une phase initiale sympatho-excitatrice qui maintient la pression artรฉrielle, survient brutalement une chute de cette pression associรฉe ร une baisse des rรฉsistances systรฉmiques [19]. Cette seconde phase serait due ร une sympatho-inhibition. Ces phรฉnomรจnes expliquent pourquoi la chute de pression artรฉrielle, en gรฉnรฉral tardive, est un mauvais reflet de la sรฉvรฉritรฉ de lโรฉtat de choc au dรฉbut.
Phase sympatho-excitatrice
La principale rรฉponse ร lโhรฉmorragie est la rรฉaction sympathique qui entraรฎne une vasoconstriction artรฉriolaire et veineuse. La baisse de pression artรฉrielle provoque une stimulation des barorรฉcepteurs ร haute pression (sinus carotidien, crosse aortique, territoire splanchnique), et des barorรฉcepteurs ร basse pression cardiopulmonaires [19]. Ces rรฉcepteurs diminuent alors la frรฉquence de leurs impulsions inhibitrices affรฉrentes allant aux centres rรฉgulateurs vasculaires de la medulla oblongata. Cette derniรจre est alors stimulรฉe, aboutissant ร lโaugmentation de lโactivitรฉ sympathique pรฉriphรฉrique effรฉrente. Le systรจme nerveux adrรฉnergique pรฉriphรฉrique est รฉgalement stimulรฉ, par la voie des chรฉmorรฉcepteurs aortiques, sino-carotidiens et centraux, en rรฉponse aux variations de pH, de PO2 et de PCO2 secondaires ร lโischรฉmie tissulaire. Ainsi, les barorรฉcepteurs, les volorรฉcepteurs, et les chรฉmorรฉcepteurs rรฉpondent de maniรจre synergique ร lโhypotension artรฉrielle en activant le systรจme nerveux adrรฉnergique pรฉriphรฉrique afin dโinitier :
โข une vasoconstriction pรฉriphรฉrique gรฉnรฉralisรฉe des artรฉrioles et donc lโaugmentation de la rรฉsistance pรฉriphรฉrique totale;
โข la constriction des veines et des rรฉservoirs de sang de lโorganisme;
โข une tachycardie.
Lโensemble de ces rรฉactions compensatrices permet de maintenir la pression artรฉrielle, pour une perte rapide de 30 ร 40% de la masse sanguine.
La stimulation du systรจme sympathique est donc la rรฉponse principale ร lโhรฉmorragie. La vasoconstriction qui en rรฉsulte sโaccompagne dโune redistribution vasculaire complexe, qui privilรฉgie les circulations cรฉrรฉbrales, coronaires et rรฉnales dans un premier temps, aux dรฉpens de territoires non vitaux (peau, muscles squelettiques, circulation splanchnique), puis dans un deuxiรจme temps uniquement cรฉrรฉbrales et coronaires [3, 16, 21, 31]
La vasoconstriction sympathique favorise รฉgalement les mouvements liquidiens trans-capillaires par le biais dโune diminution de la pression hydrostatique capillaire qui favorise un passage liquidien de lโinterstitium vers le capillaire. Ces mouvements trans-capillaires entraรฎnent une dilution qui contribue ร la chute de lโhรฉmatocrite et participe ร la reconstitution du volume plasmatique.
Phase sympatho-inhibitrice
En lโabsence de traitement adaptรฉe, une phase dite sympatho-inhibitrice peut รชtre observรฉe. Cette phase survient pour une rรฉduction de masse sanguine de plus de 30 ร 40%, et se traduit par une chute de pression artรฉrielle avec bradycardie paradoxale [6].
Cette chute de pression artรฉrielle est liรฉe ร la baisse brutale des rรฉsistances systรฉmiques. En effet, la rรฉduction du dรฉbit cardiaque est globalement linรฉaire au cours de lโhรฉmorragie (quelle que soit la phase considรฉrรฉe). Or la baisse brutale de pression artรฉrielle observรฉe ne sโaccompagne pas dโune baisse proportionnelle de dรฉbit cardiaque pouvant lโexpliquer.
Plusieurs phรฉnomรจnes caractรฉrisent cette phase. Le plus important semble รชtre une inhibition centrale de lโactivation sympathique initialement prรฉsentรฉ.
Les rรฉcepteurs cardiopulmonaires semblent รชtre ร lโorigine de la phase sympatho-inhibitrice [49]. La bradycardie observรฉe est due ร une boucle rรฉflexe vago-vagale, liรฉe ร la stimulation de mรฉcano-rรฉcepteurs intra cardiaques. Lโactivation de ces rรฉcepteurs provoquerait รฉgalement la vasodilatation due ร une inhibition centrale de lโactivation sympathique. Il a รฉtรฉ suggรฉrรฉ que ces mรฉcanorรฉcepteurs sont stimulรฉs par les distorsions mรฉcaniques du ventricule gauche dont le volume tรฉlรฉ-systolique devient pratiquement nul. La bradycardie pourrait permettre un meilleur remplissage diastolique dans des conditions dโhypovolรฉmie extrรชme. Ces bradycardies sont assez frรฉquemment observรฉes (7%) en cas de choc hรฉmorragique sรฉvรจre chez lโhomme [54, 47].
Phase de choc dรฉcompensรฉ
Elle rรฉsulte dโune insuffisance des mรฉcanismes mis en jeu lors de la phase initiale. De mรชme une perte sanguine trรจs importante (> 40 % du volume intravasculaire) et une vitesse de spoliation sanguine trรจs รฉlevรฉe, favorisent sa survenue.
Cette phase liรฉe ร une inhibition sympathique est marquรฉe par lโapparition dโun cercle vicieux. Celui-ci fait intervenir la dรฉpression myocardique, lโinhibition sympathique, lโacidose mรฉtabolique, lโischรฉmie cรฉrรฉbrale, la rรฉponse inflammatoire systรฉmique et des facteurs rhรฉologiques.
Si la pression artรฉrielle baisse en dessous de 60 mm Hg, lโautorรฉgulation coronaire est altรฉrรฉe avec hypoxie myocardique et rรฉduction de lโinotropisme cardiaque. En consรฉquence le volume systolique et le dรฉbit cardiaque diminuent aboutissant ร la rรฉduction de la pression artรฉrielle. Lโhypotension diminue la pression de perfusion des organes, entraรฎnant une hypoxie cellulaire et lโaccumulation des mรฉtabolites vasodilatateurs. Finalement, les rรฉsistances systรฉmiques vont diminuer et baisser la pression artรฉrielle et la perfusion dโorgane. Lโhypotension prolongรฉe et lโhypoxie tissulaire sont responsables du mรฉtabolisme anaรฉrobie avec formation dโacide lactique. Lโacidose diminue la contraction cardiaque et la contraction des muscles lisses aboutissant ร la baisse du dรฉbit cardiaque et des rรฉsistances vasculaires systรฉmiques. Lโischรฉmie cรฉrรฉbrale et lโhypoxie vont altรฉrer la fonction des centres rรฉgulateurs cardiaques. La perfusion artรฉrielle basse et la vasoconstriction sympathique augmentent la viscositรฉ sanguine au niveau de la microcirculation avec obstructions capillaires et la stimulation des processus inflammatoires [37].
Phase de choc irrรฉversible
Aprรจs un certain temps, variable en fonction de la sรฉvรฉritรฉ de la perte sanguine, survient la troisiรจme phase de choc irrรฉversible. Elle est associรฉe ร un phรฉnomรจne de ยซno reflow ยป mรชme en cas de rรฉtablissement du volume circulant. Les polynuclรฉaires neutrophiles stagnants adhรจrent ร la surface endothรฉliale, mรชme aprรจs un remplissage vasculaire adรฉquat. Ils peuvent ainsi bloquer les capillaires, aggravant une hypoxรฉmie tissulaire. Lโischรฉmie cardiaque et la libรฉration des mรฉdiateurs de lโinflammation ne font quโaggraver les lรฉsions dรฉjร existantes. Tous les organes sont ainsi affectรฉs conduisant ร un รฉtat de dรฉfaillance multi-viscรฉrale.
DIAGNOSTIC DU CHOC HEMORRAGIQUE
Diagnostic positif
Le diagnostic du choc hรฉmorragique est clinique devant lโassociation de circonstances รฉvocatrices et des signes cliniques.
Circonstances de dรฉcouverte
Le choc hรฉmorragique peut รชtre observรฉ dans des circonstances trรจs variรฉes.
โข Dans un contexte traumatique avec un saignement extรฉriorisรฉ ou non.
โข Dans le pรฉri-partum.
โข Dans un contexte chirurgical : il peut sโagir dโun acte chirurgical par lui-mรชme hรฉmorragique ou le devenant en cours dโintervention.
โข Dans un contexte mรฉdical avec antรฉcรฉdents de : cirrhose compliquรฉ de varices ลsophagienne, ulcรจre gastriqueโฆ
โข La prise de certains mรฉdicaments : aspirine, anticoagulants avec antivitamine Kโฆ
|
Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
1. DรFINITION
2. RAPPELS PHYSIOLOGIQUES
2.1 La volรฉmie
2.2 Le systรจme nerveux autonome
2.3 Le dรฉbit cardiaque
2.4 Lโoxygรฉnation tissulaire
2.5 Hรฉmostase
3. PHYSIOPATHOLOGIE DU CHOC HEMORRAGIQUE
3.1 Phase initiale (choc compensรฉ)
3.2 Phase de choc dรฉcompensรฉ
3.3 Phase de choc irrรฉversible
4. DIAGNOSTIC DU CHOC HEMORRAGIQUE
4.1 Diagnostic positif
4.2 Diagnostic de gravitรฉ
4.3 Diagnostic de retentissement
4.4 Diagnostic รฉtiologique
5. PRISE EN CHARGE
5.1 Remplissage vasculaire
5.2 Catรฉcholamines
5.3 Transfusion et prise en charge de la coagulopathie
6. PRONOSTIC
DEUXIEME PARTIE
1. METHODOLOGIE
1.1 Type dโรฉtude
1.2 Cadre de lโรฉtude
1.3 Durรฉe de lโรฉtude.
1.4 Population รฉtudiรฉe
1.5 Recueil des donnรฉes
1.6 Paramรจtres รฉtudiรฉes
1.7 Analyse statistique
2. RESULTATS
2.1 รtude descriptive
2.2 Etude analytique
2.2.1 Moralitรฉ / PA
3. Discussion
3.1 Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
3.2 Donnรฉes cliniques
3.3 Donnรฉes paracliniques
3.5 Evolution et pronostic
3.6 Limites de lโรฉtude
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Tรฉlรฉcharger le rapport complet