Physiopathologie de l’IRC

Physiopathologie de l’IRC

Complications hydro-électrolytiques

D’après l’examen clinique, le pourcentage de déshydratation d’Auguste est de 6 à 8% (perte d’élasticité cutanée, enfoncement possible des yeux, muqueuses un peu sèches). On considérera qu’Auguste est déshydraté à 8% pour le reste du cas clinique.

Le dosage de la kaliémie permet de mettre en évidence une hypokaliémie présente chez 20 à 30% des chats atteints d’insuffisance rénale chronique. Elle peut se traduire cliniquement par une faiblesse associée à une anorexie, ou plus rarement par une ventroflexion de la tête [29].

Le dosage des bicarbonates permet d’apprécier la gravité de l’acidose métabolique, de la corriger si nécessaire et d’en suivre l’évolution au cours du temps [17,18].

Complications phospho-calciques

Le dosage du calcium et du phosphore permet d’évaluer l’hyperparathyroïdisme secondaire à l’insuffisance rénale. Une augmentation de la phosphorémie est entraînée par la baisse du débit de
filtration glomérulaire. L’hyperphosphorémie va stimuler la synthèse de parathormone. La parathormone devrait, par ses actions sur le rein (stimulation de la réabsorption du calcium et de l’élimination du phosphore), sur l’os (stimulation de l’ostéolyse), et sur l’intestin (stimulation de l’absorption intestinale de calcium indirectement par activation de la vitamine D) corriger en partie cette hyperphosphorémie. Le rein étant partiellement lésé, la réabsorption du calcium, l’élimination du potassium et l’activation de la vitamine D sont défectueuses. Cet hyperparthyroïdisme se traduit, à défaut d’élimination du phosphore, par une augmentation du taux de calcium afin de préserver un produit phosphorémie x calcémie constant. A un stade avancé de la maladie, l’équilibre est rompu, une hyperphosphatémie est associée à une hypocalcémie.

Complications cardiovasculaires

Une hypertension artérielle systémique est présente chez 20% des chats insuffisants rénaux chroniques [6]. Il est probable que cette hypertension accélère l’évolution de l’insuffisance rénale et est un facteur de morbidité (accidents vasculaires cérébraux, cécité brutale), c’est pourquoi elle doit être évaluée dans ce cas [3]. Les organes cibles majeurs de cette hypertension sont le coeur (cardiomyopathie hypertrophique), l’oeil (hémorragies rétiniennes, décollement de la rétine, cécité, hyphéma), le cerveau (accident vasculaire) et le rein (néphroangiosclérose) [8].Toutefois, il n’apparaît pas que l’hypertension modifie la durée de survie [8]. Cette mesure nécessite un tensiomètre (mesure par méthode Doppler) et doit être réalisée dans un environnement calme.

Deux mesures successives concordantes doivent être obtenues

Il convient de la traiter sous risque de complications graves.Mise en place d’une alimentation spécifique Chez le chat, seulement quatre études ont été réalisées pour mettre en évidence les bénéfices de l’alimentation sur l’insuffisance rénale chronique. La première a confirmé l’effet préventif d’une alimentation carencée en phosphore sur la minéralisation, la fibrose et le remaniement du tissu rénal (ROSS and others 1982). La deuxième étude a montré que la restriction en protéines et l’augmentation de la densité énergétique de l’alimentation ralentit l’évolution des lésions rénales (ADAMS and others 1994). Une troisième étude a démontré que la variation du taux de protéines dans l’alimentation n’a aucun effet sur l’évolution des lésions et la variation de la densité énergétique qu’un effet très mineur (FINCO and others 1998). Ces trois études ont été réalisées sur des chats dont l’insuffisance rénale a été induite expérimentalement. Une dernière étude [15], réalisée en 2000 sur des animaux présentés en consultation, a prouvé qu’une alimentation adaptée à l’insuffisance rénale chronique améliore significativement la durée de survie (264 jours de moyenne de survie avec une alimentation normale contre 633 avec un aliment adapté).

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I. Le réseau informatique universitaire de l’ENVA, un outil complémentaire à l’enseignement magistral et clinique
A.Utilité de cet outil au sein de l’enseignement d’urologie-néphrologie
1.Les méthodes passives ou expositives
2.Les méthodes actives ou participatives
3.Un nouveau support de la méthode active, l’informatique
B.Objectifs pédagogiques généraux des cas clinique
C.Intérêt de l’utilisation du logiciel Question Mark Perception®
1.Des cas cliniques sous forme de questionnaire
2.Des cas cliniques accessibles
3.Des cas cliniques homogène
4.Des objectifs définis pour chaque cas
5.Gestion de l’intégralité du cas
6.Méthode d’évaluation
7.Affichage de commentaires et complément d’informations
b.Intérêt pour l’enseignant
1.Consultation des résultats des évaluations
2.Evaluation du transfert de connaissances
II. Conception des cas cliniques
A.Recueil des données et élaboration d’un cas clinique
B.Options retenues pour la programmation d’un cas clinique
1.Pour l’élaboration des question
2.Pour l’élaboration des sessions
III. Monographie des trois affections abordées
A.Auguste
Préambule : objectifs du cas d’Auguste
1.Physiopathologie de l’IRC
2.Présentation clinique
3.Hypothèses diagnostiques
4.Examens complémentaires
5.Diagnostic étiologiqu
a. Chronicité
b. Etiologie
6.Evaluation des complications
7.Traitement parentéral
8.Traitement médical
9.Evaluation à 96heure
10.Traitement lors de la sortie
11.Suivi
B.Mitsy.
1.Présentation clinique
2.Hypothèses diagnostique
3.Examens complémentaires
4.Diagnostic étiologique
5.Traitement
6.Pronostic
7.Suivi
C.Chicco
1.Présentation clinique
2.Hypothèses diagnostiques
3.Examens complémentaires
4.Diagnostic étiologique
Conclusion
Bibliographie