Physiologie de l’articulation synoviale saine 

Physiologie de l’articulation synoviale saine 

Les chondrocytes 

Le cartilage hyalin est composé d’un seul type de cellules : les chondrocytes.Cependant ils sont peu nombreux, ne représentant que 3% du volume du cartilage et ils ont perdu leur capacité de multiplication.Ils sont impliqués dans l’homéostasie du tissu cartilagineux car ils sécrètent les éléments constitutifs de la substance fondamentale, à savoir les glycosaminoglycanes, l’acide hyaluronique et le procollagène. En situation physiologique, le chondrocyte maintient un équilibre dynamique entre la synthèse et la dégradation des protéines structurales de la matrice cartilagineuse. Cette homéostasie est assurée par de nombreux facteurs : les contraintes mécaniques, des facteurs de croissance (Transforming Growth Factor (TGF ), Fibroblast Growth Facto (FGF ) ,Iinsulin-like Growth Factor (IGF)).

Les protéoglycanes

Le monomère de protéoglycane est une molécule formée d’une protéine centrale sur laquelle viennent se fixer des molécules de glycosaminoglycanes (GAG). Les glycosaminoglycanes du cartilage sont de longues chaînes disaccharidiques de chondroïtinesulfate ou de kératane-sulfate. Riches en radicaux à charges négatives qui attirent et maintiennent le sodium et le calcium, les glycosaminoglycanes sont très hydrophiles.Par leur protéine de liaison, les monomères de protéoglycanes viennent se fixer sur une molécule centrale d’acide hyaluronique. Ils constituent alors une macromolécule : le polymère de protéoglycane appelé aussi agrégane, très hygroscopique, confère au cartilage une turgescence qui donne au tissu sa capacité à résister à la compression tout en conservant une flexibilité et une élasticité. (Figure 2)Les protéoglycanes fournissent au tissu cartilagineux une grande résistance mécanique à la pression et à l’amortissement des chocs, résistance à l’écrasement que ne possède pas le réseau collagénique.
Les fibres de collagènes sont associées aux polymères de protéoglycanes par différents types de liaisons et elles contiennent la substance fondamentale au sein du cartilage.Cette complémentarité fonctionnelle explique que toute altération primitive de l’un de ces éléments ait des répercussions immédiates sur l’autre constituant matriciel.

Morphologie du cartilage articulaire sain 

On distingue habituellement quatre couches dans le cartilage en fonction de l’organisation des chondrocytes, de l’orientation des fibrilles de collagène et de la distribution des protéoglycanes.La zone 1 est la couche superficielle. Elle est caractérisée par une faible cellularité, une faible teneur en protéoglycanes, et une orientation des fibrilles de collagène tangentielle à la surface articulaire. Les chondrocytes sont isolés, petits et plats (allure fibroblastique). Cette zone résiste aux forces de tension.La zone 2 est la couche intermédiaire ou moyenne (40 à 45 % de la hauteur totale). C’est une zone plus riche en cellules et en protéoglycanes, et les fibrilles de collagène sont orientées obliquement. Les chondrocytes sont gros et sphériques, souvent groupés par deux ou trois, et répartis de manière plutôt anarchique.

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PREMIERE PARTIE : L’ARTICULATION SYNOVIALE
I) Physiologie de l’articulation synoviale saine 
I.1) Le cartilage articulaire sain
I.1.1) Composition biochimique du cartilage
I.1.1.1) Les chondrocytes
I.1.1.2) La matrice extra-cellulaire
I.1.1.2.1) Les fibres de collagène
I.1.1.2.2) Les protéoglycanes
I.1.2) Morphologie du cartilage
I.1.3) Propriétés physiques et mécaniques du cartilage
I.1.4) Propriétés physiologiques du cartilage sain
I.1.4.1) Nutrition
I.1.4.2) Renouvellement de la matrice
I.2) L’os sous-chondral
I.3) La capsule articulaire
I.3.1) La capsule articulaire fibreuse
I.3.2) La membrane synoviale
I.4) Le liquide synovial
II) Physiopathologie de l’arthrose 
II.1) La dégradation du cartilage
II.1.1) Etiologie
II.1.1.1) Chondroses mécaniques
II.1.1.2) Chondroses structurales
II.1.2) L’activation chondrocytaire
II.1.3) Le rôle des enzymes de dégradation
II.1.4) Les facteurs de régulation : les cytokines
II.1.5) Les médiateurs de l’inflammation : NO, PGE2alfa
II.2) Les lésions de l’arthrose
II.2.1) Les lésions cartilagineuses
II.2.2) Les lésions osseuses
II.2.2.1) Les remaniements épiphysaires
II.2.2.2) Les ostéophytes
II.2.3) Les lésions synoviales
II.3) La douleur
II.3.1) Douleur physiologique vs pathologique
II.3.2) Douleur aiguë, douleur chronique
II.3.3) Physiologie de la douleur
II.3.3.1) Les voies de la douleur
II.3.3.2) Mécanismes de la douleur par excès de nociception
II.3.3.3) Systèmes de contrôle
II.4) Diagnostic
II.4.1) Les symptômes fonctionnels
II.4.1.1) L’origine de la douleur
II.4.1.2) Limitation de l’amplitude articulaire
II.4.2) Les symptômes locaux
II.4.3) Les signes radiologiques de l’arthrose
II.4.3.1) Signes généraux
II.4.3.2) La dysplasie de la hanche
II.5) Les traitements usuels
II.5.1) Les traitements médicaux
II.5.1.1) Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
II.5.1.2) Les substances chondroprotectrices
II.5.1.2.1) La glucosamine
II.5.1.2.2) Le sulfate de chondroïtine
II.5.2) Le traitement hygiénique
II.5.3) Traitement chirurgical
DEUXIEME PARTIE : LA MEDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE
I) Eléments d’acupuncture traditionnelle 
I.1) L’énergie chinoise : T’Chi
I.2) Les quatre substances fondamentales
I.2.1) Le Xue (le Sang)
I.2.2) Le Jing (l’Essence)
I.2.3) Le Shen (l’Esprit)
I.2.4) Les Fluides (Jin-Ye)
I.3) La théorie du Yin et du Yang : principes binaires
I.4) Théorie des cinq éléments et des cycles
I.4.1) Les cinq éléments
I.4.2) La loi d’engendrement ou de production
I.4.3) La loi d’inhibition ou domination
I.5) Les Organes et les Entrailles
I.5.1) Les Organes
I.5.1.1) Le Poumon
I.5.1.2) Rate-Pancréas
I.5.1.3) Le Coeur
I.5.1.4) Le Foie
I.5.1.5) Le Rein
I.5.1.6) Le Maître du Coeur ou Péricarde
I.5.2) Les Entrailles
I.5.2.1) Le Gros Intestin
I.5.2.2) L’Estomac
I.5.2.3) L’Intestin Grêle
I.5.2.4) La Vésicule Biliaire
I.5.2.5) La Vessie
I.5.2.6) Le Triple Réchauffeur
I.6) Les correspondances propres à chaque Elément
I.7) Les méridiens d’acupuncture
I.7.1) Le trajet des 12 méridiens principaux
I.7.1.1) Le méridien Poumon
I.7.1.2) Le méridien Gros Intestin
I.7.1.3) Le méridien Estomac
I.7.1.4) Le méridien Rate-Pancréas
I.7.1.5) Le méridien Coeur
I.7.1.6) Le méridien Intestin Grêle
I.7.1.7) Le méridien Vessie
I.7.1.8) Le méridien Rein
I.7.1.9) Le méridien Maître du Coeur
I.7.1.10) Le méridien Triple Réchauffeur
I.7.1.11) Le méridien Vésicule Biliaire
I.7.1.12) Le méridien Foie
I.7.2) Les merveilleux vaisseaux
II) Bases neurophysiologiques de l’acupuncture 
II.1) Caractéristiques du point d’acupuncture
II.1.1) Histologie du point d’acupuncture
II.1.2) Propriétés électriques et thermiques du point d’acupuncture
II.2) Caractéristiques de l’aiguille d’acupuncture
II.2.1) Propriétés de l’aiguille
II.2.2) Action électrique de l’aiguille
II.2.3) Action mécanique de l’aiguille
II.3) Mécanismes neurophysiologiques de l’acupuncture
II.3.1) Action antalgique locale au niveau de la moelle épinière
II.3.2) Action au niveau du tronc cérébral et de l’axe hypothalamo-hypophysaire
TROISIEME PARTIE : INTERET DES IMPLANTS D’OR DANS LE TRAITEMENT ET LA PREVENTION DE L’ARTHROSE CHEZ LE CHIEN
I) L’or dans l’histoire de la médecine 
II) Mécanisme d’action moléculaire de l’or dans l’organisme 
II.1) Propriétés physico-chimiques de l’or
II.2) Action de l’or au niveau des articulations douloureuses
II.2.1) Action chimique spécifique des ions d’or
II.2.2) Interaction de l’or avec le système immunitaire
II.2.3) Interaction de l’or avec les protéines
II.2.4) Incidence de l’or sur l’expression génique
III) Les implants d’or en médecine canine dans le traitement de l’arthrose : essais cliniques 
III.1) Etude de l’efficacité des implants d’or sur la dysplasie de la hanche chez le chien
III.2) Difficultés rencontrées lors d’essais cliniques sur l’arthrose
III.3) Difficultés rencontrées lors d’essais cliniques sur l’acupuncture
IV) Les implants d’or en médecine canine dans le traitement de l’arthrose : aspects cliniques et pratiques 
IV.1) Indications thérapeutiques
IV.1.1) La dysplasie de la hanche
IV.1.1.1) Traitement de la dysplasie de la hanche chez le chien adulte
IV.1.1.2) Prévention de la dysplasie de la hanche chez le chiot
IV.1.2) Arthrose du grasset
IV.1.3) Arthrose du coude
IV.1.4) Syndrome de la queue de cheval
IV.1.5) Arthrose du carpe et du tarse
IV.2) Matériel utilisé dans le traitement de l’arthrose avec les implants d’or
IV.3) Points d’acupuncture à utiliser
IV.3.1) La dysplasie de la hanche
IV.3.1.1) Localisation du point V.B. 29
IV.3.1.2) Localisation du point V.B. 30
IV.3.2) Arthrose du grasset
IV.3.2.1) Localisation du point E. 35
IV.3.2.2) Localisation du point V.B. 33
IV.3.2.3) Localisation du point Rte. 9
IV.3.2.4) Localisation du point F. 8
IV.3.3) Arthrose du coude
IV.3.3.1) Localisation du point P. 5
IV.3.3.2) Localisation du point G.I. 11
IV.3.3.3) Localisation du point T.R. 10
IV.3.3.4) Localisation du point M.C. 3
IV.3.3.5) Localisation du point C. 3
IV.3.3.6) Localisation du point I.G. 8
IV.3.4) Syndrome de la queue de cheval
IV.3.4.1) Localisation du point V.G. 2 bis
IV.3.4.2) Localisation du point V.G. 2
IV.3.4.3) Localisation du point V. 31
IV.3.4.4) Localisation du point V. 32
IV.3.5) Arthrose du carpe
IV.3.5.1) Localisation du point M.C. 7
IV.3.5.2) Localisation du point P. 9
IV.3.5.3) Localisation du point G.I. 5
IV.3.5.4) Localisation du point T.R. 4
IV.3.6) Arthrose du tarse
IV.3.6.1) Localisation du point F. 4
IV.3.6.2) Localisation du point V.B. 40
Conclusion 
Bibliographie 
Annexes

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