PHYSIOLOGIE DE LA DOULEUR
DEFINITION
La douleur est le terme utilisé pour designer les sensations, les pensées et les sentiments complexes, que les personnes ressentent lorsqu’ils souffrent d’un mal physique, ou lorsqu’elles font face à une menace de blessure physique. La douleur est un signal qui nous avertit d’un problème ou d’un danger physique, mesure de prévenir les blessures, ou d’y échapper eux-mêmes.Il est donc très important que les jeunes enfants puissent exprimer leur douleur. C’est leur façon de dire à leurs parents ou leurs soignants qu’ils ont besoin d’aide. Il est étonnant de constater qu’en dépit de son importance en médecine et en biologie, on n’avait jamais défini la douleur de façon satisfaisante (3). Sternback présente la douleur comme une abstraction qui désigne une sensation personnelle et intime de mal, un stimulus nocif qui signale un dommage tissulaire actuel ou imminent, et un schéma de réaction destinée à préserver l’organisme du mal (1,5). L’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) définit la douleur comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire réel ou virtuel, ou décrite en terme d’un tel dommage (1,5).Montcastle déclare que la douleur est une expérience sensorielle provoquée par des stimuli qui lèsent les tissus ou menacent de les détruire, expérience définie introspectivement par chacun comme ce qui fait mal (1,5).
HISTORIQUE
La mise en place de structures spécialisées consacrées spécifiquement à l’évaluation et au traitement de la douleur date de plus de trente ans chez l’adulte. Les structures consacrées à la douleur de l’enfant vont apparaître un peu plus tard aux Etas-Unis à Seattle, à Boston et en Philadelphie, au Canada à Montréal, au Royaume Uni à Londre et en Finlande. En France les équipes de Gustave-Roussy et de Nante sont les pionnières dans la prise en charge de la douleur chez l’enfant (6). La douleur de l’enfant (Enquête sur les connaissances et les pratiques des médecins généralistes)
PHYSIOLOGIE DE LA DOULEUR
Les voies de la nociception
Le message nociceptif résulte de la stimulation de terminaisons nerveuses libres amyéliniques que l’on retrouve au niveau des tissus musculaires, cutanés et articulaires ainsi qu’au niveau de la paroi des viscères. Ces terminaisons libres sont activées soit indirectement par des stimulations mécaniques, thermiques ou chimiques, soit directement par des substances algogènes libérées lors de processus inflammatoires.Le message ainsi généré est ensuite transmis au niveau médullaire via 2 types de fibres afférentes : les fibres A et C.
– Les fibres de type A : sont myélinisées et de petit calibre. Elles sont responsables de la transmission de la douleur rapide, localisée, à type de piqure.
– Les fibres amyéliniques de type C : sont responsables de la transmission de la douleur diffuse telle que les brûlures. Ces fibres nerveuses rejoignent le système nerveux central en se terminant au niveau de la corne postérieure de la moelle épinière où le relais est pris par les neurones médullaires.
La grande majorité des fibres croise ensuite la ligne médiane pour gagner le quadrant antérolatéral opposé. Là, les fibres nerveuses s’organisent en plusieurs faisceaux ascendants.
Ces faisceaux se projettent sur différentes cibles bulbaires, thalamiques et mésencéphaliques où se réalisent l’analyse et l’intégration des messages douloureux.
Les différentes structures impliquées dans la nocicéption communiquent entre elles par l’intermédiaire de neuromédiateurs (substance P, somatostatine, cholecystokinine …). Ceux-ci, à l’instar des structures anatomiques impliquées dans la nociception, sont en place dès La naissance.
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Table des matières
INTRODUCTION
POPULATION ET METHODES
I. TYPE D’ETUDE
II. POPULATION CIBLE
III. ECHANTILLON
IV. VARIABLES ETUDIEES
V. COLLECTE DES DONNEES
VI. SAISIE ET ANALYSE DES DONNEES
RESULTATS
DISCUSSION
I. DEFINITION
II. HISTORIQUE
III. PHYSIOLOGIE DE LA DOULEUR
IV. EXPRESSION DE LA DOULEUR
V. FORMATION DES MEDECINS GENERALISTES SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR DE L’ENFANTVI. EVALUATION DE LA DOULEUR CHEZ L’ENFANT
VII. OUTILS D’EVALUATION DE LA DOULEUR
1. L’autoévaluation
2. L’hétéroévaluation
3.La douleur de l’enfant (Enquête sur les connaissances et les pratiques des médecins généralistes)
4. L’échelle de San Salvadour
5. Les critères de choix de l’outil d’évaluation
VIII. EXAMEN DE L’ENFANT DOULOUREUX
IX. MOYENS THERAPEUTIQUES
1. Introduction
2. Les traitements pharmacologiques
3. Les traitements non pharmacologiques
4. L’effet placebo
5. Les critères de choix du traitement
6. Les objectifs et les modalités de mise en oeuvre du traitement
X. LES DOULEURS INDUITES AU COURS DES GESTES INVASIFS
XI. INTERET DE LA PRESENCE PARENTALE
XII. NECESSITE DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA FORMATION EN ALGOLOGIE
CONCLUSION
ANNEXE
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE
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