Phylogénie des bénitiers

Phylogénie des bénitiers

Répartition géographique

Les bénitiers sont les plus grands bivalves présents dans les zones côtières de la région Indopacifique (Teitelbaum et Friedman, 2008). Ils sont répartis dans des habitats constitués de récifs coralliens peu profonds (Todd et al., 2009). Outre les bénitiers foreurs colorés de taille plus petite, tels que T. maxima et T. crocea que l’on rencontre sur des substrats calcaires, on observe des espèces de plus grande taille, telles que T. derasa, T. gigas et T. squamosa, généralement à proximité des récifs ou sur des fonds sableux. On rencontre quant à lui souvent le genre Hippopus sur des substrats mous, comme des herbiers (Teitelbaum et Friedman, 2008). La température de l’eau dans laquelle on les trouve est comprise entre 25°C et 30°C, la salinité est aux environs de 32-35‰, et le pH se situe entre 8,1 et 8,5.

La lumière étant une ressource indispensable aux bénitiers, on ne les retrouve pas en dessous de 20 m de profondeur ; exceptée T. tevoroa qui est capable de vivre plus profond (Ellis, 1998). Concernant les répartitions océaniques (visibles sur la figure 1 page suivante), les bénitiers vivent entre le 30° Est et le 120° Ouest (de l’Afrique du Sud à la Polynésie française) et entre le 36° Nord et le 30° Sud (du Japon à l’Australie). On peut constater sur la carte suivante que la plus grande diversité se trouve dans l’océan Indopacifique. T. maxima a la distribution la plus cosmopolite, englobant presque l’ensemble géographique de toutes les autres espèces de bénitiers. Au contraire, les espèces découvertes récemment telles que T. costata, T. rosewateri, T. tevoroa, H. porcellanus ont les zones géographiques les plus restreintes

Morphologie et anatomie

Les bénitiers sont composés d’une coquille constituée de 2 valves. Cette coquille se compose de trois couches le périostracum, l’ostracum et l’hypostracum. Le bénitier développe ces couches à partir de l’intérieur. La couche extérieure, le périostracum se compose de sclérotine (plexus de protéines fortement interconnecté) et protège la coquille de l’eau de mer. Ensuite vient l’ostracum, composée d’aragonite. La dernière couche avant le manteau est l’hypostracum qui se compose de calcite (couche de nacre) (site internet d’aquariophilie).

Les mollusques ont un mode d’alimentation microphage, ils sont consommateurs de particules en suspension dans le milieu. La famille des Tridacnidés se caractérisent par rapport aux autres bivalves par la disposition de leur anatomie. Une grande partie de leurs organes est orienté verticalement, à 90°. Cette particularité permet aux bénitiers d’exposer leur manteau verticalement afin d’optimiser l’apport lumineux indispensable aux algues dinoflagellées symbiotiques présentes dans leur manteau, les zooxanthelles (site internet d’aquariophilie).

Alimentation

Les zooxanthelles sont des algues symbiotiques qui sont localisées dans un système spécial de poches dans les lobes du manteau du bénitier. Ces poches prolongent l’estomac dans les tissus du manteau. Les zooxanthelles produisent essentiellement des sucres, mais les acides aminés et les acides gras produits sont relâchés par la paroi cellulaire de l’algue directement dans le système sanguin du bénitier (Ellis, 1998). Lorsque la luminosité est suffisante, les bénitiers peuvent vivre exclusivement des produits fournis par les zooxanthelles ; mais privés de lumière, ils meurent rapidement malgré la présence de nourriture dans l’eau, montrant l’importance de la présence indispensable des zooxanthelles pour leur survie (Ellis, 1998).C’est pourquoi, à cause de cette exigence élevée en lumière la distribution des bénitiers est limitée aux eaux superficielles.

Transport local de bénitiers (inter-iles), stabulation

Les bénitiers présents dans le bassin de stabulation proviennent de l’atoll de Tatakoto, dans l’archipel des Tuamotu. Selon l’espace disponible dans l’avion, certains arrivages ont dus être reportés, notamment au mois d’avril. Les bénitiers sont récupérés sur la station d’élevage, et acheminés par bateau vers un site de stockage. Ensuite ils sont détroqués à terre, préparés et rangés dans les glacières, pour enfin être conduits à l’aéroport de Tatakoto. Les bénitiers sont préparés vers 6h le matin sur l’atoll, le vol part vers 10h, et nous les replaçons dans l’eau vers 18h selon la ponctualité du vol, et la difficulté de circulation entre l’aéroport et l’IRD. Ce qui fait que les bénitiers font en moyenne un voyage de 12h.

 

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Table des matières

Résumé
Abstract
I. Introduction
II. Contexte d’étude
1. Biologie du bénitier
a. Phylogénie des bénitiers
b. Répartition géographique
c. Morphologie et anatomie
d. Alimentation
e. Reproduction et cycle de vie
2. Tridacna maxima
a. Description de l’espèce
b. T. maxima en Polynésie française
3. L’exploitation des bénitiers
4. Elevage et projets de réensemencements
a. Le collectage en Polynésie française .
b. L’élevage en Polynésie française
c. Réensemencements réalisés en Polynésie française
d. Tahiti Eco Clams
III. Matériels et méthodes
1. Transport local de bénitiers (inter-iles), stabulation
2. Transport international
3. Réensemencement
a. Matériels utilisés
b. Site de réensemencement
c. Déroulement du réensemencement
IV. Résultats
1. Analyses du transport local
2. Analyses du transport international
3. expérimentation de réensemencement
a. Résultats des paramètres physico-chimiques des milieux étudiés
V. Discussion
1. Transport local et stabulation Transport international
Réensemencement
VI. Conclusion
VII. Bibliographie

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