Photographie économique des territoires -vue globale

Quel Rayonnement européen?

Comme le rappellent Célirîe Rozeriblat et Patricia Cicille dans leur étude 2,plus de 200 agglomérations en Europe (limites Oural et Istanbul) comptent plus de 200.000 habitants. La question se pose alors de leur visibilité, de leur rayonnement à l’échelle européenne. Dans leur étude, elles ont comparé 180 de ces grandes vifies européennes selon une quinzaine de critères. Four le territoire qui nous intéresse, seules Tours et Orléans apparaissent dans ce classement.

Un rayonnement européen aujourd’hui faible

Dans leur étude, Céline Rozenblat, Patricia Cicille ont classées en sept catégories les villes européennes, de 1, pour les villes au rayonnement international, à 7 pour des villes au rayonnement le plus local. Tours et Orléans appartiennent tous deux à la septième classe. Ce rayonnement est en accord avec leur taille démographique. Il est signalé qu’accroître la taille démographique en coopérant peut accroître la visibilité de ce type de « petites » villes.

Plusieurs faiblesses sont à souligner:
– L’absence de grandes infrastructures permettant de les relier au réseau européen des villes Il n’y a pas de grands aéroports sur le territoire et peu de liaisons directes au départ de Tours et d’Orléans. Cette remarque est cependant à nuancer, la présence de Paris peut offrir de nombreuses possibilités en termes d’accessibilité si elle est doublée de moyens facilités à partir de Tours ou Orléans pour en profiter;
– L’absence de sièges sociaux de grands groupes européens;

Ce ne sont pas de grandes places financières
– Leurfaiblesse en termes de tourisme urbain Moins de touristes passent aujourd’hui un week-end à Tours ou à Orléans qu’à Amsterdam ou à Paris;
– Pas ou peu d’accueil de foires et salons internationaux et de congrès Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine relativement à d’autres villes européennes;
– Nombre de musées relativementfaible; — Sites et Grandes înanfestations culturelles : plus importantes en nombre zizais de renommée encore trop faible.

Mais on peut aussi noter quelques forces cependant:
Orléans et Tours ont connu ces cinquante dernières années une croissance démographique soutenue, relativement aux autres villes européennes. Seules les villes de la Péninsule Ibérique ont fait mieux. Les autres villes françaises de l’ouest et du Sud sont dans le même cas. Mais dans le reste de l’Europe, la tendance a été plus calme, particulièrement en Allemagne ou au Royaume-Uni.

En ce qui concerne le nombre d’étudiants et la proportion par rapport au nombre total d’habitants, Tours apparaît assez bien classé, relativement à sa taille. Il en est de même pour Orléans en ce qui concerne les réseaux de recherche.

Un profil diversifié et industriel

Enfin, pour terminer voyons ce qui nous intéresse apparaît comme une petite rapidement cette qualification européenne de ces deux villes, plus spécifiquement, c’est à dire leur profil économique. Tours ville à économie diversifiée. Fous Céline Rozenblat et Patricia Cicille, ce sont des villes qui ont réussi à développer différentes compétences. Souvent elles allient tradition industrielle, bon réseau communication, activités tertiaires touristiques. En ce concerne Orléans, la ville classée parmi celles une un de des ou qui est a dominante industrielle, c’est-à-dire les villes qui allient industries et réseaux de télécommunications importants.

Nous préciserons donc ce portrait économique dans la suite de notre étude, mais il et intéressant de savoir comment est perçue aujourd’hui le territoire Val de Loire — Maine à l’échelle européenne. La réponse est simple bien que dans une dynamique démographique remarquable, son rayonnement est faible et il apparaît comme peu spécialisé économiquement. La constitution en métropole pourrait être à ce titre intéressante pour gagner en visibilité. Un des points forts de Tours et Orléans sur lequel misé potentiellement pour en accroître leurs rayonnements serait, selon les auteurs de l’étude, le monde de l’université et de la recherche.

Quelle position du réseau de villes dans le grand bassin parisien?

Les aires urbaines de Lavai et Saumur ne font pas partie du bassin parisien. Chinon n’est pas une aire urbaine au sens de l’INSEE. Ces trois agglomérations seront donc absentes de cette partie de l’étude.

Le Val de Loire — Maine: un espace fortement attractif pour la population parisienne 

Orléans et Tours sont les deux « métropoles» les plus attractives du bassin parisien pour la population parisienne entre 1990 et 1999 (avec un solde de +9300 à elles deux). Caen et Le Mans (+962) sont les deux autres métropoles attractives. Blois est l’aire urbaine la plus attractive dans la catégorie (<autres aires urbaines» (+2567). Alençon fait également partie des aires urbaines qui ont un solde migratoire positif avec Paris (+429). Ainsi, les cinq aires urbaines de l’espace métropolitain Val de Loire — Mairie ont un solde migratoire positif avec Paris. L’atfractivité est plus remarquable encore pour les villes du Val de Loire que pour celles du Maine. La qualité du cadre de vie est une explication possible. La grande couronne parisienne, regroupant les villes « avant-postes », est l’autre espace qui connnait un solde migratoire fortement positif. La Normandie présente une situation contrastée. La Picardie et la Champagne-Ardennes affichent plutôt un solde migratoire négatif avec Paris.

Plus globalement, les deux cartes en page suivante réprésentent deux scénarii d’évolution démographique. Dans le premier, tendanciel, la croissance démographique serait moyenne dans le Val de Loire-Maine. Orléans connaitrait une croissance particulièrement forte du fait de sa proximité de Paris. Le Mans et Alençon perdraient en revanche en population. Dans le second, l’espace Val de Loire — Maine se démarque comme un espace entier de croissance démographique, entre l’Île-de-France où la croissance démographique serait très importante, et le Berry et le sud de l’Orne en régression.

Table des matières

INTRODUCTION
1ÈRE PARTIE PHOTOGRAPHIE ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES -VUE GLOBALE
A) QUEL RAYONNEMENT EUROPÉEN ?
B) QUELLE POSON DU RÉSEAU DE VILLES DANS LE GRAND BASSIN PARISIEN ?
C) PHOTOGRAPHIE DÉMOGRAPHIQUE DES TERRITOIRES
D) LA SPÉCIALISATION ÉCONOMIQUE DES VILLES DU VAL DE LOIRE- MAINE
E) L’ESPACE VAL DE LOIRE — MAINE VU AU TRAVERS DE5 EMPLOIS MÉTROPOUTAINS SUPÉRIEURS (EMS)
F) LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ DU VAL DE LOIRE — MAINE
2ÈME PARTIE: PHOTOGRAPHIE ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES: PORTRAIT DES AIRES URBAINES
A) LA MÉTHODE ET LES MODALITÉS DE LECTURE
B) PORTRAIT ÉCONOMIQUE : L’AIRE URBAINE DE TOURS
C) PORTRAIT ÉCONOMIQUE : L’AIRE URBAINE D’ORLÉANS
D) PORTRAIT ÉCONOMIQUE : L’AIRE URBAINE DU MANS
E) PORTRAIT ÉCONOMIQUE L’AIRE URBAINE D’ALENÇON
F) PORTRAIT ÉCONOMIQUE : L’AIRE URBAINE DE LAVAL
G) PORTRAIT ÉCONOMIQUE : L’AIRE URBAINE DE BLOIS
H) PORTRAIT ÉCONOMIQUE : L’AIRE URBAINE DE SAUMUR
I) PORTRAIT ÉCONOMIQUE : L’AIRE URBAINE DE CHINON
J) SYNTHÈSE : LES SPÉCIALISATIONS ÉCONOMIQUES DE L’ESPACE MÉTROPOLITAIN VAL DE LOIRE- MAINE
3ÈME PARTIE: LES RÉSEAUX ÉCONOMIQUES DE L’ESPACE MÉTROPOLITAIN VAL DE LOIRE- MAINT
A) PRÉCISIONS
B) GRILLE DES RÉSEAUX
C) ANALYSE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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