Répartition et classification des langues rgyalronguiques
Les langues rgyalronguiques sont parlées par environ cent mille personnes, classées comme Tibétains par l’administration chinoise, dans les préfectures autonomes tibétaines de rNga-ba (aba 阿霸) et de dKar-mdzes (ganzi 甘孜) au nord-ouest du Sichuan en Chine. Deux cartes en couleurs ont été ajoutées en annexe : une carte indiquant la localisation du pays rGyalrong au Sichuan, et une carte de la répartition des langues rgyalronguiques individuelles. Pour les noms des lieux en chinois et en tibétain, nous avons utilisé la série d’ouvrages Gong et al. (1985abcde, 1986) où les noms de districts, de régions, de cantons et des villages sont indiqués en tibétain et en chinois. Les noms de lieux dans les langues rgyalronguiques proviennent de nos données de terrain. Selon la plupart des auteurs (Sun 1983, Huang 1991), les langues rgyalronguiques appartiendraient au groupe qianguique, auxquelles appartiennent le tangoute, le qiang 羌, le pumi 普米 et un certain nombre de langues obscures récemment décrites : le muya 木 雅 (mi-nyag skad), le zhaba 扎巴, le queyu 卻域, le shixing 史興, le guiqiong 貴瓊 et peut-être aussi le namuzi 納木茲4. Bien qu’aucune innovation commune n’ait été mise en évidence, la parenté entre ces langues semble manifeste si l’on considère la ressemblance dans le vocabulaire. Ces langues sont également typologiquement très semblables, car elles possèdent toutes un système d’accord personnel et un système verbal où l’on trouve des alternances de thèmes (en pumi voir Lu 1998 : 303-306, en tangoute voir Gong 2001). Dans un travail préliminaire de comparaison du rgyalrong avec le tangoute, nous avons découvert un certain nombre de mots partagés exclusivement par ces deux langues et absents en chinois, en tibétain, ou en birman (Jacques 2003b). Ce sont parmi ces mots exclusivement partagés que nous pouvons rechercher à démontrer l’existence d’innovations communes entre ces langues. Certains auteurs ont émis l’hypothèse que les langues qianguiques seraient particulièrement proches des langues lolo-birmanes (Li Yongsui 1998). Selon Sun (2000b), on compte six groupes de langues rgyalronguiques :
– horpa (aussi appelé ergong 爾龔 ou daofu 道孚 dans les sources chinoises). Cet ensemble de dialectes mutuellement inintelligibles est parlé à rTa’u / Daofu 道孚縣, à Rong-brag / Danba 丹巴縣 et à Nyag-rong / Xinlong 新龍縣 dans la préfecture de dKar-mdzes / Ganzi 甘孜州.
– shangzhai 上寨 (stod-sde). Parlé au sud de ‘Dzam-thang / Rangtang 壤塘縣 dans la préfecture de rNga-ba / Aba 阿壩州.
– lavrung 拉塢戎. Parlé au sud de ‘Dzam-thang / Rangtang 壤塘縣, à, l’ouest de Chuchen/ Jinchuan 金川縣 (dialecte de Thugs-rje chen-mo / Guanyinqiao 觀音橋 et de ‘Dzo-rogs 業隆) et au sud de ‘Bar-khams / Maerkang 馬爾康縣 (dialecte de ‘Brong-rdzong / Muerzong 木爾宗) dans la préfecture de rNga-ba / Aba 阿壩州.
– sidaba 四大壩 (stod-pa), parlé au nord de ‘Bar-khams / Maerkang 馬爾康縣 dans la préfecture de rNga-ba / Aba 阿壩州.
– chabao 茶堡 (japhug) , parlé au nord de ‘Bar-khams / Maerkang 馬爾縣 dans la préfecture de rNga-ba / Aba 阿壩州.
– situ 四土 (rgyalrong oriental). C’est la langue la mieux décrite, la plus parlée et la plus répandue. Celle-ci se réparti sur trois préfectures :
-Dans la préfecture de rNga-ba / Aba 阿壩州 :
bTsan-lha / Xiaojin 小金縣
Chu-chen / Jinchuan 金川縣,
‘Bar-khams / Maerkang 馬爾康縣,
l’ouest de Khro-chu / Heishui 黑水縣
l’ouest de bKra-shis-gling / Lixian 理 縣 (anciennement appelé Zagunao 雜谷腦)
-Dans la préfecture de dKar-mdzes / Ganzi 甘孜州, le district de Rong brag /Danba 丹巴縣.
-Dans la préfecture Yaan 雅安 le départment de Baoxing 寶興.
En français, nous appellerons macro-rgyalronguique la sous-famille entière (incluant horpa, lavrong et rgyalronguique) et rgyalronguique le clade qu’il appelle « rgyalrong ». Nous n’aborderons dans le présent travail que les langues de la sous-branche rgyalronguique. Pour faciliter l’utilisation de ce travail par les tibétologues, nous utilisons en priorité les formes tibétaines des noms de districts et de cantons. Nous indiquons le nom en japhug de chacun de ces endroits entre parenthèses. Pour les villages, en revanche,nous n’emploierons que le nom rgyalrong local, car les noms de villages sont des toponymes généralement purement rgyalronguiques, et les formes tibétaines données dans Gong et al. (1985abcde, 1986) pour les noms des villages ne sont en général que des transcriptions du rgyalrong. Par ailleurs, nous appellerons rgyalrong oriental la langue que J. Sun désigne comme situ 四土話, suivant l’expression chinoise dongbu fangyan 東部方言. Le terme situhua ne désigne en effet au sens strict que le dialecte de ‘Bar-khams. Il exclut les formes de rgyalrong oriental parlé dans les autres régions (bTsan-lha, bKra-shis-gling, Chu-chen etc.)
Les groupes de consonnes initiaux
Dans les sections précédentes, nous avons proposé une analyse de la syllabe et nous avons relevé les phonèmes consonantiques qui existent en japhug en position initiale et certaines de leurs propriétés. Dans les positions autres qu’initiales, les phonèmes subissent des neutralisations et des restrictions que nous étudierons en détail dans cette section. Nous allons aborder tout d’abord les médianes, puis nous discuterons des préinitiales. Enfin, nous aborderons le cas des syllabes pour lesquelles le test morphologique de la réduplication partielle n’est pas applicable. Nous nous fonderons sur les résultats tirés des sous-sections sur les médianes et les préinitiales non-ambiguës pour proposer une analyse de ces syllabes.
Les préinitiales
Pour établir l’inventaire des consonnes pouvant se trouver en position préinitiale, nous avons le choix entre trouver des mots dont la consonne la plus proche de la voyelle ne fait pas partie des cinq consonnes susceptibles de se trouver en position médiane, soit de prendre des verbes pour lesquels le test de réduplication est applicable. Cette précaution est nécessaire pour ne pas confondre initiale et préinitiale. Nous avons fait usage de ces deux types d’exemples pour distinguer 17 préinitiales différentes : /p/, /w/ (sous ses allophones f- et β-), /s/ et /z/, /ɕ/ et /ʑ/, /ʂ/, /l/, /r/, /j/, /k/, /x/ et /ɣ/, /χ/ et /ʁ/ et les nasales /m/, /n/. Le voisement des fricatives en position préinitiale, comme nous le verrons, n’est distinctif que dans un cas (voir 2.3.2.2), c’est pourquoi les fricatives préinitiales seront traitées par couple sourde/sonore. Chacune de ces préinitiales fera l’objet d’une sous-section où nous présenterons l’ensemble des groupes non-ambigus possibles où elle peut apparaître. Nous noterons l’archiphonème en écrivant les deux phonèmes sourds et sonores l’un à la suite de l’autre séparé d’un tilde : /s/ ~ /z/,/ɕ/ ~ /ʑ/ etc. Nous présenterons dans chaque sous-section un tableau d’exemples de mots dans la langue pour illustrer chacun des groupes, puis nous présenterons un autre tableau où la distribution de la préinitiale (incluant les groupes possibles et ceux non attestés) sera résumée .
Désambiguïsation des groupes initiaux
Dans les sections précédentes, nous avons volontairement laissé de côté un certain nombre de groupes de consonnes considérés comme ambigus, parce que le test de la réduplication ne leur était pas applicable. A présent que nous connaissons les consonnes susceptibles d’être préinitiales, nous allons être en mesure d’analyser certains groupes dont la seconde consonne fait partie des phonèmes susceptibles de se trouver en position médiane. Cette section se divisera en trois parties : Premièrement, nous allons montrer qu’il existe des cas où /ʁ/ est médiane et nous allons les distinguer de ceux où ce phonème est initiale. Deuxièmement, nous allons analyser tous les groupes que nous avions laissés de côté en 2.3.1. Troisièmement, nous allons faire l’inventaire des groupes réellement ambigus pour lesquels deux analyses sont possibles, et pour essayer de déterminer si les différentes préinitiales et les différentes médianes possèdent des propriétés différentes, ce qui nous permettrait dans certains cas de trancher en faveur d’une analyse particulière.
Correspondances entre japhug et tibétain
L’étude des correspondances entre tibétain classique et japhug se divise en trois parties : les rimes, les groupes de consonnes initiaux, et les correspondances particulières dans certains dissyllabes. Il sera nécessaire de présenter la phonologie du tibétain dans chacune de ces sections pour expliciter quelles rimes et quels groupes initiaux de cette langue sont ou ne sont pas attestés dans le corpus des emprunts du japhug. Dans cette section, nous ne ferons qu’illustrer les correspondances sans proposer d’analyse. Les correspondances seront rangées à partir du tibétain orthographique afin de faciliter par la suite la discussion des couches d’emprunts. Nous n’essaierons pas de distinguer emprunts de cognats, et ne prendrons en compte que des critères phonologiques pour classer ces correspondances.
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Table des matières
1 Introduction
1.1 Le pays rGyal-rong
1.2 Répartition et classification des langues rgyalronguiques
1.3 Histoire des études rgyalrong
1.4 Structure de la thèse
2 Phonologie
2.1 La syllabe et la réduplication partielle
2.2 Phonèmes consonantiques initiaux
2.2.1 Les labiales
2.2.2 Les dentales
2.2.3 Les alvéolo-palatales et les rétroflexes
2.2.4 Les palatales
2.2.5 Les vélaires et les uvulaires
2.2.6 Conclusion
2.3 Les groupes de consonnes initiaux
2.3.1 Les médianes
2.3.1.1 Le phonème /w/ en médiane
2.3.1.2 Le phonème /l/ en médiane
2.3.1.3 Le phonème /r/ en position médiane
2.3.1.4 Le phonème /j/ en position médiane
2.3.1.5 le phonème /ɣ/ en position médiane
2.3.1.6 Conclusion
2.3.2 Les préinitiales
2.3.2.1 Les phonèmes /p/ et /w/ en position préinitiale
2.3.2.2 Les fricatives /s/ et /z/ en position préinitiale
2.3.2.3 La sonante /l/ en position préinitiale
2.3.2.4 Les fricatives /ɕ/ ~ /ʑ/ en position préinitiale
2.3.2.5 Les phonèmes /r/ et /ʂ/ en position préinitiale
2.3.2.6 Le phonème /j/ en position préinitiale
2.3.2.7 Les phonèmes /k/ et /x/ ~ /ɣ/ en position préinitiale
2.3.2.8 Les phonèmes /χ/ ~ /ʁ/ en position préinitiale
2.3.2.9 Les occlusives nasales /m/, /n/, /ŋ/ en préinitiale et les prénasalisées
2.3.2.10 Conclusion
2.3.3 Désambiguïsation des groupes initiaux
2.3.3.1 Le phonème /ʁ/ : médiane ou initiale ?
2.3.3.2 Groupes à initiales non-ambiguës
2.3.3.3 Ambiguïté structurelle
2.3.4 Conclusion
2.3.5 Etude synthétique des groupes initiaux
2.3.5.1 Groupes sans préinitiales
2.3.5.2 Groupes avec la préinitiale /N/
2.3.5.3 Groupes avec les préinitiales /w/ et /m/
2.3.5.4 Groupes avec les préinitiales /s/ ~ /z/
2.3.5.5 Groupes avec les préinitiales /l/ et /n/
2.3.5.6 Groupes avec les préinitiales /ɕ/ et /ʑ/
2.3.5.7 Groupes avec les préinitiales /r/ et /ʂ/
2.3.5.8 Groupes avec la préinitiale /j/ et avec les préinitiales /x/ ~ /ɣ/
2.3.5.9 Les groupes à préinitiales /χ/ ~ /ʁ/
2.3.5.10 Analyse
2.4 Rimes
2.4.1 Syllabes ouvertes
2.4.2 Syllabes fermées
2.4.3 Rimes marginales
2.4.4 Resyllabification et influence des autres syllabes
2.4.5 Contraintes sur les géminées
2.4.6 Conclusion
3 Stratification des emprunts tibétains
3.1 Correspondances entre japhug et tibétain
3.1.1 Rimes
3.1.2 Groupes de consonnes
3.1.2.1 Groupes de consonnes en tibétain classique
3.1.2.2 Correspondances des groupes de consonnes initiaux entre tibétain classique et japhug
3.1.2.3 Conclusion
3.1.3 Interaction entre la morphologie du tibétain et les règles de correspondance
3.1.3.1 Dissyllabes
3.1.3.2 Morphologie verbale
3.1.4 Conclusion
3.2 Analyse des couches d’emprunts
3.2.1 Cognats entre japhug et tibétain
3.2.1.1 Du proto-rgyalrong au japhug
3.2.1.2 Du proto-tibétain au tibétain ancien
3.2.1.3 Correspondances incohérentes
3.2.1.4 Autres cas
3.2.1.5 Cognats du japhug et du tibétain
3.2.2 Couches des dialectes tibétains de l’Amdo
3.2.3 Phonologie historique du japhug et stratification des emprunts
3.2.3.1 Les correspondances de la rime –ang en japhug
3.2.3.2 Les correspondances des rimes –od, –or, –os et –on en japhug
3.2.3.3 Les correspondances de la rime –o
3.2.3.4 Les correspondances de la rime –am
3.2.3.5 Les correspondances des rimes -ad, -ar et –as
3.2.3.6 Syllabes affaiblies
3.2.3.7 Formes non-attestées en tibétain classique
3.2.4 Conclusion
4 Phonologie historique du japhug
4.1 Accent tonal
4.2 Rimes du japhug
4.2.1 Rimes du japhug en syllabe ouverte : voyelles antérieures et -a
4.2.1.1 Rime -a du japhug
4.2.1.2 Rimes -e et -ɤj du japhug
4.2.1.3 Rime -i du japhug
4.2.1.4 Conclusion
4.2.2 Rimes du japhug en syllabe ouverte : voyelles postérieures
4.2.2.1 Rime -o du japhug
4.2.2.2 Rime -u du japhug
4.2.2.3 Rime -ɯ du japhug
4.2.2.4 Conclusion
4.2.3 Rimes à syllabe fermée en japhug
4.2.3.1 Rimes du japhug fermées en -β
4.2.3.2 Rimes du japhug fermées en -m
4.2.3.3 Rimes du japhug fermées en -t
4.2.3.4 Rimes du japhug fermées en -s
4.2.3.5 Rimes du japhug fermées en -r
4.2.3.6 Rimes du japhug fermées en -ɣ
4.2.3.7 Rimes du japhug fermées en -ʁ
4.2.3.8 Le systèmes des rimes : conclusion
4.3 Les consonnes initiales du japhug
4.3.1 Les préinitiales du PGR
4.3.2 Les occlusives et affriquées du japhug
4.3.2.1 Les occlusives labiales
4.3.2.2 Les occlusives dentales
4.3.2.3 Les occlusives affriquées
4.3.2.4 Les occlusives palatales
4.3.2.5 Les occlusives vélaires
4.3.2.6 Les occlusives uvulaires
4.3.3 L’origine des consonnes voisées du japhug
4.3.4 Fricatives et approximantes
Conclusion
5 Morphologie verbale flexionnelle
5.1 Accord et transitivité
5.1.1 Transitivité
5.1.2 Système d’accord
5.1.2.1 Pronoms et affixes de personnes
5.1.2.2 Verbes transitifs
5.1.2.3 Le préfixe ɣ-
5.1.2.4 Le préfixe kɯ- impersonnel
5.2 Alternance des thèmes
5.2.1 Assimilation et Umlaut
5.2.2 Alternance des thèmes dans les dialectes japhug
5.3 Les préfixes directionnels
5.3.1 Le système des préfixes directionnels en japhug
5.3.2 Le fonctionnement des préfixes directionnels
5.4 Les catégories de TAM en japhug
5.4.1 Passé
5.4.1.1 Aoriste et imperfectif
5.4.1.2 Catégories aspectuelles secondaires au passé
5.4.1.3 Le médiatif indirect
5.4.2 Les catégories du non-passé (futur et présent)
5.4.2.1 Présent
5.4.2.2 Médiatif direct
5.4.2.3 Imperfectif
5.4.2.4 Non-passé
5.4.3 Les catégories modales
5.4.4 Les fonctions flexionnelles de la réduplication partielle
5.4.4.1 Subordonnées conditionnelles : réduplication / irréel
5.4.4.2 Expression d’une augmentation
5.4.4.3 Expression d’une action se répétant systématiquement
5.4.5 Autres préfixes flexionnels
5.4.5.1 Préfixes de déplacement ɕɯ- et ɣɯ-
5.4.5.2 Le préfixe nɯ- de situation persistante
5.4.5.3 Préfixe jɯ- d’immédiat
5.4.5.4 Préfixe nɯ- de voix moyenne
5.4.5.5 Préfixe ɯ- interrogatif
6 Morphologie verbale dérivationnelle
6.1 Les préfixes causatifs sɯ- / ɕɯ- et ɣɤ-
6.2 Préfixes dénominaux
6.3 Préfixe nɯ- / nɤ- applicatif
6.4 Préfixes rɤ- / sɤ- intransitivants
6.5 Autres affixes
6.6 Le voisement des initiales
6.7 Les fonctions dérivationnelles de la réduplication partielle
6.8 L’infixation en –l-
6.9 Incorporation
6.10 Conclusion
7 Les verbes contractes
7.1 Morphophonologie
7.1.1 Préfixes sélectionnant l’allomorphe a-
7.1.2 Préfixes sélectionnant l’allomorphe ɤ-
7.1.3 Forme kɤ- du préfixe
7.1.4 Un verbe irrégulier : kɤ-zɣɯt « arriver »
7.1.5 Forme interrogative ɯ- : -j- épenthétique
7.2 Morphosyntaxe comparée
7.2.1 Cas de préfixes ŋa- sans fonction dérivationnelle
7.2.2 Dérivation de verbes intransitifs et statifs
7.2.3 Préfixe réciproque
7.2.4 Fonctions dérivationnelles non-productives
8 La nominalisation
8.1 Noms relativisants
8.1.1 Préfixes kɤ- et kɯ-
8.1.2 Noms d’action
8.1.3 Nom d’agent
8.1.4 Nom oblique
8.2 Nom de degré
8.2.1 Noms de degré 1
8.2.2 Les noms de degré 2 et les verbes de sensation physique
8.2.3 Nom d’action en tɯ-
8.2.4 Noms d’action en tɤ-
8.3 Autres types de nominalisation
8.3.1 Nom d’action sans marque
8.3.2 Nom d’action en –s
8.3.3 Incorporation
8.3.4 Nominalisation par réduplication
8.3.5 Nominalisateurs
8.4 Relatives
8.4.1 La relativisation en cogtse
8.4.2 La relativisation en japhug
8.4.2.1 Sujet
8.4.2.2 Objet
8.4.2.3 Instrument
8.4.2.4 Locatif
8.4.2.5 Génitif
8.5 Conclusion
Bibliographie
Appendice A : Système de gloses
Appendice B : Un exemple d’histoire
Appendice C : paradigmes
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