PHENOMENE DE NODULATION

PHENOMENE DE NODULATION

Climat

Pluviométrie et Température

Le climat présente un gradient du Sud au Nord, passant du type soudano-guinéen puis soudanien et enfin soudano-sahélien (Aubréville, 1949 ; Guimbirké, 2011). La pluviosité annuelle moyenne est de 1500 à 600 mm, concentrée pendant une saison de six à trois mois (Donfack et al., 1997). La saison des pluies est unique et s’étend entre les mois d’avril et octobre dans la région du Nord. Elle est marquée par de fréquentes périodes de sécheresse d’environ deux semaines en début de campagne (de mai à début juin).
Les relevés des précipitations mensuelles durant les campagnes agricoles 2011 et 2012 dans les secteurs de Bibémi et de Padarmé sont représentés dans le tableau 1. Les précipitations annuelles en 2011 étaient de 1118 et 819 mm respectivement dans le secteur de Bibémi et de Padarmé. En 2012, elles sont de 1339 mm à Bibémi et de 1133 mm à Padarmé.
La température moyenne de la zone cotonnière du Cameroun est de 28°C durant cette période. Cependant, des écarts thermiques sont importants (7,7°C en moyenne). L’analyse des températures annuelles de 1944 à 2000, montre des variations des températures suivant les années. Ainsi pour la période de 1944 à 1969, les températures étaient souvent supérieures à la moyenne et pour la période de 1979 à 2000, les températures étaient inférieures à la moyenne durant des nombreuses années (PAN/LCD, 2007).

Hydrographie

Le réseau hydrographique est constitué de six rivières ou fleuves permanents : le Chari, le Logone, le Mayo Kébi, la Bénoué, le Faro et le Mayo Déo. Ils contribuent à l’alimentation des bassins du Lac Tchad, de la Bénoué et du fleuve Niger. Ce réseau est soumis à un régime de type tropical sahélien avec des crues annuelles brutales et des étiages très prolongés. Le régime des cours d’eau est davantage lié à l’importance de la durée de la saison sèche et/ou à la durée/intensité de la saison des pluies, ainsi qu’à un ensemble de facteurs variables relatifs à l’état du sol. La hauteur et la durée des crues sont localement très importantes pour les cultures de décrue et pour les activités agro-pastorales d’une manière générale. La zone dispose également de nombreuses retenues d’eau vitales pour les populations, au rang desquelles figure le barrage de Lagdo (PAN/LCD, 2007).

Végétation

La zone cotonnière du Nord Cameroun évolue du sud au nord vers une aridité croissante à cause des conditions climatiques sèches. On rencontre dans cette zone une succession de paysages phytogéographiques caractérisée par un appauvrissement progressif et une réduction de la taille des formations arbustives. Les essences feuillues laissent peu à peu la place aux essences xérophiles à épines. Les arbres appartiennent à des espèces peu nombreuses. Ils dépassent rarement dix mètres de hauteur. Leur aspect est souvent typique : couronnes aplaties en forme d’ombrelle, troncs trapus et noueux recouverts d’une écorce épaisse. La majorité des espèces arbustives perdent leurs feuilles en saison sèche. Cinq formations principales peuvent être définies au Nord-Cameroun : la Savane arbustive soudano-guinéenne, la savane soudanienne arborée, la forêt claire sèche soudanienne, la formation soudanienne d’altitude et les steppes sahéliennes à épineux. Les espèces d’arbres rencontrés sont : Adansonia digitata, Acacia albida, A. nilotica, Balanites aegyptiaca, Borassus aethiopum, Ceiba pentandra, Commiphora africana, Khaya senegalensis, Parkia biglobosa, Tamarindus indica, Vitellaria paradoxa et Piliostigma thonningii. Certaines de ces espèces sont utilisées comme bois de chauffe et d’autres dans la pharmacopée traditionnelle.

Principaux types de sols

Les types de sols rencontrés dans la zone cotonnière du Nord Cameroun sont très variés. On trouve majoritairement 4 types de sols : les sols peu évolués sur arène, les sols ferrugineux tropicaux lessivés hydromorphes, les sols fersiallitiques et les vertisols (Raunet, 2003).D’après Brabant et Gavaud (1985), les sols ferrugineux tropicaux se rencontrent en majorité dans la région du Nord (de Garoua à Touboro) et dans le bassin de la Bénoué et les sols rouges sont principalement situés dans la région de l’Adamaoua Les terres cultivées dans le Nord Cameroun sont constituées à 60 % de sols ferrugineux, à faible teneur en argile et en matière organique (1 à 2,5 % de MO). Elles sont acides (pH entre 5 et 6), et ont une faible capacité d’échange. Elles sont de texture sablo-argileuse en surface.Le taux d’argile s’accroît en profondeur. Elles ont une faible capacité de rétention d’eau, et s’avèrent très sensibles à l’érosion dès lors qu’elles sont mises en culture (Guibert et al.,2002). Les observations ont été effectuées sur les sols organiques hydromorphes et tourbeux avec matériau parental non différencié (secteur de Bibémi) et sur des sols faiblement ferrallitiques sur roches acides (secteur de Padarmé).

MATERIEL VEGETAL

Le matériel végétal utilisé dans les villages était des variétés diversifiées d’arachide. Parfois elles ne sont même pas maitrisées par les paysans. Il est donc difficile de donner avec exactitude les noms des variétés d’arachide utilisées dans ces milieux paysans. Mais entre autre on peut citer les variétés donc les appellations locales sont : Kampala, Mérédji et Latiya.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

DEDICACE
REMERCIEMENTS
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DE PHOTOS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES ABREVIATIONS
RESUME
ABSTRACT
CHAPITRE1: INTRODUCTION
1.1. CONTEXTE
1.2. PROBLEMATIQUE
1.3. OBJECTIFS
1.3.1. Objectif général
1.3.2. Objectifs spécifiques
1.4. IMPORTANCE DE L’ETUDE
1.5. LIMITE DE L’ETUDE
CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE
2.1. DEFINITION ET CARACTERISATION DES TERMES ET CONCEPTS
2.1.1. Nodulation
2.1.2. Fixation d’azote
2.1.3. Acidité des sols
2.1.4. Types d’acidités et mesure
2.1.5. Facteurs influençant la mesure du pH
2.2. PHENOMENE DE NODULATION
2.2.1. Initiation de la nodulation
2.2.2. Symbiotes
2.2.3. Formation des nodosités
2.2.4. Phénomènes de reconnaissance
2.2.5. Infection par les bactéries et initiation des nodosités
2.2.6. Maturation et sénescence des nodosités
2.2.7. Facteurs limitant de la formation des nodosités
2.2.8. Fonctionnement des nodosités
2.2.9. Symbiosome
2.2.10. Nodules ineffectifs et nodules effectifs
2.3. FIXATION DE L’AZOTE
2.3.1. Etapes de la fixation d’azote
2.3.2. Classification des bactéries symbiotiques fixatrices d’azote atmosphérique
2.3.3. Cycle de l’azote
2.4. CARACTERISATION DES DIFFERENTS TYPES DE SOLS
2.4.1. Les sols organiques hydromorphes et tourbeux
2.4.2. Les sols faiblement ferrallitiques
CHAPITRE 3 : MATERIELS ET METHODES
3.1. CHOIX DES SITES
3.1.1. Localisation des sites d’observation
3.1.2. Climat
3.1.2.1. Pluviométrie et Température
3.1.2.2. Hydrographie
3.1.2.3. Végétation
3.1.3. Principaux types de sols
3.2. MATERIEL VEGETAL
3.3. CONDUITE DES OBSERVATIONS
3.3.1. Définition des carrés d’observation
3.3.2. Variables expérimentales
3.3.3. Collecte des données
3.3.3.1. Comptage des nodules
3.3.3.2. Prélèvements et conditionnement des échantillons des sols
3.4. MESURE DU pH
3.4.1. Etalonnage du pH-mètre
3.4.1.1. Etalonnage sur un point
3.4.1.2. Etalonnage sur deux points
3.4.1.3. Etalonnage sur trois points
3.4.2. Préparation de l’échantillon
3.4.3. Détermination du potentiel d’hydrogène (pH)
3.5. ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE 4 : RESULTATS
4.1. EVALUATION DU NOMBRE MOYEN DES NODULES TOTAUX ET FONCTIONNELS PAR PLANT DANS LES SOLS
4.2. NODULATION DE L’ARACHIDE ET DATE DES OBSERVATIONS
4.2.1. Secteur de Bibémi
4.2.2. Secteur de Padarmé
4.3. MOYENNES DES NODULES TOTAUX PAR SITE ET PAR VARIETE
4.3.1. Secteur de Bibémi
4.3.2. Secteur de Padarmé
4.4. MOYENNES DES PROPORTIONS DE NODULES FONCTIONNELS PAR SITE ET PAR VARIETE
4.4.1. Secteur de Bibémi
4.4.2. Secteur de Padarmé
4.5. ACIDITE DU SOL
4.5.1. Secteur de Bibémi
4.5.2. Secteur de Padarmé
4.6. RELATIONS NOMBRE DE NODULES TOTAUX ET pH
4.6.1. Secteur Bibémi
4.6.2. Secteur Padarmé
4.7. RELATIONS PROPORTION DE NODULES FONCTIONNELS ET pH
4.7.1. Secteur Bibémi
4.7.2. Secteur Padarmé
CHAPITRE 5 : DISCUSSION
5.1. VARIATION DU pH ET DIFFERENTS TYPES DE SOLS
5.2. COMPORTEMENT DES VARIETES (LOCALES) D’ARACHIDE (Arachis hypogaea L.) SUR LES DIFFERENTS TYPES DE SOLS
5.2.1. Nodules totaux
5.2.2. Nodules fonctionnels
5.2.3. Proportions des nodules fonctionnels
5.3. RELATIONS ENTRE LA NODULATION ET LE pH DES SOLS
5.3.1. Sur sols hydromorphes organiques et tourbeux
5.3.2. Sur sols faiblement ferrallitiques
CHAPITRE 6 : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *