Pharmacotechnique et études cliniques

Ethopharmacologie et pharmacologie

Ethnopharmacologie

Feuilles

Pour calmer les palpitations cardiaques, on fait prendre au malade 3 cuillérées à soupe ( matin, midi et soir ) de la préparation suivante :
– faire bouillir un oignon dansune décoction de feuille
– presser l’oignon pour en extraire le jus
– mélanger le tout à du miel et du jus de citron
L’infusion calme les maux de ventre.
Les fumigations de feuilles de P.reticulatum, de Calotropis proceraet de Balanites aegyptiacasoignent les vertiges.
Les vapeurs des feuilles sontutilisées dans le traitement de  » Jom hoore  » qui est un ensemble de symptômes englobant des céphalées, des odontalgies, des douleurs auriculaires avec bouffisme du visage.
Les feuilles servent par ailleurs à coaguler le caoutchouc.
Les diarrhées vertes des nourrissons sont traitées enutilisant les folioles pas encore ouvertes : il faut en donner 3 fois par jour au bébé dans le biberon, l’eau ou la bouillie, traitement applicableaussi à la femme allaitante.

Ecorce

Les principales utilisations de l’écorce sont pour soigner : plaies et ulcères, colite, diarrhées, et maux de dents.
Les écorces possèdent des propriétés astringente et antiseptique hémostatique et cicatrisante.
La poudre de l’écorce mélangée à la pulpe de fruit de Adansonia digitata séparée des graines puis donnée dans du lait frais est employée comme antidiarrhéique.
La poudre de l’écorce mélangée à celle des feuilles de Guiera senegalensis soigne la toux.
L’infusé tiède est utilisé contre les maux de dents.
Le décocté est utilisé dans les cas de courbatures fébriles et de rhumatisme.
Les écorces permettent aussi de fabriquer des cordages.

Racines

Elles sont utilisées dans le traitement dela blennorragie. Dans ce cas, c’est le décocté ou le macéré en association avec les racines de Combretum micranthum et celles de Hollarhena floribunda.
Le décocté de racines, en association avec celles de Capparis tomentosaest recommandé comme antiblenorragique. L’association avec les racines de Bacchinia rufescenssoigne les troubles hépatobilaires avec vomissement.
Le macéré de racines mélangé à celui de Sclerocarya birreapermet de traiter les maux de ventre.

Gousses

Elles possèdent des propriétés laxativeset la poudre est appliquée contre les mauvaises plaies. Elles sont utilisées pour le fumage des ruches pour attirer les essaims.

Pharmacologie

L’étude pharmacologique est basée sur l’activité anti-inflammatoire du Piliostigma reticulatum.
Les travaux de TAVARES (1986) ont confirmé cette activité [30].
L’étude des propriétés cicatrisantes faitepar TAVARES a permis de conclure que :
– une pommade à base d’extrait de P.reticulatums’est révélée détenir des propriétés anti inflammatoires et cicatrisantes.
– P.reticulatumprésente une toxicité aiguë faible pour 24 heures aux doses de 2g/kg et 2,5g/kg par voie intrapéritonéale chez la souris. Les feuilles de Ngigissont pratiquement atoxiques quand elles sont administrées par voie orale (DL50 = 17 g/kg).
L’étude de l’activité analgésique périphérique par NOMA (1996) selon le test à l’acide acétique a montré une analgésie périphérique trèssignificative, dès la dose de 750 mg/kg, qui augmente avec elle. Cette activité analgésique est comparable à celle de l’aspirine pour les doses respectives de 1 g/kg de lyophilisat et 0,4 g/kg d’acide acétylsalicylique.

Pharmacotechnie et études cliniques

L’étude pharmacotechnique réaliséepar TAVARES a consisté en la préparation d’une pommade à base de P.reticulatum. Elle a utilisé comme excipient la vaseline et la lanoline [30].
– Avec la vaseline, l’auteur a préparé par dispersion du lyophilisat, une pommade à 10%
– Avec la lanoline, et après hydratation de celle-ci, une pommade à 1% et une autre a 30 % ont été obtenues.
Pour ce qui est du conditionnement, des tubes en aluminium ont été utilisés.
Les deux pommades sont de couleur marron foncé. A l’étalement, la pommade à base de vaseline est homogène et la répartition du lyophilisat est régulière.
La pommade à base de lanoline hydratée renferme des vacuoles d’air provenant de l’hydratation.
Le décocté à la vaseline a gardé les mêmes caractéristiques un à deux mois après sa préparation tandis que celle à la lanoline présentait un mois après des moisissures du fait de la présence de l’eau dans la préparation, d’où la nécessité d’y ajouter des agents antifongiques.
Sur le plan clinique P. reticulatumprésente l’avantage d’être à la fois un antiinflammatoire et un cicatrisant pour les plaies escarres et les ulcérations.
Les observations cliniques de TAVARES ont porté sur 10 malades. Le traitement est de 36 jours. Les pansements se faisaient tous les jours pour les plaies trop infectées et suppurantes et tous les deux jours pour les plaies superficielles.

Modalités d’application

– Pour les plaies très infectées, suppurantes, elle a utilisé la pommade à 30 % à la lanoline.
– Si la plaie présente un aspect propre avec formation de tissu de bourgeonnement, elle se sert de la pommade à la lanoline à 15 %.
– S’il y a comblement de la plaie avec un début de cicatrisation, elle termine par la pommade à base de vaseline.
– Les résultats qu’elle a obtenus sont les suivants : elle a observé chez les malades un effet anti inflammatoire et cicatrisant de la pommade.
– Elle a observé six guérisons complètes, une incomplète et trois améliorations.

Habitat et répartition géographique

Commune dans le Sahel, les savanes sahélo-soudaniennes, autour des mares temporaires et dans la vallée du Sénégal.
Espèce disséminée, localement commune mais jamais abondante.
Cette espèce peut être trouvée en Mauritanie, au Sénégal, au Cameroun, en
Afrique tropicale , en Arabie et en Inde.

Socio-économie, commercialisation et usages

Selon le GRPM, la disponibilitédes fibres et écorces de Grewia bicolorest de 76,62% au niveau de 30 herboristes enquêtés dans la région de Dakar, théoriquement les tonnages vendus sont de 53,144 tonnes annuellement, avec une chiffre d’affaires de l’ordre de 41.334.223 FCFA en zone dakaroise..
Pour ce qui est de la consommation par ménage, 100 kg de dérivés de cette espèce sont consommés annuellement dans le département de Bakel, contre 10 kg à Kédougou [28].

Chimie

Les vertus des écorces de Grewia bicolorsont bien connues au Sénégal pour ses effets tonifiants, luttantainsi contre la fatigue. [12]
En 1956, PARIS obtenait à partir d’écorces de Grewia elysloi de l’Angola une poudre cristallisée grewiine stimulante de l’utérus et de l’intestin isolé. Il poursuivit ces recherches avec THEALLET sur 10Grewia africains dont G. bicolor [20].
Selon les recherches, il y a une teneur en eau de 9,40 % et un taux de cendres de 10,85 %.
Les écorces contiennent du mucilage, des tanins catéchiques, pas de dérivés quinoniques, pas de saponosides, pas d’alcaloïdes. Il y a la présence de flavonoïdes car la réaction à la cyanidine est positive.
Les écorces renferment aussi des acides aminés comme l’acide aspartique et probablement la proline.

Ethnopharmacologie et pharmacologie

Ethnopharmacologie

Les principales utilisations : coliques, fatigue, antientéralgiques.
Elle est aussi utilisée dans la préparation de produits démaquillants.
Les fruits comestibles, à pulpe peu abondante et sucrée, sont utilisés parfois pour préparer une boisson fermentée.
Les rameaux flexibles servent à la fabrication de pièges, bâtons de berger ou arcs.
L’écorce sert à la fabrication de cordages, utilisée comme alun pour précipiter les impuretés dans la bière traditionnelle.
La tige sert à la fabrication devannerie, paniers, et nasses.
Le macéré d’écorce est utilisé dansla lutte contre l’asthénie.

Pharmacologie

Selon des études de PARIS et THEALLET [20], Grewia bicolorne possède pas de toxicité notable pour les souris par voie sous-cutanée : les doses correspondant à 10 g et 20 g d’écorces par kg d’animal ne provoquent la mort d’aucun sujet, même après 7 jours d’observation. Les essais pharmacodynamiques montrent, sur l’iléon de cobaye, une action dépressive plus ou moins marquée, mais sur le duodénum de rat et de lapin, une contraction est notée.
Dans ce dernier cas, la contraction est partiellement inhibée lors de l’addition au bain de sulfate d’atropine, elle peut être complètement inhibée par addition de papavérine, ce qui permet de supposer que l’action de G. bicolorest surtout d’origine musculaire.
L’action ocytocique est marquée.

Pharmacotechnie et études cliniques

Aucune information n’a été déduite de nos recherches.

Ethnopharmacologie et pharmacologie

Les vertus des écorces sont connues des populations qui l’utilisent en macéré en usage interne comme antiasthénique, antidysenterique et en usage externe comme anti-rhumatismal.
Le décocté des racines prisdeux fois par jour en boisson, lavage et bain, donnerait des résultats remarquables dans le traitement des tuberculoses et de différentes formes de troubles mentaux, plus spécialement les crises de dépression nerveuses, mais aussi les agitations maniaques.

Pharmacotechnie et études cliniques

Aucune information de cette nature n’a été rencontrée au cours de nos recherches.

Ethnopharmacologie et pharmacologie

Ethnopharmacologie 

Le hoquet est arrêté en absorbant de l’eau dans laquelle sont trempées des gousses de Acacia albidaet de l’écorce de Diospyros mespiliformisen poudre.
Les écorces des racines, prises en décoction traitent les éruptions cutanées.
L’arbre est localement considéré comme ayant des pouvoirs magiques (arbre sacré) ; de ce fait, les feuilles et les racines sont utilisées pour soigner les maladiesmentales.

Pharmacologie

L’action antibiotique est mise en évidence par les travaux de PARIS et MOYSE MIGNON [20] qui ont montré que D. mespiliformisinhibait la croissance du staphylocoque.
Par la technique HEATLEY, le pouvoir antimicrobien d’un infusé à 100 % d’écorces de tiges a un pouvoir antimicrobien comparable à 1UI de pénicilline [20].
Les mêmes auteurs notent quel’infusé d’écorces de D. mespiliformisà 1 pour 200 tue les paramécies en 10 mn et les daphnies en 15 mn.
Cet infusé produit chez le poisson (Ides melanotes)de violents phénomènes d’excitation, puis de paralysie.
Chez la souris, la dose maximale tolérée par voie sous-cutanée est voisine de 5 g/kg, et la dose mortelle d’environ 10 g/kg, chez le chien par voie intra-veineuse et à la dose de 0,20 g/kg.
D. xantochlamys provoque de l’hypertension, de l’hyperprée. Les mêmes effets sont observés avec les feuilles mais moins atténués.
D. mespiliformispossède une action physiologique analogue ; cependant, bien que moins riche en plumbalgine, elle est plus toxique pour les paramécies et pour les souris (dose tolérée de 2,50 g/kg).
Le plumbagol est le principe actifde la drogue, avec des protéines antibiotiques, antifongiques, antihémorragiques, etc.

Pharmacotechnie et études cliniques

Aucune information concernantce thème n’a été trouvée.

Choix du site

Du fait de la présence d’écosystèmes agro-sylvo-pastoraux, d’une biodiversité et de l’existence de mise en défens au Sine-Saloum déjà soutenue par le PAGERNA, le GRPM a opté pour une étude en ces lieux.
Dans notre site, nous avons des populations qui avaient pris conscience de l’intérêt de mise endéfens. Les sensibiliser ne posait donc pas de problème majeur.
Il ne restait dès lors que quelques modifications à apporter.
Tous les facteurs propices étaient réunis pour faire de ce site l’endroit approprié. Plus important encore, ce sontles populations elles-mêmes qui ont voulu que cette aire soit protégée.
En somme, le site est surveillé par tous, ce qui réduit considérablement le nombre d’arbres maltraités.
L’homme de confiance de la communauté est notre garde champêtre qui nous a signalé que la lutte pour laprotection du site a débuté bien avant le PAGERNA, et que depuis l’intervention de ce dernier, les choses sont devenues beaucoup plus faciles étant donné qu’il s’agit d’une autorité reconnue par tous.
C’est dans ce contexte quenous sommes venus sur le site de Saré Goury, afin d’assurer un travail de suivi et de compléter les travaux de notre prédécesseurKANE H. [19].

MATERIEL ET METHODES

Méthodes

De même que l’étudiant qui nous a précédé, nous avons adopté la méthode du « Plotless sampling» ou technique de « pied à pied ». Nous avons opté dès le début pour une recherche systématique des étiquettes tout en recensant les espèces présentes, c’est-à-dire faire l’inventaireen prenant à chaque fois un échantillon pour une nouvelle espèce. L’étiquetage a été réalisée sur 19 espèces médicinales.
Nous sommes passé à la deuxième qui consistait à faire les mensurations (diamètre à 1,3 m, diamètre à 10 cm, hauteur) des individus étiquetés.
Ensuite ce fut l’étude phénologique foliaire, florale et celle des fruits des 19 espèces étiquetés.
Enfin, nous avons fait l’estimation de l’état sanitaire de 5 espèces prioritaires menacées au niveau du site, les courbes aire-espèce pour connaître la biorépartition dans le site.
Il faut noter que deux familles ont été écartées de l’étude globale pour les besoins d’une bonne gestion du temps imparti et une meilleure précision dans nos résultats. Il s’agit :
– des Graminées
– des Cypéracées

Matériel

Le matériel utilisé afin de mener à bien les différentes études citées ci-dessus est :
– une boussole pour nous orienter ;
– un dictaphone pour recueillir des informations à exploiter dans le cadre de l’étude ;
– des dendromètre, décamètre pour mesurer la hauteur et les mensurations des arbres et arbustes ;
– des fiches inspirées d’un formulairepour les mensurations de l’IFO ;
– un compteur à main ; ;
– du papier journal pour réaliser les herbiers ;
– un thermohygromètre pour apprécier quotidiennement la température et l’humidité de l’air (à 7H00 lematin et 19H00 au soir) ;
– des étiquettes de zinc ;
– de la peinture ;
– des cisailles et un coupe-coupe.

Etapes du plan d’étude

Inventaire floristique

Notre premier objectif sur le terrain fut l’élaboration d’un inventaire afin d’évaluer les plantes médicinales étiquetées pour faire la corrélation avec l’inventaire de l’année précédente.
La méthode utilisée fut la méthode « pied à pied » ou technique du « plotless sampling».

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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I :RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I.1. – ESPECES PRIORITAIRES ETUDIEES
I.1.1. – Tamarindus indica
I.1.1.1. – Botanique
I.1.1.2. – Socio-économie et Commercialisation
I.1.1.3. – Chimie
I.1.1.4. – Ethnopharmacologie et pharmacologie
I.1.1.5. – Pharmacotechnique et études cliniques
I.1.2. – Piliostigma reticulatum
I.1.2.1. – Botanique
I.1.2.2. – Socio-économie et Commercialisation
I.1.2.3. –Chimie
I.1.2.4. – Ethnopharmacologie et pharmacologie
I.1.2.5. – Pharmacotechnique et études cliniques
I.1.3. – Grewia bicolor
I.1.3.1. – Botanique
I.1.3.2. – Socio-économie et Commercialisation
I.1.3.3. – Etudes chimiques
I.1.3.4. – Ethnopharmacologie et pharmacologie
I.1.3.5. – Pharmacotechnique et études cliniques
I.1.4. – Ficus iteophylla
I.1.4.1. – Botanique
I.1.4.2. – Socio-économie et Commercialisation
I.1.4.3. – Chimie
I.1.4.4. – Ethnopharmacologie et pharmacologie
I.1.4.5. – Pharmacotechnique et études cliniques
I.1.5. – Diospyros mespiliformis
I.1.5.1. – Botanique
I.1.5.2. – Socio-économie et Commercialisation
I.1.5.3. – Chimie
I.1.5.4. – Ethnopharmacologie et pharmacologie
I.1.5.5. – Pharmacotechnique et études cliniques
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX PERSONNELS
CHAPITRE II: TRAVAUX PERSONNELS
II.1. – CADRE DE L’ETUDE ET CHOIX DU SITE
II.1.1. – Cadre de l’étude
II.1.2. – Choix du site
II.2. – MATERIEL ET METHODES
II.2.1. – Méthodes
II.2.2. – Matériel
II.2.3. – Etapes du plan d’étude
II.3. – RESULTATS ET DISCUSSION
II.3.1. – Inventaire floristique
II.3.2. – Etude phénologique
II.3.2.1. – Calibrage et étiquetage
II.3.2.2. – Etude des tailles etsurfaces terrières aux champs
II.3.2.3. – Phénologie foliaire
II.3.2.4. – Phénologie florale
II.3.2.5. – Phénologie des fruits
II.3.3. – Estimation de l’état sanitaire des cinq espèces prioritaires du site
II.3.3.1. – Tamarindus indica
II.3.3.2. – Piliostigma reticulatum
II.3.3.3. – Grewia bicolor
II.3.3.4. – Ficus iteophylla
II.3.3.5. – Diospyros mespiliformis
II.3.4. – Diagnostics participatifs et activités de régénération assistée
II.3.4.1. – Aspects théoriques et stratégiques
II.3.4.2. – Aménagement des parcelles d’essais
II.3.4.3. – Travaux culturaux et semis direct et coordonnées GPS
II.3.4.4. – Suivi – Evaluation et activités
II.3.4.5. – Etude comportementale dans l’écosystème forestier
CHAPITRE III: DISCUSSION GENERALE
III.1. – CONTRAINTES DU CADRE ECOLOGIQUE
III.2. – ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ENHERBORISTERIE
III.3. – STRATEGIES DE CONSERVATION « IN SITU »
III.4. – STRATEGIES DE CONSERVATION « EX SITU »
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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