Pharmacologie des Alcaloïdes

EFFETS DU TABAC SUR L’ADAPTATION A L’EFFORT

Ces effets sont surtout marqués au niveau de:

Appareil respiratoire

Les effets sur cet appareil sont surtout dus à la nicotine. Chez les fumeurs, mis à part les cancers, la fumée de cigarette peut détruire les petits saccules pulmonaires, entraînant ainsi l’apparition d’une bronchite.
Les premiers symptômes de cette maladie sont la toux et l’expectoration. La maladie est grave du fait de l’obstruction inexcrable et progressive des voies bronchiques. Cet état entraînedes difficultés respiratoires, la respiration étant souvent rendue plus difficile par l’inactivité de lobules pulmonaires par la perte d’élasticité tissulaire (emphysème)(8).
Avec le temps les échanges entre l’oxygène et le gaz carbonique s’altèrent gravement. La respiration courte s’accompagne ainsi de difficultés même au moindre effort.
Chez certains malades, la circulation sanguine est tellement gênée dans les poumons que le cœur peut alors cesser de battre.
Il est triste de se rendre compte que les fumeurs prennent des risques si important pour s’offrir un plaisir nedurant que l’effet d’une cigarette.
Si l’on cesse de fumer, les accès de toux et d’expectoration diminue chez les malades peu atteints(8).
Cependant, les dégâts pulmonaires, causéspar la bronchite chronique et la perte d’élasticité des lobules pulmonaires, ne sont pas réversibles.

Appareil cardio-circulatoire

Les modifications observées sont surtout dues aux effets de la nicotine sur le système cardiovasculaire.
En dehors de toute activité physique, le sujet fumeur se trouve dans un état d’effort cardiovasculaire permanent.
Il y a une augmentation de la fréquence cardiaque au repos et à l’effort (entre 10-20 pulsation par minute supplémentaire) quientraîne une diminution de la durée diastolique (période de remplissage du cœur)(1).
Le tabac fait baisser de manière significative le volume d’éjection systolique et une telle diminution de la fonction cardiaque réduira plutôt qu’elle n’améliorera les performances(1).
Le débit cardiaque de reposva augmenter, ce qui accentue le travail cardiaque et ses besoins propres en oxygène, indépendamment de tout effort. Le débit cardiaque passe de 5/mn à 25/mn au repos(1).
L’usage du tabac conduit à un effet vasoconstricteur central en particulier Coronarien, diminue l’apport d’oxygène au myocarde et limite l’adaptation du débit cardiaque à l’effort. Cela explique le fait que l’exercice physique soit dangereux chez le fumeur coronarien(17).
De même, le fumeur après l’effort est particulièrement risqué, en ajoutant un facteur de spasme Coronarien à la période critique de la récupération où les spasmes sont plus fréquents.
Un effet vasoconstricteurpériphérique capillaire est également constaté. Cet effet a pour conséquence une diminution de lavascularisation des muscles en activité, avec une réduction de l’apport en oxygène et en substance énergétiques. Sur le plan du métabolisme musculaire, le tabacentraîneune perte de la perfusion musculaire qui n’est pas sans difficulté, parce que le débit par Kgdemuscle au repos est de l’ordre de 20-30ml/mn/Kg de muscle et à l’effort, il peut atteindre 600 ml/mn/Kg de muscle(22).
En plus de cette mauvaise perfusion musculaire il y a perte de la déformabilité des hématies qui non seulement est un facteur d’hyperviscosité du sang, mais également un facteur d’ischémie. La prise du tabac entraîne également une hyperlactacidermie et une diminution de l’ascorbermie.
La conséquence la plus fâcheuse suiteaux problèmes d’adaptation à l’effort est le phénomène de la mort subite qui peut être définit comme une mort de sujet qui vaquent à leurs occupations habituelles, succombent de façon absolument inopinée, imprévisible et immédiate en dehors de toute action extérieure etdans un délai de quelques minutes, c’est à dire en dehors de tout syndrome observable.
C’est le phénomène de mort subite que le tabac entraîne car de plus de l’ischémie myocardique et la vasoconstriction périphérique entraîne des troubles du rythme ventriculaire(21).
Le tabac est le principal facteur de risquedans la survenue de l’infarctus du myocarde lié à la pratique sportive(32).

LE TABAGISME DANS LE MONDE

Le tabac d’après l’OMS, tue chaquejour 11 000 personnes. En 2020, 10 millions de personnes en mouront, dont 70% dans les pays en développement. Mais alors, pourquoi le tabac reste t-il la drogue la plus fréquemment et la plus largement utilisée ? Aujourd’hui, bien qu’il s’agisse d’une drogue qui tue, pourquoi son usage est il licite dans la majorité des pays du monde ?
Sur le plan économique, le tabac cause des pertes énormes à l’économie mondiale. Selon la banque mondiale, en effet, on estime à 200 millions $ les pertesnettes dues au tabagisme, dont la moitié dans les pays en développement. De plus, il a été constaté dans notre société que la prévalence du tabagisme est la plus élevée dans les groupes avec revenus les plus faibles(6).
Les chiffres sur les méfaits du tabac sont très élevés. Chaque année le tabagisme provoque dans le monde, des millions de décès et si les tendances sont maintenues, ces chiffres avancés pourraientdoubler ou tripler. Selon l’OMS non seulement le tabac tue les consommateurs mais il les appauvrit et entraîne :
• augmentation des frais de soins de santé ;
• perte de productivité due à la maladie et la mort prématurée ;
• pertes de devises et dégâts sur l’environnement selon l’OMS.
On estime le coût global annuel des soins de santé attribué au tabac entre 6 et 15 % de l’ensemble des frais de santé de même l’augmentation massive de la culture du tabac, alimentée par l’extension morbide de l’industrie du tabac, s’est traduite, selon elle par une chute des prix et une pertes de devises.Car, de nombreux pays sont importateurs nets de feuilles de tabac et de produits tabagiques ce qui fait perdre des milliers de dollars de devises par année.
Toujours selon l’OMS les tentatives désespérées de l’industrie du tabac pour empêcher la mise en place d’une réglementation raisonnable, consistent à exagérer ce que le tabac représente en termes commerciaux et d’emploi pour les pays en développement.
Concernant les emplois, l’OMS est d’avis que si les gens arrêtaient de fumer on fumerait moins. L’argent précédemment consacré au tabac ne disparaitrait pas. Il serait au contraire dévolu à d’autres besoinou services qui pourraient générer des richesses permettant de créer de nouveaux emplois dans tous les secteurs d’activités.
Aux Etats – Unis par exemple, entre 1995et 1999, le tabagisme a, selon l’OMS causé 44.0000 décès et entraîner des pertes économiques (soins desanté) d’environ 157 milliards de dollars américains par an et81,9 milliards de pertes de productivités liées à la mortalité et 75,5 milliards de dollars américain de dépenses supplémentaires.
S’agissant des dégâts sur l’environnement l’OMS souligne que la culture du tabac a participé à une crise écologique dans un certain nombre de pays, notamment avec le bois qui sert de combustiblepour sécher les feuilles du tabac.
L’OMS qui demande où sont passé les bénéfices du tabac répond elle même qu’en 2002 Japan Tabacco, Philipp Moris, Altria et Bush, les trois plus grands cigarretiers au monde ont engrangé à eux trois, plus de 121 milliards de dollars US une bourse qui dépasse le PIB cumulés des états de : Albanie, Bahein, Belize, Bolivie, Botswana, Cambodge, Cameroun, Estonie, Chine…..

LE TABAGISME AU SENEGAL

Selon une enquête portant sur un échantillon représentatif de 5 000 personnes âgées de 15 à 61 ans etplus, réalisée entre mars et décembre 1995, à Dakar, Diourbel, Kaolack, Fatick, Mbour et Joal en collaboration avec Union international contre le cancer (UICC) 37% des personnes fument, la majorité sont des hommes. Une autre étude menée en 1989 montre qu’au Sénégal 71% des garçons et 52% des filles de 10 à 20 ans fument.
En 1998, une étude intitulée « Tabac en milieu estudiantin: la situation à la faculté mixte de médecine de Dakar » partout sur les échantillons représentatif de 300 étudiants âgé de 18 à 23 ans réalisé par le service de pneumologie, révélait que16% des étudiants sont des fumeurs dont une majorité d’homme.
En 1999, une autre étude intitulée » Tabagisme parmi les médecins exerçant à Dakar », portant sur un échantillon représentatif de 163 médecins réalisé par le service de pneumologie, révélait que 27,60% de médecins sont des fumeurs dont la majorité sont des hommes(40).
S’agissant des risques de l’usage de tabac sur la santé des usagers, faute d’étude spécifique au Sénégal,on ne dispose pas d’informations précises à ce sujet.
Cependant, à en croire les sources hospitalières, ces risques existent vu le nombre grandissant des jeunes malades, la fréquence des infarctus du myocarde et toutes les maladies liées à l’artériosclérose.
De même il est difficile de connaître l’incidence de la prévalence et de la mortalité par cancer liée au tabac.
Pourtant de sources médicinales, les cancers du poumon sont en progression notable chez les jeunes. Selon ces sources, les affres du tabagisme touchent de plus en plus les jeunes et les enfants matraqués qu’ils sont par la publicité. D’après ces sources, en effet, entre 1978 et 1980, leCentre Hospitalier Universitaire de FANN révélait 2 ou 3 cas maximum de cancer par an dans les services spécialisés.
A partir de 1990, la tendance était de 2 à 3 cas par mois dans les services spécialisés. Selon la clinique chirurgicale de l’Hôpital Aristide LE DANTEC, entre 1996 et 1999, sur 1040 malades opérés de diverses maladies, les cas dus à la consommation de tabac sont répartis comme suit :
– cancers bronchiques dans un stade avancépas de survie supérieur à 2 ans ;
– emphysèmes compliqués, chirurgie lourde (amputation 60%) ;
– 112 artérites des membres ou l’aorte abdominale.
Ces données doivent être exploités par les autorités compétentes pour la mise en place d’une politique adéquate de lutte contre le tabac

LE TABAGISME ENMILIEU SPORTIF

Peu d’études se sont intéressées sur la relation entre la consommation de substance psychoactive (tabac) et la pratiquedu sport des jeunes de la population en générale. Le tabac était incriminé commeun facteur limitant des performances sportives il est d’une importance capitale d’avoir ces données permettant de connaître la consommation du tabac par les sportifs professionnels comme amateurs.
C’est pour cela qu’une étude menée en France, vaste et ciblée du milieu sportif car concernant seulement les licenciés en club, des deux sexes, de tout âges et de toutes les disciplines, de tout niveau, ou moyen d’un questionnaire anonyme auto administré afin de vérifier les impressionspremières d’une part, de mieux connaître, les relations existant entre l’usage du tabac et la pratique sportive régulière, d’autrepart afin de cerner les axes de prévention adaptés à la population la plus jeune(33).
C’est ainsi qu’on a trouvé sur 7002 sportifs licenciés de 56 disciplines qui ont été enquêté. Il y a :
– 20,17% de fumeurs d’âge moyen 22,88 ans consommant en moyenne 9,46 cigarettes par jour. Par rapport à une population de4123 étudie en 1991, il y a deux fois moins de fumeurs et la consommation individuelle est également deux fois moindre. Par ailleurs, plus le niveau de compétition s’accroît moins on fume(50).
– Les sportifs individuels et à haute dépendance énergétique comptent beaucoup moins de fumeur que ceux collectifs.
De même une enquête menée dans lechampionnat de France auprès des entraîneurs et des joueurs professionnels en1993 – 1994 montrele taux de réponse de 31% et 54%(17).
Parmi les 36 entraîneurs 19% fument, 14%sont d’anciens fumeurs et 67% sont non fumeurs. Pour les 257 fumeurs qui ont répondu, les chiffres sont respectivement 26,3% division 1,71% division 2. Les joueurs de divisions 2 sont plus nombreux à fumer 31% que les joueurs de division 1 20%, 40% fument moins de 6 cigarettes par jour, 58% des entraîneurs et 39% des joueurs pensent que tabac et sport sont compatibles(22).
Cette étude montre que le milieu sportif de haut niveau de football n’est pas épargné par le tabagisme. D’autres étudesont montré des taux équivalents chez les footballeurs ou d’autres sportif en France.
En Angleterre les taux sont plus bas : 3 à 4% chez les footballeurs. L’image de ces sportifs fumeurs donné par les médias vaà l’encontre de la publicité française interdisant la publicité du tabac dans les stades(3).
Ces données épidémiologiques et les lois dites concernant lalutte contre le tabagisme, en particulier dans l’univers des activités sportives de hauts niveaux très médiatisées, nous ont incité à essayer par une enquête à étudier le tabagisme des le milieu sportif pour une enquête à l’aide d’un questionnaire qui par les réponses fournies nous permettra peut être derépondre à un certain nombre de question concernant le couple tabac sport(17).

Instruments de collecte

Le questionnaire a été conçu de manière à obtenir chez le sportif des informations concernant son état physique, son niveau de compétition, son tabagisme proprement dit, l’effet du tabac sur son activité et sa performance physique, la connaissance du degré de sensibilisation.

Collecte des données proprement dites

Nous avons commencé par contacter les dirigeants qui nous ont donné des rendez-vous au terrain d’entraînement et nous ont mis en contact avec les sportifs à qui nous avons administré le questionnaire.
Le questionnaire a été administré aux sportifs par nous-mêmes et nous cochions les réponses sur les grilles réservées à cet effet.

Saisie et analyse des données

Les données ont été saisies par un micro-ordinateur grâce au logiciel EPI INFO 6.04 2000, nous avons calculé les fréquences, les moyennes, les écarts type ainsi que l’association entre tabagisme et données socio-démographiques.

Contraintes

Différentes contraintes ont par ailleurs été noté durant l’étude.
– Certains sportifs fumeurs ne veulent pas parler de leur tabagisme qu’ils cachent aux entraîneurs et dirigeants
– Certains termes médicaux comme infarctus du myocarde, angine de poitrine ont une traduction difficile si on sait que beaucoup de ces sportifs sont des profanes enmatière de santé.
– L’absentéisme des sportifs.

ƒ Peut-il favoriser la bronchite chronique ?

Sur les 58 fumeurs, 57 affirment que le tabac peut entraîner une bronchite chronique soit un pourcentage de 98,27%.

Sur le système nerveux

ƒ Le Système nerveux nervosité importante ?
Sur les 58 fumeurs, 21 affirment que le tabac peut entraîner une nervosité importante soit un pourcentage de 36,2%.
ƒ Peut-il entraîner une dépendance comme une drogue ?
Sur les 58 fumeurs, 34 affirment que le tabac peut entraîner une dépendance comme une drogue soit un pourcentage de 58,62%.
ƒ Peut-il entraîner des troubles visuels ?
Sur les 58 fumeurs, 22 affirment que le tabac peut entraîner des troubles visuels soit un pourcentage de 37,9%.
ƒ Est-il capable de provoquer des cancers au niveau d’autres organes ?
Sur les 58 fumeurs, 45 affirment que le tabac peut entraîner des cancers au niveau d’autres organes soit un pourcentage de 77,50%.

Besoin d’informations sur le tabagisme

ƒ Souhaitez-vous avoir des informations sur le tabac et ses risques ?
Sur les 58 fumeurs, 54 souhaitent avoir des informations sur le tabac et ses risques soit un pourcentage de 93,10% dont 51 pour eux-mêmes et pur ceux qui les entourent et 3 pour eux-mêmes seulement.

Etape analytique

Prévalence spécifique

• selon le sexe
3 Sexe féminin: On a pu trouvé 05 filles fumeusesqui pratiquent le sport auto sur un total de 127 filles. Prévalence de 3,93%
3 Sexe masculin: On a eu un total de 331 hommes. Ce qui donne la prévalence de 16,01% .
• Selon le sport pratiqué
3 Athlétisme: Sur 93 athlètes on a 20 fumeurs, ce qui donne une prévalence spécifique de 21,50%.
3 Sport Auto: Sur 08 sportifs on a 05 fumeurs ce qui donne une prévalence de 62,5%.
L’analyse des données montre que les garçonsfument beaucoup plus que les femmes et que les amateurs fument beaucoup plus que les professionnels. De même, la consommation tabagique diminue avec la durée de pratique.

COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS

De cette enquête, il ressort une prévalence de 12,66% du tabagisme chez les sportifs enquêtés.
Cependant, une enquêtemenée au Sénégal en 1998 dans l’élite du basket-ball avait révélée une prévalence de 15,94% (5).
De même, une étude réalisée en France sur 7 002 sportifs licenciés en Club représentant 56 disciplines avaient donnéun taux de 20,17% de fumeurs (50).
Dans les milieux sédentaires, beaucoup d’études ont été réalisées sur des populations diverses.
Une prévalence de 17,1% d’étudiants fumeurs a été retrouvée chez des étudiants canadiens à la suite d’un étudemenée en 1998 sur 7 800 étudiants de 16 universités (2).
De même, une enquête faite auprès d’élèves polonais au cours de l’année scolaire et des congés d’été a révélé une prévalence de 18,60% (48).
Comparé aux résultats chez les sédentaires, les footballeurs etles basketteurs, la prévalence de notre enquête apparaît relativement faible, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le sportif individuel est seul responsable de sa performance. Sa méforme ne peut être comblée par d’autres sportifs à la différence des sports collectifs ou la baisse de performance peut être comblée par les coéquipiers.
Ainsi, il y aurait une corrélation entre le tabagisme et le niveau de pratique car plus le niveau est élevé moins on fume.
Une étude plus poussée des prévalences montre que pour 458 sportifs dont 407 professionnels on a 16 fumeurs, ce qui représente un pourcentage de 3,93% alors que chez les amateurs qui sont au nombre de 51 dont 42 fumeurs ce qui donne une prévalence spécifique de 82,35%. Ceci s’explique par le fait que les professionnels en quête de performance tiennent beaucoup plus à leur hygiène de vie et à l’amélioration de la performance que les amateurs.
De cette enquête, il ressortque parmi les fumeurs 67,24% ont entre 24 et 30 ans et 32,76% entre 31 et 36 ans. Ces résultats sont comparables à celle d’une étuderéalisée en 1998 chez les basketteurs ou 47,92%des sportifs étaient âgés de 25 à 29ans(5).
Des études menées en France ont montré que le taux de prévalence du tabagisme est plus élevé dans la tranche d’âge de 20 à 24 ans avec 51,40% chez les hommes et 38,00% chez les femmes(57).
Une majorité de fumeurs qui ont entre 24 et 30 ans c’est à dire 67,24% dans notre étude.
Dans les différentes études ci-dessus, la majorité des fumeurs sont dans la tranche d’âge des 20 à 30 ans. Ceci n’est pas surprenant dans cette tranche d’âge si on sait que ce sont des jeunes qui ont besoinde s’imposer et la cigarette est pour eux un moyen de s’affirmer dans le groupe.
Selon le sexe, on retrouve une prévalence de 3,93% chez les femmes pour une prévalence de 16,01% chez les hommes, ce qui n’est pas surprenant si on sait que la société sénégalaise tolère difficilement le tabagisme de la femme. Ces résultats sont comparables à ceux d’une étude réalisée en1994 à Paris qui montre une prévalence de 14,00% chez les hommes pour 3,5% chez les femmes. Ces résultats sont à prendre avec précaution si on sait qu’une autre étude menée chez les fumeurs Dakarois avaient révélé que 57% des femmes fumeuses affirment accomplir l’acte de fumer dans la clandestinité(5).
En essayant de savoir à quel moment les sportifs diminuent leur consommation tabagique, les réponses ont été pour 77,58% pendant la compétition et 22,41%pendant l’entraînement.
La plupart de ces fumeurs c’est à dire81,03% commencent entre 11 et 15 ans comme chez les basketteurs en 1998 qui avaient pour la majorité c’est 68,75% commençaient à fumer après 14 ans. Ceci s’explique par le fait quand ce moment l’enfant est souvent un jeune collégien qui tombe facilement sur le piège de l’imitation et avec la dépendance qui peuten découler on devient facilement unadepte de la cigarette avec le temps.
Tous les fumeurs enquêtés consomment la cigarette. Ceci est du à sa disponibilité et surtout la cigarette avec filtre 87,9% et blonde pour 46,6%.
La quantité de cigarette fumée par jour en moyenne est de 5,20 plus ou moins 2,50%. Alors qu’une étude menée chez les élèves polonais montre une moyenne de10 cigarettes par jour (48).
Une autre étude réalisée en 1998 chez les basketteurs avait révélé une moyenne de 7,43 plus ou moins 3,36 (5).
Chez les médecins on trouve une consommation journalièrede 26 cigarettes chez les hommes et 17 chez les femmes (40).

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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE 
CHAPITRE I: HISTORIQUE DU TABAC 
CHAPITRE II: DIFFERENTES MODES D’USAGE DU TABAC
I- FUMER
a) Cigarette
b) Cigare
c) Pipe
CHAPITRE III: COMPOSITION DU TABAC 
I – LES ALCALOÏDES
I.1 Alcaloïdes Mineurs
I.2 Alcaloïdes Majeurs
I.3 Pharmacologie des Alcaloïdes
II – LE MONOXYDE DE CARBONE
III – LES IRRITANTS
IV – LES GOUDRONS
CHAPITRE IV: TABAC ET SPORT 
I – LES DIFFERENTS TYPES D’EXERCICE PHYSIQUE SPORTIF
I.1) les efforts courts
I.2) les efforts longs
I.3) les efforts prolongés
I.4 les mécanismes de la réduction du transport d’O2
II – EFFETS DU TABAC SUR L’ADAPTATION A L’EFFORT
CHAPITRE V: LE TABAGISME DANS LE MONDE
CHAPITRE VI: LE TABAGISME AU SENEGAL
CHAPITRE VII: LE TABAGISME ENMILIEU SPORTIF
DEUXIEME PARTIE: TRAVAIL PERSONNEL
I – OBJECTIFS
II – METHODOLOGIEUTILISEE 
II.1 Mode de recrutement
II.2 Population cible
II.3 Type d’étude
II.4 Collecte des données
II.4.1 Site de l’étude
II.4.2 Instruments de collecte
II.4.3 Collecte des données proprement dites
II.5 Saisies et analyses des données
II.6 Contraintes
III RESULTATS 
III.1 Caractéristiques socio-démographiques de la population cible
III.2 Etape descriptive
III.2.1 Prévalence globale du tabagisme
III.2.2 Evaluation des habitudes tabagiques
a) Type de tabagisme
b) Quantité consommée
c) Age de début du tabagisme
d) Influence du milieu
e) Tentative d’arrêt
III.2.3 Tabagisme et sport
a) Effets du tabagisme sur la pratique sportive
b) Effets du sport sur le tabagisme
III.2.4 Informations sur les effets sanitaires du tabagisme
III.2.5 Besoins d’informations sur le tabagisme
III.3. Etape analytique
III.3.1 Prévalence spécifique
IV – COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 
V – CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 

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