Pharmacocinétique des phénothiazines
Pharmacocinétique des phénothiazines
Absorption Les phénothiazines administrées par voie orale sont bien absorbées par l’intestin grêle. Après l’administration orale d’une dose unique, les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont atteintes au bout de 3 à 5 heures. b- Distribution Les phénothiazines sont bien distribuées dans les tissus corporels et se fixent à haut degré aux protéines plasmatique (90% – 95%). c- Métabolisme Les phénothiazines sont bien métabolisées dans une large mesure au premier passage, ceci se traduisant en générale par de faibles concentrations plasmatiques du principe actif inchangé. Le processus métabolique varie fortement d’un patient à l’autre et un grand nombre de métabolites peut être mis en évidence. d- Elimination : La demi-vie d’élimination est de 2 à 35 heures. Environ 33% du principe actif administré est éliminé dans les urines sous forme de 26-30 métabolites. La quantité restante du principe actif est excrétée par voix fécale. Pharmacodynamie des phénothiazines Les phénothiazines sont des antagonistes, plus ou moins puissants, des récepteurs dopaminergiques D2, histaminergiques H1, cholinergiques muscariniques et adrénergiques. 6-La chlorpromazine (Largactil) La chlorpromazine (figure2) appartient à la classe des médicaments appelés phénothiazines. Elle s’utilise pour soigner la manie (état des troubles bipolaires) et les troubles psychotiques comme la schizophrénie. FIGURE 2 : Structure chimique de la Chlorpromazine. [3] a- Indications thérapeutiques La chlorpromazine est un médicament qui agit sur les neurotransmetteurs sécrétés dans le cerveau. L’indication première de la chlorpromazine est d’induire le calme, de réduire l’agitation et l’anxiété surtout lorsque celles-ci sont associées à un état psychotique (la schizophrénie par exemple), mais aussi dans d’autres états d’hyperactivité chez l’adulte. Elle est également utilisée pour traiter les nausées, les vomissements, l’anxiété avant une chirurgie, le hoquet chronique, la porphyrie aiguë intermittente et les symptômes du tétanos. En cas de surdosage Les symptômes du surdosage induit des effets secondaires tolérables à savoir : la bouche sèche, la constipation, le ballonnement ou des crampes d’estomac, la fièvre, la raideur musculaire, les mouvements musculaires saccadés, les modifications du rythme cardiaque, la somnolence extrême et l’évanouissement. c- Les effets secondaires possibles de la chlorpromazine : La chlorpromazine présente des effets secondaires moins tolérés, ils ressemblent généralement aux signes d’une réaction allergique comme l’urticaire, difficulté à respirer et gonflement du visage. Contractions ou mouvements incontrôlables des yeux, des lèvres, de la langue, duØ visage, du bras ou des jambes; tremblements incontrôlables, bave, difficulté à avaler, problèmes d’équilibre ou deØ marche; sensation d’agitation et de nervosité ;Ø nausées et douleurs d’estomac, éruption cutanée et jaunisse ;Ø pâleur de la peau, ecchymoses ou saignements, fièvre, maux de gorge, symptômes deØ grippe; une forte fièvre, une raideur des muscles, une confusion, une transpiration, uneØ tachycardie, une respiration rapide; pathologies ophtalmologiques diminution de la vision, yeux larmoyants, sensibilitéØ accrue à la lumière;
Validation statistique
Le processus de la validation d’une méthode d’analyse Opération permettant d’assurer qu’un résultat a été obtenu dans des conditions techniques satisfaisantes et que celui-ci est compatible avec le dossier biologique du patient. Cette validation est à la fois analytique et biologique. La validation analytique comporte la vérification de la conformité des conditions d’exécution aux procédures et tient compte notamment des résultats obtenus avec les échantillons de contrôle. Elle a pour principal objectif : s’assurer qu’une méthode analytique donnée donnera des résultats suffisamment fiables et reproductibles, comptes tenus du but de l’analyse. [4] a- Définition La méthode d’analyse Permet de réaliser une analyse, par description détaillée des différentes opérations nécessaires pour effectuer l’analyse de la substance à examiner. [5] Validation C’est l’application déterminée avec un objectif clairement déterminé. Selon la norme ISO 17025 ; la validation c’est la confirmation par examen et fourniture des preuves réelles que les exigences particulières d’un usage projeté donné sont remplies. [6] La Validation d’une méthode [7] C’est la procédure par laquelle on démontre, preuves expérimentales à l’appui, que les performances de la méthode permettent de répondre aux exigences de l’usage auquel elle est destinée. b- Types de validation [8] Il existe plusieurs degrés de validation suivant la nature de la méthode, ce à quoi elle est destinée et le domaine concerné: • Méthode de contrôle en routine, utilisée sur plusieurs sites, contexte réglementaire fort : validation approfondie. • Méthode utilisée ponctuellement dans un seul laboratoire, contexte réglementaire faible : validation rapide. Dans le cadre d’une méthode déterminée, il n’est pas forcément nécessaire d’évaluer toutes les performances, on détermine quelques paramètres : La sensibilité. La linéarité. La fidélité. La limite de détection. La limite de quantification. 2- Performances statistiques d’une méthode de mesure basée sur la courbe d’étalonnage. a- La sensibilité La sensibilité est l’aptitude de la méthode à détecter de petites variations de concentration. Elle est représentée par la pente de la courbe d’étalonnage. b- La linéarité La linéarité d’une méthode de mesure ou d’une procédure d’analyse est, selon le Comité d’Etude Européenne (CEE) III/844/87, sa capacité, à l’intérieur d’un certain intervalle, d’obtenir des résultats de mesure directement proportionnels à la concentration (quantité) en substance de l’échantillon analysé. c- Limite de détection, Limite de quantification La limite de détection (LD)Ø C’est la plus faible concentration de l’analyste détectée, mais pas nécessairement à doser, à l’aide d’une méthode spécifique dans des conditions expérimentales imposées. La limite de quantification (LQ)Ø C’est la concentration minimale qui peut être quantifiée à l’aide d’une méthode d’analyse avec une fiabilité définie
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Table des matières
Introduction
I- Les phénothiazines
1- Définition
2- Utilisation
3- Structure chimique
4- Pharmacocinétique des phénothiazines
a- Absorption
b- Distribution
c- Métabolisme
d- Elimination
5- Pharmacodynamie des phénothiazines
6-La chlorpromazine (Largactil
a- Indications thérapeutiques
b- En cas de surdosage
c- Les effets secondaires possibles de la chlorpromazine
II- Validation statistique
1- Le processus de la validation d’une méthode d’analyse
a- Définition
b- Types de validation
2- Performances statistiques d’une méthode de mesure basée sur la courbe
d’étalonnage
a- La sensibilité
b- La linéarité
c- Limite de détection, Limite de quantification
d- La fidélité
e- La répétabilité
III- Principe de la spectrophotométrie
1-Loi de Beer-Lambert
2- Les spectres dans l’UV / visible
IV- Materiel et méthodes
1- Appareillage
2- Matrice
3- Principe
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Faculté des Sciences et Techniques – FES
Département des sciences de la vie
4- Réactifs
5- Matériel
6-Méthode
V- Résultats
1-Recherche de la longueur d’onde d’absorption
2-Droite d’étalonnage
3-Vérification de la linéarité
4-Vérification de la fidélité
a- Test de Crubs
b- Test de Cochran
5- Répétabilité et reproductibilité de la méthode
a- Test d’ANOVA-1
b- Limite de répétabilité
c- Fidélité intermédiaire
d- Limite de reproductibilité
6-Vérification de la justesse
Conclusion
Bibliographie et Webographie…
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