Atout et potentialité de la zone marine
Sur le plan environnementa
Régulateur d’oxygène atmosphérique : L’océan est un lieu favorable au développement de la photosynthèse dont celle-ci permet à l’atmosphère de se recouvrir d’une couche d’ozone (O3) pour protéger la surface terrestre des rayonnements ultraviolets mortels. Grâce à la mer et à l’océan, l’atmosphère est pauvre en CO2 puisque celui-ci est capté sous forme de coquille carbonatées. La diminution de la teneur en C02 entraine la baisse de la température sur la planète terre. D’où l’océan est un régulateur thermique.
Responsable de la respiration humaine et des animaux : Grâce à la photosynthèse, la composante végétale du plancton et le phytoplancton produit de l’02. Ce dernier est nécessaire pour la respiration par les composantes animales du plancton et du zooplancton et par les autres animaux marins ainsi que pour l’oxydation de la matière organique. La mer a plus de producteurs primaires que les écosystèmes forestiers. Une partie de l’oxygène océanique est libérée dans l’atmosphère, ce qui permet la respiration humaine et celle des animaux marins.
Changement au niveau des êtres vivants : L’abondance de l’oxygène dans l’atmosphère grâce à la mer fait apparaître un nouveau type de cellule (eucaryote) et fait évoluer la formation d’organismes pluricellulaires.
Sur le plan socio-économique
Pêche : L’exploitation des ressources halieutiques et des divers produits de l’espace côtier figure parmi les activités les plus rémunératrices. D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), 90,1 % des captures en pêche sont d’origine marine. Etant donné la situation géographique de Madagascar avec les 4 500km de côtes, les 177000km de plateau continental et l’étendue de la zone économique exclusive de 1 000 000 de km2 (MRHP), la pêche constitue une importante source de revenu pour ses régions côtières, voir même pour le pays. Le secteur pêche est l’une des sources de devise pour Madagascar, il apporte environ 160 000 000 de dollars par an. Le tableau n°2 est tiré du Ministère des Ressources Halieutiques et de la pêche, il indique la production maritime et aquaculture de Madagascar au cours de deux ans (2014- 2015) et l’estimation pour l’année 2016. D’après ce tableau il existe 4 formes de production maritime à Madagascar telles que la pêche industrielle, la pêche artisanale, la pêche traditionnelle et l’aquaculture marine. La pêche traditionnelle est la plus productive avec un total de 63,586 tonnes en 2014, 65,477t en 2015 et estimée augmenter jusqu’à 67,125t en 2016. Elle cible essentiellement des crevettes, des crabes, des langoustes, des poissons, des trépangs ainsi que des autres produits de mer. Ce type de pêche est le plus pratiqué à Madagascar, pourtant c’est le plus destructif car les pêcheurs ne suivent pas les normes, d’où épuisement rapide des stocks des ressources marines malgaches. Ensuite on a au 2ème rang la pêche industrielle avec une production totale de 31,400t en 2014, 32,895t en 2015 et peut aller jusqu’à 35,397 en 2016. Les thons et les crevettes d’eau profonde sont les plus exploités dans ce type de pêche. L’aquaculture marine se place au 3ème rang avec un total de 5,645t en 2014, 6,035t en 2015 et estimé augmenter à 6,368t en 2016. Le crevetticulture et l’algoculture sont les méthodes les plus pratiquées dans l’aquaculture marine. Enfin la pêche artisanale se trouve à la dernière place avec 0,307t seulement de production en 2014, 0,314t en 2015 et estimé augmenter à 0,321t en 2016. (2014, 2015 et perspectives 2016) En général, on constate, d’après la figure n°3, que La production totale de la pêche et de l’aquaculture à Madagascar n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Plus de la moitié de la population malgache dépend de l’exploitation des ressources naturelles, et notamment de la pêche traditionnelle et industrielle pour leur survie. La pêche est l’un des trois principaux secteurs porteurs de l’économie (avec le secteur minier et le tourisme). L’exportation de ces produits marins sur le marché mondial pourrait améliorer la situation économique du pays. L’innovation est vraiment dans l’implication du SEMer avec la participation active de toutes les parties prenantes telles que le MRHP, le ministère de l’éducation pour la recherche et la formation, l’administration du secteur maritime ainsi que les opérateurs économiques. Tous revoient en détail les activités liées à la pêche, notamment les normes sanitaires, la surveillance, le contrôle, le cadre juridique, et la gestion de ce secteur. Les principes de bonne gouvernance sont prioritaires pour élaborer la politique. En effet, pour le nouveau département, il ne s’agit pas seulement de remettre à jour la politique existante mais aussi de souhaiter qu’à long terme, toutes les parties prenantes jouent leur rôle dans l’exploitation responsable et la valorisation des richesses halieutiques malgaches.
Tourisme balnéaire : Il désigne le tourisme de vacance au bord de la mer. C’est la forme de tourisme la plus répandue au monde dont l’Union Européenne est la première destination mondiale. En France, le littoral concentre 1/3 des investissements touristiques nationaux sur le territoire (soit pour une commune littorale 3,1 millions d’Euro investis en moyenne en 2012 et les communes du littoral enregistrent des recettes communales généralement supérieures aux recettes moyennes des autres communes)10. En 2006, le littoral accueille chaque année environ 35 millions de personnes pour une consommation dépassant 270 millions de nuitées pour les Français et 92 millions pour les étrangers11. Par ailleurs, les régions littorales les plus attractives sont : PACA (Pays de Loire) 7,3%, Bretagne 7,6%, Languedoc-Roussillon 7,1%, Aquitaine 6,7%. A Madagascar le tourisme balnéaire est un secteur en plein essor. La plupart des touristes, que ce soit nationaux ou étrangers préfèrent la mer que beaucoup d’autres endroits de l’île. Ils sont attirés particulièrement par la beauté du paysage sous-marin et côtiers (récifs coralliens, côtes rocheuses…), les magnifiques sables de plage ainsi que le whale watching ou l’observation des baleines à bosse. En effet, le tourisme balnéaire figure au premier rang du secteur tourisme de la grande île et grâce à la multiplication des investisseurs privés, il participe beaucoup au développement économique du pays. Selon le ministère du tourisme, 58% des touristes choisissent la destination côtière, ce qui offre 35% des établissements hôteliers. Ces touristes se situent en particulier dans les régions de Nosy-Be, d’Antsiranana, de Sainte Marie, de Mahajanga, de Morondava, de Taolagnaro et de Toliara. Les récifs sont une source de devise essentielle grâce au tourisme, principalement concentré en zone littorale récifale, et qui est considéré dans presque tous les pays de la région comme l’une des possibilités de développement. Au plan local, les ressources vivrières des récifs sont une source en protéines et vitale pour la plupart des pays de la région où la pêche artisanale est l’une des principales activités des populations côtières.
Transports maritimes : La mer est également un lieu de transport, un lieu d’échange entre différents pays. Depuis l’essor de l’aviation, le transport de personnes par voie maritime a perdu beaucoup d’importance, ce qui fait du transport maritime plus important pour le transport des marchandises. L’essentiel des matières premières (charbon, produits pétroliers, alumine, céréales, phosphate …) est transporté par voie maritime. Le transport maritime est le moyen de transport le plus important en termes de capacité dans le commerce mondial. Le nombre de trafic s’accroit d’une année à l’autre. En 2012, 50 000 navires naviguent dans le monde entier, et plus de 8,7 milliards de tonnes empruntent la mer en 2011 ce qui fait 90 % du trafic mondial13. Un marché de 1 500 milliard d’euros a été représenté par le transport maritime dans l’année 2012 et représente 80 % du commerce mondial en volume en 201514. Le transport maritime est le moyen le plus idéal pour l’exportation et l’importation des marchandises, il joue un grand rôle dans l’économie nationale. A part, ce type de transport est également nécessaire pour le transport des personnes dans certaines régions ayant un mauvais état routier, il est souvent pratiqué par les pêcheurs ainsi que par les touristes balnéaires passionnés du voyage en mer. A Madagascar on distingue seize principaux ports15 classés comme suit :
– Un port long-courrier principal : Toamasina, ouvert sur la côte est, et relié à la capitale par une route bitumée.
– Trois ports long-courriers secondaires à Antsiranana, Mahajanga et Toliara. Le premier est situé au nord du pays dans une zone difficilement accessible par voie routière et les deux derniers sont ouverts sur la côte ouest (canal du Mozambique) et reliés à la capitale respectivement par les routes nationales 4 et 7.
– Douze ports de cabotage principaux et secondaires : Manakara, Mananjary, Morondava, Nosy-Be, Port Saint Louis, Taolagnaro, Vohemar, Antsohihy, Antalaha, Maintirano, Maroantsetra, Morombe.
L’espace maritime et ses ressources : A part les ressources halieutiques très diversifiées, les océans disposent également d’importantes ressources minières et énergétiques. Le sous –sol recèle entre 1/4 et 1/3 des réserves de gaz et de pétrole et fournit 1/3 de la production mondiale grâce aux progrès technique de l’offshore profond16. Aussi, la mer est une source de salinité nécessaire pour la fabrication des sels utilisés notamment dans la gastronomie.
Mer : un lieu de détente et de loisirs : La mer est un endroit idéal pour se déstresser, pour changer d’air et oublier la routine du quotidien. Elle constitue un lieu de loisir et de plaisir, un lieu de rencontre entre différentes personnes avec diverses cultures ainsi qu’un lieu de pratiques sportives et de détente. A Madagascar, les touristes balnéaires choisissent en particulier les régions côtières pour l’admiration des plages, pour le surf, l’observation des baleines à bosse notamment dans l’île Sainte Marie, pour la pêche le long de la côte, pour la plongée sous-marine ainsi que pour les croisières.
Principales menaces sur les écosystèmes marins et leurs ressources
Au niveau des mangroves et des récifs coralliens Les mangroves et les récifs coralliens sont les écosystèmes les plus vulnérables à Madagascar. Leurs menaces sont dues aux phénomènes naturels qui peuvent s’exercer sur tous les milieux et aux activités humaines qui sont les plus destructives. D’abord, le changement climatique intervient beaucoup sur les propriétés physico-chimiques des mangroves à partir des facteurs abiotiques. L’augmentation de la température provoque la montée capillaire de la nappe phréatique, en effet l’eau s’évapore et le sel reste avec un taux de salinité élevé. Par contre les précipitations diminuent, ce qui favorise la destruction des mangroves. Pour le cas de Mangoky et de Menabe, l’extension de l’aménagement salicoles pour l’exploitation de sel favorise la coupe des bois, d’où, une destruction massive de la forêt de palétuviers. C’est aussi à cause de ce changement global de climat à l’échelle planétaire que les coraux subissent des blanchissements dus au réchauffement des eaux de surface avec l’absence de lumière, ce qui pouvant entrainer les mortalités coralliennes Ensuite, la déforestation des bassins versants essentiellement pour l’agriculture entraine l’hyper sédimentation c’est-à-dire une forte augmentation des apports terrigènes apportés par les fleuves vers la mer, ce qui favorise une forte érosion du sol qui va entrainer un déséquilibre écologique des mangroves et une destruction des récifs coralliens par étouffement des coraux, c’est la cause majeures de la détérioration des récifs à Madagascar. De plus le cyclone tropical caractérisé par des houles et de forte sédimentation terrigène au débouché des rivières est responsable de la destruction des récifs. La pollution de l’eau par le rejet des eaux usées vers la mer affecte aussi les mangroves et l’installation de village ou de campement dans les zones suburbaines autour de cet écosystème créée une zone de dépôt des ordures ce qui est une grande menace pour la survie des palétuviers (cas de Mahajamba à l’ouest de Madagascar)38 . D’après le croquis n°3, la plupart des récifs et des mangroves se concentrent dans la partie occidentale de Madagascar notamment dans le Nord et dans le Sud. Ils sont peu nombreux dans le centre ouest et dans la partie orientale. De Morombe à Androka, le grand récif de Tuléar est le plus fréquenté des récifs de Madagascar. L’accroissement de la pêche les dégrades dont les pêcheurs utilisent des méthodes et techniques destructives pour augmenter leur effort. Des filets à maille réduite, des moustiquaires, le recours au poison laro sont des méthodes qui mettent en péril la biodiversité des récifs. D’après l’IHSM le grand récif de Tuléar est caractérisé par une fréquentation de 6 à 8 personnes/jour/km2 avec un taux de destruction par pécheur autour de 7,7m2 /homme/jour. Le nombre de pêcheur augmente de tant en tant à cause de la sècheresse qui ne permet pas aux agriculteurs de pratiquer leurs activités En effet, les ressources de mer sont presque épuisées ce qui favorise le changement de nouvelles activités pour les paysans qui n’est autre que l’exploitation des bois de forêt de mangrove de façon illicite et traditionnelle. Selon le croquis n°3, les mangroves les plus menacées de l’île se trouvent dans les baies d’Ambaro et d’Ambanja. Elles sont utilisées nécessairement pour la construction (maison, navire…), les médicaments, la collecte des crabes et de poissons ainsi que des bois de chauffe et de charbon. Les paysans préfèrent les jeunes plantes de diamètre variant entre 1,5 à 2,5 cm, ce qui entraine la perturbation du renouvellement de peuplement.
Au niveau des forêts littorales Les forets littorales sont des formations forestières qui se développent en arrière des plages ou jusqu’au bord de la mer. Elles existent surtout le long de la côte ouest de la grande île au nord de Maintirano et entre Morombe et Morondava. Le cyclone est l’une des causes naturelles de la dégradation des forêts littorales. Par exemple, le passage du cyclone Honorinina à Madagascar en 1996, d’après l’ESSA-Forêt avait laissé des dégâts majeurs sur la forêt littorale de Tampolo (région Analanjirofo) dont 1/3 de la forêt sont détruites. Ensuite, on a la propagation des espèces exotiques à croissance rapide comme les les Melaleuca (kininibonaka) pourrait constituer une menace potentielle pour les formations forestières littorales climaciques très fragmentées en cas de mauvaise gestion. A plus long terme, les changements climatiques sont responsables des plus grands changements du système côtier pourraient éventuellement avoir des effets négatifs sur l’existence de ces écosystèmes, déjà très fragmentés et de taille réduite, notamment sur les forêts littorales. Les plus grandes menaces au niveau des forêts littorales sont les pressions anthropiques. Les pratiques traditionnelles utilisent le feu, soient pour entretenir les pâturages, soit pour pratiquer une culture surbrulie dont les cycles de rotation sont généralement courts pour assurer la régénération des sols. En effet, les paysans sont obligés d’avancer toujours plus loin de la forêt. Selon le QMM, 4312 ha de forêts littorales ont disparu dans la région du sud à raison de 86ha/an entre 1950 et 2000. A part les activités agricoles, la population riveraine utilise aussi la forêt comme:
– Matières premières : Elles sont utilisées surtout dans l’artisanat dont les artisans utilisent la forêt pour obtenir des matières premières à savoir le raphia, hafopotsy, et les lianes. Les habitants utilisent aussi la forêt pour diverses constructions comme celle de l’habitation, de la pirogue et des bateaux.
– Extraction des produits secondaires : On entend par produits secondaires ou produits non ligneux, les plantes alimentaires comme les fruits et les palmiers, il y a aussi les plantes médicinales utilisées surtout dans la médecine traditionnelle. Ces produits sont nécessaires dans la vie quotidienne de la population riveraine
– Exploitation des produits ligneux : Les produits de la forêt littorale sont essentiellement destinés pour les bois d’œuvre, les bois d’industrie, les bois de cuisson, le charbon de bois et autres usages domestiques (ONE). Cela favorise l’exploitation illicite de la forêt pour des raisons de commerce.
Menaces au niveau des marécages et des lagunes Dans les marécages39, le plus grand problème est l’impact du cyclone tropical qui favorise l’envahissement des espèces tel que le Melaleuca quinquenervia et qui pourrait éliminer d’autres espèces utiles comme le ravinala (Ravenala madagascariensis). D’où, une menace pour l’écosystème naturel. Les plus importantes des lagunes40 sont le Loza situé dans le sud-ouest de Madagascar avec une superficie de 456km2 et le canal de Pangalane dans la côte Est avec 180km2 de superficie. D’une part, les grandes pluies fréquentes entrainant la dessalure des courants d’eau au bord des lagunes sont les phénomènes naturels qui favorisent la dégradation des milieux lagunaires. Ce phénomène empêche le développement des mangroves et l’accomplissement des cycles biologiques des poissons et favorise la réduction des franges des palétuviers. D’autre part, la surpêche pour l’ensemble des eaux intérieures41a augmenté au cours des 10 dernières années. De plus, le réaménagement et le drainage des zones propices pour l’aquaculture et le crevetticulture se sont développés, d’où la destruction de l’ensemble de l’écosystème.
Menaces au niveau des dunes et des plages L’érosion est un phénomène très actif dans ces écosystèmes. Elle est favorisé par le défrichement des bassins versants et les actions éoliennes et pluviales. Il y a des dunes très actives d’environ 20m de haut mais qui n’ont aucune végétation. Ces dunes sont localisées surtout près de l’estuaire du lac Lanirano à 7km de la ville de Fort Dauphin, du lac Ranofotsy et Anony au sud d’Amboasary. De plus, les affleurements rocheux sont abondants sur les plages comme le cas du lac Vinanibe et de la baie de Tolagnaro. Il y a également la fréquence des encorbellements littoraux dans les grès calcaires exposés à la corrosion marine et l’ensablement des lagunes et des embouchures.
Menaces au niveau des ressources marines
Mammifères marins : Face au changement global du climat et aux activités anthropiques comme les chasses intentionnelles, les captures accidentelles, les trafics maritimes et le tourisme, les baleines à bosses, des espèces emblématiques de la grande île deviennent actuellement menacées d’extinction. Apparemment, les espèces de mammifères marins restantes sont vulnérables. La baleine bleue est en danger critique, et les cinq espèces de dauphins tels que le grand dauphin de l’Indopacifique, le grand dauphin commun, le dauphin à bosse, le dauphin de Fraser, et le dauphin de Risso sont classées aujourd’hui dans la catégorie données insuffisantes.
Tortues marines : Victime d’un trafic local, trois des cinq espèces de tortues de mer vivant à Madagascar sont menacées de disparition. D’après l’ONE, plusieurs centaines de tortues marines sont capturées chaque année notamment dans le sud-ouest de l’île dont le prix de leur viande est écoulé à quelque 5000 ariary le kilo.
Poissons : Les stocks de poissons marins notamment les poissons endémiques sont presque épuisés à Madagascar. Plusieurs raisons ont été évoquées à l’origine de cette disparition progressive. Il s’agit entre autre de la surexploitation des ressources halieutiques. Cela se manifeste par l’utilisation des matériaux de pêche prohibés comme les filets à maille à très petite dimension, voire même les filets de moustiquaire. De plus la plupart des pêcheurs ne respectent pas la période de fermeture de pêche, ce qui menace le renouvellement de nouvelle génération.
Requin et autres ressources marines : Dans le sud-ouest comme dans le nord, les communautés côtières risquent leur vie en parcourant de longues distances en pirogue pour satisfaire une demande lucrative d’ailerons de requins. Elles sont confrontées aux pratiques de pêche non durables qui menacent la pérennité des ressources marines dont elles dépendent, ce qui favorise le déclin de stock de requin. Apparemment, les espèces d’holothuries (concombres de mer) à haute valeur commerciale sont devenues rares à cause de la surexploitation des produits de mer à fin touristique.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
1-1-1-2 Pertinence
1-1-1-3 Département
1-1-2 Secrétariat d’Etat
1-1-3 Secrétariat d’Etat chargé de la mer (SEMer) : Présentation et organisation générale
1-1-3-1 Présentation générale
1-1-3-2 Organisation générale
1-2 Contexte général
1-2-1 Atout et potentialité de la zone marine
1-2-1-1 Sur le plan environnementa
1-2-2 Evolution historique de la considération de la mer à Madagascar
1-2-3 Lois et règlements relatifs à la mer
1-2-3-1 Convention de Montego-Bay
1-2-3-2 Convention internationale sur la sauvegarde de la vie humaine en mer
1-2-3-3 Droits maritimes
1-2-4 Spécificité de l’écosystème marin et côtier malgache2
1-2-4-1 Plage sableuse
1-2-4-2 Récifs coralliens
1-2-4-3 Côtes rocheuses
1-2-4-4 Estuaires
1-2-4-5 Mangroves
1-2-4-6 Herbier de phanérogames marins
1-2-4-7 Iles et îlots
Chapitre 2 : Travaux de recherche proprement dit
2-1 Choix du sujet et objectifs de recherche
2-1-1 Justification du choix
2-1-1-1 Intérêt géographique
2-1-1-2 Intérêt économique
2-1-1-3 Intérêt personnel
2-1-2 Objectifs
2-1-2-1 Objectif général
2-1-2-2 Objectifs spécifiques
2-2 Problématique et hypothèses
2-2-1 Problématique
2-2-2 Hypothèses
2-3 Démarche et technique de recherche
2-3-1 Démarche
2-3-1-1 Phase préparatoire
2-3-1-2 Stage
2-3-1-3 Traitement et analyse des données
2-3-2 Technique de recherche
2-3-2-1 Bibliographie
2-3-2-2 Outils de recherche
2-3-2-3 Interview
2-3-3 Problèmes rencontrés
PARTIE 2 : MENACES SUR L’ENVIRONNEMENT MARIN MALGACHE ET LES ENJEUX DE LA MISE EN PLACE DU SEMer A MADAGASCAR
Chapitre 3 : Menaces actuelles sur l’environnement marin et côtier de Madagascar
3-1. Principales menaces sur les écosystèmes marins et leurs ressources
3-1-1 Au niveau des mangroves et des récifs coralliens
3-1-2 Au niveau des forêts littorales
3-1-3 Menaces au niveau des marécages et des lagunes
3-1-4 Menaces au niveau des dunes et des plages
3-1-5 Menaces au niveau des ressources marines
3-2 Causes des menaces
3-2-1 Causes directes
3-2-2 Causes indirectes
Chapitre 4 : Analyse spatiale des enjeux du SEMer
4-1 Attributions
4-2 Missions
4-3 Ressources de base du SEMer presque mises en place
4-3-1 Au niveau des ressources financières
4-3-2 Au niveau des ressources humaines et du patrimoine
4-4 Projets de texte relatif à la mer presque réalisés
4-4-1 Gestion des Aires Marines Protégées (AMP)
4-4-2 Prévention des Pollutions marines
4-4-3 Gestion des ressources marines
4-4-4 Gestion des activités maritimes
4-4-5 Valorisation de la mer en économie bleue
4-4-6 Autres travaux effectués
4-4-6-1 Mise en place d’un Comité National de la délimitation des Espaces Maritimes à Madagascar (CNDEM)
4-4-6-2 Elaboration d’un décret relatif à la ligne de base nationale
4-5 Réalisation de la promesse de Sydney
4-5-1 Projet de décret d’application
4-5-2 Identification des zones marines à protéger (voir annexe 2)
4-5-3 Création de Comité de Pilotage (COPIL)
4-5-3-1 Missions
4-5-3-2 Compositions
4-5-3-3 Organisation
4-5-3-4 Fonctionnement
4-6. Mise en place de la Planification Spatiale Maritime (MSP)
4-6-1 Objectif
4-6-2 Intérêt du MSP
4-6-3 Délimitation des zones de planification
4-7 Projet pour l’année 2017
4-7-1 Instauration de la gouvernance de l’espace maritime
4-7-1-1 Mise en place des comités intersectoriels nécessaires à la gouvernance de l’espace maritime
4-7-1-2 Etablissement des textes juridiques relatifs à la gouvernance de la mer
4-7-1-3 Soumission des textes juridiques
4-7-2 Coordination de l’Action de l’Etat en mer
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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