Organisation hôte
L’organisation recevant le stagiaire est la Délégation générale du Québec à Tokyo (DGQT), un bureau de représentation paradiplomatique du Québec sur le territoire Japonais. Il faut savoir que la DGQT est la seule représentation de la diplomatie publique québécoise qui possède le statut de Délégation générale en Asie. Elle est une composante du Ministère des Relations Internationales et de la Francophonie (MRIF). Le MRIF est le Ministère chargé des relations qu’entretient le Québec avec les autres nations. Il s’appuie notamment sur la doctrine Gérin-Lajoie, qui stipule que les compétences constitutionnelles internes du Québec peuvent se prolonger à l’international. C’est sur cette base que le Québec dép loie son action dans les pays étrangers.
Mandat du stagiaire
À titre de stagiaire à la DGQT, j’ai eu l’occasion de travailler sur de nombreux dossiers qui touchaient différents départements. Lors de mon recrutement, j’ai été associé à la direction des affaires économiques et la direction des affaires publiques. Ceci ne m’a pas empêché, dans le quotidien, d’être intégré directement dans la sphère institutionnelle, et donc dans la diplomatie. Mon mandat principal au sein des affaires économiques était donc de m’occuper de la restructuration de l’offre de service, tandis qu’aux affaires publiques, le mandat était plus ouvert et plus flexible, c’est -à-dire que je m’occupais de l’alimentation des réseaux sociaux et de la rédaction des rapports diplomatiques pour le réseau central du Ministère. Pour ce faire, je participais à des conférences, des expositions, des vernissages et autres activités ayant un lien avec les affaires publiques.
À cet effet, j’ai eu l’occasion de travailler sur des dossiers économiques tels que le Partenariat Trans -Pacifique (PTP), ou j’ai dû faire de la recherche et de la veille médiatique à ce sujet. En effet, il était de ma responsabilité d’utiliser les tenants et aboutissa nts du PTP pour les mettre en valeur dans le montage d’un scénario potentiel de mission ministérielle. Par ailleurs, mon arrivée a été marquée par la tenue du Science and Technology in Society Forum (STS Forum), qui a fait l’objet d’analyse exploratoire po ur d’éventuelles missions ministérielles dans le futur. 4 Dans un autre ordre d’idée, j’ai eu la chance de travailler sur des dossiers d’affaires publiques et de monter des rapports diplomatiques sur des questions que je jugeais d’intérêt pour le Québec. Cela a été le cas, notamment, avec une conférence qui a été prononcée au Foreign Correspondent Club of Japan (FCCJ) au sujet du Cool Japan Fund, un fond d’investissement qui servant à exporter la culture Japonaise à l’étranger, ou tout simplement la diffuser sur le territoire nippon. En ce qui concerne l’institut ionnel, c’est l’aspect qui est au coeur de la diplomatie exercée par la DGQT au Japon. C’est-à-dire que j’étais souvent invité à participer aux rencontres prévues avec les principaux dirigeants de villes et de préfectures (maires, gouverneurs… ).
Par ailleurs, la participation de la DGQT au Conseil pour la promotion de la francophonie s’inscrit bien dans le sillon des affaires institutionnelles, et c’est d’ailleurs la sphère sur laquelle je souhaite insister le plus pour les fins de ce rapport pour plusieurs motifs. D’abord, et nous aurons le temps d’y revenir, les conseils pour la promotion de la francophonie sont des forums d’échanges et d’action réunissant toutes parties prenantes intéressées (ambassadeurs, représentants nationaux et locaux, associations) à la francophonie et la langue française prise au sens large. Ainsi, le Québec, à titre d’État subnational, peut y avoir une influence déterminante et y exercer une diplomatie publique mettant de l’avant une de ses priorités internationales : la francophonie. Évidemment, pour compléter le portrait, et comme l’exige le métier de diplomate, il y avait des mandats ad hoc, c’est-à-dire qui apparaissait de façon spontanée sur le radar. Dans la pratique, cela correspond à la clause « et toutes autres tâches connexes ». Comme les dossiers de la DGQT sont nombreux et que les orientations à prendre changent souvent, il arrive fréquemment que l’approche doive changer d’angle, ou encore qu’un travail soit à refaire tout simplement. Un bon exemple est le travail à accomplir en vue de la planification d’une mission ministérielle, ou une mécanique complexe est mobilisée dans le but de démontrer l’intérêt d’une telle mission. Les scénario s changent sans cesse au gré des développements, notamment en raison de l’éprouvant tr avail d’organisation (hôtel, visites diplomatiques, transport…) et de logistique pour des projets de cette envergure. Il est donc attendu du stagiaire une participation active à la réalisation des mandats ad hoc.
Méthodologie
La méthodologie employée pour les fins de ce travail se divise en trois parties. Premièrement, la première méthode peut être définie comme celle de l’observation in vivo, c’est-à-dire à partir des observations telles que vécues par le stagiaire dans son mi lieu de travail. Deuxièmement, les informations contenues dans ce travail seront attestées et mises à l’épreuve par des entrevues réalisées avec des acteurs pertinents. Finalement, l’ensemble des observations faites par le stagiaire ser ont soumises à l’épreuve de la théorie afin d’en évaluer la pertinence à l’égard d’un cadre théorique. 4.1 Expérience du stagiaire L’expérience de mon stage est à la base de toutes les observations que j’ai pu faire jusqu’ici. C’est cette expérience qui a donné vie à l’ensemble de mes réflexions, de mes observations et mêmes de mes critiques.
L’expérience telle que vécue par le stagiaire représente la source d’information la plus importante car elle est à l’origine de l’intégralité de la démarche. C’est au cours de cette expérience que j’ai eu l’occasion d’échanger – au sujet du travail, de la Délégation – mais aussi au sujet de la culture Japonaise et Québécoise avec les employés de la DGQT. Cette méthode s’inspire de l’induction de Karl Popper.
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Table des matières
Liste des acronymes
1.Introduction
2.Définition conceptuelle
3.Organisation hôte
3.1 Mandat du stagiaire
4.Méthodologie
4.1 Expérience du stagiaire Entrevues théorique
5.Hypothèse
6.Analyse
6.1.Francophonie
6.2.Europe
6.3.Afrique et Moyen-Orient
6.4.Asie et Océanie
7.Institutions de la francophonie
7.1.OIF
7.2.Centre de la francophonie des Amériques
7.3.Assemblée parlementaire de la francophonie
7.4Conseil pour la promotion de la francophonie
8.Enjeux du Québec au Japon
9.Perspectives d’avenir et recommandations
10.Conclusion
11.Bibliographie
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
ANNEXE 4
ANNEXE 5
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