Percevoir son corps en mouvement

Percevoir son corps en mouvement

LA PROBLร‰MATIQUE

Premier pas sur le sentier de crรฉer, de me crรฉer Exister, c’est changer ; changer, c’est mรปrir; mรปrir, c’est se crรฉer sans cesse. (Bergson, 1996 ; citรฉ par Tremblay, 1996, p.5) Les lumiรจres qui nous sont accordรฉes sont si nombreuses que, mรชme en le voulant, nous ne pourrions les gรขcher toutes. (Bobin, 2001, p.24) L’รชtre humain naรฎt ร  lui-mรชme plusieurs fois, une premiรจre fois lorsqu’il inspire le premier souffle de vie et autrement lorsqu’il reprend consciemment contact avec la Vie en lui. Une naissance importante a eu lieu pour moi il n’y a pas trรจs longtemps de cela, juste avant de prendre part ร  l’aventure de cette maรฎtrise. Au fil des annรฉes de ma vie, j’avais vรฉcu une enfance et une adolescence pleines de changements nourrissants. ร€ l’aube de ma vie d’adulte, je me sentais m’รฉloigner de moi; รฉtant donnรฉ que je ne grandissais plus physiquement, j’avais le sentiment que je ne savais pas comment rรฉussir ร  grandir intรฉrieurement. Ce sentiment qui m’accompagnait me donnait la sensation de m’endormir de l’intรฉrieur. Ainsi, je subissais les รฉvรฉnements de ma vie, une vie qui me fracassait sans cesse d’รฉpreuves physiques et affectives pour me faire agir et rรฉagir. Pour me sortir de cette torpeur, de cette amnรฉsie qui me faisait perdre de vue l’essence mรชme de ce que je suis, j’ai dรป recourir au contact rรฉel avec mon corps. J’avais dรฉveloppรฉ l’habitude de m’engourdir physiquement, d’essayer de m’envoler psychiquement, loin de mon corps qui ne grandissait plus afin de donner une chance ร  mon รขme qui ne demandait qu’ร  s’agrandir. J’avais encore suffisamment d’intuition, n’รฉtant pas coupรฉe de ma sensibilitรฉ, pour sentir que la Vie รฉtait pleine de merveilles. Un jour de profonde dรฉtresse, mon corps รฉclatรฉ a rรฉclamรฉ une rรฉunion. Il me criait son besoin de retrouver sa souplesse, son agilitรฉ qui me faisait gambader 6 dans les champs et grimper aux arbres au jour de mes pas de jeunesse, en me permettant de me sentir vivante. Il me suppliait de continuer de grandir, autrement. Il me proposait une grande chasse au trรฉsor, celle de la Vie qui รฉclabousse de sa grandeur chaque partie de soi re-trouvรฉe, rรฉ-unifiรฉe. Il m’invitait ร  une co-naissance, une re-naissance riche de sens. Il meย  soufflait ร  l’oreille de prendre soin de renouveler mon rapport avec lui, d’รฉcouter l’essence mรชme de cette rรฉunion convoquรฉe de l’intรฉrieur, d’aller ร  la rencontre de chacun de mes organes, de mes articulations, de mes cellules. D’aller de nouveau ร  ma rencontre. Je m’รฉmerveille depuis toujours. J’ai cette capacitรฉ et cette force ร  l’intรฉrieur de moi qui fait jaillir de mes yeux et de ma personne des รฉlans d’enthousiasme et d’amour pour la Beautรฉ. Cette capacitรฉ de m’รฉmerveiller a principalement toujours รฉtรฉ dirigรฉe vers la Nature que je vรฉnรจre et vers la beautรฉ et la puretรฉ des รชtres humains qui croisent ma route et ร  qui j’offre ma reconnaissance. Je reconnaissais principalement ce principe d’amour et de puretรฉ chez les enfants de qui je m’entoure spontanรฉment par รฉmerveillement face ร  leur vitalitรฉ. J’avais d’ailleurs choisi l’enseignement au niveau prรฉscolaire et primaire pour mes รฉtudes. J’avais par contre oubliรฉ de diriger cette re-connaissance ร  ce que je suis, mon รฉmerveillement n’รฉtant jamais nourri de mes propres รฉlans d’amour et de puretรฉ pour la Vie en moi. Je reconnaissais la grandeur du principe de Vie ร  travers la Nature, mais je ne m’incluais pas et ne me ressentais pas comme รฉtant partie intรฉgrante de cette perfection qui m’รฉmerveillait tant. Ceci s’exprimait dรฉjร  dans mon corps par une douleur au genou omniprรฉsente que je ne mettais pas en lien ร  ce moment avec l’รฉloignement de soi tel que prรฉsentรฉ par Feldenkrais (1971, p.9) : Ce dont il se plaignait, c’รฉtait d’une perte de la perception de soi, de la perte de contact avec quelque รฉlรฉment essentiel de l’existence qui lui donne sa signification. Cet รฉlรฉment manquant, c’รฉtait l’identification avec son corps, base sur laquelle se bรขtit une vie personnelle. J’รฉtais dans la situation que Bobin (2001 a, p.165) dรฉcrit si bien : Il Y a une รฉpaisseur entre la vie et nous. Nous pouvons la nommer fatigue, crainte, pensรฉe, ambition, nous pouvons lui donner tous les noms – ils seront tous justes – mais le seul qui convient pleinement c’est: nous-mรชmes. Ce qui se tient entreย  notre vie et nous comme obstacle, c’est nous-mรชmes, cet รฉpaississement de nousmรชmes dans nous-mรชmes que nous considรฉrons comme une preuve de maturitรฉ, une certitude d’existence. Il nous manque d’aller dans notre vie comme si nous n’y รฉtions plus, avec cette souplesse du chat entre les herbes hautes, ou avec ce fin sourire de l’ amoureuse devant son cล“ur cambriolรฉ.7 Cette douloureuse sรฉparation d’avec la vie en moi m’intima l’ordre de commencer un travail de me crรฉer, de me reconnaรฎtre et de goรปter ce que j’รฉtais dans la rรฉalitรฉ mรชme de mon corps, temple de ma potentialitรฉ. J’รฉtais invitรฉe ร  plus de prรฉsence ร  moi et au monde ร  travers une attention soutenue portรฉe ร  mon corps sensible. Mon engagement dans cette direction m’offrait une voie incontestable, comme un second souffle, une nouvelle naissance.
La naissance de mon projet de maรฎtrise fut donc pour moi le mรฉdium adaptรฉ pour accompagner une recherche ร  la fois existentielle et intellectuelle qui รฉtait aussi une quรชte de mieux-รชtre et de plus d’adaptabilitรฉ. Je me trouvais au dรฉbut de l’รขge adulte inadaptรฉe ร  ma vie, ร  la recherche d’une autre faรงon de grandir et de devenir, mais cette fois accompagnรฉe par la prรฉsence ร  mon corps.

De l’absence ร  soi au goรปt de soi: une question de prรฉsence ร  son corps

Nos corps sont au-delร  et en deรงร  de toute question – ils sont simplement, incontestablement lร . Le cรดtรฉ incontestable du corps, la certitude de son existence est le dรฉbut et la base de toute certitude. (Sacks, 1992, p.66) La Vie ayant sa propre intelligence, la rencontre avec la force de croissance qui habite mon corps fut pour moi une occasion de rencontrer ce que je cherchais depuis longtemps par tรขtonnement. En effet, je cherchais une nouvelle maniรจre de m’apercevoir, de m’habiter, de me ressentir et de m’agrandir de l’intรฉrieur puisque j’avais constatรฉ ma fracture et ma souffrance. Sur ce chemin, j’ai eu la chance de faire les bonnes rencontres. J’ai entre autres rencontrรฉ ร  l’intรฉrieur d’un cours, pris ร  l’Universitรฉ du Quรฉbec ร  Rimouski par curiositรฉ, la Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement (PPM). Je venais de faire 8 pour moi le pas juste dans ma recherche d’exister. La Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement est une mรฉthode somato-psychopรฉdagogique dont le professeur Danis Bois et son รฉquipe de recherche sont les fondateurs. La PPM propose des outils efficaces pour se rencontrer, dรฉvelopper la prรฉsence ร  soi, aux autres et au monde ร  partir du corps humain en mouvement. Ma re-naissance venait de trouver son outil de propulsion. Mon รฉmerveillement fut total, les battements de mon cล“ur m’ont confirmรฉ dรจs le premier mouvement que ce que je faisais me redonnerait accรจs ร  ma Beautรฉ. La PPM prรดne un retour ร  soi ร  travers les faits de son corps en mouvement. J’ai alors pris la dรฉcision de me glisser dans les propositions de la PPM. Je me suis appuyรฉe sur mon corps en mouvement pour me dรฉcouvrir telle que j’รฉtais et dans les promesses de mon potentiel en devenir. Je partais ร  la rencontre de mes ombres et de mes lumiรจres. Concrรจtement dans mon corps, je dรฉcouvrais les parties qui sont confortables et vivantes et les parties de moi qui รฉtaient souffrantes et immobiles. Ma curiositรฉ m’invitait ร  aller lire ce qui รฉtait proposรฉ ร  propos du corps chez d’autres auteurs que ceux de la PPM. Au fil de mes lectures, je rencontrais des discours s’inscrivant dans le courant des approches somato-sensorielles et m’offrant une mise en mot รฉclairante de l’importance de mon รฉlan vers la dรฉcouverte du corps.
[ .. . ] s’il tourne son attention vers chaque membre et chaque partie de son corps, les uns aprรจs les autres, il constatera qu’il est facile de sentir les uns, alors que d’autres restent insensibles ou muets, et hors de sa perception. Le degrรฉ de difficultรฉ diffรจre รฉvidemment d’un individu ร  l’autre: il dรฉpend de la perception du schรฉma corporel. (Feldenkrais, 1971, p.57). Je dรฉcouvrais aussi, ร  la suite de Roustang (2000, p.44), une vision permettant de rรฉexaminer la place du corps. Celui-ci soutenait, entre autres, que dรฉvelopper une prรฉsence ร  son corps est un acte guรฉrissant. ยซ [ … ] le traitement d’un organisme dans les รฉchanges que son corps humanisรฉ peut entretenir avec l’entourage proche ou lointain, cette manipulation ne se distingue pas de la guรฉrison. Elle est la guรฉrison en acte. ยปย  9 Les parties de moi oรน je ne suis pas prรฉsente, celles que je ne perรงois pas et qui sont mes imperceptions, n’ont pas le mรชme goรปt que celles qui sont vivantes. Cette prise de conscience fut essentielle dans la nouvelle relation que je crรฉais ร  ce moment avec mon corps. Comme le dit Feldenkrais (1971, p.IOI): ยซLa prise de conscience, c’est la reconnaissance de ce qui se passe dans la conscience, ou de ce qui se passe en nous, pendant que nous sommes conscients. ยป Mes premiers balbutiements me faisaient prendre conscience que je n’รฉtais pas en contact avec toutes les parties de mon corps, par exemple, que j’avais de la difficultรฉ ร  sentir mes jambes. Elles me semblaient bien loin de moiย  puisque moi, en ce moment-lร , c’est beaucoup ร  ma tรชte et un peu ร  mon cล“ur que j’accorde ma prรฉsence. Le corps est รฉponge, il ne choisit pas par hasard les parties oรน il y a moins de prรฉsence et de perception. Puisque le corps est sensible et a une mรฉmoire, comme le rappelle avec pertinence Danis Bois, le corps: ยซ[ … ] rรฉagit avec nous aux รฉvรฉnements. Lors de chocs physiques, psychologiques ou รฉmotionnels, il se protรจge spontanรฉment par deux rรฉactions instantanรฉes: le mouvement interne) s’arrรชte et nos tissus se rรฉtractent, se crispent ou se densifient. ยป2 Avoir accรจs ร  plus de prรฉsence ร  soi passe donc inรฉvitablement par un travail qui vise ร  redonner de la mobilitรฉ, de la conscience et de la sensibilitรฉ ร  des parties de soi engourdies qui ne demandent qu’ร  revivre et ร  se ressentir.

Exister c’est se laisser changer

ยซ La conception du corps humain est aujourd’hui l’objet de grandes modifications. Le corps devient, toujours davantage, un champ d’expรฉrience et de rรฉalisation de soi-mรชme en tant que personne et par lร -mรชme unfacteur central sur la Voie initiatique. ยป (Dรผrckheim, 1997, p.75) Je suis un รชtre humain, un รชtre humain qui a choisi consciemment d’รชtre ร  l’รฉcoute de son corps pour se sentir exister, pour sentir la Vie qui me traverse. J’ai choisi de m’appuyer sur mon corps afin de gagner en souplesse et de pouvoir plus facilement m’adapter ร  la vie Pour une explication de ce qu’est le mouvement interne je renvoie le lecteur ร  la section 2.4.4 du prรฉsent ouvrage. 2 BOIS, Danis (1999). Citation tirรฉe de la brochure de prรฉsentation Une thรฉrapie par le mouvement, la mรฉthode Danis Bois. AMFCQ.ย  10 qui est mouvement, changement. Mon intuition de dรฉpart m’amenait ร  vouloir expรฉrimenter les propositions de la PPM pour voir les effets de mon travail en mouvement sur mon adaptabilitรฉ et le dรฉploiement de ma propre potentialitรฉ. L’รชtre humain est constamment en
changement et vit dans un monde changeant oรน les รฉvรฉnements extรฉrieurs ne cessent de le percuter. Des ressources d’adaptabilitรฉ sont alors constamment sollicitรฉes. ยซย L’adaptabilitรฉ est l’รฉtat de ce qui est adaptable, c’est-ร -dire qui peut s’ajuster. Elle se trouve dans la totalitรฉ du monde vivant, et c’est peut-รชtre le seul attribut qui distingue de faรงon indiscutable la matiรจre inerte de la matiรจre vivante.ย ยป (Tremblay, 1996, p.369) Rendre son corps plus adaptable permet, je crois, de s’articuler plus facilement avec les autres, le monde et les รฉvรฉnements. Au lieu de s’immobiliser lors de certaines expรฉriences, on peut trouver une faรงon de mieux s’articuler avec elles.

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Table des matiรจres

REMERCIEMENTS
Rร‰SUMร‰
TABLE DES MATIรˆRES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTIONย 
CHAPITRE 1 LA PROBLร‰MATIQUEย 
Premier pas sur le sentier de crรฉer, de me crรฉer
De l’absence de soi au goรปt de soi: une question de prรฉsence ร  corps
Exister c’est se laisser changer
Je suis dans ma vie comme je suis dans mon mouvement : j’apprends ร 
gagner en adaptabilitรฉ
Mon rapport ร  l’adaptabilitรฉ a une histoire
L’imperception de soi: source de souffrance
Je me ressens dans mon corps en mouvement donc j’existe
Le corps en mouvement: crรฉateur de prรฉsence
Une prรฉsence ร  l’impermanence
Du projet d’exister au projet d’agir
CHAPITRE II L’INSPIRATION FONDAMENTALE OU LE CADRE THร‰ORIQUE
Percevoir son corps en mouvement
La prรฉsence ร  son corps en mouvement
Activer la potentialitรฉ pour dรฉvelopper l’adaptabilitรฉ
Dรฉvelopper son adaptabilitรฉ
Activer sa potentialitรฉ
La Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement
Accompagner au sein de la Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement : quels outils ?
Accompagner au sem de la Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement: les
instruments internes
Le sensible au cล“ur de la Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement: les conditions d’accรจs ausensible
Construire le sentiment de soi
Renouveler son rapport ร  l’espace et au temps
La Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement : ses nรฉcessitรฉs pรฉdagogiques
La Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement : une pratique d’accompagnement formatrice pour l’accompagnateur
La Pรฉdagogie Perceptive du Mouvement une pratique d’accompagnement en
cohรฉrence avec d’autres influences รฉducatives
Un rapport particulier au rรฉel : l’ouverture ร  la totalitรฉ
La conscience libรฉrรฉe ou ouvrir ses perceptions du rรฉel ร  l’ invisible
CHAPITRE III RECHERCHER, AU Cล’UR DE L’EXISTENCE
Une approche qualitative de type existentielle
Plus je cherche, mieux je me forme
Mon corps, hymne de vie
De la collecte des donnรฉes
Recueillir : les outils de ma collecte de donnรฉes
Traces de ce qui s’รฉveille ou l’intรฉrรชt du dessin
La constitution de mes donnรฉes
L’analyse des donnรฉes
CHAPITRE IV LES DONNร‰ES ET L’ ANALYSE
PARTIE l : MON Rร‰CIT D’ AUTO-FORMATION OU L’ART DE RENAรŽTRE ร€ SOI
PARTIE II : L’ACCOMPAGNEMENT DES ENFANTSย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  4.2 Le rรฉcit de Samuel
4.2.1 La demande et le contexte
4.2.2 Les rencontres d’accompagnement auprรจs de Samuel
4.2.3 Rencontre de suivi et d’รฉvaluation
4.2.4 Que peut nous apprendre le processus de Samuel?
Le rรฉcit de Justine
La demande et le contexte
Les rencontres d’accompagnement auprรจs de Justine
Rencontre de suivi et d’รฉvaluation
4.3.4 Que peut nous apprendre le processus de Justine ?
4.4 Le rรฉcit de Sophie
4.4.1 La demande et le contexte
4.4.2 Les rencontres d’ accompagnement auprรจs de Sophie
4.4.3 Rencontre de suivi et d’รฉvaluation
4.4.4 Que peut nous apprendre le processus de Sophie ?
CONCLUSION
ร‰PILOGUE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE 1 : Modรจle de la lettre de prรฉsentation du projet de recherche aux parents
ANNEXE 2 : Modรจle du canevas d’observation prรฉparatoire ร  la rencontre de suivi et d’รฉvaluation

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