La maladie à virus Ebola a été identifiée pour la 1ère fois en 1976 au Soudan et en République Démocratique du Congo près de la rivière Ebola (10). La maladie à virus est une affection très grave. Elle est très contagieuse et peut devenir rapidement mortelle, mais peut aussi être évitée (1). C’est largement pensé provenir des chauves souris frugivores, bien que cela ne soit confirmé. Il se transmet par contact direct avec les liquides biologiques, sang, salive, urines, sueur, sperme, lait etc.… d’un sujet infecté, par contact avec les surfaces et équipements ou matériels contaminés, dont le linge souillé par les liquides biologiques d’un sujet infecté. Les rituels funéraires et la préparation du corps pour l’enterrement ont également joué un rôle dans la transmission (5). On peut relativement facilement éliminer le virus au moyen de la chaleur, de produits à base de l’alcool et de solution d’hypochlorite de sodium (eau de javel) ou du calcium (chaux) a des concentrations suffisantes (5). Les agents de santé sont particulièrement vulnérables s’ils prennent soin un patient Ebola. Gants et équipement de protection individuel doivent être portés lors de la prise en charge des malades (7). Les mesures de prévention doivent comprendre : la mobilisation sociale, la surveillance des maladies, l’identification, la recherche de contact, la gestion des cas, l’isolement, la sécurité des sépultures, l’importance d’une bonne hygiène et maintenir un environnement propre. Ces mesures de lutte contre l’infection si elles sont mise en œuvres avec rigueur réduiront la propagation du virus et protégeront les professionnels de la santé et d’autres personnes (15).
Justificatif de l’étude
Le virus Ebola de part sa grande virulence, sa létalité élevée et ses symptômes spectaculaires est devenu l’une des pires incarnations de la peur moderne du danger biologique. Le risque de transmission des fièvres hémorragiques virales parmi les membres du personnel de santé a été amplement démontré au cours de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en 1995 à KIKWIT, République Démocratique du Congo (à l’époque ZAÏRE). Les personnes atteintes comptaient pour un quart des membres du personnel de santé qui avait récemment soigné des malades. L’actuelle flambée de la maladie à virus Ebola a eu un effet dévastateur sur les pays affectés, mettant à nu les fragilités de leurs services et de leurs systèmes. Son impact n’est plus seulement sanitaire et se fait sentir dans toutes les sphères de la vie sociale, empêchant la fourniture de services essentiels comme l’éducation, affectant la durabilité économique des individus et des pays, et mettant en péril la cohésion sociale. Les stratégies de ripostes appliquées rapidement avec courage et détermination, peuvent abaisser les taux d’infection au virus Ebola et atténuer les souffrances des personnes touchées par l’épidémie. Mais si l’action de lutte ne s’intensifie pas de manière radicale, les ravages déjà observés sembleront dérisoires par rapport à ce qui nous attend. Malgré les progrès notoires réalisés en matière de prévention et de soins dans certains pays comme le nôtre, l’épidémie persiste toujours dans certains pays de la sous-région ce qui constitue une menace réelle pour notre pays. Cependant, la lutte contre la maladie doit continuer pour éviter une nouvelle intrusion au Mali.
Démarche méthodologique
Type d’étude
Il s’agit d’une étude transversale descriptive.
Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie(FMOS)
La FMOS est situé en commune III sur la colline du Pt G à côté du CHU du dit lieu. Elle est fréquentée par 3969 étudiants et 62 en Odontostomatologie. La FMOS est constitué de 3 amphithéâtres : L’amphithéâtre Pierre PENE : 90 places Le Grand amphithéâtre : 300 places Le nouvel amphithéâtre : 550 places Le personnel de la FMOS est constitué par :
‐ Le personnel de la direction comprenant :
.le doyen
.le premier assesseur
.le deuxième assesseur
.le secrétaire principale
.un économe
‐ Le corps enseignant : Il a subit une augmentation considérable en ces derniers temps
‐ Le personnel de bureau
‐ Le personnel de la bibliothèque
‐ Le personnel du service d’entretien
‐ Le personnel de la cellule informatique
Analyse qualitative
Lors de notre étude, nous avons pu réaliser deux entretiens de focus groupe et deux entretiens individuels. Les données recueillies de ces enquêtes sont analysées comme suit.
Connaissance de l’origine de la maladie
Les réponses des participants étaient variées, l’origine virale de la maladie était les animaux sauvages (réservoirs du virus) qui le transmettent à l’homme.
« Oui, le virus vient de la brousse à travers les animaux (chauves souris-chimpanzés-singes) qui ne manifestent pas la maladie. Mais chez l’homme le virus est mortelle, très contagieux et à action rapide. Le virus fut découvert pour la première fois au Congo dans un cours d’eau qui donné son nom au virus. Je pense que le virus proviendrait d’une mutation de gènes chez les animaux sauvages.
Croyance à l’existence de la maladie
Tous les participants croyaient à l’existence de la maladie, mais il y a des réserves quant à la croyance à l’épidémie du Mali sous prétexte que le virus ne peut pas supporter le climat chaud du Mali. Ça serait pour des profits politiques et financiers que les autorités auraient simulé une épidémie de MVE.
« Oui en tant qu’agent de la santé j’y crois. A travers les échanges à la faculté entre étudiants et les cours spéciales dispensées par nos Professeur sur le sujet qu’on a pris apte de la gravité de la maladie très grave. Oui la maladie existe même si je n’ai pas vu un malade Ebola mais j’y crois quand même Oui je crois que c’est nous de la santé qui devront croire le 1er avoir le maximum d’information sur la maladie afin d’informer la population. D’ailleurs il y’a de beaucoup de maladie qu’on nous enseigne en classe dont on a jamais vu de cas mais on croît en leur existence on avait même peur de se rendre au lieu de stage par peur de contracter la maladie Le virus à fait beaucoup de victime dans les pays touchés pour ne pas croire a son existence. Le virus a été transporté de la Guinée au Mali mais il y’a pas eu d’épidémie au Mali parce qu’on sait que le virus ne peut pas supporter notre chaleur. L’épidémie au Mali est une invention politique des autorités pour s’enrichir »
Les modes de contamination
Les participants à travers tous les groupes de discussion ont partagé diverses méthodes de contracter le virus Ebola, « La plupart découlant d’un contact avec des personnes infectées, cadavres infectés, consommations de la viande contaminé de chauve-souris ou singe. D’autres méthodes de contamination : le contact avec les fluides corporels des personnes contaminée ou des gens qui manifestent les symptômes tels que la fièvre et les signes hémorragiques (hématémèses, diarrhée avec du sang, épitaxies, fatigues généralisées. On peut contracter la maladie par la sueur, la salive, les rapports sexuels La migration non contrôlée des individus venant des zones épidémiques et le déni de l’existence de la maladie sont des moyens de contaminations et de propagations de la maladie .
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Table des matières
I. Introduction
1. Justificatif de l’étude
C’est dans le souci d’améliorer la prévention de cette maladie qui passe certainement par une connaissance approfondie du personnel médical et de la communauté que nous voudrions mener cette étude sur les perceptions et pratiques de prévention reliées à la maladie à virus EBOLA
2. Hypothèses de recherche
3. Objectifs
3.1. Objectif général
3.2. Objectifs spécifiques
II. Démarche méthodologique
1. Type d’étude
2. Population d’étude
3. Critères d’inclusion
4. Critère de non inclusion
5. Echantillonnage
Nous avons calculé la taille de notre échantillon d’étude à travers la formule de Daniel Schwartz :
n= z² p.q. /i²
6. Période de l’étude
7. Technique et outils d’enquête
8. Saisie et analyse des données
9. Budget de l’étude
10. Produit attendu
III. Résultats
1. Analyse Quantitative
a. Caractéristiques sociodémographiques
b. Perception et connaissance de la maladie
C. Attitudes face à la maladie
C. Pratique et Prévention
D. Analyse qualitative
a. Connaissance de l’origine de la maladie
b. Croyance à l’existence de la maladie
c. Les modes de contamination
d. Les moyens de prévention
e. L’isolement
f. Existence de traitement spécifique contre Ebola
g. Existence d’aliment pouvant traiter ou prévenir la MVE
h. Comment améliorer les moyens de prévention
i. Gestion des cadavres
IV. Commentaires et discussion
1. Caractéristiques socio démographiques
2. Perception et connaissance de la maladie
3. Pratique de Prévention
V. Conclusion
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