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Feuille de digue
La feuille est le plus souvent fabriquée en latex [13]. C‟est une matière périssable, qui avec le temps perd son élasticité. Il faudra donc l‟acheter en petites quantités chez les grossistes et en surveiller la date de péremption. Il est conseillé de conserver les feuilles dans leurs emballages d‟origine, au réfrigérateur, à l‟abri de l‟humidité et sans stérilisation [21,75].
Cadre à digue
Leur création est rapportée dans un article de Castellucci [21], et provient des docteurs Woodburg, Cosgwell, Mitchell, et Fernald, qui avaient déjà souligné la nécessité de tendre la feuille de digue, de façon à repousser les lèvres et les joues. Pour cela ils ont imaginé différents systèmes composés d‟attaches et de bandes élastiques pouvant parfois aller jusqu’à la nuque [21].
L‟objectif du cadre à digue est de tendre le champ opératoire pour accéder à la dent traitée tout en repoussant les lèvres et les joues [20].
Les formes et les matières des cadres à digues sont variables :
– le cadre Nygaard-Ostby® est fermé et en plastique. La présence d‟ergots sous forme le nez du patient peut s‟avérer inconfortable surtout lors d‟une séance de soin prolongée;
– le cadre pliant de G Sauveur est fermé, pliable et en plastique. La présence d‟une charnière facilite la prise de cliché radiographique en permettant le positionnement aisé du film maintenu par une pince hémostatique;
– le cadre de Young en U est en plastique ou métallique. Il constitue le cadre le plus adapté à l‟endodontie. Selon le praticien, il est placé sous ou sur la feuille de digue afin de créer un réservoir pour recueillir les solutions employées et éviter les projections sur le patient [30].
Guide – perforation
Un gabarit (Hygienic) est utilisé pour marquer au feutre indélébile l‟emplacement des dents sur la feuille de caoutchouc et faciliter le repérage des perforations [45].
Pince emporte-pièce ou pince à perforer
Cette pince emporte-pièce va créer le trou permettant d‟isoler la dent. La présence d‟un plateau tournant contenant différentes tailles d‟orifices (de 0,7 à 2 mm) permet de choisir la taille appropriée à la dent traitée. Cependant, il est intéressant de constater que l‟avant-dernier des plus larges orifices permet de gérer la quasi-totalité des situations cliniques rencontrées en endodontie. Si le champ opératoire est posé sur une dent distale à la dent traitée, il est possible de réaliser deux perforations contiguës afin d‟isoler l‟ensemble des deux dents[44].
Le bon état de la pince à perforer est objectivé par la trace nette laissée sur la digue qui ne doit en aucun cas se déchirer quand celle-ci est tendue entre les doigts du praticien [20].
Clamps ou Crampons
Ce sont des dispositifs munis de petits bras avec des terminaisons ayant la forme du collet des différentes dents, et sont fixés à ces dernières par un mouvement de ressort, qui enjambe l‟arcade dentaire. Une fois positionnés et fixés, les crampons ne doivent plus être mobilisables et ne doivent pas se déplacer vers la racine ou vers la couronne.
Chaque crampon possède deux perforations dans lesquelles viennent s‟insérer les pointes des mors de la pince qui, en exerçant un effet d‟écartement permettent au crampon de s‟ouvrir et de se refermer au collet de la dent [58].
Les crampons peuvent comporter ou non des ailettes selon la technique de pose employée :
– Crampons avec ailettes (figure 5a) : ils ont été conçus pour une technique unique de pose de digue, censée optimiser le dégagement du champ opératoire en repoussant le retour cervical de la feuille de digue par la largeur des ailettes ;
– Crampons sans ailettes (figure 5b) : ils permettent une économie considérable de temps [45].
Un ensemble de crampons « FIESTA », proposés par la Société “Hygienic“, les crampons 12A et 13A, dont les mors dentelés, s‟accrochent sur les dents délabrées, et l‟incontournable 14A, indispensable pour s‟agripper aux molaires à peine ègressées [13].
Le Soft Clamp, petit clamp en matière synthétique, convient pratiquement à toutes les molaires, sauf celles trop peu égressées pour qu‟il s‟y accroche [13].
Pince porte clamp ou porte-crampon
Cet instrument permet d‟ouvrir le crampon et de le positionner autour de la dent. Plusieurs modèles sont disponibles et le choix final dépend du praticien qui doit cependant être attentif à la maniabilité, au dégagement du champ visuel à la qualité du ressort de rappel et de l‟élément de blocage de la pince ouverte, au blocage du crampon dans les rainures afin de faciliter le retrait de la pince une fois le champ posé. L‟encoche permettant le blocage du crampon peut s‟émousser [20].
Il existe trois types de pinces pour transférer le crampon autour de la dent : la pince de Brewer (pince de type standard avec les bras courts et recourbés) et celle d‟Ivory [45]. Les branches s‟écartent sous la pression des poignées. Dans la position de base, les pinces sont fermées par la pression d‟un ressort. Les extrémités des branches, nommés doigts à crampons, s‟insèrent dans les perforations des crampons. Le doigt à crampon est pourvu d‟un taquet qui évite que le doigt s‟enfonce trop dans le trou du crampon.
Pince type 1
Les branches sont rectilignes et ne se courbent qu‟aux extrémités. Les doigts à crampons n‟ont pas vraiment de taquets, cette fonction est assurée par une encoche.
Pince type 2
En vue latérale, les branches présentent des courbes à plusieurs niveaux et s‟écartent en forme de cloche à leur extrémité (taquet). Les doigts à crampons sont entaillés. Cette pince est la plus appropriée, car les taquets sont bien fixés.
Pince type 3
Ce type rassemble les caractéristiques du type 1 et 2. En effet, les crampons ne peuvent être orientés que dans une direction, ce qui empêche de poser un crampon avec son arceau en sens mésial [49]. Une bonne pince porte-crampon est déterminante pour un positionnement rapide et aisé de la digue, ceci dépend de sa forme et de sa maniabilité [58].
Matériel annexe
Quelques éléments supplémentaires peuvent s‟ajouter au matériel précédemment décrit afin de faciliter la pose de la digue et assurer le confort du patient.
Aide de l’assistante
Même si toutes les manœuvres de pose de la digue sont réalisables par le praticien, le travail avec l‟aide de l‟assistante facilite cette mise en place. Cette dernière va maintenir la feuille de digue, augmentant la visibilité et l‟ergonomie du praticien tout au long de la pose du champ opératoire, en tenant délicatement les angles [20].
Lubrifiant
La feuille de digue est parfois difficile à placer lorsque certaines dents postérieures sont à isoler. Par exemple, la branche montante de la mandibule devient un obstacle à la mise en place de la digue pour une deuxième ou une troisième molaire maxillaire.
L‟utilisation d‟un lubrifiant (savon, gel gynécologique) au niveau interne de la digue facilite sa mise en place. Lorsque les points de contact interproximaux sont serrés et que la digue risque de se déchirer, le lubrifiant est placé au niveau interne de celle-ci et également au niveau inter dentaire [20].
Fil interdentaire
L‟utilisation du fil dentaire est systématique lors de toute pose de digue. Son passage est le seul garant de la mise en place correcte de la digue en interdentaire et donc de son étanchéité. Afin de faciliter son action, le fil interdentaire est préféré ciré [31].
Serviettes sous-digues en papier
Ces serviettes sont posées en interposition entre la digue et les muqueuses du patient.
Elles absorbent par capillarité le surplus salivaire du patient, lui évitant la sensation désagréable de baver. Cette protection permet aussi de limiter les risques allergiques vis-à-vis du latex [31].
Wedjet®
Il s‟agit de cordons en silicone disponibles en trois diamètres, qui permettent de coincer la feuille de digue sous le point de contact entre deux dents. Ils remplacent le crampon et sont particulièrement utilisés dans le secteur antérieur
.En leur absence, il est possible d‟obtenir le même effet avec des morceaux découpés de digue et roulés de façon à passer les points de contact interproximaux [31].
Mise en place de la digue
Les préalables
Préparation de la zone d’intervention à isoler
Cette préparation consiste, d‟une part, en un détartrage soigneux de la ou des dents à traiter (voire celles adjacentes) et un contrôle de l‟inflammation et de l‟hygiène du patient, suivi d‟un polissage ou d‟éventuelles retouches des obturations débordantes, et d‟autre part, à réaliser une ou des reconstitutions pré-endodontiques lors d‟une destruction de parois produite par la carie ou de fractures dues à des traumatismes.
Cette reconstitution peut se faire au moyen :
– d‟une couronne provisoire en résine ou d‟une couronne préformée métallique ;
– d‟une bague de cuivre qui sera ajustée après une mise en dépouille sommaire ;
– d‟une matrice métallique en sous-gingival sous anesthésie ;
– ou d‟une bande matrice.
Un rinçage de la cavité buccale avec un bain de bouche antiseptique permettra d‟abaisser de 50 à 75% le nombre de germes présents.
Remarque : lors des reconstitutions postérieures au composite, quelques obstacles sont à prendre en considération, tels que :
– La cavité située au collet d‟une molaire inférieure, où le crampon sera remplacé par un porte-matrice de Nystrom qui permettra évidemment l‟obturation de la cavité mais retiendra aussi la digue.
– La cavité occluso-proximale sous-gingivale, qui pose un problème de limite cervicale qui peut être résolu par l‟écartement suffisant entre les perforations d‟au moins 6 à 8 mm, par le refoulement de la digue dans le sulcus et par l‟ensemble matrice/coin de bois/séparateur [6, 34, 45].
Choix et essayage du crampon
Critères de choix
Bien qu‟il existe une très grande variété de formes et de tailles de crampons, les spécialistes s‟accordent à dire qu‟un petit nombre seulement (une dizaine) de modèles de crampons servent régulièrement. Ils sont tous disponibles avec ou sans ailettes. Le choix détermine la manière de poser la digue [13].
Essayage du crampon
Le crampon choisi est saisi à l‟aide de la pince puis ramené sur la dent. Les mors du crampon doivent être en contact avec la couronne de la dent.
Le crampon doit être stable sans mouvements de bascule, cette stabilité doit être testée avec une spatule à bouche ou des précelles et dans toutes les directions. Si ce test de qualité d‟ancrage n‟est pas absolument positif, il conviendra de ne pas poursuivre, mais de rectifier le crampon ou d‟en choisir un autre mieux adapté [6,34]. Dans le cas où la dent est à l‟état de racine, on peut réaliser une encoche vestibulaire et linguale (ou palatine) pour accrocher le crampon. A la fin du traitement on comblera l‟encoche avec du ciment verre ionomère ou du composite [45].
Préparation de la feuille de digue
La digue d‟épaisseur moyenne est d‟usage le plus courant. A l‟aide de la pince emporte-pièce, on perfore le carré de caoutchouc en son centre. Le diamètre de la perforation dépend de la dent à clamper. La pastille de caoutchouc doit se détacher d‟une seule pièce. On peut utiliser le guide-perforation aux dimensions de la feuille de caoutchouc, sur lequel est marqué l‟ensemble des perforations possibles correspondant à chaque dent [34,45].
Pose de la digue proprement dite
Selon la séquence de placement du crampon dans la digue et de sa fixation, on distingue plusieurs méthodes ou plusieurs variantes.
Digue d’abord, crampon ensuite
Il s‟agit de faire passer la dent dans la perforation de la digue tendue avec l‟index en sens vestibulo-lingual. Ensuite, le crampon est mis en place avant la pose du cadre à digue. Il faut faire spécialement attention à ce que la respiration nasale du patient soit libre et que le cadre ne gêne pas les yeux. Cette méthode, utilisée pour les incisives, a comme avantage principal : la pose de la digue et les pinces nécessaires à celle-ci sont à peine visibles pour le patient [49].
Crampon d’abord, digue ensuite
Dans un premier temps, le crampon est fixé sur la dent avec la pince porte-crampon. La perforation du latex est ensuite étirée et la digue est enfoncée en une fois au-delà du crampon et de la dent en la faisant passer par l‟anneau, puis avec une spatule à bouche on la glisse sous les mors et les ailettes éventuellement, la feuille est finalement tendue sur le cadre à digue [13, 49].
Cette méthode, utilisée au niveau du secteur postérieur pour les molaires, donne une excellente vue sur la dent clampée. L‟assurage du crampon est ici particulièrement important [49].
Digue et crampon en même temps
L‟anneau du crampon est d‟abord enfoncé dans la perforation. La feuille de latex est ensuite pliée et tenue à la main pendant que le crampon est fixé sur la dent. Par la suite, la feuille de latex est dépliée et le cadre est mis en place. Le bord de la perforation est alors soulevé au-dessus des bras du crampon [49]. Il existe deux variantes de cette technique selon le crampon utilisé :
Avec un crampon à ailettes
On place la digue dans les ailettes, puis on installe le crampon sur la dent en se servant des pinces. Cette opération est délicate, car la feuille de caoutchouc masque le reste de la bouche.
Une fois le crampon en place, on tend la feuille sur le cadre, puis on fait glisser le caoutchouc sous les ailettes à l‟aide d‟une spatule à bouche. L‟installation se termine par le passage de la feuille sous les points de contact, en se servant d‟un fil de soie bien tendu [13].
Avec un crampon sans ailettes ou technique parachute L‟anneau est passé à travers le trou, par la face inférieure de la feuille de caoutchouc. On tient la feuille rassemblée par-dessus, puis on place le crampon avec les pinces sur la dent parfaitement dégagée.
Il est ainsi beaucoup plus facile d‟installer le crampon. La feuille est ensuite rabattue en dessous des mors, puis tendue sur le cadre. Le passage des points de contact s‟effectue comme précédemment. La technique de la digue et du crampon en même temps est un peu plus difficile dans le cas où l‟on utilise un crampon avec ailettes [13,30].
Technique du tout ensemble
Dans ce cas, la digue, le crampon et le cadre sont appliqués en une fois. Cette technique est utilisée pour le secteur antérieur. La digue perforée est d‟abord fixée sur le cadre et le crampon est ensuite passé dans la perforation. L‟ensemble est tenu avec la pince à crampon et fixé à la dent. La digue doit alors encore être tirée sur les ailes, afin que la feuille de latex se trouve complètement sous le crampon
L‟opérateur peut être confronté à l‟isolation de plusieurs dents et ce au moyen de techniques dont les principales sont : les techniques à perforations unitaires et la technique de la perforation allongée. Dans cette technique, la digue peut très bien être posée par le praticien seul. Si la digue est perforée à l‟avance par l‟assistante et pourvue de son crampon, la pose est rapide.
Dès le début, la tension par laquelle la digue déstabilise le crampon peut être estimée et seuls les instruments nécessaires sont appliqués en bouche [49].
Vérification de l’étanchéité du joint caoutchouc-dent et désinfection de la feuille de digue
On retourne et on repousse la digue dans le sulcus à l‟aide du fil dentaire passé autour du collet et d‟une spatule à bouche tout en séchant les surfaces avec le jet d‟air, on obtient, ainsi, l‟étanchéité par la création d‟un joint périphérique. Pour le vérifier, on procédera au séchage complet de la digue autour de la dent et on demandera au patient d‟avaler sa salive deux ou trois fois : la digue doit rester sèche [45].
L‟étanchéité n‟est pas toujours facile à obtenir avec le caoutchouc seul, particulièrement dans les secteurs molaires mandibulaires où la salive est abondante [45].
En endodontie, l‟étanchéité de la digue doit être effectué sans défaut dans les deux sens : le sens cavité buccale/zone opératoire pour l‟asepsie, et le sens zone opératoire/cavité buccale pour le confort et la sécurité du patient (solutions antiseptiques caustiques- hypochlorite, EDTA) [45].
Lorsque les conditions anatomiques sont défavorables (dénudation radiculaire, édentement proximal…), on devra avoir recours au calfatage préalable au moyen de l‟Oraseal de Bisico, du Cavit de Espe, d‟un adhésif pour prothèse adjointe ou de vernis [45].
radiographie sous digue
En endodontie, trois radiographies rétroalvéolaires sont prises : préopératoire, peropératoire et post-opératoire.
Pour la prise de cette radiographie, l‟opérateur dispose de deux techniques, celle de FITZGERALD qui utilise une pince et où le film est tenu en « sandwich » entre une plaque métallique et une grille dite de FIXOTT, et la technique de l‟angulateur vertical Inter proximal radiography (V.I.P.) qui permet de prendre des clichés rétroalvéolaires et interproximaux. De par la possibilité qu‟il offre de trouver un appui dentaire stable dans un secteur autre que celui de la dent à traiter, l‟angulateur V.I.P permet d‟obtenir des radiographies sous digue avec l‟instrumentation canalaire en place. La technique d‟utilisation consiste, dans un premier temps, à modifier le support qui sera raccourci par un disque ou une fraise, ceci pour éviter toute interférence avec le crampon et les instruments canalaires [42, 57]. Le film est ensuite mis en place dans le support et son assemblage suivi par celui de l‟angulateur en bouche, à l‟issue il est procédé à l‟alignement du titre avec la cible du V.I.P de la même manière que pour un cliché périapical. C‟est à l‟issue de la prise de la radiographie peropératoire que pour la radiographie post-opératoire que le champ opératoire sera déposé [25].
Indications de la digue
La siccité absolue du champ opératoire en Odontologie est aujourd‟hui un critère important pour obtenir des soins de qualité et assurer une bonne prévention contre les infections transmises par le fluides buccaux [38, 46, 69].
Trois domaines d‟indications se sont principalement dégagés dans l‟utilisation de la digue :
– Du point de vue des matériaux particulièrement dans l‟utilisation de certains matériaux techniquement délicats (hypochlorite de sodium, amalgame, etc.)
– Prophylaxie d‟exposition infectieuse par une protection du patient et du personnel soignant.
– Considérations techniques du traitement : protection contre l‟aspiration et/ou l‟ingestion d‟instruments endocanalaires, en pédodontie lors de la pose de sealants par exemple, etc.
Contre-indications de la digue
Elles sont très limitées et sont en rapport avec les allergies aux matériaux utilisés (latex, nickel, etc.) et les maladies aigues et obstructives des voies respiratoires. Cependant l‟allergie au latex ne constitue plus vraiment aujourd‟hui une contre-indication à l‟utilisation de la digue [50, 57, 63].
Avantages de la digue
Les avantages de la digue peuvent être résumés en 9 éléments.
Isolation de qualité
La digue est un champ de travail; barrière contre les liquides biologiques et la saturation humide de l‟air expiré (contrôle de l‟interface adhésive); de la cavité buccale du patient en tant que barrière contre les agents caustiques et toxiques-mercure; du praticien et du personnel en tant que barrière devant la contamination par aérosol [32, 44].
Facilité d’accès
Au secteur opératoire par le dégagement des lèvres, des joues et de la langue avec comme avantages : protection des tissus mous contre d‟éventuelles lésions et potentialisation de la concentration de l‟opérateur et de son assistante qui se focalise sur la dent à traiter ; à la lésion à traiter (éviction gingivale immédiate cervicale et proximale par la digue « heavy » et/ou un crampon) [18, 44, 49].
Meilleure visibilité
L‟amélioration de la vision par la digue est radicale. Elle diminue la fatigue par : la possibilité de travailler en vision indirecte dans un miroir (incontournable en endodontie en raison de l‟étroitesse relative de la cavité d‟accès) sans la buée. Sa surface rhodiée (métallisée) doit être rigoureusement propre et en parfait état. La diminution de l‟éblouissement par l‟absorption de la lumière en utilisant une digue de valeur sombre, et du contraste chromatique par une digue si possible de couleur verte (complémentaire du rouge), ce qui permet d‟augmenter la perception de détails. Cependant, d‟autres couleurs peuvent être choisies [45,73].
Ergonomie améliorée
Avec une assistante : elle peut se consacrer exclusivement à la séquence opératoire de préparation et de restauration (il n‟y a plus de tâches d‟aspiration ni d‟écartement) ;
Sans assistante : le praticien peut profiter de la maîtrise du champ pour réaliser tout seul la séquence clinique (modules d‟instrumentation et de matériaux pré-préparés) [45,73].
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I. HYGIENE ET ASEPSIE AU CABINET DENTAIRE
I.1. Tenue Professionnelle
I.2. Lunettes
I.3. Masque
I.4. Hygiène des mains et port de gants
II. LA DIGUE EN ENDODONTIE
II.1. Définition
II.2. Eléments constituants la digue
II.2.1. Feuille de digue
II.2.2. Cadre à digue
II.2.3. Guide – perforation
II.2.4. Pince emporte-pièce ou pince à perforer
II.2.5. Clamps ou Crampons
II.2.6. Pince porte clamp ou porte-crampon
II.2.7. Matériel annexe
II.3. Mise en place de la digue
II.3.1. Les préalables
II.3.1.1. Préparation de la zone d‟intervention à isoler
II.3.1.2. Choix et essayage du crampon
II.3.1.3. Préparation de la feuille de digue
II.3.2. Pose de la digue proprement dite
II.3.2.1. Digue d‟abord, crampon ensuite
II.3.2.2. Crampon d‟abord, digue ensuite
II.3.2.3. Digue et crampon en même temps
II.3.2.4. Technique du tout ensemble
II.3.3. Vérification de l‟étanchéité du joint caoutchouc-dent et désinfection de la feuille de digue
II.5. Indications de la digue
II.6. Contres indications de la digue
II.7. Avantages de la digue
II.7.1. Isolation de qualité
II.7.2. Facilité d‟accès
II.7.3. Meilleure visibilité
II.7.4. Ergonomie améliorée
II.7.5. Qualité meilleure
II.7.6. Gain de temps et confort
II.7.7. Asepsie
II.7.8. Sécurité de travail et responsabilité médico-légale
II.7.9. Image professionnelle
II.8. Inconvénients de la digue
II.8.1. Temps de pose
II.8.2. Difficulté de pose
II.8.3. Coût
II.8.4. Inconfort du patient
II.9. Nouveaux systèmes de digue
II.9.1. Optradam
II.9.2. Handidam
II.9.3. Optidam
II.9.4. Instidam
II.9.5. Digue liquide
II.9.6. Magic Clamp ou Mini Clamp
II.9.7. Quick dam
III. AUTRES MOYENS D‟ISOLEMENT DU CHAMP OPERATOIRE
III.1. Moyens chimiques
III.1.1. Atropine
III.1.2. Le N2
III.2. Moyens physiques
III.2.1. Système par aspiration
III.2.1.1. Pompe à salive
III.2.1.2. Aspiration à haute vélocité
III.2.1.3. Multiseptor
III.2.1.4. Système vac-ejector
III.2.1.5. Saliva ejector
III.2.2. Obturateur parotidien : Technique de rétention à l‟ostium
III.2.3. Système absorbant
III.2.3.1. Les rouleaux de coton salivaire
III.2.3.2. Les Dry-angles et les Dry-tips
III.2.3.3. Les compléments mécaniques
DEUXIEME PARTIE : PERCEPTION ET UTILISATION FUTURE DE LA DIGUE
I. PROBLÉMATIQUE ET JUSTIFICATION DE L‟ÉTUDE
II. NATURE DE L‟ETUDE
III. MATERIEL ET METHODES
III.1. Population étudiée
III.1.1. Critères d’inclusion
III.1.2. Critères de non inclusion
III.1.3. Recueil de l’information
III.1.4. Déroulement de l‟enquête
III.1.5. Traitement de l’information
IV. RESULTATS
IV.1. Caractéristiques socio-professionnelles
IV.1.1. Sexe
IV.1.2. Age
IV.1.3. Année d‟étude
IV.1.4. Nationalité
IV.2. Utilisation et perception de la digue
IV.2.1. Utilisation de la digue
IV.2.1.1. Lors des thérapeutiques endodontiques
IV.2.1.2. Lors de la dentisterie restauratrice
IV.2.2. Reconstitution pré-endodontique pour pouvoir poser la digue sur une dent délabrée
IV.2.3. La difficulté de pose de la digue
IV.2.4. Les techniques de mise en place utilisées
IV.2.5. La pose de la digue et la durée de procédure du traitement
IV.2.6. Disposition d‟une aide opératoire lors de la pose de la digue
IV.2.7. L‟appréciation de la digue par les patients
IV.2.8. L‟utilisation de la digue uniquement par obligation de l‟enseignant
IV.2.9. Le taux du succès des traitements réalisés sous digue
IV.2.10. L‟isolement adéquat du champ opératoire peut-il être atteint sans la digue
IV.2.11. L‟utilisation de digue facilite l‟accès aux canaux radiculaires
IV.2.12. La pose de la digue et la radiographie rétro alvéolaire
IV.2.13. La nécessité de pose de la digue en maxillaire et à la mandibule ..
IV.2.14. Appréciation de l‟utilisation de la digue par l‟étudiant
IV.2.15. Les avantages de l‟utilisation de la digue
IV.2.16. Les inconvénients de l‟utilisation de la digue
IV.2.17. La formation reçue sur la digue
IV.3. La future utilisation de la digue
V. DISCUSSIONS
V.1. Caractéristiques socioprofessionnelles
V.2. Utilisation et perception de la digue
V.2.1. Lors de thérapeutiques endodontiques et restauratrices
V.2.2. Reconstitution pré endodontique avant de poser la digue
V.2.3. La difficulté de pose de la digue
V.2.4. Les techniques de mise en place utilisées
V.2.5. La pose de la digue et la durée de procédure du traitement
V.2.6. Disposition d‟une aide opératoire lors de la pose de la digue
V.2.7. Appréciation de la digue par les patients
V.2.8. Utilisation de la digue uniquement par obligation de l‟enseignant ..
V.2.9. Le taux du succès des traitements réalisés sous digue
V.2.10. L‟isolement adéquat du champ opératoire peut-il être atteint sans la digue
V.2.11. L‟utilisation de la digue facilite l‟accès aux canaux radiculaires 55
V.2.12. La pose de la digue et la radiographie rétro alvéolaire
V.2.13. La nécessité de pose de la digue au maxillaire et à la mandibule ..
V.2.14. Appréciation de l‟utilisation de la digue par l‟étudiant
V.2.15. Avantages de l‟utilisation de la digue
V.2.16. Inconvénients de l‟utilisation de la digue
V.2.17. Formation reçue sur la digue
V.3. La future utilisation de la digue
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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