Le passage vers un régime socialiste et la politique d’investissement à outrance
A partir de 1972, le nouveau régime instauré a initié des politiques économiques axées sur la voie du socialisme. L’Etat a progressivement pris le contrôle de 1’économie avec lanationalisation des industries, par le biais des institutions parapubliques qui ont exercé unquasi-monopole du secteur commercial. En 1975, la prépondérance de l’Etat dans le secteur productif a été renforcée. Par ailleurs, convaincu de la faiblesse des taux d’investissement qui avait largement contribué au manque de croissance de 1’économie et en imitant le modèle socialiste de certains pays en voie de développement, il s’était lancé dans une politique d’investissement à outrance. Ce changement d’orientation économique a eu un effet positif éphémère sur 1’économie malgache et a enclenché le début de la crise économique. En effet, cette politique a été financée par des emprunts extérieurs et une politique d’expansion monétaire domestique. Les fonds empruntés ont alimenté une croissance du PIB réel supérieur à 10% entre 1978 et 1980, la formation brute de capital (public et privé réunis) a augmenté, passant de 150 milliards de Fmg à 257 milliards de Fmg entre 1977 et 1981. Les dépenses consacrées aux besoins sociaux ont également augmenté. Néanmoins, l’Etat n’a pas pu augmenter ses revenus, cette période de croissance a été accompagnée de déséquilibres importants. Cette situation a été aussi aggravée par une détérioration des termes de l’échange, du eau changement de la structure des importations et la crise du pétrole, d’une part et aux chutes des cours des matières premières sur le marché international, d’autre part. La stagnation de l’agriculture, la non diversification des produits agricoles échangeables, la faible progression de la consommation mondiale de produits tropicaux, les accords internationaux de contingentement, les normes quantitatives et la concurrence des pays exportateurs ne plaçaient pas Madagascar dans une situation très favorable. Le taux de couverture de la balance des biens et services est passé de 79,5%en 1978 à 48,7% en 1980. Madagascar a beaucoup emprunté de ressources publiques et commerciales pour financer les déficits de la balance des paiements entre 1978 et 1980, mais au fur et mesure que l’intérêt et le principal sur les dettes à court terme contractées en 1978 et 1979 arrivaient à échéance, les réserves internationales se sont épuisées rapidement. Les difficultés financières des sociétés d’Etat ont amplifié cette crise. Ces sociétés encourant un lourd endettement se trouvaient dans l’incapacité de générer un sur plus commercialisé, ce qui a entraîné un déficit public important. Cette absence de surplus commercialisé a favorisé l’augmentation des importations pour assurer l’approvisionnement de la population en milieu urbain
Concept de pauvreté de 1940 à 1970
La deuxième transition dans l’évolution du concept de pauvreté a démarré vers la fin de la période coloniale avec une prise de conscience des enjeux de la pauvreté dans les pays en développement. La période post-coloniale est caractérisée par une volonté délibérée de transférer dans les pays du Sud des politiques de lutte contre la pauvreté. On retrouve effectivement des similarités entre la pensée de Smith, Hegel et de leurs successeurs et les théories du développement de la période post-coloniale. Au début des années 1960, la plupart des plans de développement prévoyaient que la croissance devait se réaliser à travers l’accumulation du capital et l’industrialisation. Les actions de lutte contre la pauvreté portaient sur la réforme foncière, l’éducation de masse, l’amélioration des soins de santé, le développement communautaire et l’accès au crédit rural ciblé. On accordait peu d’attention à la croissance agricole comme moyen de lutte contre la pauvreté malgré l’existence de certaines études à partir de la fin des années 1950 qui démontraient comment le surplus dégagé de l’agriculture avait contribué à la croissance d’autres secteurs d’activités. Malheureusement, l’industrialisation dans les pays en développement a privilégié des technologies intensives en capital qui nécessitaient de moins en moins de main-d’oeuvre non qualifiée alors que l’offre y augmentait rapidement, en raison de la croissance démographique. Jusqu’au milieu des années 1970, les objectifs des programmes de lutte contre la pauvreté tournaient autour du concept de « redistribution avec croissance». Cette vision encore parfois véhiculée ne tient pas compte des limites de possibilités de redistribution des richesses face aux intérêts individuels et à ceux de groupes de pression et du manque de volonté des mieux nantis pour partager leurs richesses. Certains avaient espéré que l’État jouerait un rôle actif dans le processus de redistribution, mais ils avaient sous-estimé le potentiel prédateur de ce dernier ainsi que les impacts négatifs sur les incitations des agents économiques à produire et à commercialiser leur production sur les marchés. En 1973, suite au discours de Nairobi du président Mc Namara de la Banque Mondiale, les priorités des donateurs en matière d’aide au développement ont été revues. Le modèle à la Domar (1957) Mahalanobis (1963) et Domar (1957) Lewis, qui considérait que la main-d’œuvre agricole excédentaire et donc pauvre serait absorbée par la croissance du secteur industriel moderne a été mis en cause. L’aide au développement qui avait donné la priorité aux infrastructures urbaines au cours des années 1960 devait s’orienter désormais vers les projets de développement rural pour aider les plus démunis du milieu rural, constitués essentiellement de petits paysans sans terre. On espérait que cette nouvelle orientation accélérerait la croissance tout en réduisant la pauvreté. En effet, la révolution verte initiée au cours des années 1960, en Asie notamment, avait donné une lueur d’espoir aux petits producteurs et certaines études indiquaient que la taille de l’exploitation était dans bien des cas inversement corrélée au rendement à l’hectare. Il fallait donc orienter l’aide vers les petits producteurs agricoles. Ces politiques devaient être appuyées par des actions dans le domaine des services sociaux tels que la santé, l’éducation et les infrastructures rurales. La prolifération des projets de développement rural intégré est une émanation de cette orientation des années 1970. La conception a été orientée par l’approche dite des besoins de base (basic needs) qui suggère de satisfaire les besoins de base en santé, nourriture, éducation, eau potable, logement et transport pour sortir une personne de son état de pauvreté. On assiste dans les années 1970 à l’émergence de deux courants de pensée pour lutter contre la pauvreté. D’un côté, certains suggèrent de se concentrer sur l’augmentation des revenus et de laisser les personnes choisir l’allocation optimale de ressources selon leurs préférences personnelles. De l’autre côté, les défenseurs de l’approche des besoins essentiels privilégient la fourniture de services sociaux de base de la manière la plus large possible. Ces deux approches ont montré leurs forces, mais aussi leurs faiblesses. L’approche de la lutte contre la pauvreté par la croissance du revenu a le mérite de respecter les choix individuels qui varient de manière substantielle d’une culture à une autre et d’une personne à une autre. Cependant, certaines analyses ont montré que l’augmentation du revenu du ménage ne se traduisait pas nécessairement par une amélioration des conditions de vie et par un meilleur accès aux services sociaux de base comme la santé, l’éducation et l’eau potable. L’approche par les besoins de base a le mérite de promouvoir l’accès des populations démunies aux services sociaux de base, mais elle ne tient pas compte des préférences des populations concernées et se révèle très coûteuse à mettre en place, compte tenu du manque de ciblage des populations visées et des services à prioriser.
Définitions et dimensions de la pauvreté de 1970 à aujourd’hui
La pauvreté existe dans une société donnée lorsque le bien-être d’une ou de plusieurs personnes n’atteint pas un niveau considéré comme un minimum raisonnable selon les critères de cette même société. Parler de l’existence de la pauvreté est une première étape, il faut aussi mesurer la pauvreté, comment évalue-t-on le bien-être économique ? A quel niveau de ce bien-être considère-t-on qu’une personne n’est pas pauvre ? De quelle manière peut-on synthétiser ces informations en un seul indicateur ? Ces trois questions soulèvent les problèmes d’identification (qui sont les pauvres ?) et d’agrégation. Fondamentalement, le concept de pauvreté repose sur un jugement subjectif de ce qui constitue le bien-être d’une personne. Or les jugements des différents observateurs ne concordent pas toujours. Selon les évaluateurs, la mesure appropriée peut être physique, économique, sociale ou culturelle. Et avec une même mesure, les jugements sur ce qui constitue un besoin essentiel peuvent être très différents d’un observateur à l’autre. Pour cette raison, la perception que la population vulnérable a de sa situation ne concorde pas toujours avec celle de tierces personnes. Les Malgaches ne se disent jamais « pauvres » ou mahantra (ils n’ont rien) mais plutôt sahirana (en difficulté), reraka (socialement affaiblis) ou halatsa (vole), termes qui indiquent une situation provisoire de précarité, et non un état permanent . Interrogés sur le concept de la pauvreté, les habitants urbains l’associent au manque d’emploi, aux vêtements usagés, au fait de ne pas pouvoir manger trois fois par jour. En milieu rural, les ménages citent souvent l’exclusion sociale, le fait d’habiter en marge de la société. Les perceptions varient également en fonction de la région, de l’ethnie, et du genre de l’intervenant.II Approche welfariste de la pauvreté et les types d’indicateurs de pauvreté Nombreuses sont les approches sur la pauvreté, mais en général on peut les classer en deux grandes parties : l’approche welfariste et l’approche non welfariste.
La ligne de pauvreté subjective
Selon l’approche monétaire, sont classés comme pauvres les ménages au sein desquels le revenu par tête est inférieur à un seuil de pauvreté monétaire estimé. En réalité, cette définition ne couvre qu’une facette limitée de la pauvreté et présente quelques problèmes techniques. Sur le plan technique, l’évaluation monétaire des biens et services n’est pas toujours facile (la nature, les services publics, etc.). Du côté de la demande, les préférences individuelles, le goût, l’habitude alimentaire, les coutumes et la substituabilité des biens et services, et du côté de l’offre, l’inaccessibilité due au manque d’infrastructures socio- économiques sont difficiles à capter par cette définition de la pauvreté même si leur influence sur la perception des ménages concernant leur bien-être est considérable. A tous ces aspects matériels s’ajoutent les aspects immatériels tels que le manque de connaissance ou l’exclusion sociale dont l’évaluation est presque impossible. Pour combler ces lacunes, des approches fondées sur des critères non monétaires et non objectifs sont apparues pour mesurer la pauvreté : c’est la mesure subjective. Les mesures subjectives visent à relâcher les contraintes liées aussi bien à l’approche welfariste que celle non welfariste en laissant à chacun le soin d’apprécier son propre niveau de bien-être ou les difficultés qu’il rencontre dans l’existence. Comme le soulignent Ravallion, il est paradoxal que les économistes, qui basent leurs analyses sur l’utilité des individus, estiment qu’ils sont les meilleurs juges du bien-être de ces derniers, à partir d’indicateurs objectifs (partiels et sujets à des problèmes de mesures) que les individus eux mêmes. Ravallion (1998) Dans la pratique, on demande aux ménages eux-mêmes le Niveau Minimum de Revenus qu’ils jugent suffisants pour pouvoir vivre décemment (respectivement Niveau Minimum de Consommation Adéquate). Cette méthode est appelée en anglais « MinimumIncome Question methodology » . Cela va permettre d’analyser les valeurs moyennes des revenus minima déclarés par les ménages et de dégager une fonction de la perception générale, en fonction de la non-satisfaction des besoins jugés vitaux et en fonction des difficultés financières. Ces valeurs ne peuvent être, en aucun cas, interprétées comme des seuils de pauvreté subjective. En revanche, l’étude de l’écart entre le niveau de revenus déclaré suffisant pour avoir une vie décente et le niveau de vie actuel permettrait de déterminer ce qu’on appelle la ligne de pauvreté subjective. Le niveau de vie est mesuré par le niveau de revenus effectivement perçu actuellement. Si le niveau de revenus déclaré suffisant est supérieur à ce que celui que le ménage perçoit effectivement, le ménage est classé comme pauvre. Dans le cas contraire, le ménage est non pauvre. Cette nouvelle méthode a été déjà appliquée dans les pays développés et depuis un certain temps, elle s’applique à certains pays en développement. Plusieurs méthodes sont utilisées pour déterminer le seuil de pauvreté subjective à partir des données issues de ce type de questions , mais une méthode couramment utilisée consiste à déterminer le point d’intersection de la courbe liant le niveau de revenus minimal réclamé en fonction du niveau actuel de revenus et celle de la bissectrice (fonction identique). L’ordonnée de ce point d’intersection z* délimite ce qu’on appelle la ligne de pauvreté subjective. Les ménages dont le niveau actuel de revenus par tête est inférieur à z* sont classés comme pauvres. Si le niveau actuel de revenus par tête est supérieur à z*, alors le niveau de revenus jugé suffisant pour avoir une vie décente est inférieur au niveau actuel de revenus par tête, ce qui implique que le ménage n’est pas pauvre.
Limite de la méthode du Coût des Besoins Nutritionnels
Cette méthode est souvent limitée par la disponibilité de données récentes sur la consommation. Les enquêtes ménages sont coûteuses, difficiles à réaliser et requièrent une qualification technique. C’est la raison pour laquelle on préconise l’utilisation de ce type de collecte tous les 10 ans. Pour le cas de Madagascar, ces enquêtes ont été effectuées tous les deux ans afin de mieux suivre l’évolution du comportement des ménages malgaches. Si les données sont disponibles c’est-à-dire les consommations alimentaires des ménages, il faut recourir à la table d’équivalence calorique utilisée par la FAO. Evidemment la conversion suppose que toutes choses soient égales par ailleurs. Comme c’est le cas pour d’autres méthodes, l’impact de la taille de ménage sur le calcul aussi bien de la consommation alimentaire par tête que celle non alimentaire par tête constitue un handicap. En effet, dans certains cas, la taille de ménage en fonction de l’âge et du sexe peut influer sur le niveau de consommation donc du bien-être. Enfin, même si on a bien choisi le seuil alimentaire, il est autant difficile de fixer le seuil non alimentaire en raison de sa variabilité et de sa sensibilité. Tout cela aura des impacts sur le seuil total, ainsi que sur le suivi et les actions à prendre sur la politique de lutte contre la pauvreté.
Panier de consommation de 2133 calories
La construction du panier de consommation de 2133 calories se réfère aux travaux antérieurs de la Banque mondiale en 1996. La structure de consommation calorique des trois premiers quintiles à Madagascar a été déterminée, et les produits qui contribuent le plus à la structure de consommation calorique totale ont été retenus, équivalents à 31 produits. Cette approche est quasi identique à celle de la Banque mondiale. Après avoir défini le panier de consommation alimentaire pour le besoin essentiel des Malgaches, la structure de 2133 calories en est déduite facilement. Ensuite, le panier de 2133 calories a été évalué aux prix caloriques tirés des données de l’enquête. Telle est la démarche adoptée pour fixer le seuil alimentaire de pauvreté : ce dernier est variable puisque les prix d’une région ne sont pas forcément identiques à ceux d’une autre région.
L’incidence de la pauvreté ou le taux de pauvreté au niveau national
Depuis 1993, le pays a rencontré des situations très contrastées en ce qui concerne l’évolution de la pauvreté. En effet, l’historique montre que cet indicateur est très sensible aux évolutions de la situation sociopolitique du pays. Une situation marquée par une stabilité sociopolitique et une continuité dans la gouvernance du pays, appuyées par les politiques de réduction de la pauvreté , se solde généralement par une baisse continuelle du taux de pauvreté. C’est ainsi qu’on peut constater une tendance assez significative à la baisse de l’indicateur entre 1997 et 2001 (jusqu’à moins de 70%) et après 2002 jusqu’à la période actuelle . Par contre, lors des crises sociopolitiques, on constate des hausses importantes dela valeur de cet indicateur : c’est le cas en 2002 pendant la crise post-électorale où le pays a vu 80,7% de sa population totale en situation de pauvreté.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : ANALYSES THEORIQUES ET EMPIRIQUES DE LA PAUVRETE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : APPROCHES THEORIQUES DE LA PAUVRETE
I. EVOLUTION DU CONCEPT DE PAUVRETE DANS LA PENSEE ECONOMIQUE
I.1. Concept de pauvreté avant 1750
I.2. Concept de pauvreté dans l’économie classique: 1750-1850
I.3. Concept de pauvreté de 1940 à 1970
I.4. Définitions et dimensions de la pauvreté de 1970 à aujourd’hui
II. APPROCHE WELFARISTE DE LA PAUVRETE ET LES TYPES D’INDICATEURS DE PAUVRETÉ
II.1. Approche welfariste
II.2. Approche non welfariste
II.3. Types d’indicateurs de pauvreté
III. LIGNES DE LA PAUVRETÉ ET INDICES DE PAUVRETÉ
III.1 .Lignes de pauvreté
III.2. Différentes méthodes de construction de la ligne de pauvreté
III.3. Définition des indices Foster-Greer-Thorbecke (FGT)
CHAPITRE 2. MESURE DE LA PAUVRETE ET ROBUSTESSE DE LA DYNAMIQUE DE LA PAUVRETE OU TEST DE STABILITE DE LA DYNAMIQUE DE LA PAUVRETE
I. MESURE DE LA PAUVRETE : LIGNE DE PAUVRETE ET RESULTATS D’APPLICATION DES INDICES FGT
I.1. Ligne de pauvreté à Madagascar
I.2. Résultats d’application des indices FGT
II. ROBUSTESSE DES DYNAMIQUES DE PAUVRETE
II.1. Robustesse des comparaisons cardinales de pauvreté
II.2. Robustesse des comparaisons ordinales de pauvreté
III. DECOMPOSITION URBAIN-RURAL DE L’EVOLUTION DE LA PAUVRETE ENTRE DEUX PERIODES
III.1. Enoncé de la méthode
III.2. Application
CHAPITRE 3 : CROISSANCE ECONOMIQUE, INEGALITE ET PAUVRETE
I. ANALYSE TENDANCIELLE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET DE LA PAUVRETE
I.1. Cadre théorique
I.2. Analyse tendancielle de la croissance économique et de la pauvreté à Madagascar
I.3.Analyse tendancielle de la croissance économique et la pauvreté dans les faritany et par milieu
II. COMMENT MESURER LES IMPACTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE SUR LA PAUVRETE ?
II.1. Revue de littérature
II.2. Enoncé de la méthode
II.3. Résultats d’estimation du modèle au niveau national
II.4. Application selon les milieux
II.5. Application selon les faritany
III. INEGALITE, PAUVRETE ET CROISSANCE ECONOMIQUE : LES LIAISONS SONT-ELLES EVIDENTES ?
III.1.Inégalité et pauvreté à Madagascar
III.2. Pauvreté et inégalité suivent-elles la même tendance ?
III.3. Peut-on quantifier les relations entre la pauvreté, la croissance économique et l’inégalité ?
IV. DETERMINANTS DE BIEN-ETRE DE LA POPULATION : ET IMPACT D’UN CHANGEMENT D’UN DETERMINANT SUR LE NIVEAU DE PAUVRETE
IV.2. Quel est l’impact d’un changement d’un déterminant sur le niveau de la pauvreté ?
CONCLUSION DE LA PARTIE I
PARTIE II : EQUITE ET EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC D’EDUCATION ET DU SYSTEMEPUBLIC DE SANTE
CHAPITRE 4 : PROGRESSIVITE DES SERVICES D’EDUCATION ET DE SANTE
I. ENONCE DE LA METHODE
I.1. La progressivité
I.2.Test de dominance
II. APPLICATION A L’EDUCATION
II.1. Éducation Primaire publique
II.2. Éducation secondaire publique
III. APPLICATION AU SECTEUR SANTE
III.1.Soins curatifs publics
III.2. Vaccination des enfants de moins de 5 ans
III.3. Consultation Pré-Natale des femmes enceintes
CHAPITRE 5. EQUITE ET EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC D’EDUCATION
I. ENONCE DE LA METHODE
I.1. Cas de l’équité
I.2. Cas de l’efficacité
II. ANALYSE DE L’EQUITE DU SYSTEME EDUCATIF PUBLIC
II.1.Scolarisation, dépenses d’éducation des ménages, niveau de pauvreté et indice de Gini
II.2.Tendance du taux d’abandon en éducation primaire
II.3.Répartition géographique des écoles et de la population scolarisée et structure régionale du ratio élève/maître
III. ANALYSE DE L’EFFICACITE DE L’EDUCATION PRIMAIRE ET DE L’EDUCATION SECONDAIRE
III.1.Facteurs déterminants l’offre d’éducation à Madagascar
III.2. La demande et les facteurs de l’offre en éducation à Madagascar
III.3. Efficacité vue à travers les indicateurs de résultats au niveau primaire
CHAPITRE 6 : EQUITE ET EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC DE SANTE
I. ENONCE DE LA METHODE
I.1. Cas de l’équité
I.2. Cas de l’efficacité
II. ANALYSE DE L’EQUITE DU SYSTEME PUBLIC DE SANTE
II.1. Application de la méthode de l’OMS
II.2. Modèle économétrique
III. ANALYSE DE L’EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC DE SANTE
III.1.L’accès au service de santé : une confrontation entre l’of re et la demande
III.2. Degré de couverture des services des soins : une mesure de l’efficacité mais aussi l’équité de l’offre
III.3. Analyse d’efficacité à travers le budget et le personnel de la santé
CONCLUSION DE LA PARTIE II
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
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