PATRIMOINE CULTUREL RELIGIEUX DES NIASSENES AU SALOUM

Définition

   Le patrimoine peut être défini aujourd’hui comme un bien commun ou universel exceptionnel où l’on sent l’intérêt de tous les hommes. Dans ce proverbe wolof, du professeur Abdoulaye Touré définissant le patrimoine : « leepi niépou lounéé kouné ngui- ci » on y entend, (un bien commun renfermant la part de tout un chacun quelque soit leur identité). Plusieurs définitions ont été données sur le terme patrimoine d’une manière générale et suivant les catégories de patrimoine ou types de patrimoine. Mais étymologiquement le patrimoine vient du latin patrimonium ou l’héritage du père.Le site du centre national des ressources textuelles et lexicales (CNRTL) défini le patrimoine comme l’« Ensemble des biens hérités des ascendants ou réunis et conservés pour être transmis aux descendants ». Ainsi à partir de ces institutions mondiales citées au-dessus notamment l’UNESCO et L’ICOMOS des définitions générales sur le patrimoine qui répondent à l’unanimité ont été mises sur place. A cet effet l’ICOMOS au sens large du terme dit que « le patrimoine est un concept vaste qui réunit aussi bien l’environnement naturel queculturel. Il englobe les notions de paysage, d’ensembles historiques, de sites naturels etbâtis aussi bien que les notions de biodiversité, de collections, de pratiques culturellestraditionnelles ou présentes, de connaissance et d’expérimentation. » En outre sur la restauration et la conservation des monuments historiques l’ICOMOS en donne aussi des définitions concises dans ses articles lors de la Charte de Venise en 1964, notamment l’article un (1) où elle présente clairement la notion de monument historique. Quant à l’Unesco ses définitions portantes sur les biens culturels nous orientent sur ce thème. En effet dès les deux premiers articles (un et deux) tous les critères qui donne mérite de parler du patrimoine nous ait offert. Ainsi son document nommé textes fondamentaux de la convention du patrimoine mondial de 1972, nous donne ces définitions aux articles un et deux ci-dessous : « Article 1 Aux fins de la présente conventionsont considérés comme « patrimoine culturel :
– les monuments : œuvres architecturales, de sculpture ou de peinture monumentales, éléments ou structures de caractère archéologique, inscriptions, grottes et groupes d’éléments, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science,
– les ensembles : groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison de leur architecture,de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science,
– les sites : œuvres de l’homme ou œuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsi queles zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle exceptionnelledu point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique.
Article 2 : Aux fins de la présente Convention sont considérés comme « patrimoine naturel :
– les monuments naturels constitués par des formations physiques et biologiques ou par des groupes de telles formations qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue esthétique ou scientifique,
– les formations géologiques et physiographiques et les zones strictement délimitées constituant l’habitat d’espèces animale et végétale menacées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation,
– les sites naturels ou les zones naturelles strictement délimitées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle. » Dans ce même sillage constatant l’importance des biens culturels immatériel, l’Unesco, tient le 17 Octobre à Paris lors de sa 32eme session sa conférence générale sur la sauvegarde de ce patrimoine mondial intangible. Ainsi aux fins de cette conférence, le document titré, textes fondamentaux de la convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel nous donne aux articles un et deux(1 et 2) respectivement les buts de la convention et les définitions du patrimoine immatériel : « Article premier : Buts de la Convention Les buts de la présente Convention sont :
(a) la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ;
(b) le respect du patrimoine culturel immatériel des communautés, des groupes et des individus concernés ;
(c) la sensibilisation aux niveaux local, national et international à l’importance dupatrimoine culturel immatériel et de son appréciation mutuelle ;
(d) la coopération et l’assistance internationales.
Article 2 : Définitions : Aux fins de la présente Convention,
1. On entend par «patrimoine culturel immatériel» les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. Aux fins de la présente Convention, seul sera pris en considération le patrimoine culturel immatériel conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme, ainsi qu’à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d’un développement durable.
2. Le «patrimoine culturel immatériel», tel qu’il est défini au paragraphe 1 ci-dessus, se manifeste notamment dans les domaines suivants :
(a) les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel ;
(b) les arts du spectacle ;
(c) les pratiques sociales, rituels et événements festifs ;
(d) les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ;
(e) les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel. (…/…) .»
Au terme de ces deux définitions données par l’Unesco sur les deux grands ensembles du patrimoine : matériel et immatériel, on peut aborder notre thème qui s‘y inclus à savoir le domaine religieux. Ce dernier est si riche en fait il regroupe presque tous les éléments du patrimoine en général. Beaucoup d’études ont été ainsi faites sur ce type de patrimoine. Comme on l’a bien noté plus haut, le patrimoine religieux fait parti d’un des éléments qui prônent un intérêt universel. En ce sens, on va voir que le patrimoine dans son étendue se caractérise par des formes diverses qui font parler les spécialistes.

Types de patrimoines

   Ce grand champ du patrimoine comme on l’a souligné au-dessus peut être divisé en deux parties : le volet matériel et immatériel. Mais c’est un terme qui présente un champ lexical très riche. L’importance de ce terme se base sur l’étude, la sauvegarde et la protection des biens ancestraux d’où l’on sent l’idée du partage universel.Il est indéniable que les avantages auxquels ce terme offre à l’humanité ont étendu son domaine d’étude vers tous les domaines de discipline. Ainsi s’observe de nos jours plusieurs types de patrimoines dont les plus illustres on peut y noter :
-Le patrimoine naturel
-Le patrimoine archéologique
-Le patrimoine documentaire ou littéraire
-Le patrimoine culturel
Tous ces types de patrimoines revêtent d’énormes potentialités notamment économiques, historique, esthétique, ethnologique, anthropologique universelle exceptionnelle, constituant des champs d’étude très vaste intéressant l’humanité toute entière. Cependant c’est dans ce quatrième et dernier groupe du patrimoine où s’inscrit notre thème. En effet le patrimoine religieux que nous étudions ici est inclus dans ce grand ensemble culturel. Ainsi sans tarder plusieurs études aussi, ont été faites sur cette portion du patrimoine culturel. Autrement dit des définitions concises ont été proposées sur le patrimoine religieux dans son ensemble. Il peut être défini généralement comme l’ensemble des biens ancestraux, matériels et immatériels appartenant à une tradition religieuse apte à être transmis aux générations future. Ce qui implique que le patrimoine est une continuité car dépasse son temps pour être transmis aux générations suivantes. Il comprend des éléments aussi divers comme« l’ensemble des édifices, des objets et des pratiques reliés au culte et à la célébration des rituels propres à chaque tradition religieuse » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrimoine-religieux…). Dans le cadre du monothéisme révélé qui nous intéresse ce patrimoine intègre dans son domaine :
 les lieux de culte (mosquée, églises, temples, synagogues, chapelles),
 les presbytères, les évêchés, les couvents et monastères,
 les chapelles des écoles, collèges, hôpitaux et pensionnats,
 les cimetières
 les calvaires et les croix de chemin
 les œuvres d’art, le mobilier, les instruments de musique (orgues et autres), les vitraux, l’orfèvrerie
 les vêtements et les objets liturgiques
 les livres rares
 les archives
L’ICOMOS dans la Déclaration de Xi’an, en 2005, nous a proposé cette définition : « Le patrimoine religieux est composé de biens immobiliers, mobiliers ou archivistiques qui appartiennent ou ont appartenu à une église ou à une tradition religieuse, qui lui sont reliés ou l’ont été dans le passé. Ces biens ont été constitués, construits, fabriqués ou acquis dans le contexte des fonctions inhérentes ou corollaires à la mission religieuse, institutionnelle ou sociale de leur propriétaire ou à des fins de témoignage. » Le fait religieux dans le monothéisme révélé est un facteur primordial qui donne au patrimoine son sens. Ce patrimoine religieux repose sur deux termes importants : la baraka et le sacré. Ce qui implique que son étude s’intéresse à tout ce qui est issu d’une quelconque famille ou communauté religieuse, notamment du père fondateur à ses descendants, les objets auxquels onles attribue, leurs œuvres architecturaux (édifice : mosquée, demeure… etc.). Et ces deux notions (la baraka et le sacré) sont à l’origine des nombreuses visites qui sont opérées dans ces lieux religieux valorisés et adorés.

La chaine de transmission de leurs heritages

   Cette chaîne de transmission confirme bel et bien l’importance que nous donnons à l’étude des richesses culturelles des Niassènes du Saloum. En effet depuis plus de quatre siècles et demi au temps où Baye nous parlait (XXe sièle) les Niass ont demeuré être des hommes de lettre s’intéressant à toutes les sciences spirituelles ou tout simplement religieuses. Tout ce qui dénote de la connaissance des choses cachées (ésotériques)ou visibles (exotérique), animait leurs ambitions. C’est ce qui fait qu’ils ont hérité le culte du savoir depuis si longtemps. Sans aucun doute ce sont des gens du livre (le Livre Saint : le Coran),car au temps où l’apprentissage du coran devenait très difficile, du fait de la rareté d’un exemplaire du livre saint et la difficulté liée à trouver un « serigne daara » (maître coranique) due à leur minorité dans ces époques,ils mémorisaient et maitrisaient le coran et les sciences islamiques profondes et les enseignaient. En d’autre terme on peut dire que les Niass sont demeurés longtemps être des hommes de Dieu car comme nous le rappelle Baye dans le coran : « Euhloul Quran, Euhloul Lahi », signifiant que, les gens du coran sont les gens de Dieu. Et d’après nos informateurs 40 les Niass ne pourraient hériter outre que la maitrise du coran et les sciences islamiques en effet leur ancêtre arabe Rida avait laissé à son épouse Diayela qui portait déjà son enfant, le livre saint lors qu’il l’a quitté pour retourner dans son pays d’origine. Cet ancêtre arabe recommandait à son épouse qu’à la suite de la naissance de son fils et son agrandissement qu’elle lui remettait le livre saint et lui délivrait son message qui est de suivre la religion de son père qui était celle de ces ancêtres arabe, (la religion musulmane). C’est ce qu’elle a fait, et son enfant Samba Diayela délaissa la religion de la branche de sa mère (religion traditionnelle : tièdo) pour suivre celle de son père comme l’avait voulu ce dernier. C’est à partir de cet ancêtre Samba Diayela ou Samba Rida que les Niass commençaient à embrasser la religion musulmane jusqu’à nos jours. Et sans conteste c’est ce Livre Saint qui marcha et se développa dans l’enceinte de la famille Niass jusqu’à nos jours. Cheikh Ibrahima Niass note ainsi « qu’il y a cinq générations à partir de lui jusqu’à son ancêtre Bakari Niass, ce qui fait plus de quatre cent ans (400 ans), les Niassènes mémorisaient le coran et apprenaient tous les types de connaissances islamiques, les maîtrisaient et les enseignaient » . Toutefois de Lamine à Samba Diayela ils ne mémorisaient pas le coran,mais l’apprenaient et enseignaient les sciences islamiques. En dehors de leur statut de savant islamique réputé, ces ancêtres combinaient leurs connaissances spirituelles à celles de nos religions traditionnelles. Ils étaient réputés sur ces connaissances traditionnelles autochtones, rien que pour se mettre aux services des populations. Parmi ces savoirs on note les « mothi, diattes, taak, fass …etc.» pour divers usages notamment pour la santé ou contre les maladies corporelles (fièvres, épidermes) ; contre les venins de certains animaux rampants (serpent…etc.) ; contre les sorts lancés, ou contre la sorcellerie et les esprits…etc. Ils étaient en outre, forts sur les sciences de la médecine traditionnelle, un savoir axé sur les plantes. En un mot les Niass ont longtemps étaient des marabouts complets. En dehors de l’étude et l’enseignement du coran et les connaissances profondes islamiquesils optaient comme métier l’agriculture pour assurer leur survie quotidiennece qui fait qu’ils étaient des grands fermiers agricoles. Donc c’est une famille qui vivait que ses produits agricoles. En résumé depuis leur ancêtre Samba Diayela (au Djolof) jusqu’à Sidy Mouhammad Niass (au Saloum) les Niass étaientdes grands marabouts et cultivateurs réputés au niveau national. Ce qui nous fait dire que ceux-là du Saloum ont hérité de leurs grands-parents du Djolof, le culte du savoir islamique et traditionnel. Mais aussi ils ont hérité de ces derniers le culte du travail de la terre ou le labour. Autrement dit, ils maitrisent biens la tradition héréditaire de leur culture religieuse et leur état d’agriculteur qui constituent une chaine de transmission de génération en génération jusqu’au Saloum où ce vaste champ patrimonial verra ses mérites véritables.

Les niassenes au saloum

   La formation de la famille Niass au Saloum suit un contexte historique précis. Plusieurs sources écrites et orales en parlent. Toutefois on n’en fera qu’un bref rappel. Au début ils y constituaient une petite famille ou, un foyer qui se reconnaisse par leurs pratiques islamiques. Encore une fois les Niassènes nous ont parvenu, grâce à l’appel de l’almamy du Rip, Maba Diakhou qui, voulant bâtir un empire musulman, sollicitait l’apport de force, scientifique et stratégique des ulémas du pays notamment ceux du Djolof. C’est dans ce contexte que les Niass répondant à cet appel ont atterri sur le sol du Saloum. Formant à l’origine une triade : le père Sidy Mouhammad, son épouse, Khadidiatou Thiam et son fils, le fameux El hadji Abdoulaye Al Kabir, ils installèrent pour la première fois à Mbitéyène walo près de Nioro. C’est par la suite que l’ancêtre de cette famille au Saloum, Sidy Mouhammad fonda son propre village en 1866 qu’il nomma : Niassène Walo non loin de ce premier village qui a été fondé par leurs confrères du Djolof.Survécus peu d’années sur le sol du Saloum, Sidy Mouhammad et son épouse rendirent l’âme et laissèrent à leur fils le jeune Abdoulaye Niass, la succession. C’est à partir de cet homme que s’est constitué ce riche patrimoine que nous voulons ici présenter. Déjà ces deux premiers sous-titres ci-dessus de ce chapitre nous montrent bien comment l’entreprise des Niass s’est constituée auparavant pour finir s’imposer dans le Saloum. Et, ceci détermine tous ce qui nous donne droit de parler du patrimoine des Niass qui n’est que la continuité de l’œuvre de leurs ancêtres du Djolof qui prend ici une dimension exceptionnelle. En effet si la tradition héréditaire de leur grands parents du Djolof se limitait strictement au sein de la famille et restait occulte à travers tout le territoire national sans parler encore d’une ouverture dans la sous région ni dans le monde entier, c’est parce qu’elle était endogène. Cependant celle-ci sans conteste de réputation internationale dépasse les limites du territoire national et transcende les frontières continentales et épouse les coins du globe à nos jours. Et dans un sens plus ample, cette œuvre de vocation musulmane qui se limitait uniquement sur les pratiques des préceptes islamiques élargit son champ en adoptant la confrérie Tidjane dès son avènement en la personne d’El hadji Abdoulaye Niass, ce père fondateur qui y était très remarqué. Ce champ patrimonial s’élargisse de nouveau et s’enrichisse dès l’apparition de la faydatou attidjaniyya de Cheikh Ibrahima Niass L’œuvre de nos Niass au Saloum est multiforme et regorge tous les éléments déterminant un patrimoine culturel religieux de dimension internationale. On y retrouve les centres d’attraction de renommé international qui nous présentent d’une part, sur le plan matériel les œuvres monumentales ou architecturales et les innombrables objets valorisés laissés par les trois figures emblématiques de ce patrimoine qui favorisent les visites fréquents. D’autre part c’est là, où l’on retrouve les multiples valeurs immatérielles qui se manifestent à travers leurs diverses pratiques culturelles religieuses et leurs diverses œuvres littéraires, plein de valeurs spirituelles et morales importantes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE DE L’ESPACE GEOGRAPHIQUE
1) Presentation historique de la zone
2) Le cadre geographique du saloum
DEUXIEME PARTIE : NOTIONS DE PATRIMOINE
1. Definition
2. Types de patrimoines
TROISIEME PARTIE : LE PATRIMOINE DES NIASSENES
CHAPITRE I : L’HERITAGE LOINTAIN DES NIASSENES
1) L’etude genealogique
2) La chaine de transmission de leurs heritages
3) Les niassenes au saloum
CHAPITRE II : EL HADJI ABDOULAYE NIASS UN BIEN COMMUN
1) Biographie de Mame El hadji Abdoulaye Niass
2) Son œuvre et influence dans l’islam et la tidjaniyya
3) Le legue materiel et immateriel de Mame El hadji AbdoulayE Niass
a) Le matériel
b) L’immatériel
CHAPITRE III : L’IMPORTANCE DU PATRIMOINE DES NIASSENES SOUS LA PERSONNE D’EL HADJI MUHAMMAD NIASS ‘’ AL QALIFA’’
1) Connaissances sur la personne d’El hadji Muhammad Niass
2) L’apport D’El Hadji Muhammad Al ‘’Qalifa’’ dans L’Islam et la tidjaniyya et la societe
3) Son œuvre multidimensionnel une continuite du legue de Mame El Hadji Abdoulaye Niass
CHAPITRE IV : LE POINT CULMINANT DU PATRIMOINE DES NIASSENES SOUS L’APPARITION DE CHEIKH IBRAHIMA NIASS
1) Presentation du Cheikh
2) Baye, sur la scene religieuse et son influence
3) Le lègue materiel et immateriel de Cheikh Ibrahima et ses avantages
a) Le matériel
b) l’immatériel
c) Les avantages de son héritage
IV QUATRIEME PARTIE : LA FAYDATOU AT-TIDJANIYYA DE CHEIKH IBRAHIMA NIASS, UN PATRIMOINE IMMATERIEL INCONNU
1) La Faydat : naissance et essai terminologique
2) L’objectif de la faydat
3) Ses valeurs
a) éducatives
b) morales et immémoriales
C) Les avantages multidimensionnels de la Faydat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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