Passage Google earth pro vers MAP INFO
L’eau est inégalement répartie sur la planète, il en est ainsi par exemple des grands fleuves qui de leur source à leur point final – océans, mers et grands lacs ou mers intérieures – traversent plusieurs pays, chacun veut utiliser la ressource pour son propre développement, nourrir sa population par une agriculture irriguée, lui procurer le bien-être avec une eau de qualité, produire de l’énergie mécanique ou électrique [1].
L’eau est un élément primordial pour la vie sur la planète, cet élément recouvre 72 % de la surface du globe, d’une part, elle constitue un écosystème important dans les océans, les lacs et les rivières, milieu de vie d’innombrables espèces, d’autre part, elle est une ressource vitale pour toute vie sur la planète, c’est dans l’eau que la vie s’est développée, il y a environ 3 milliards d’années, chaque être vivant sur cette planète est constitué d’eau et en a besoin pour vivre.
La consommation d’eau domestique, à l’échelle planétaire, varie d’un pays à un autre, à l’échelle national, d’une région à une autre et à l’échelle locale, d’un ménage à un autre.
La variation de la consommation dépend de plusieurs facteurs globaux ou locaux, nous avons cité les types d’habitation, mais nous avons aussi le niveau de vie, la politique de l’état, le prix de l’eau et sa disponibilité, ces facteurs influent positivement ou bien négativement sur le mode et la quantité de consommation.
La plus grande quantité d’eau est consommée dans les ménages, avec le développement de la technologie et l’accroissement démographique et du niveau de vie induit aussi nécessite une demande en eau importante est toujours en augmentation causant un accroissement des eaux usées et gaspillées, nuisant tant sur le plan environnemental que sur le plan économique.
Pour minimiser la consommation d’eau domestique, on peut réduire d’une façon considérable la demande en eau, le gaspillage et minimiser les rejets.
En Algérie, on admet souvent une consommation moyenne journalière d’eau de 150 l/j/hab., non seulement pour dimensionner les réseaux d’AEP mais aussi pour répondre aux besoins d’eau domestiques des consommateurs.
La consommation D’eau Domestique
La consommation d’eau par habitant est très variable dans tout le monde, vu les différences niveaux de vie ainsi que le développement économique qui engendrent les inégalités dans l’utilisation de l’eau domestique, l’exemple d’un américain qui a une consommation d’eau environ de 500 litres par jour, un habitant de l’Europe d’ouest consomme environ 150 litres d’eau par jour, par contre un Africain ne dépasse pas les 50 litres d’eau par jour, on remarque que les habitants de la compagne consomment une capacité inférieure à ceux qui habitent la ville [2].
L’âge des êtres humains joue un rôle important dans l’utilisation d’eau par exemple un vieux ou une vieille consomme beaucoup moins à ceux d’un adulte ou d’un mineur. A l’échelle internationale, la consommation d’eau varie d’un pays à un autre, au niveau national la consommation d’eau varie d’une région à une autre et d’un ménage à un autre. Plusieurs facteurs nous expliquent cette disparité de la consommation d’eau dont la disponibilité d’eau reste le facteur le plus important, par exemple en Afrique la rareté d’eau demeure la cause principale de la variation d’utilisation d’eau ensuite parait le prix de l’eau [2]. Le développement urbain et l’expansion industrielle, un niveau de vie plus élevé, le développement des machines à laver et des broyeurs d’ordures et d’autres appareils ménagers contribuent à l’accroissement de la consommation des eaux de distribution publique [3]. Les volumes et les débits d’eau de consommation, qui varient considérablement en fonction des conditions locales, reflètent en générale le niveau de vie des habitants d’une localité, pour une municipalité donnée, la consommation totale d’eau comprend : l’eau distribuée pour la consommation domestique, l’eau fournie aux commerces et aux entreprises, l’eau utilisée à des fins publiques (nettoyage des rues et lutte contre incendies).
la consommation d’eau domestique
Dans le monde
L’eau est la source indispensable dans la vie de l’être humain, il l’utilise pour boire, préparation de ses repas, dans divers hygiènes corporelles et matériels et lavage de voiture ainsi pour arroser son jardin.
La consommation d’eau domestique en Algérie
Les statistiques des dix dernières années au niveau de l’Algérie ont démontré que l’alimentation en eau domestique s’est améliorée, telle que la moyenne est de 170 litres par jour par habitant. Cette année un ratio moyen de 168 litres par jour par habitant et ce d’après les hauts responsables des ressources en eau [6].
La fréquence de distribution d’eau en 2000 était 45% alors actuellement elle est à 70% au niveau des communes de notre pays ,à l’horizon de 2025 la consommation moyenne d’eau domestique atteindra 185 litres par jour par habitant, d’après le secteur d’hydraulique, l’Algérie possède 96 barrages et 30 barrages de différentes tailles sont en voie de construction, ce qui implique l’augmentation de capacité de stockage d’eau potable et nous renforce la disponibilité d’eau d’une part et d’élargir les superficies des périmètres irrigués notamment vers l’agriculture d’autre part, d’après les experts, l’Algérie a dépassé largement les critères d’accès à l’eau potable d’un taux nationale de raccordement de 93%au niveau de l’Algérie sont envers une meilleur qualité d’eau qui aboutira sans faute à une disponibilité régulière d’eau et a un prix soutenu par l’état [6].
Eau de consommation
L’eau de consommation est une eau potable douce chimiquement et biologiquement saine, propre à la consommation humaine utilisée pour boire, préparation de la nourriture, utilisée à des fins domestiques ou industrielles loin de dangers pour la santé.la majorité des pays ont limité les risques sanitaires notamment infectieux liés à la consommation d’eau [7].
Le volume consommé ou utilisé
C’est l’ensemble des volumes consommés et distribué de l’eau potable, elle se repartie en deux parties.
Le volume consommé comptabilisé
On peut le nommer aussi le volume consommé facturé, il se base sur le compteur des abonnés qui mesure précisément la quantité d’eau potable consommé. Le relevé des appareils de comptage installés sur les divers branchements des usages domestiques, sont révisé une ou deux fois par an. Tandis ce que les compteurs a grande consommation (industriels ou agriculture…etc.), le relevé s’effectue plusieurs fois annuellement.
le volume consommé non comptabilisé
On peut l’appeler également le volume consommé non facturé est réservé aux usages publics, collectifs par exemple, l’arrosage des jardins publics de la ville, nettoyages, des boulevards,
– les robinets publics dans les centres de la ville et au niveau des sanitaires Publics ;
– la lutte contre les incendies, le gel et la neige ;
– Rinçage et lavage des biens de l’Etat et vidange des conduites.
Présentation Du Groupement Urbain de Tlemcen
Présentation du Groupement Urbain de Tlemcen (G.U.T)
Le groupement urbain de Tlemcen est formé par 3 communes : Tlemcen qui est chef-lieu, Mansourah et Chetouane, le GUT représente la zone la plus peuplée de la Wilaya de Tlemcen. On trouve qu’il est limité au nord par la haute colline d’Ain el houtz, au côté sud par la falaise de lalla setti, au côté est par Oum el Alou et au côté ouest par les monticules de béni mestar. Le groupement urbain de Tlemcen présente aujourd’hui une forte urbanisation et une concentration de la population urbaine au niveau de ses Agglomérations, le GUT s’étend sur une surface de l’ordre de 112,2 km² [19].
Le groupement urbain de Tlemcen fait partie de la wilaya de Tlemcen et qui est la région qui profite normalement d’une bonne dotation en terme d’approvisionnement en eau potable grâces a ses importantes ressources en eaux qui se représentent a des aquifères de grandes capacités d’eau souterraines qui connait la région et qui sont exploités par l’implantation des forages et de captage des sources pour l’extraction des eaux souterraines.
Le découpage administratif
Commune de Tlemcen
C’est la commune urbaine et le chef-lieu de la wilaya, sa position centrale sur les piémonts nord de Tlemcen lui confère un rayonnement sur l’ensemble des communes de la wilaya, elle est située au carrefour des axes est et ouest (RN7, ligne de chemin de fer) et nord-sud (RN22), la commune s’étend du plateau de Lala Setti (1200 m d’altitude) au sud et elle est caractérise par une superficie de 47km², à El-Koudia (760 m) au nord, entre ces deux extrémités, de formation rocheuse, se trouve une zone des piémonts et de plaines totalement urbanisées, les extrémités sud et ouest se confondent avec l’urbanisation des communes de Mansourah et Chetouane [20].
Commune de Mansourah
Elle est limitée à l’est et au nord par la commune de Tlemcen, à l’ouest par la commune de Beni Master et au sud par la commune de Terny, sa propre superficie est de l’ordre de 25km², elle connait une forte concentration de sa population et une extension spatiale de son tissu urbain en raison de sa qualité de commune résidentielle du groupement de Tlemcen [20].
Commune de Chetouane
Elle se situe à 3 km au nord-est de la ville de Tlemcen couvrant une superficie de 40 km² et partageant la même zone industrielle avec Tlemcen, son relief est assez diversifié, composé de monticules boisés au sud-est, des terres agricoles au sud et sud-ouest, et la couronne rocheuse et accidentée au nord Oudjelila, El Hora et Sidi Yahia.
Interprétation et commentaires
L’analyse démographique de la figure II.3 est relative à l’évolution de la population du groupement urbain Tlemcen depuis 2009 jusqu’à 2019, on remarque que la population de GUT a évolué avec un taux d’accroissement annuel fixe estimé de 1.75%. A partir de l’année 2009, la population du GUT enregistrée est de l’ordre de 240846 habitants elle a continué d’augmenter avec le même rythme d’accroissement préalable pour atteindre une population de l’ordre de 286535 habitants pour l’année de 2019 selon les résultats du recensement donnés par l’ONS..
Conclusion générale
Suite à notre projet de fin d’études intitulé élaboration d’une carte de dotation d’eau du groupement urbain Tlemcen ,nous avons procédé à une enquête ouverte sur trois communes de GUT de Tlemcen (Tlemcen, Mansourah, Chetouane), en premier lieu, nous nous sommes déplacés sur le lieu, et au niveau de ces trois communes nous avons limité le nombre des abonnés de chaque quartier.
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Table des matières
Introduction générale
Chapitre I : la consommation D’eau Domestique
I.1. Introduction
I.2. la consommation d’eau domestique
I.2.1. Dans le monde
I.2.2. La consommation d’eau domestique en Algérie
I.3. Eau de consommation
I.3.1. Le volume consommé ou utilisé
I.3.2. Le volume consommé comptabilisé
I.3.3. le volume consommé non comptabilisé
I.4. Type de consommation
I.4.1. Consommation domestique
I.4.2. Consommation agricole
I.4.3. Consommation industrielle
I.4.4. Consommation publique
I.4.5. Pertes d’eau
I.4.6. Consommation commerciale
I.4.7. Consommation totale
I.5. facteurs affectant la consommation
I.5.1. les caractéristiques de l’habitat
I.5.1.1. la localisation du logement
I.5.1.2. La nature de l’habitat
I.5.1.3. L’équipement du l’habitat
I.5.2. Les caractéristiques de ménage
I.5.3. Politique de l’état
I.5.3.1. Les actions de sensibilisation
I.5.4. Le niveau de vie
I.5.5. L’âge des personnes
I.5.6. Le prix de l’eau
I.5.7. Installation du compteur d’eau
I.5.8 récapitulation des facteurs affectant la consommation d’eau
I.6. Consommations d’eau saisonnière
I.6.1. Dans la période de l’été
I.6.2. Dans la période de l’hiver
I.7. L’usage domestique de l’eau
I.7.1. Intérieurs au logement
I.7.2. les usages extérieurs aux logements
I.8. Dotation
I.8.1. La Dotation théorique
I.8.2. La dotation réelle
I.8.3. Evaluation de la dotation unitaire
I.9. Conclusion
Chapitre II : Présentation du Groupement Urbain de Tlemcen
II.1. Introduction
II.2. Présentation du Groupement Urbain de Tlemcen (G.U.T)
II.2.1. Le découpage administratif
II.2.1.1. Commune de Tlemcen
II.2.1.2. Commune de Mansourah
II.2.1.3. Commune de Chetouane
II.3. Répartition et évolution de la population dans le GUT
II.3.1. Interprétation et commentaires
II.4. Besoin en eau dans le GUT
II.5. Les abonnées de l’ADE dans le GUT
II.6. Les ressources en eaux dans le GUT
II.6.1. Les eaux superficielles
II.6.2. Les eaux souterraines
II.6.3. Le dessalement de l’eau de mer de la wilaya de Tlemcen
II.7. Impacts de l’urbanisation sur les ressources en eau dans le groupement urbain de
Tlemcen
II.7.1. La croissance de la demande en eau
II.7.2. La surexploitation des eaux souterraine
II.8. Les défaillances des forages
II.9. La défaillance du réseau d’AEP actuelle
II.10. Les fuites est un problème majeur
II.11. Tissu urbain de Le groupement urbain de Tlemcen
II.11.1. Introduction
II.11.2. Appartement
II.11.3. maison individuelle
II.11.4. Villa avec jardin
II.12. Conclusion
Chapitre III : Enquête et résultats
III.1. Méthodologies de l’enquête
III.2. Analyse et Résultats de l’enquête
III.2.1. Commune de Tlemcen
III.2.1.1. Quartier El Kiffane
III.2.1.2. Boudghene ,Riat El kbir et Plateau- Lalla –Setti
III.2.1.3. Quartier bab-wahren et Pasteur
III.2.1.4. Quartier Hartoon et Riat El Hamar
III.2.1.5. Quartier Centre-ville 02
III.2.1.6. Quartier sidi Boumediene et Ain Ourabhine
III.2.1.7. Quartier Birouana
III.2.1.8. Quartier Sidi Chaker
III.2.1.9. Quartier centre-ville01 et Bab El Hadid
III.2.1.10. Quartier Agadir et la gare
III.2.1.11. Quartier El Koudia
III.2.1.12. Quartier d’Oudjlida
III.2.1.13. Quartier Boujlida
III.2.1.14. Quartier Feddane Sbaa
III.2.1.15. Quartier Sidi Said et Sidi Haloui et Sidi Yacoub
III.2.1.16. Quartier El Kalaa Supérieur et EL kalaa inferieur
III.2.1.17. Quartier Abou tachefine
III.2.1.18. Quartier Kbassa
III.2.1.19. Bel Horizon et Bel Air
III.2.1.20. les Sérisiers et Beau Séjour
III.2.1.21. Quartier Sidi Taher
III.2.1.22. Quartier Les Oliviers
III.2.2. Commune de Chetouane
III.2.2.1. Quartier Ain El Houtz
III.2.2.2. Quartier saf saf
III.2.2.3. Quartier d’Ain Defla
III.2.2.4. Quartier Ouzidane
III.2.2.5. Quartier centre -ville Chetouane
III.2.3. Commune de Mansourah
III.2.3.1. Quartier Bouhanak
III.2.3.2. Quartier Imama
III.2.3.3. Quartier makhoukh
III.2.3.4. Quartier Mansourah
III.2.3.5. Quartier Béni Boublene
III.2.3.6. Quartier La rocade
III.3. Comparaison des dotations moyennes sur les quartiers étudiés dans le GUT
III.3.1 Comparaison des dotations moyennes décennales 2009-2018 de la commune de
Tlemcen
III.3.2. Comparaison des dotations moyennes décennales 2009-2018 de la commune de
Mansourah
III.3.3. Comparaison des dotations moyennes décennales 2009-2018 des quartiers de la
commune de chetouane
III.3.4. Comparaison des dotations des communes de Gut
Chapitre IV : Elaboration d’une carte de dotation
IV.1. Introduction
IV.2. Présentation du logiciel
IV.2.1. Google earth pro
IV.2.2.Convertisseur MyGeodata
IV.2.3. Logiciel MAP INFO
IV.3. Outils et Méthodologie
IV.3.1. Dans Google earth pro
IV.3.2. Passage Google earth pro vers MAP INFO
IV.3.3. par MAP INFO
IV.3.4. Le remplissage des données
IV.4. Les cartes et commentaire
IV.4.1. la carte de la dotation en eau potable (l/j/hab) du GUT
IV.4.2. Interprétation
IV.4.3. la carte de la classification des quartiers du GUT selon la dotation en eau potable
IV.4.4. Interprétation
IV.5. Conclusion
Conclusion générale
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