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La pression atmosphรฉrique
La pression atmosphรฉrique est la pression exercรฉe par la colonne d’air se situant au dessus d’une surface. Elle dรฉpend des conditions mรฉtรฉorologiques et elle diminue avec l’altitude. Elle est couramment mesurรฉe en hectopascals (hPa) ร l’aide dโun baromรจtre. Le baromรจtre ร colonne de mercure est le plus connu. Une pression qui monte est signe de beau temps, mรชme si la pression est basse en valeur absolue. De mรชme, une pression haute mais en baisse est signe de dรฉgradation de la situation mรฉtรฉorologique. La pression moyenne est de l’ordre de 105 N (newton) par mรจtre carrรฉ, ce qui รฉtait autrefois appelรฉ le bar (son milliรจme est le millibar) et qui vaut 105 Pa (pascal), soit 1000 hPa (hectopascal).
La vitesse du vent
Le vent est un mouvement horizontal de l’air sur la surface de la terre. Il naรฎt d’une diffรฉrence de pression, et se propage perpendiculairement aux isobares, des pressions hautes vers les basses, de faรงon ร rรฉduire les รฉcarts de pression. Le vent peut รชtre dรฉfini par sa direction (le plus souvent son origine) et par sa vitesse (en Beaufort, en kilomรจtre par heure, en mรจtre par seconde…). On utilise pour mesurer la direction du vent une girouette et pour la vitesse un anรฉmomรจtre.
La pollution atmosphรฉrique
Lโair que nous respirons nโest jamais totalement pur. Si lโazote et lโoxygรจne reprรฉsentent environ 99 % de la composition totale de lโair, on trouve dans le 1 % restant une grande variรฉtรฉ de composรฉs plus ou moins agressifs pour lโhomme et son environnement [10], [11].
Depuis le dรฉbut du siรจcle dernier lโaccroissement dรฉmographique et le dรฉveloppement industriel sont ร lโorigine dโimportantes รฉmissions de gaz et dโaรฉrosols (particules en suspension dans lโair). Les modifications de la constitution de lโatmosphรจre qui en dรฉcoulent, peuvent avoir des rรฉpercussions aussi bien ร lโรฉchelle locale (consรฉquences sur la santรฉ humaine, les vรฉgรฉtaux ou les matรฉriaux) quโร lโรฉchelle planรฉtaire (modification du climat : effet de serre, diminution de la couche dโozone stratosphรฉrique).
Les principales รฉmissions anthropiques concernent le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes dโazote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les composรฉs organiques volatils (COV), les aรฉrosols… Certains polluants sont รฉmis directement par une source. Cโest le cas notamment du dioxyde de soufre (SO2) et du monoxyde dโazote (NO). Ils sont dits primaires. Les concentrations dans lโair de ces polluants sont maximales ร proximitรฉ des sources, puis tendent ร diminuer au fur et ร mesure que lโon sโรฉloigne de celles-ci du fait de leur dilution dans lโair. Des polluants peuvent รฉvoluer chimiquement aprรจs leur รฉmission, se transformer ou produire dโautres composรฉs. Ce sont des polluants dits secondaires. Lโozone, qui se forme ร partir des oxydes dโazote et des COV sous lโaction du rayonnement solaire, appartient ร cette famille [10].
Le monoxyde de carbone (CO)
Le monoxyde de carbone rรฉsulte dโune combustion incomplรจte des combustibles et carburants. Dans l’air ambiant, on le rencontre essentiellement ร proximitรฉ des voies de circulation routiรจre. Il provoque maux de tรชte, vertiges. Il est mortel, ร forte concentration, en cas dโexposition prolongรฉe en milieu confinรฉ.
L’ozone (O3)
L’ozone provient de la rรฉaction des polluants primaires (issus de l’automobile ou des industries) en prรฉsence de rayonnement solaire et d’une tempรฉrature รฉlevรฉe. Il provoque toux, altรฉrations pulmonaires, irritations oculaires.
Le dioxyde dโazote (NO2)
Les oxydes d’azote proviennent des combustions et du trafic automobile. Le dioxyde d’azote provient ร 60% des vรฉhicules. Ils affectent les fonctions pulmonaires et favorisent les infections.
Le dioxyde de soufre (SO2)
Le dioxyde de soufre (SO2) provient essentiellement de la combustion des combustibles fossiles contenant du soufre tels que le fuel et le charbon. Il est รฉmis par les industries, le chauffage urbain. Il irrite les muqueuses, la peau et les voies respiratoires supรฉrieures.
Particules en suspension (Particulate Matter PM 10)
Les particules en suspension proviennent du trafic automobile, des chauffages fonctionnant au fioul ou au bois et des activitรฉs industrielles. Plus elles sont fines, plus ces poussiรจres pรฉnรจtrent profondรฉment dans les voies respiratoires. Les รฉmissions de poussiรจres sont scientifiquement mal connues. En effet, les tailles et natures des particules sont diverses, il est donc difficile de quantifier leur origine et les quantitรฉs รฉmises [11].
Base de donnรฉes
Les donnรฉes utilisรฉes dans le cadre de cette รฉtude ont รฉtรฉ collectรฉ par la station mรฉtรฉorologique de lโaรฉroport dโAnnaba, et la station SAMASAFIA de Sidi Amar.
la station mรฉtรฉorologique de lโaรฉroport
La base de donnรฉes collectรฉe par cette station contient 04 paramรจtres mรฉtรฉorologiques captรฉs pendant 60 mois (1995- 1999) avec une รฉchรฉance de 3 heures. Donc chaque individu de la base mรฉtรฉorologique (un jour quelconque inclut dans cette pรฉriode) est caractรฉrisรฉ par 32 paramรจtres durant les 24 heures, ces paramรจtres mรฉtรฉorologique sont: la pression mesurรฉe en dixiรจmes de millibar ; la tempรฉrature mesurรฉe en dixiรจmes de ยฐC ; lโhumiditรฉ mesurรฉe en centiรจmes et la vitesse du vent mesurรฉe en nลuds.
la station SAMASAFIA de Sidi-Amar
La base de donnรฉes collectรฉe par la station SAMASAFIA (structure responsable de la surveillance de la qualitรฉ de lโair en Algรฉrie) dโAnnaba sur une base de mesure continue de 24 heures pendant la pรฉriode 2003-2004. Les polluants atmosphรฉriques surveillรฉs en continu inclut les concentrations du : monoxyde d’azote (NO), monoxyde de carbone (CO), l’ozone (O3), particule en suspension (PM10), oxydes dโazote (NOx), dioxyde dโazote (NO2), dioxyde de soufre (SO2). Cette base de donnรฉes contient รฉgalement trois paramรจtres mรฉtรฉorologiques : la vitesse de vent, la tempรฉrature et l’humiditรฉ relative.
Concepts et dรฉfinitions utiles
La classification est une รฉtape importante pour l’analyse de donnรฉes. Elle consiste ร regrouper les objets d’un ensemble de donnรฉes en classes homogรจnes. Il existe deux types d’approches : la classification supervisรฉe et la classification non supervisรฉe. Ces deux approches se diffรฉrencient par leurs mรฉthodes et par leur but. La classification supervisรฉe (ang. classification) est basรฉe sur un ensemble d’objets L (appelรฉ ensemble d’apprentissage) de classes connues, le but รฉtant de dรฉcouvrir la structure des classes ร partir de l’ensemble L afin de pouvoir gรฉnรฉraliser cette structure sur un ensemble de donnรฉes plus large. La classification non supervisรฉe (ang. clustering) consiste ร diviser un ensemble de donnรฉes D en sous-ensembles, appelรฉs classes (clusters), tels que les objets d’une classe sont similaires et que les objets de classes diffรฉrentes sont diffรฉrents, afin d’en comprendre la structure [32].
Nous commenรงons par rappeler quelques concepts et dรฉfinitions formelles essentielles pour comprendre les diffรฉrentes mรฉthodes et outils de classification avant de prรฉsenter quelques approches utilisรฉes en classification automatique.
Quโest ce quโune classification
Le concept identification des types de jours mรฉtรฉorologiques est รฉtroitement liรฉ ร la notion de partition ou classification d’un ensemble fini et nous utiliserons ces deux termes de maniรจres interchangeables tout au long de ce manuscrit. La dรฉfinition qui suit correspond ร la notion de classification dure mais ce qualificatif ne sera plus prรฉcisรฉ dans la suite du papier.
Prรฉsentation des mรฉthodes de classification de donnรฉes
Une diversitรฉ de mรฉthodes de classification non supervisรฉe est proposรฉe dans la littรฉrature. Les premiรจres approches proposรฉes รฉtaient algorithmiques, heuristiques ou gรฉomรฉtriques et reposaient essentiellement sur la dissimilaritรฉ entre les objets ร classer. Plus rรฉcemment les modรจles probabilistes sont utilisรฉs par lโapproche statistique. Les mรฉthodes de regroupement peuvent รชtre classรฉ selon [31] ; [37] :
– Le type de donnรฉes dโentrรฉe ร lโalgorithme de classification.
– Le critรจre de regroupement dรฉfinissant la similaritรฉ entre les objets.
– Les thรฉories et les concepts fondamentaux sur lesquels les techniques de regroupement sont basรฉes (par exemple la thรฉorie floue, statistique).
Ainsi selon la mรฉthode adoptรฉe pour dรฉfinir les clusters, les algorithmes de regroupement peuvent รชtre largement classรฉs dans les catรฉgories suivantes :
– Algorithmes hiรฉrarchiques,
Procรจdent successivement par fusionnement de plus petits clusters dans les plus grands, Le rรฉsultat de l’algorithme est un arbre de clusters, appelรฉs le dendrogramme, qui montre comment les clusters sont reliรฉs.
– Classification Hiรฉrarchique Ascendante (CHA), -Clustering Using REpresentatives(CURE)
-Balanced Iterative Reducing and Clustering using Hierarchies (BIRCH) -Robust Clustering using links (ROCK)
– classification hiรฉrarchique descendante (CHD)
– Williames et Lambert
– Tree Structured Vector Quantization (TSVQ)
– Algorithmes par partition
Tente ร dรฉcomposer directement l’ensemble de donnรฉes en un ensemble disjoint de clusters. Plus spรฉcifiquement, ils essayent de dรฉterminer un nombre entier de partitions qui optimisent une fonction objective.
– k-moyennes
– k-mรฉdoides,
– Partition Around Medoid(PAM).
– Clustering large applications based upon randomized search (CLARANS)
– Clustering LARge Applications (CLARA)
Algorithmes basรฉes sur la densitรฉ
L’idรฉe principale de ce type de regroupement est de regrouper les objets voisins d’un ensemble de donnรฉes dans des clusters basรฉs sur des รฉtats de densitรฉ.
– Classification basรฉe sur la quantification par grille
Lโidรฉe de ces mรฉthodes est qu’on divise l’espace de donnรฉes en un nombre fini de cellules formant une grille. Ce type d’algorithme est conรงu pour des donnรฉes spatiales. Une cellule peut รชtre un cube, une rรฉgion, un hyper rectangle. Ces deux derniers types de mรฉthodes ne seront pas dรฉtaillรฉs par la suite.
Les mรฉthodes de la classification automatique
Lโapproche neuromรฉmitique
Source historique et principes :
Les cartes auto-organisatrices communรฉment dรฉsignรฉ par SOM (pour Self Organising Maps) ont รฉtรฉ introduites par T.Kohonen en 1981 en sโinspirant du fonctionnement des systรจmes neuronaux en biologie, plus prรฉcisรฉment du fait que les zones du cerveau qui gรจrent le fonctionnement du corps humain respectent la topologie du systรจme physique. Dโun point de vue informatique, on peut traduire cette propriรฉtรฉ de la faรงon suivante : supposons que l’on dispose de donnรฉes que l’on dรฉsire classifier. On cherche un mode de reprรฉsentation tel que des donnรฉes voisines soient classรฉes dans la mรชme classe ou dans des classes voisines. Ce type de rรฉseaux de neurones artificiels a largement montrรฉ son efficacitรฉ pour la classification des donnรฉes multidimensionnelles, mais malheureusement il a รฉtรฉ restรฉ ignorรฉ de nombreuses annรฉes malgrรฉ son grand intรฉrรชt. Le principe des cartes de Kohonen est de projeter un ensemble de donnรฉes complexe sur un espace de dimension rรฉduite (2 ou3). Cette projection permet dโextraire un ensemble de vecteurs dites rรฉfรฉrents ou prototypes, ces prototypes sont caractรฉrisรฉs par des relations gรฉomรฉtriques simples. La projection sโest produite tout en conservant la topologie et les mรฉtriques les plus importantes des donnรฉes initiales lors de lโaffichage, c’est-ร -dire les donnรฉes proches (dans l’espace d’entrรฉe) vont avoir des reprรฉsentations proches dans l’espace de sortie et vont donc รชtre classรฉs dans le mรชme cluster ou dans des clusters voisins [38, 39, 40, 41, 42].
Architecture des cartes de Kohonen
La structure de base dโune carte de kohonen est composรฉe de M neurones รฉparpillรฉ sur une grille rรฉguliรจre de basse dimension, habituellement 1-ou 2 dimensions, les grilles de grandes dimensions sont possibles, mais elles ne sont pas gรฉnรฉralement utilisรฉes puisque leur visualisation est problรฉmatique [43]. Si la visualisation n’est pas nรฉcessaire, les grilles dont la dimension est supรฉrieure ร trois peuvent รชtre bรฉnรฉficiรจres [44].
La carte de kohonen se compose habituellement de deux couches de neurones une couche dโentrรฉe et une couche de sortie. Dans la couche dโentrรฉe tout individu ร classer (dans notre cas, un jour de la semaine) est reprรฉsentรฉ par un vecteur multidimensionnel (voir section 1.4). Chaque individu va affecter un neurone qui reprรฉsente le centre du cluster. La couche (topologique) dโadaptation ou la couche de sortie est composรฉe dโun treillis de neurones selon la gรฉomรฉtrie prรฉdรฉfinie [14] ; [19]. Chaque neurone de la couche topologique est totalement connectรฉ aux neurones de la couche d’entrรฉe w.i= (w1i,โฆwni), les vecteurs poids de ces connexions forment le rรฉfรฉrent ou le prototype associรฉ ร chaque neurone, il est de mรชme dimension que les vecteurs dโentrรฉes. Pendant la phase d’apprentissage, le processus d’auto-organisation permet de concentrer l’adaptation des poids des connexions essentiellement sur la rรฉgion de la carte la plus ยซactiveยป. Cette rรฉgion d’activitรฉ est choisie comme รฉtant le voisinage associรฉ au neurone dont l’รฉtat est le plus actif on parle ainsi de neurone gagnant. Le critรจre de sรฉlection du neurone gagnant est de chercher celui dont le vecteur poids est le plus proche au sens de la distance euclidienne de lโindividu prรฉsentรฉ. Cโest l’utilisation de la notion de voisinage qui introduit les contraintes topologiques dans la gรฉomรฉtrie finale des cartes de kohonen. Les diffรฉrentes formes gรฉomรฉtriques que peuvent avoir une carte de kohonen sont prรฉsentรฉes dans la figure 2.5. Ainsi, La structure de base dโune carte de kohonen bidimensionnelle de voisinage rectangulaire avec M=3 (dimension des vecteurs dโentrรฉes) et L=4*3=12 neurones est montrรฉe par la figure 2.4. Un vecteur dโentrรฉ x(t) = [x1 ,..xM ]T est appliquรฉ ร la couche de sortie. Chaque entrรฉe de la SOM est connectรฉe ร tous les neurones par des poids correspondants ( wji ) ou j = 1,..L et i = 1,.., M . Ainsi ร
chaque neurone de la SOM un vecteur poids de dimension M est affectรฉ w j = [w j1 ,.., w jM ]T .
Les mรฉthodes de la classification automatique
Lโapproche neuromรฉmitique
Source historique et principes :
Les cartes auto-organisatrices communรฉment dรฉsignรฉ par SOM (pour Self Organising Maps) ont รฉtรฉ introduites par T.Kohonen en 1981 en sโinspirant du fonctionnement des systรจmes neuronaux en biologie, plus prรฉcisรฉment du fait que les zones du cerveau qui gรจrent le fonctionnement du corps humain respectent la topologie du systรจme physique. Dโun point de vue informatique, on peut traduire cette propriรฉtรฉ de la faรงon suivante : supposons que l’on dispose de donnรฉes que l’on dรฉsire classifier. On cherche un mode de reprรฉsentation tel que des donnรฉes voisines soient classรฉes dans la mรชme classe ou dans des classes voisines. Ce type de rรฉseaux de neurones artificiels a largement montrรฉ son efficacitรฉ pour la classification des donnรฉes multidimensionnelles, mais malheureusement il a รฉtรฉ restรฉ ignorรฉ de nombreuses annรฉes malgrรฉ son grand intรฉrรชt. Le principe des cartes de Kohonen est de projeter un ensemble de donnรฉes complexe sur un espace de dimension rรฉduite (2 ou3). Cette projection permet dโextraire un ensemble de vecteurs dites rรฉfรฉrents ou prototypes, ces prototypes sont caractรฉrisรฉs par des relations gรฉomรฉtriques simples. La projection sโest produite tout en conservant la topologie et les mรฉtriques les plus importantes des donnรฉes initiales lors de lโaffichage, c’est-ร -dire les donnรฉes proches (dans l’espace d’entrรฉe) vont avoir des reprรฉsentations proches dans l’espace de sortie et vont donc รชtre classรฉs dans le mรชme cluster ou dans des clusters voisins [38, 39, 40, 41, 42].
Architecture des cartes de Kohonen
La structure de base dโune carte de kohonen est composรฉe de M neurones รฉparpillรฉ sur une grille rรฉguliรจre de basse dimension, habituellement 1-ou 2 dimensions, les grilles de grandes dimensions sont possibles, mais elles ne sont pas gรฉnรฉralement utilisรฉes puisque leur visualisation est problรฉmatique [43]. Si la visualisation n’est pas nรฉcessaire, les grilles dont la dimension est supรฉrieure ร trois peuvent รชtre bรฉnรฉficiรจres [44].
La carte de kohonen se compose habituellement de deux couches de neurones une couche dโentrรฉe et une couche de sortie. Dans la couche dโentrรฉe tout individu ร classer (dans notre cas, un jour de la semaine) est reprรฉsentรฉ par un vecteur multidimensionnel (voir section 1.4). Chaque individu va affecter un neurone qui reprรฉsente le centre du cluster. La couche (topologique) dโadaptation ou la couche de sortie est composรฉe dโun treillis de neurones selon la gรฉomรฉtrie prรฉdรฉfinie [14] ; [19]. Chaque neurone de la couche topologique est totalement connectรฉ aux neurones de la couche d’entrรฉe w.i= (w1i,โฆwni), les vecteurs poids de ces connexions forment le rรฉfรฉrent ou le prototype associรฉ ร chaque neurone, il est de mรชme dimension que les vecteurs dโentrรฉes. Pendant la phase d’apprentissage, le processus d’auto-organisation permet de concentrer l’adaptation des poids des connexions essentiellement sur la rรฉgion de la carte la plus ยซactiveยป. Cette rรฉgion d’activitรฉ est choisie comme รฉtant le voisinage associรฉ au neurone dont l’รฉtat est le plus actif on parle ainsi de neurone gagnant. Le critรจre de sรฉlection du neurone gagnant est de chercher celui dont le vecteur poids est le plus proche au sens de la distance euclidienne de lโindividu prรฉsentรฉ. Cโest l’utilisation de la notion de voisinage qui introduit les contraintes topologiques dans la gรฉomรฉtrie finale des cartes de kohonen. Les diffรฉrentes formes gรฉomรฉtriques que peuvent avoir une carte de kohonen sont prรฉsentรฉes dans la figure 2.5. Ainsi, La structure de base dโune carte de kohonen bidimensionnelle de voisinage rectangulaire avec M=3 (dimension des vecteurs dโentrรฉes) et L=4*3=12 neurones est montrรฉe par la figure 2.4. Un vecteur dโentrรฉ x(t) = [x1 ,..xM ]T est appliquรฉ ร la couche de sortie. Chaque entrรฉe de la SOM est connectรฉe ร tous les neurones par des poids correspondants ( wji ) ou j = 1,..L et i = 1,.., M . Ainsi ร chaque neurone de la SOM un vecteur poids de dimension M est affectรฉ w j = [w j1 ,.., w jM ]T .
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Table des matiรจres
INTRODUCTION GรNรRALE
MรTรOROLOGIE ET POLLUTION ATMOSPHรRIQUE DANS LA RรGION DโANNABA.
1.1. PROFILS GรOGRAPHIQUE ET CLIMATIQUE
1.2. PARAMรTRES MรTรOROLOGIQUES
1.2.1. LโHUMIDITE RELATIVE
1.2.2. LA TEMPERATURE
1.2.3. LA PRESSION ATMOSPHERIQUE
1.2.4. LA VITESSE DU VENT
1.3. LA POLLUTION ATMOSPHรRIQUE
1.3.1. LE MONOXYDE DE CARBONE (CO)
1.3.2. L’OZONE (O3)
1.3.3. LE DIOXYDE DโAZOTE (NO2)
1.3.4. LE DIOXYDE DE SOUFRE (SO2)
1.3.5. PARTICULES EN SUSPENSION (PARTICULATE MATTER PM 10)
1.4. BASE DE DONNรES
CLASSIFICATION NON SUPERVISรE : รTAT DE LโART.
2.1. INTRODUCTION
2.2. CONCEPTS ET DรFINITIONS UTILES
2.2.1. QUโEST CE QUโUNE CLASSIFICATION
2.2.2. NOTION DE SIMILARITE
2.2.2.1. Dรฉfinitions :
2.2.2.2. Similaritรฉ entre objets
2.2.2.3. Cohรฉsion interne d’un cluster
2.2.2.4. Isolation externe dโun cluster
2.2.3 LES ETAPES DโUNE CLASSIFICATION AUTOMATIQUE
2.2.4. PRESENTATION DES METHODES DE CLASSIFICATION DE DONNEES
2.3. LES MรTHODES DE LA CLASSIFICATION AUTOMATIQUE
2.3.1. LโAPPROCHE NEUROMEMITIQUE
2.3.1.1. Source historique et principes :
2.3.1.2. Architecture des cartes de Kohonen
2.3.1.3. Matรฉrialisation du Voisinage
2.3.1.4. Fonctions de voisinage
2.3.1.5. Algorithme dโapprentissage
2.3.1.6. Paramรจtres dโapprentissage
2.3.1.7. Visualisation
2.3.2. QUELQUES APPROCHES CLASSIQUES
2.3.2.1. La classification par partition
2.3.2.1.1. La mรฉthode de k-moyennes
2.3.2.1.2. La mรฉthode k-mรฉdoัdes
2.3.2.2. La classification hiรฉrarchique
2.3.2.2.1. La classification hiรฉrarchique ascendante
2.3.2.2.2. La classification descendante hiรฉrarchique
2.3.3. COMPARAISON DES ALGORITHMES DE LA CLASSIFICATION AUTOMATIQUE
2.4.1. CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA VALIDITE DES CLUSTERS
2.4.1.1. Erreur quadratique moyenne
2.4.1.2. Indice de Davies-Bouldin
2.4.1.3. Indice de silhouette
2.4.1.4. Homogรฉnรฉitรฉ et sรฉparation
2.4.1.5. La mรฉthode รฉvolution de systรจme
2.4.1.6. Indice inter-intra poids
2.4.1.7. Indices propres aux cartes auto-organisatrices
2.4.1.7.1. Erreur de quantification
2.4.1.7.2. Taux d’erreur topologiques
2.4.1.7.3. Mesure de distorsion
2.5. ANALYSE DE DONNรES
2.5.1. ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES
2.5.2. ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES
2.5.3. ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES MULTIPLES (AFM)
2.5.4. ANALYSE DE DONNEES EN UTILISANT LES CARTES DE KOHONEN
IDENTIFICATION DES TYPES DE JOURS MรTรOROLOGIQUE : APPROCHE PROPOSรE.
3.1. APPROCHE PROPOSEE
3.2. EXTRACTION DES CARACTรRISTIQUES PAR LโACP
3.3. IDENTIFICATION DES TYPES DE JOURS MรTรOROLOGIQUES PAR SOM
3.3.1. PRETRAITEMENT DE DONNES
3.3.2. TOPOLOGIE DE LA CARTE DE KOHONEN
3.3.3. APPRENTISSAGE ET RESULTATS
3.3.4. AFFINAGE DES TYPES DE JOUR PAR LA METHODE K-MOYENNES
3.3.5. EVALUATION ET TEST DE LโAPPROCHE PROPOSEE
INFLUENCE DES PARAMรTRES MรTรOROLOGIQUES SUR LA POLLUTION ATMOSPHรRIQUE POUR LA RรGION DโANNABA.
4.1. INTRODUCTION
4.2. POLLUTION ATMOSPHรRIQUE DANS LA RรGION DโANNABA
4.3. รVALUATION DE DONNรES
4.4. INFLUENCE DES PARAMรTRES MรTรOROLOGIQUES SUR LA POLLUTION ATMOSPHรRIQUE
4.5. APPLICATION DE LโACP POUR LโANALYSE ENVIRONNEMENTALE
4.6. MODรLISATION DE L’INFLUENCE DES PARAMรTRES MรTรOROLOGIQUES SUR LA POLLUTION ATMOSPHรRIQUE ร L’AIDE DES RรSEAUX DE NEURONES ARTIFICIELS
4.6.1. INTRODUCTION
4.6.2. TYPES DES RNAS
4.6.3. MODELE DE NEURONE ET RESEAU
4.6.4. TOPOLOGIES DES RESEAUX DE NEURONES
4.6.5. APPRENTISSAGE
4.6.6. LE PERCEPTRON MULTICOUCHE
4.6.6.1. Apprentissage par retro-propagation
4.6.6.2. Lโapprentissage : un problรจme dโoptimisation
4.6.6.3. Sur apprentissage
4.6.6.4. Validation croisรฉe
4.6.6.5. Evaluation de la qualitรฉ d’un modรจle
4.6.7. APPLICATION DES RNAS
4.6.7.1. Architecture du modรจle neuronal
4.7. CONCLUSION
CONCLUSION GรNรRALE
RรFรRENCES.
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