Particularités des marchés du travail régionaux au Canada

MARCHES REGION A UX DU TRA V AIL DANS UNE PERSPECTIVE TEMPORELLE

  La plupart des études sur les marchés régionaux du travail ont trait aux différences de taux de chômage entre unités spatiales (Decressin et Fatis, 1995; Jimeno et Bentolila, 1998; L6pez-Bazo et al., 2002). Ainsi, le taux de chômage régional constitue l’indicateur le plus utilisé; mais le taux d’emploi est souvent d’ usage. Par ailleurs, d’autres auteurs ont examiné des indicateurs plus spécifiques. Parmi ces indicateurs, il est à citer les écarts entre les taux de chômage régional et leur rapport au taux de chômage moyen (Dixon et al., 2001), les indicateurs d’ emplois en distinguant l’emploi à temps plein et l’emploi à temps partiel (Mitchell et Carlson, 2005), ou encore les effets de la migration régionale sur le taux d’emploi (Suedekum, 2004). Ainsi, le choix des indicateurs relève évidemment des objectifs que le chercheur s’est fixé. Des particularités des marchés du travail régionaux ont été mises en évidence par plusieurs auteurs. Bande et Karanassou (2009) se sont intéressés aux caractéristiques du chômage régional en Espagne. Ils suggèrent que la réaction du marché vari e selon le taux de chômage initial, et que l’investissement régional joue un rôle dans la trajectoire de ce taux. En fait, plus le taux de chômage est élev( pl us sa variation est grande en période de décroissance. Autrement dit, les régions avec un taux de chômage élevé sont plus touchées par une récession que celles avec un taux de chômage plus faible. Inversement, en période de croissance, plus le taux de chômage est élevé, moins sa variation sera grande. Soulignons que les régions avec un taux de chômage élevé ne bénéficient pas de la bonne conjoncture aussi fortement que les régions à taux de chômage moins élevé. Autrement dit, l’étude appuie la thèse d’une certaine récurrence temporelle dans les écarts régionaux en lien avec les cycles économiques.Dans le même sens, Gordon (l985a) a étudié les variations conjoncturelles interrégionales de l’ emploi et du chômage au Royaume-Uni. Les résultats montrent que la variation conjoncturelle du chômage est plus élevée dans les zones à forte intensité de chômage, et que cette variation est expliquée par une faible mobilité de la main-d ‘œuvre en période de chômage élevé. Ainsi, la convergence des marchés régionaux du travail semble impossible selon Bande et Karanassou, alors que, pour Gordon, parce que les écarts sont conjoncturels et sur le long terme, une convergence régionale est envisageable. Plusieurs explications sont avancées pour expliquer les trajectoires des marchés régionaux du travail. L’ une d’elles relève de l’ histoire économique de la région étudiée. Mager (2006) a mené ses études sur la croissance de l’ emploi régional en Suisse, de 1985 à 200 1, en recourant à une analyse structurelle géographique. Par la suite, il a révélé que la relati ve fa iblesse des effets d’agglomération sur l’emploi dans la région Genève-Lausanne a augmenté moins que selon les projections; et cela, contrairement à ce qui s’est passé dans d’ autres régions métropolitaines en Suisse. Une des explications se réfère à l’histoire économique de cette région. Autrement dit, un changement dans les conditions locales peut engendrer des parcours différents de ce que les modèles proposent.Une autre explication vient de la persistance du chômage régional qui perdure dans le temps. Certes, une dimension géographique (spatiale) de la persistance peut aussi exister (OCDE, 2000 et 2005) car des régions ou des pays affichant systématiquement des taux de chômage élevés se font observés. Par exemple, les différences régionales au niveau du taux de chômage sont plus persistantes en Europe qu ‘ aux États-Unis. Cela s’explique par la faible flexibilité des salaires et la faible mobilité de la main d’œuvre en Europe (Decressinet Fatas, 1995). Selon certains auteurs, d’une part, la persistance du chômage régional résulte des facteurs institutionnels qui favorisent l’inertie de la création d’ emploi et la rigidité des salaires et, d’autre part, des facteurs qui relèvent du dynamisme de la main d’œuvre. Le chômage régional a ainsi trois composants: (i) l’effet de l’activité économique au niveau national qui varie selon les cycles économiques, (ii) l’effet structural intrinsèque à chaque région qui peut être constant ou varié dans le temps et (iii) l’effet cyclique régional particulier aussi à chaque région mais qui contrairement à l’effet structural varie cycliquement (Brechling, 1967).

MARCHES DU TRAVAIL REGIONAUX ET CYCLE ECONOMIQUE

  Blanchard et Katz (1992) ont étudié les réponses du marché régional des États américains suite à un changement au niveau de la demande. Decressin et Fatàs (1995) ontfait de même avec le marché européen. Ces études ont marqué les différences entre les deux marchés. Un changement au niveau du marché américain va amener les travailleurs à migrer, et il a été remarqué que la vitesse d’ajustement est plus rapide qu ‘en Europe. Cette flexibilité du marché américain (ou « inflexibilité» du marché européen) est considérée comme la source de cette différence d’ajustement. En Europe, les ajustements vont engendrer une modification du taux de participati on (Bayoumi et Eichengreen, 1993; Blanchard et Katz, 1992 ; Decressin et Fatàs, 1995). Ainsi, la réponse à une variation au niveau de la demande n’est pas la même d’ un pays à un autre, et probablement d’ une région à une autre. Effectivement, plusieurs études ont montré que le cycle économique influenc les variations régionales de manière totalement disparate. Rissman (1999) a trouvé que l’impact des perturbations cycliques n’est pas uniforme à travers les régions américaines. L’auteur avance que même si les fluctuations nationales et globales agissent fortement sur la croissance régionale d’emploi, les perturbations locales contribuent sensiblement aussi à cette croissance. Par exemple, l’auteur évalue à presque 60 pourcent la part des chocs locaux dans la croissance de l’emploi dans le Sud-Ouest central, alors que cette part ne représente que 10 pourcent dans le Sud-Est central où les chocs globaux tiennent une place plus grande. Ainsi, chaque région réagit différemment aux perturbations cycliques. Toujours dans le même sens, Sill (1 997) a montré que les emplois au niveau régional n’évoluent pas de manière synchronique suite à un choc économique commun. En effet, il a identifié des régions dont le taux d’emploi est en retard par rapport à la moyenne nationale et d’autres qui sont en avance, suite au choc commun . Aucune des régions américaines ne présente un mouvement synchronique par rapport à la moyenne nationale. Ceci peut s’expliquer par le fait que la sensibilité des taux de chômage régionaux au cycle économique national dépend partiellement de la structure industrielle de la région et des caractéristiques propres à chaque région (Forrest et Naisbitt, 1988). Comme le Canada est doté d’ une économie fragmentée économjquement et géographiquement (Boume et al. , 201 1 ; McGillivray, 2010), on s’attend à ce que les cycles régionaux ne coïncident pas avec le cycle national. De cette façon, Altonji et Ham (1990) ont étudié l’effet des chocs, américains et canadi ens, nationaux et sectoriels, sur les flu ctuations d’emploi au Canada à tous les niveaux (national, provincial et industriel). Ils constatent que les chocs sectoriels expliquent seulement un dixième de la variation globale avec les deux tiers de la variation attribuables aux perturbations américaines et un quart de la variation aux chocs canadiens. Ils concluent que le cycle économique canadien a peu d’effet sur les fluctuations régionales, mettant l’emphase sur le rôle des chocs externes, surtout américains, ce qui suppose alors une absence de synchronisation entre le cycle national canadien et les cycles régionaux. Pourtant, une absence de récurrence temporelle ne signifie pas que des comportements régionaux localisés ne soient observés au long des phases du cycle économique. Broersma et van Dijk (2002) ont étudié les mécanismes d’ajustement du marché du travail régional aux Pays-Bas suite à un changement au niveau de la demande d’emploi. Leurs résultats suggèrent que le choc se traduit par un changement au ni veau du taux de participation, bien que la réponse régionale diffère grandement surtout entre la région au nord, plus flexible, et le reste du pays.

CARACTERISTIQUES DE L’EPA 

  L’Enquête sur la population active (EPA) est réalisée mensuellement auprès de S6 000 ménages dans le but de dresser le portrait détaillé du marché du travail au Canada entre les recensements. Elle est la seule source officielle d’ estimations mensuelles touchant l’emploi et le chômage. Cette enquête constitue un moyen de calculer des indicateurs standards relatifs au travail tels que le taux de chômage, le taux d’emploi et le taux d’activité. En plus des estimations nationales et provinciales, ]’EPA prodigue également des données pour des régions infra-provinciales, comme les régions économiques (RE) et les régions métropolitaines de recensement (RMR), ni veaux de désagrégation géographique les plus fins. Effectivement, l’EPA représente une importante source d’information quant aux traits caractéristiques particuliers de la population en âge de travailler, notamment l’âge, le sexe,l’état matrimonial, le niveau d’instruction et les caractéristiques familiales. Les estimations de l’emploi sont ventilées à divers niveaux, dont le secteur d’activité, la profession, la durée de l’emploi, le nombre d’heures habituellement travaillées et le nombre d’heures réellement travaillées. Les estimations sur le chômage se dressent par secteur d’activité et par profession, ai nsi que selon la durée du chômage, le genre de travail recherché et l’activité avant la recherche de travail. Il existe également des données sur l’activité récente sur le marché du travail des personnes actuellement inactives. L’information générée par l’ enquête s’est considérablement accrue au cours des années et fou rnit une image riche et détaillée du marché du travail canadien. Se sont ajoutées par exemple les données sur le marché du travail de la population immigrante (depuis 2007) ainsi que celles de la population autochtone (depuis 2008). Notons que ces données sont utilisées par les différents paliers de gouvernements pour évaluer et planifier les programmes d’emploi, et pour répartir les ressources financières entre les entités administratives au Canada. Elles sont régulièrement exploitées aussi par les économistes du travail, les analystes, les uni versitaires et autres, aussi bien du secteur privé que du secteur public.

METHODOLOGIE D’ENQUETE DE L’EPA

  L’EPA couvre 98 % de la population en âge de travailler répartie dans toutes les provinces du Canada. Sont exclues les personnes vivant dans des réserves indiennes, les membres à plein temps des Forces armées et les pensionnaires d’institutions (par exemple les détenus de prison et les malades séjournant à l’ hôpital ou dans une maison de repos pour plus de six mois). Il est à signaler que les données sont obtenues directement auprès des répondants dont la participation est obligatoire. Le questionnaire actuel de l’EPA a été introduit en 1997 et exploite le potentiel de l’interview assistée par ordinateur. Les estimations mensuelles de l’emploi, du chômage et des inactifs se rapportent à une semaine bien précise chaque mois, soit celle qui tombe le quinzième jour du mois. La semaine d’après constitue la période de collecte. Les résultats de l’enquête sont diffusés deux semaines après la fin de la collecte des données.Pour ce faire, l’EPA utilise un plan de sondage à deux degrés, avec renouvellement de panel. Pour les besoins de l’échantillonnage, on subdivise la population en strates afin d’obtenir un degré maximal de fiabilité des estimations tout en maintenant au minimum les coûts associés à la collecte. Toutes les régions se répartissent en petites zones bien définies appelées grappes, qui regroupent environ 200 ménages. En fait, ces grappes servent d’unités de sélection de l’ échantillon dans la strate. Tout d’abord, on sélectionne un échantillon de grappes dans chaque strate. Ensuite, on établit la liste de tous les logements dans les grappes retenues et enfin, on prélève un échantillon de logements dans chacune des listes. En effet, ce mode de sélection permet de réduire la dispersion géographique des personnes échantillonnées et les coûts. Les caractéristiques de renouvellement du panel font en sorte que les ménages sélectionnés font partie de l’échantillon pendant six mois consécutifs. Et chaque mois, un sixième de l’échantillon est remplacé (panel en chevauchement). Les ménages qui cessent de faire partie de l’échantillon sont relayés par d’autres ménages du même secteur ou d’ un secteur comparable. Le renouvellement du sixième de l’échantillon de chaque mois permet d’éviter des changements trop brusques dans la composition de l’échantillon, susceptibles d’introduire certaines variations pour des niveaux de désagrégation géographique importants. L’une des caractéristiques du plan de sondage de l’EPA réside dans le fait que chacun des six groupes de renouvellement peut être utilisé comme un échantillon représentatif indépendamment des autres.Compte tenu que l’EPA constitue une enquête par échantillon, les estimations de l’EPA sont sujettes à la fois aux erreurs d’échantillonnage lO et aux erreurs non dues à l’échantillonnage Il. Les estimations visant les petites régions géographiques, telles que les RE, ou les petites branches d’activité sont marquées par une variabilité plus importante, ce qui fragilise l’analyse chronologique des données à fréquence mensuelle. Pour cette raison,les analyses à l’échelle des RE sont souvent effectuées avec des moyennes annuelles ou encore en utilisant des séries désaisonnalisées. Même si ces approches n’éliminent pas la totalité des problèmes liés à la volatilité des données pour de petites RE, elles permettent néanmoins d’ en contrôler une certaine partie. Cette variabilité est induite, en partie, par la la L’estimation produite à partir d’ un échantillon pourrait être différente de celle que l’ on aurait si l’ensemble de la population était interviewé. II L’estimation produite à partir d’un échantillon pourrait être différente de celle que l’on obtiendrait avec un autre échantillon .

lDENTIFlCATlON DES PHASES DU CYCLE ECONOMIQUE

  Statistique Canada définit la récession comme une baisse du produit intérieur brut (PIE) durant deux trimestres consécutifs, sans dépasser généralement l’année. Le National Bureau of Economic Research (NBER), qui fournit une datation de référence officiell e pour l’économie américaine, se fi e également sur ce critère pour identifier le début d’ une récession.L’amplitude des cycles des grands pays développés s’est atténuée au cours des vingt dernières années (OCDE, 2002). Le Canada n’échappe pas à cette tendance. En effet, la structure économique s’est de plus en plus orientée vers des activités de services par nature moins cycliques, et aussi une situation renforcée par la réduction du rôle des stocks. L’internationalisation des économies permet de donner au commerce extérieur un rôle de stabilisateur. Le solde commercial a tendance à se détériorer durant les reprises et à s’ améliorer en récession, réduisant ainsi l’amplitude des cycles. Les récessions s’ accompagnent invariablement de hausses marquées du taux de chômage, habituellement de plus d’ un point de pourcentage. Officiellement, Statistique Canada ne dénombre que peu de récessions profondes depuis trois décennies. Les années de récessions qui ont débuté en 198 1, 1990 et 2008 ont vu des déclins marqués dans presque tous les secteurs. Mais la récession de 2008-2009 s’est révélée la moins grave vis-à-vis de l’ emploi au Canada. En fait, les pertes d’emplois ont été moindres et l’économie les a compensées en bien moins d’années qu ‘elle ne l’ avait fait pour les précédentes récessions. Néanmoins, si les chiffres du PIE réel et de l’emploi à la fin de 2008 et au premier semestre de 2009 étaient sans conteste caractéristiques d’ une phase de récession, il reste difficile d’en fixer la date exacte du début et de la fin . Il est aussi important de noter qu ‘il y a une différence entre ralentissement et récession. Le ralentissement de la croissance (de la production ou de la création d’emplois) aura peu de conséquences durables sur la croissance future et presque aucune incidence sur le risque d’une nouvelle récession. Ces pauses de la croissance sont une caractéristique récurrente de l’économie en dehors des récessions, et se produisent pour des raisons tant cycliques qu’irrégulières. L’effondrement des marchés boursiers en 2001 ou la crise financière asiatique en 1998 ont représenté, chacun à leur façon, un événement majeur. Un ralentissement de l’économie signifie que la croissance a ralenti ou est devenue légèrement négative, sans que l’économie ne tombe en récession, selon les critères objectifs définis précédemment. Une différence entre les récessions et les ralentissements tient à l’ampleur des baisses de la production et de l’emploi qui en résulte. Les ralentissements sont limités à un ou deux secteurs de l’économie, en général les exportations ou les stocks, et parfois le logement. Le NBER souligne qu ‘il n’existe pas de loi fixe en ce qui a trait aux autres mesures possibles pouvant procurer un apport d’information dans l’évaluation des dates du cycle économique. Les récessions sont un processus et non un événement. Inévitablement, il faut user de jugement au moment de statuer sur les causes profondes de toute contraction de l’activité économique. Les cycles représentent une évolution de l’activité économique qui se perpétue elle-même. Ainsi, on ne se trouve pas à respecter ce critère si on observe successivement deux baisses trimestrielles du PIE, l’une causée par les intempéries et l’autre, par un conflit de travail. Pour cette raison, ni Statistique Canada ni le NBER ne se reportent exclusivement au PIE pour fixer les dates des récessions qui se produisent. Pour ces deux organismes, on s’attache à des variables autres que celles du PŒ, notamment celle de l’indicateur de l’emploi.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 1 MISE EN CONTEXTE
1.1. PARTICULARITÉS DES MARCHÉS RÉGIONAUX DU TRAVAIL
1.1.1. Marchés régionaux du travail dans une perspective temporelle
1.1.2. Marchés du travail régionaux et cycle économique
1.1.3. Marchés régionaux du travail dans une perspective spatiale
1.2. PARTICULARITÉS DES MARCHÉS DU TRAVAIL RÉGIONAUX AU CANADA 
1.2.1. Caractéristiques des marchés régionaux du travail canadiens
1.2.2. Cadre conceptuel pour étudier les marchés régionaux canadiens
CHAPITRE 2 DONNÉES ET MÉTHODOLOGIE
2.1. PRÉSENTATION DES DONNÉES
2.1 .1. Caractéristiques de l’EPA
2.1.2. Méthodologie d’enquête de l’EPA
2.1.3. Détails sur la base de données de l’EPA
2.1.4. Quelques variables clés de l’EPA
2. 1.5. Quelques indicateurs clés de l’EPA
2.2. RÉFÉRENCES GÉOGRAPHIQUES ET TEMPORELLES
2.2.1. Choix géographique
2.2.2. Référence temporelle
2.3 L’ANALYSE EXPLORATOIRE SPATIALE
2.3.1. Notion d’ analyse exploratoire spatiale
2.3.2. Utilité de l’ analyse exploratoire spatiale
2.3.3 . Mesures de l’autocorrélation spatiale
2.4. LIMITES DE L’ÉTUDE
CHAPITRE 3 RÉSULTATS ET DISCUSSION
3.1. LES MARCHÉS RÉGIONAUX DU TRAVAIL DANS UNE PERSPECTIVE TEMPORELLE
3.2. LES MARCHÉS RÉGIONAUX DU TRAVAIL DANS UNE PERSPECTIVE SPATIOTEMPORELLE
CONCLUSION GÉNÉRALE
ANNEXES
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES .

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