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PARTICULARITES DE LA THERMOREGULATION CHEZ LES POULETS DE CHAIR
MECANISMES THERMOREGULATEURS EN AMBIANCE CHAUDE
DONNEES GENERALES
La température des oiseaux est régulée entre 40 et 42°C, soit 3 à 5°C de plus que celle des mammifères.
Les oiseaux, tout comme les autres homéothermes peuvent faire face soit à une ambiance chaude ou à une ambiance froide. Dans le dernier cas, ils doivent accroître leur thermogenèse pour compenser l’augmentation des échanges thermiques avec le milieu extérieur. Au contraire, aux températures très élevées, ayant atteint le minimum de sa production de chaleur, ils doivent accroître leurs échanges avec le milieu ambiant pour éviter l’hyperthermie (Larbier et Leclercq., 1992). Les mêmes auteurs ont constaté qu’en situation d’hyperthermie, l’animal ne parvient plus à éliminer suffisamment de calories, en particulier par évaporation, le bilan calorique devient positif et par voie de conséquence, la température interne s’élève. Cette élévation conduit à son tour à une augmentation de la production de chaleur par l’animal. L’organisme est alors entraîné rapidement dans une succession de phénomènes qui se stimulent réciproquement et aboutissent à la mort. La température critique maximum est en moyenne de 46°C. L’hyperthermie devient très nette en général vers une température ambiante de 42°C. Toutefois, au dessus de 30°C, la température interne devient déjà sensible à la température externe, l’accroissement étant de l’ordre de 0,15°C par degré.
En ambiance chaude, pour maintenir son homéothermie, l’oiseau va réduire sa thermogenèse et augmenter sa thermolyse. A ces processus, s’associent des réactions végétatives et comportementales.
BAISSE DE LA THERMOGENESE
Chez les oiseaux et les mammifères, l’ingestion et l’utilisation métabolique des aliments entraînent une forte production de chaleur. Ainsi, à moins que le métabolisme basal soit réduit par acclimatation ou adaptation génétique ou que la tolérance à l’hyperthermie soit améliorée, la production de chaleur doit être diminuée par réduction de l’ingéré alimentaire pour permettre le maintien de l’homéothermie (Mac Leod et Geraert., 1988).
En effet Chez les mammifères comme chez les Oiseaux, l’ingestion d’aliment entraine systématiquement une thermogenèse. Cette thermogénèse qui ne semble pas être liée à la nature des ingérés, représente de 20 à 25% de la production de chaleur à jeûn (Larbier et Leclercq., 1992). Pour réduire cette thermogenèse endogène, les oiseaux tout comme les mammifères, réduisent leur consommation alimentaire (Rao, Nagalakshimi et Reddy, 2002).
Des travaux de Mac Leod (1985) attestent également que l’ingéré alimentaire est réduit lors d’un stress thermique pour diminuer la composante «thermogenèse alimentaire» de la production de chaleur.
AUGMENTATION DE LA THERMOLYSE
THERMOLYSE DIRECTE
En ambiance chaude, chez les oiseaux en général, le plumage limite l’efficacité de la thermolyse directe. Mais chez le poulet de chair, la conduction permet dans une certaine mesure, une perte de chaleur pour une température ambiante pas très élevée.
Cette thermolyse par conduction se fait essentiellement par contact avec un milieu conducteur, le sol ou l’air, mais dans ce dernier cas l’élimination est faible puisque l’air est un mauvais conducteur thermique. La conduction dépend aussi de la conductibilité thermique des tissus, pour que la chaleur interne arrive à la peau et donc au contact de l’extérieur. Le poussin est en cela avantagé ; il stocke moins de chaleur (le stockage est proportionnel à la masse tissulaire), et son faible degré d’engraissement et d’emplument l’isole moins : par la conduction thermique, les jeunes poulets perdent de 4 à 6Kcal/h/kg, alors que les poulets adultes n’en éliminent que 3 à 5 (INRA., 1991).
Des réactions comportementales interviennent spontanément pour augmenter l’efficacité de ces échanges par thermolyse directe : recherche d’un endroit frais et ventilé, d’un sol humide et frais (élimination par les pattes), étalement des ailes (augmentation de la surface d’échange et présentation de zones moins emplumées), étalement des individus. L’importance de ces pertes dépend bien entendu de la température de l’air ambiant au contact des animaux. Puisqu’ils sont passifs, les échanges diminuent en effet lorsque le gradient de température entre l’animal et l’air baisse ; autrement dit, pour de hautes températures, ce moyen passif d’élimination de chaleur devient nettement insuffisant (il représente moins de 20% de la chaleur totale éliminée au-delà de 35° C de température ambiante), et il doit être compensé par des moyens actifs (Sturkie., 1986).
THERMOLYSE INDIRECTE OU EVAPORATOIRE
Les poulets de chair, à l’instar des autres oiseaux, utilisent la polypnée thermique pour lutter contre la chaleur. Lorsque l’air passe dans les voies respiratoires, ils se chargent progressivement en vapeur d’eau jusqu’à atteindre la tension de vapeur saturante (variable suivant la température). Une augmentation du débit ventilatoire, se traduit par une forte augmentation de la quantité totale de chaleur ainsi éliminée. D’après Barnas et al., (1981), une hyperventilation s’installe en effet très rapidement chez les oiseaux exposés au chaud. La fréquence respiratoire s’accroît parallèlement à la température ambiante (elle ne décroît qu’au-delà de la température critique) ; la fréquence respiratoire atteint un maximum de 140 à 170 mouvements respiratoires par minute lorsque la température corporelle est de 44°C ; contre 20 à 37 mouvements par minute dans des conditions normales. Cependant, la fréquence respiratoire maximum est moins élevée chez les poulets acclimatés à la chaleur que chez les non acclimatés (IEMVT., 1991).
REACTIONS VEGETATIVES ET COMPORTEMENTALES ASSOCIEES
La connaissance des effets de la chaleur sur le poulet de chair et des adaptations défensives qu’il met en jeu face à l’agression thermique est indispensable, puisqu’elle permet d’améliorer son confort et donc sa productivité. Dès que la température dépasse 25° C, et au fur et à mesure de son élévation, la poule réagit de manière à diminuer cet effet.
AU PLAN COMPORTEMENTAL
Les animaux évitent toute dépense d’énergie, cherchent les endroits les plus frais. Ils s’enfoncent dans la litière pour essayer de restituer au sol frais une partie de la chaleur emmagasinée. L’air devenant vital, les animaux recherchent des zones aérées soit en se tenant près des ouvertures, soit en montant sur des perchoirs.
Les ailes tombantes, écartées du corps et le plumage aussi collé que possible contribuent à augmenter la surface d’échanges des calories et à réduire au maximum l’effet isolant des plumes. Très vite, l’état de l’animal change allant de la prostration à l’apathie ou alors à la nervosité ce qui aboutit à la fatigue et au stress (Reece et al., 1972).
Dans leurs travaux, Murphy et Preston (1988) remarquent que les poulets passent 65% de leur temps couchés avec de fréquentes interruptions pour manger, boire ou se déplacer. Geraert (1991) explique le phénomène en disant qu’au moment de la station debout, les oiseaux produisent un bref efflux de chaleur et augmenteraient la surface corporelle disponible pour la perte de chaleur par diminution du contact avec les voisins ou le sol. En ambiance chaude, les oiseaux réduisent également leur production de chaleur par une baisse de l’activité physique (Larbier et Leclerck., 1992).
AU PLAN ALIMENTAIRE
La consommation accrue d’eau permet d’exporter une grande partie de chaleur par la vapeur d’eau. Lorsque le poulet est exposé à des températures ambiantes élevées, il modifie son métabolisme énergétique. Ainsi, il y a diminution de la consommation alimentaire se traduisant par la baisse des besoins énergétiques d’entretien et des oxydations métaboliques sources de chaleur endogène (IEMVT., 1973).
AU PLAN CARDIAQUE ET RESPIRATOIRE
En ambiance chaude, l’organisme développe parallèlement des modifications cardio-vasculaires et rénales permettant de favoriser les transferts de chaleur du noyau central vers la périphérie et les zones d’échange. La fréquence cardiaque augmente rapidement, mais surtout il se produit une dilatation importante des vaisseaux au niveau de la peau, des voies respiratoires et des zones d’échange privilégiées car dépourvues de plumes isolantes : pattes, becs, crêtes…
Cette vasodilatation peut multiplier par 3 ou 4 la conductibilité thermique de ces tissus. Les autres territoires, surtout digestifs et musculaires font l’objet d’une chute de débit sanguin. Ce phénomène, associé à une diminution notable de l’élimination urinaire, permet d’augmenter la quantité de sang passant par unité de temps dans les zones d’échange, apportant la chaleur à éliminer. Enfin, les muscles érecteurs du plumage sont au repos, diminuant la couche isolante d’air dans les plumes (Bottje et Harrison., 1985).
D’une manière générale, les mécanismes de thermolyse chez les poulets de chair en ambiance chaude sont illustrés par la figure 2.
THERMOREGULATION EN AMBIANCE FROIDE
Bien que chez les oiseaux en général, le plumage constitue un isolant thermique pouvant limiter les pertes de chaleur par thermolyse directe, la thermorégulation en ambiance froide est pour l’essentiel basée sur la thermogenèse métabolique. Tout comme chez les mammifères, l’exposition au froid entraîne chez les oiseux une activation du métabolisme général.
Chaque cellule vivante produit systématiquement de la chaleur par le biais des réactions métaboliques lui permettant de survivre ou d’exercer ses fonctions ; cette production est surtout importante pour les cellules musculaires lisses ou striées. C’est d’ailleurs pour cette raison que les oiseaux, pour supporter l’importante demande énergétique que représente le vol, ont une musculature à l’origine d’une température centrale supérieure à celle des mammifères (Ruckebusch et al., 1991) ; la température interne de l’ensemble des oiseaux domestiques (pigeons, canard, poulets, …) tourne autour de 41,2° C à 42,2° C contre 36,4° C à 39° C chez les mammifères domestiques (Whittow., 1965). Une particularité de la thermorégulation chez les poulets de chair, en ambiance froide est que l’augmentation de la production de chaleur est basée pour une bonne part sur l’activité physique et l’extrachaleur.
ACTIVITE PHYSIQUE
Van Kampen (1976) constate que chez les poulets, la station débout accroît la production de chaleur de 25% par rapport à la position de repos.
Mac Leod et al., (1982) considèrent que 15% de la production de chaleur journalière chez les poulets de chair proviennent de l’activité physique et que ce taux peut descendre jusqu’à 6% selon les génotypes. Chez les poulets en croissance, 7% de l’énergie métabolisable ingérée est utilisée pour l’activité physique, mais le rationnement alimentaire pourrait augmenter cette proportion jusqu’à 15%, estiment Wenk et Van Es (1976). Ceci montre toute l’importance qu’il y a de bien formuler les rations pour cette catégorie d’animaux.
EXTRACHALEUR OU THERMOGENESE ALIMENTAIRE
Chez les poulets de chair on estime l’extra chaleur à 15-30% de l’énergie métabolisable pour les aliments complets. Des trois groupes de nutriments (glucides, lipides, protides), les lipides ont l’extrachaleur la plus basse. Mac Leod (1984), montre que pour 100 kJ d’énergie nette obtenue à partir des graisses, seulement 5 kJ sont perdus sous forme de chaleur, contre 25 kJ avec les glucides. Par ailleurs, les régimes contenant des graisses ont souvent une valeur énergétique plus élevée que la valeur en énergie métabolisable calculée (Mateos et Sell., 1980) ; ceci s’explique par un ralentissement du transit digestif et une amélioration de la digestibilité.
Tasaki et Kushima (1979) montrent que les protéines présentent la plus forte contribution à la thermogenèse alimentaire par rapport aux glucides et aux lipides. De plus, tout apport d’acides aminés en excès par rapport aux besoins entraîne un catabolisme accru et une augmentation de la production de chaleur.
Charles et al., (1981) rapportent qu’il n’y a pas d’interaction entre la température ambiante et la thermogenèse alimentaire chez le poulet, ce qui permet de penser que les effets des températures élevées sont spécifiques et sont sous la dépendance d’un contrôle hormonal.
CONTROLE HORMONAL DE LA THERMOGENESE
ROLE DE LA GLANDE THYROÏDE
Chez la plupart des espèces animales, la glande thyroïde est impliquée dans le contrôle de la thermogenèse. Les principales hormones sécrétées sont la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4).
Davison et al., (1980), montrent que l’absence de thyroïde entraîne un défaut de thermorégulation et une baisse de la thermogenèse chez le poussin. Les deux hormones thyroïdiennes n’ont pas la même efficacité dans la régulation de la production de chaleur, note Geraert (1991), la (T3) étant la plus active. Rosebrough et al. (1989) estiment que c’est l’ingéré énergétique qui serait seul responsable de la variation du taux plasmatique des hormones thyroïdiennes.
Les concentrations plasmatiques de ces hormones seraient plutôt en relation avec le bilan énergétique (ingéré et dépense énergétique) suggèrent Danforth et Burger (1989). En effet, s’il y a réduction de l’ingéré sans diminution de la dépense énergétique (bilan énergétique négatif), la concentration circulante de (T3) diminue.
ROLE DES GLANDES SURRENALES
Chez les poulets de chair, elles sont fortement impliquées dans le contrôle de divers processus organiques, au rang desquels la réaction face aux différentes agressions, dont le froid. Les principales hormones dont le taux plasmatique varie en fonction de la température sont la corticostérone et les catécholamines (adrénaline et noradrénaline).
La sécrétion des catécholamines est immédiate en cas d’exposition au froid, puisque l’innervation des surrénales est de type sympathique. Mais des travaux de Hissa et al., (1980) ; Hillman et al., (1985) montrent que la thermogenèse en ambiance froide serait surtout due à l’impact de la température ambiante sur les cibles de ces hormones plutôt qu’à l’action même des catécholamines. Les jeunes oiseaux chez lesquels le cortex surrénalien est peu développé ne sécrètent pas suffisamment de corticostéroïdes, présentent une prostration lorsqu’ils sont exposés au froid.
Au total, le poulet de chair, à l’instar des autres oiseaux et des mammifères, arrive à maintenir sa température interne relativement fixe, en équilibrant thermogenèse et thermolyse. En ambiance chaude, l’oiseau augmente sa thermolyse pour éviter l’hyperthermie, mais la mise en jeu de ce mécanisme thermorégulateur aura des conséquences qui sont envisagées dans le deuxième chapitre.
STRESS THERMIQUE CHEZ LE POULET DE CHAIR
Un « stress » est un stimulus ou une succession de stimuli capable de rompre l’équilibre d’un organisme et laisser prise alors, à tout agent pathogène (Casting., 1979).
Le stress thermique est la somme des forces extérieures à un animal homéotherme qui agissent pour modifier la température corporelle par rapport à l’état normal (Yousef., 1984).
Les animaux homéothermes dont les oiseaux, sont sensibles au stress thermique, parce qu’ils mettent en jeu un ensemble de mécanismes physiologiques pour maintenir leur température corporelle dans des limites compatibles avec une vie active permanente.
C’est la mise en jeu de ces mécanismes thermorégulateurs qui aura une incidence sur la productivité des animaux.
C’est pourquoi, dans ce chapitre, nous allons dans un premier temps examiner l’impact du stress thermique en ambiance chaude sur les poulets de chair avant d’envisager les moyens de lutte préconisés en aviculture.
IMPACTS DU STRESS THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE SUR LES POULETS DE CHAIR
TROUBLES METABOLIQUES
BAISSE DU METABOLISME DE BASE
Le métabolisme basal est la production de chaleur au repos en état de jeûn postprandial et dans la zone de neutralité thermique. Chez les oiseaux, on l’estime par la production de chaleur à jeûn. Farrell (1988) montre que l’augmentation de la température ambiante entraîne une diminution de la chaleur produite à jeûn, et par conséquent, du métabolisme basal. Selon Sykes (1997), il y aurait aussi une réduction du besoin énergétique d’entretien (métabolisme de base + activité physique + utilisation alimentaire), rendant ainsi disponible plus d’énergie pour la production à condition que les besoins en d’autres nutriments soient couverts.
TROUBLES HYDROELECTROLYTIQUES
En ambiance chaude, les poulets utilisent la polypnée thermique pour conserver leur homéothermie. L’appareil respiratoire des oiseaux est tel que cette polypnée augmente considérablement les échanges gazeux pulmonaires. L’animal entre rapidement en hyperoxie, sans conséquence, mais surtout en hypocapnie, entraînant une modification de l’équilibre acido-basique du sang, une alcalose dite respiratoire (Marder et Arad., 1989).
L’élimination d’eau consécutive à la thermolyse évaporatoire entraîne un déséquilibre hydrique et minéral (fuite de potassium et de calcium notamment) que l’animal doit compenser ; l’ingestion hydrique est en effet toujours augmentée (100 à 150 ml supplémentaires sont consommés par jour par un animal de 3 à 5 semaines). Sans compensation, une déshydratation s’installe très vite.
PERTE D’ENERGIE
La polypnée thermique a également un coût énergétique puisqu’il contribue à augmenter la fréquence respiratoire, mettant ainsi en jeu une participation active des muscles respiratoires. Geraert (1991) estime que sous une température ambiante de 35 à 40° C, la polypnée thermique présente 12% de l’augmentation de la thermogenèse, alors que la fréquence respiratoire passe de 30 à 150 mouvements/ minute.
Selon Hillman et al., (1985) il suffirait de réduire la demande énergétique des autres tissus pour compenser cette augmentation de la dépense énergétique due à la respiration, et maintenir constante la production de chaleur.
BAISSE DE PRODUCTIVITE
La chute de la productivité lors de l’exposition au chaud est inévitable et représente un manque à gagner considérable dans les élevages concernés. Chez tous les oiseaux, la diminution du métabolisme de base, de l’utilisation digestive des aliments et l’alcalose respiratoire entraînent une diminution du gain de poids quotidien, associée à une immunodépression les rendant plus sensibles aux autres agressions. Enfin, la polypnée thermique entraîne une modification de l’ambiance dans le bâtiment qui vient augmenter les risques de pathologie intercurrente (Hermann et Cier., 1970).
Les températures ambiantes élevées réduisent la croissance des poulets et ceci quelle que soit l’origine génétique des animaux (Washburn et Eberhart., 1988). Au-delà des limites de la zone de neutralité thermique, le métabolisme s’accroît sensiblement et traduit une perte d’énergie pour lutter contre la chaleur, par une série de moyens constituant la régulation thermique ; le maintien de l’homéothermie impose que la production de chaleur générée par le métabolisme soit exactement en équilibre avec les pertes de chaleur. La température ambiante au-dessus de laquelle il n’y a plus équilibre entre productions et pertes entraînant une augmentation significative de la température rectale, semble se situer autour de 32° C chez les volailles domestiques (Smith et Olivier., 1971).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : THERMOREGULATION CHEZ LE POULET DE CHAIR
I.1. MECANISMES THERMOREGULATEURS CHEZ LES HOMEOTHERMES
I.1.1. THERMOGENESE
I.1.2.THERMOLYSE
I.2. PARTICULARITES DE LA THERMOREGULATION CHEZ LES POULETS DE CHAIR
I.2.1. MECANISMES THERMOREGULATEURS EN AMBIANCE CHAUDE
I.2.1.1.DONNEES GENERALES
I.2.1.2.BAISSE DE LA THERMOGENESE
I.2.1.3.AUGMENTATION DE LA THERMOLYSE
I.2.1.3.1.THERMOLYSE DIRECTE
I.2.1.3.2.THERMOLYSE INDIRECTE OU EVAPORATOIRE
I.2.1.4. REACTIONS VEGETATIVES ET COMPORTEMENTALES ASSOCIEES
I.2.1.4.1. AU PLAN COMPORTEMENTAL
I.2.1.4.2. AU PLAN ALIMENTAIRE
I.2.1.4.3. AU PLAN CARDIAQUE ET RESPIRATOIRE
I.2.2. THERMOREGULATION EN AMBIANCE FROIDE
I.2.2.1. ACTIVITE PHYSIQUE
I.2.2.2. EXTRA CHALEUR OU THERMOGENESE ALIMENTAIRE
I.2.2.3. CONTROLE HORMONAL DE LA THERMOGENESE
I.2.2.3.1. ROLE DE LA GLANDE THYROÏDE
I.2.2.3.2. ROLE DES GLANDES SURRENALES
CHAPITRE II : STRESS THERMIQUE CHEZ LE POULET DE CHAIR
II.1. IMPACTS DU STRESS THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE SUR LES POULETS DE CHAIR
II.1.1.TROUBLES METABOLIQUES
II.1.1.1. BAISSE DU METABOLISME DE BASE
II.1.1.2. TROUBLES HYDROELECTROLYTIQUES
II.1.1.3. PERTES D’ENERGIE
II.1.2. BAISSE DE LA PRODUCTIVITE
II.1.3. MORTALITE
II.2. MOYENS DE LUTTE CONTRE LE STRESS THERMIQUE
II.2.1. MANIPULATIONS DES ANIMAUX
II.2.2. AMÉLIORATION GÉNÉTIQUE
II.2.3. MODIFICATION DE LA PHOTOPÉRIODE
II.2.4. ALIMENTATION
II.2.5. ABREUVEMENT
II.2.6. THÉRAPEUTIQUES DIVERSES
II.2.6.1. VITAMINES
II.2.6.1.1. VITAMINE C
II.2.6.1.2. VITAMINE E ET D3
II.2.6.2. SELS
II.2.6.2.1. BICARBONATE DE SODIUM
II.2.6.2.2. CHLORURE D’AMMONIUM
II.2.6.3. ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS (AINS)
II.2.6.3.1. ASPIRINE
II.2.6.3.2. FLUNIXINE
II.2.6.4. ACCLIMATATION PRÉCOCE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE
I.1. MATERIEL
I.1.1. SITE ET PERIODE DE TRAVAIL
I.1.2. CHEPTEL EXPERIMENTALE
I.1.3. MATERIEL D’ELEVAGE ET DE CONTROLE DE PERFORMANCE
I.1.4. ALIMENTS
I.2. METHODES
I.2.1. OBJECTIFS
I.2.2. CONDUITE GENERALE DE L’ELEVAGE DES OISEAUX
I.2.2.1. PREPARATION DU LOCAL
I.2.2.2. TRAITEMENT SANITAIRE
I.2.2.3. ALIMENTATION
I.2.2.4. ECLAIRAGE
I.2.3. ALLOTEMENT DES POULETS
I.2.4. COLLECTE DES DONNEES
I.2.4.1. TEMPERATURE RECTALE ET FREQUENCE RESPIRATOIRE
I.2.4.2. PH SANGUIN
I.2.4.3. CONSOMMATION ALIMENTAIRE ET PARAMETRES D’AMBIANCE
I.2.4.4. EVOLUTION PONDERALE
I.2.5. CALCUL DES PARAMETRES ZOOTECHNIQUES
I.2.5.1. INDICE DE CONSOMMATION ALIMENTAIRE (IC)
I.2.5.2. GAIN MOYEN QUOTIDIEN (GMQ)
I.2.5.3. RENDEMENT CARCASSE (RC)
I.2.5.4.TAUX DE MORALITE
I.2.6. ANALYSE ECONOMIQUE
I.2.7. ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
II.1. RESULTATS
II.1.1. PARAMETRES D’AMBIANCE
II.1.1.1. TEMPERATURE
II.1.1.2. HYGROMETRIE
II.1.2. EFFET DE L’APPORT ENERGETIQUE SUR LES REACTIONS ORGANO-VEGETATIVES
II.1.2.1. TEMPERATURE RECTALE
II.1.2.2. FREQUENCE RESPIRATOIRE
II.1.2.3. pH SANGUIN
II.1.3. EFFET DE L’APPORT ENERGETIQUE SUR LES PARAMETRES ZOOTECHNIQUES
II.1.3.1.CONSOMMATION ALIMENTAIRE
II.1.3.2. EVOLUTION PONDERALE ET INDICE DE CONSOMMATION ALIMENTAIRE
II.1.3.3. GAIN MOYEN QUOTIDIEN
II.1.3.4. CARACTERISTIQUES DE LA CARCASSE
II.1.3.5. MORTALITE
II.2. DISCUSSION
II.2.2. EFFET DE L’APPORT ENERGETIQUE SUR LES REACTIONS ORGANO-VEGETATIVES
II.2.2.1. TEMPERATURE RECTALE
II.2.2.2. FREQUENCE RESPIRATOIRE
II.2.2.3. pH SANGUIN
II.2.3. EFFET DE L’APPORT ENERGETIQUE SUR LES PARAMETRES ZOOTECHNIQUES
II.2.3.1. CONSOMMATION ALIMENTAIRE
II.2.3.2. EVOLUTION PONDERALE ET INDICE DE CONSOMMATION
II.2.3.3. GAIN MOYEN QUOTIDIEN
II.2.3.4. RENDEMENT CARCASSE
II.2.3.5. MORTALITES
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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