Particularités anatomiques et morphologiques des Canidés 

Particularités anatomiques et morphologiques des Canidés 

Clinique 

On observe deux principales formes cliniques lors d’infection par le parvovirus :
– des entérites avec vomissements et diarrhées d’intensité variable et pouvant atteindre des animaux de tout âge.
– Des myocardites et signes d’insuffisance cardiaque ont été observés chez des jeunes de moins de 3 mois.
Il a été décrit également de l’anorexie, une lymphopénie, une leucopénie ainsi que de l’hyperthermie.
Les signes cliniques sont plus courants et plus sévères chez les jeunes. Il est bien entendu beaucoup plus difficile d’observer les signes cliniques chez les espèces en liberté. Mais des études expérimentales sur des loups en captivité suggèrent que le virus de la parvovirose pourrait être responsable d’une mortalité significative dans ces populations.

Diagnostic 

Dans la plupart du temps, les études sérologiques chez les canidés sauvages utilisent le test d’inhibition de l’hémagglutination sur échantillon de sang pour détecter les anti-corps contre le CPV-2.Le test d’inhibition de l’hémagglutination serait moins sensible que la séroneutralisation. Ce dernier peut détecter des concentrations en AC plus faibles mais est plus difficile à réaliser en laboratoire.Cependant, une sérologie positive, n’implique pas la présence du virus au moment où l’étude est réalisée. D’autres tests sont nécessaires pour mettre en cause le parvovirus dans la mort d’un animal ou son état clinique. Il est donc judicieux de compléter le diagnostic par une recherche d’antigènes viraux sur fécès par microscopie électronique ou hemagglutination.
En combinant les tests d’hemagglutination sur fécès et le test d’inhibition de l’hémagglutination on obtient une méthode rapide et spécifique pour la détection du parvovirus.
Dans certaines études, la recherche d’anticorps se réalise par immunofluorescence indirecte sur prélèvement sanguin;
Le diagnostic par PCR est également utilisable.
Le diagnostic de certitude reste l’analyse nécroscopique de l’animal et la recherche de lésions entériques comme une nécrose de la muqueuse intestinale, une perte de villosités ; des lésions lymphoïdes : les noeuds lymphatiques sont hyperplasiés et myéloïdes.
Il est également possible d’observer des particules virales dans le contenu intestinal par microscopie électronique.

Table des matières

INTRODUCTION 
Chapitre 1 : Présentation des canidés sauvages
1-1 Classification 
1-2 Particularités anatomiques et morphologiques des Canidés 
1-3 Quelques canidés sauvages en fonction de leur répartition géographique 
1-3-1 Les canidés sauvages de l’holarctique
1-3-2 Les canidés sauvages de l’Afrique et du Moyen-Orient
1-3-3 Les canidés sauvages du sud de l’Asie et de l’Australie
1-3-4 Les canidés sauvages de l’Amérique du sud
Chapitre 2 : les différentes techniques de tests diagnostiques
2-1 Méthodes de diagnostics virologiques 
2-1-1 Diagnostic direct
a- Microscopie électronique
b- Culture de virus
c- Détection d’antigènes viraux
d- Détection des génomes
2-1-2 Diagnostic indirect par recherche d’anticorps spécifiques
2-2- Méthodes de diagnostics bactériologiques 
2-2-1- Identification des bactéries Gram positives
a- Différenciation des Streptocoques et des Staphylocoques
b- Différenciation des Staphylocoques
c- Identification des Streptocoques
2-2-2- Identification des bactéries Gram négatives
a- Test à l’oxydase
b- Entérobactéries
2-2-3- L’immuno-enzymologie
2-2-4- La PCR
2-2-5- Utilisation de bactériophages
2-2-6- Réaction de précipitation
2-3- Méthodes de diagnostics parasitaires 
2-3-1- Le raclage cutané
2-3-2- Le diagnostic hématologique
2-3-3- La coproscopie
a- Diagnostic coproscopique macroscopique
b- Diagnostic coproscopique microscopique
– Examen direct
– Enrichissement
– Méthode de Baermann
2-3-4- Ponction de tissus
2-3-5- Sérologie
2-3-6- PCR
2-4- Le prélèvement 
2-4-1- Choix du prélèvement
2-4-2- Conservation du prélèvement
2-5- Validité des tests diagnostics 
2-5-1- Estimation de la spécificité et de la sensibilité d’un test
2-5-2- La valeur prédictive d’un test
Chapitres 3 : les principales maladies des canidés sauvages et les tests diagnostiques associés.
3-1- Les maladies virales
– L’hépatite de Rubarth
– La maladie de Carré
– L’herpès virose canine
– La parvovirose
– La rage
– La maladie d’Aujeszky ou pseudo-rage
– Le papillomavirus canin
– Le Coronavirus canin
3-2- Les maladies bactériennes 
– Micrococcies
– Salmonellose
– Leptospirose
– L’ehrlichiose
– La tuberculose
– La Brucellose canine
– Le botulisme
– La tularémie
– La borreliose
3-3- Les maladies parasitaires 
3-3-1- Maladies parasitaires digestives
– Ankylostomidose
– Echinococcose multiloculaire
– Echinococcose hydatique
– Giardiose
– Coccidiose
3-3-2- Maladies parasitaires cardio-respiratoires
– Dirofilariose
– Angiostrongylose
3-3-3- Maladies parasitaires de l’appareil urinaire
– La Dioctophymose
3-3-4- Maladies parasitaires du système nerveux
– La Néosporose
3-3-5- Maladies parasitaires du sang et du système des phagocytes mononuclées
– La Toxoplasmose
– La Leishmaniose
3-3-6- Maladies parasitaires cutanées
– La gale sarcoptique
– La démodécie
Chapitre 4 : Application pratique au transport et à la quarantaine
4-1- Obligations règlementaires liées à la protection et à la détention de ces animaux
4-1-1 Dispositions générales
4-1-2 Protection des animaux lors d’échanges 97
4-1-3 Règlementations sanitaires lors d’échanges des animaux
4-2- Recommandations sanitaires lors d’échanges de ces animaux : application de la quarantaine et du transport 
4-2-1- La Quarantaine
a- Durée
b- Equipement
c- Protocole
4-2-2- Le transport et les risques associés
a- Les différents risques de maladies
b- Les maladies introduites par les animaux transférés
c- Les maladies encourues par les animaux sur le site de relâchement
d- Minimiser les risques
Conclusion 
Liste des références bibliographiques
Annexes

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