Particularité des nouveaux matériels de repiquage de riz

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Le Système de Riziculture Intensif

 Présentation:

Le SRI est une méthode qui a été découvert par le père jésuite Henri Delaulanié, et a été développé à Madagascar dans les années 1980 (MOSER et BARRET, 2003). Il se base sur la combinaison des éléments de la relation sol-eau-plante-lumière de manière harmonieuse permettant à la plante d’exprimer son potentiel de production caché par les pratiques inappropriées. Ainsi, le SRI exige, un semis clair sur pépinière sèche, une bonne préparation de terrains (labour, pulvérisation et planage), une transplantation de jeunes plants au stade deux feuilles, une intermittence de l’irrigation, favorisant l’aération du sol et le développement des racines et des sarclages fréquents (DABAT et al, 2007).
 Avantages:
D’abord, la technique permet d’améliorer considérablement les rendements, et sans avoir besoin de recourir à l’achat d’intrants souvent onéreux et difficilement accessibles aux petits paysans (CTA, 2011). Ensuite, le SRI permet également de faire une économie d’eau et de semence et de réduire la surface de la pépinière. Un hectare de rizière ne nécessite que 6 kg de semence et 1are de pépinière. Le principe de l’irrigation au minimum permet d’économiser jusqu’à 40% d’eau par rapport à la riziculture traditionnelle. Enfin, le système présente un itinéraire technique souple et résistant aux cataclysmes naturels. Il offre la possibilité de préparer une nouvelle pépinière au bout de 8 jours à 10 jours, en cas de sécheresse ou d’insuffisance d’eau (RAZAFIMANANTSOA, 2009).
 Inconvénients:
Le SRI présente plusieurs contraintes comme les difficultés d’apprentissage de la méthode, la maîtrise de l’eau sur les grands périmètres et le surcroît du travail. L’état des ouvrages hydrauliques des bas-fonds malgaches ne permet pas d’accomplir le principe d’irrigation-assèchement et les jeunes plants risquent de flotter en cas d’inondation brusque des rizières après le repiquage. En termes de travail, Moser et Barret (2003) ont fait remarquer que le SRI est plus exigeant en travail: de 38 à 54 % de travail supplémentaire par rapport à la riziculture traditionnelle, 62 % du travail supplémentaire étant consacré au sarclage, et 17 % au repiquage. Le repiquage de jeunes plants en SRI demande beaucoup de temps et de soins, par rapport au repiquage en foule. Le temps de planage supplémentaire occasionné par le SRI est estimé à 150 heures/ha, et le temps de repiquage supplémentaire occasionné par le SRI est estimé à 91 heures//ha.

Le Système de Riziculture Intensif sur Germoir Biodégradable

 Présentation:
Le SRI-GBD a été mis au point depuis quelques années par la Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle Fambolena-Fiompiana-Famokarana ou SARLU F.F.F. pour surmonter les contraintes relatives à l’adoption du SRI. La technique suit les mêmes conduites que le SRI classique mais seulement, au lieu de mettre en place des pépinières sèches, elle propose de semer directement sur les germoirs biodégradables contenant de la terre enrichie en éléments fertilisants.
 Avantages:
La pratique permet de faciliter la manipulation de la plantule et d’éviter ensuite son traumatisme lors du repiquage. Elle permet également de retarder le repiquage jusqu’ à 20 jours, de réduire la quantité de semence jusqu’à 3 à 4 kg/ha et de faire une économie de fertilisant agricole. Le taux de germination peut atteindre jusqu’à 120 talles (RAZAFIMANANTSOA, 2009).
 Inconvénients:
Malgré les avantages susmentionnés, le SRI-GBD connaît aussi des limites. En pépinière, les handicaps de la technique résident au niveau de la préparation du terreau, le rebouchage des germoirs ainsi que le semis individuel des grains de paddy. Pendant le repiquage, le transport des pots dans la rizière constitue une lourde tâche. Par ailleurs, la copie du pot GB est interdite car le dessin technique est déposé auprès de l’Office Malgache des Propriétés Industrielles ou OMAPI, ce qui complique l’accès des exploitants à l’intrant.

Le Système de Riziculture Intensif mécanisé

Le SRI mécanisé est une nouvelle technique d’intensification de la riziculture qui requiert l’utilisation des repiqueuses artisanales de riz. La base du système est proche de celle du SRI-GBD. Néanmoins, des différences sont observées au niveau de la technique de préparation des jeunes plants et du mode de repiquage. Le rebouchage de plusieurs petits germoirs est transformé en remplissage des germoirs de grande taille et les plantules de riz poussant individuellement sur des pots biodégradables sont converties en jeunes plants de riz situés dans une motte de terre nue, comme dans une tranche de gâteau. Elles ne seront plus repiquées l’une après l’autre mais on peut transplanter jusqu’à neuf plantules simultanément. Dans ce cas, l’opérateur n’aura plus besoin de s’accroupir pour accomplir la tâche de repiquage, mais il peut repiquer tout en se tenant debout.

Les repiqueuses artisanales

Présentation

Les repiqueuses artisanales de riz sont des appareils créés pour faciliter les travaux de transplantation des jeunes plants de riz dans la rizière. Ce sont des outils à conception très simples construits à base de fer qui permettent le repiquage simultané de quelques plantules de riz tout en respectant la distance de repiquage. Par ailleurs, l’utilisation de ces matériels permet l’admission au premier degré de mécanisation du repiquage de riz (Cf. Annexe1) qui un stade de mécanisation rassemblant « les travaux effectuées à l’aide d’outils simples, individuels où la force motrice est fournie uniquement par les muscles de l’homme » (VELONJARA, 1976).

Origine de la découverte

L’idée principale venait de RANDRIANANTOANINA Honoré Florent, un agriculteur du Fokontany Miarinarivo de la Commune rurale de Merikanjaka, District de Manjakandrina qui voulait améliorer son rendement rizicole en 2012. Il essaya d’apporter les besoins nutritifs de la plante dès le début de sa végétation et de créer une meilleure condition pour que le jeune plant ait une croissance continue. Autrement dit, il a tenté d’éviter au maximum le stress de la plante au cours de sa végétation. Ainsi, il sema ses grains de paddy pré-germés dans des caisses contenant de la terre enrichie en poudrette de parc. Au bout d’une semaine, quand les semences ont bien poussé, il les a transplantées avec les mottes de terre du germoir dans la rizière. Pour ce faire, il utilisa un instrument construit à base de fer tube carré de 5 cm. L’appareil était composé de deux éléments à savoir la dent qui permet de prendre les jeunes plants dans leur germoir et le poussoir qui sert à expulser hors de l’appareil afin de les déposer dans la rizière.
En effet, la dent est un cube creux de 5cm d’arête lié en haut à un système de rétention. La base est bien taillée pour faciliter le découpage du terreau et ensuite la pénétration de la motte de terre dans l’appareil. Le poussoir est un instrument démontable construit à base de tôle qu’on introduit à l’intérieur du cube. La tôle est pliée en trois faces et le milieu est considéré comme base de l’appareil. Cette partie, qui entre directement en contact avec le terreau du germoir est creusée circulairement au centre pour l’entrée des jeunes plants. Le bout des deux autres faces est à plier vers l’extérieur pour marquer l’arrêt du poussoir et éviter ensuite le coincement de l’appareil dans le cube.

Etude économique

Pour chaque système de culture, les besoins en matériels ont été évalués afin de déterminer le montant nécessaire pour l’investissement initial et l’éventuel amortissement des appareils. A part les germoirs biodégradables, le calcul de l’amortissement des matériels a été basé sur une durée de vie de cinq ans par hectare. Autrement dit, si l’exploitation est de 1ha, le matériel peut résister pendant cinq ans mais si la superficie exploitée est de 5 ha, le matériel sera amorti en une année.

Traitement des données

La productivité de travail a été chronométrée sur une petite superficie suivie d’une extrapolation à l’hectare tout en respectant la durée du travail utile. Ce dernier est défini comme la durée réelle du travail de l’homme pendant une heure; elle est évaluée à 40 à 50 minutes en moyenne. Dans l’étude, l’unité de temps de 45 mn par heure a été considérée. Afin de standardiser les résultats, le repiquage de chaque parcelle a été fait par une femme et un homme.
Le logiciel tableur Microsoft Excel a été utilisé pour faciliter le traitement des données. Il s’agit d’ une application qui présente sous forme de tableaux structurés en lignes et colonnes dans des onglets séparés avec, pour chaque cellule qui compose chaque feuille, des caractéristiques particulières pour les calculs, des outils de génération de graphiques, des outils d’analyse croisée dynamique et un module de programmation par macro ou en développement direct avec le langage Visual Basic pour Application.
Après l’expérimentation, la quantité de travail affecté en pépinière est déterminée pour chaque système et la situation de la productivité de travail de chaque matériel par rapport au SRI et au SRI-GBD peut être établie. Le coût de mains d’oeuvre pour le gain de temps offert par ces derniers a été évalué à partir du résultat, puis a été comparé avec l’amortissement des matériels. Le système sera bénéfique si le revenu peut couvrir le prix des appareils.

Repiquage

SRI

En SRI, les travaux de repiquage exigent l’utilisation d’un rayonneur. Les jeunes plants de riz sont arrachés avec des mottes de terre à l’aide de l’angady* et sont déposés dans des plateaux. Ils sont ensuite transportés dans la rizière et sont repiqués brin par brin à chaque intersection des grilles tracées par le rayonneur. Les travaux de repiquage demandent en moyenne 31,89 hj/ha pour l’écartement 20 cm * 20 cm contre 21,60 hj/ha pour l’écartement 25 cm * 25 cm et 14,75 hj/ha pour l’écartement 30 cm * 30cm (cf. Annexe3).

SRI-GBD

Le repiquage des jeunes plants sur GBD nécessite l’utilisation d’une corde marquée. Les germoirs sont détachés de leur groupe et les plantules sont repiquées avec les mottes de terre enrichies en fumure organique contenue dans le germoir. La quantité de travail de repiquage est d’environ 64,81 hj/ha pour l’écartement 20 cm * 20 cm, de 41,84 hj/ha pour l’écartement 25 cm * 25 cm et de 32,24 hj/ha pour l’écartement 30 cm * 30 cm (cf. Annexe4). On affirme souvent que l’utilisation des germoirs biodégradables facilite la manipulation des jeunes plants en SRI (ANDRIANTSOA et al, 2009; RAZAFIMANANTSOA, 2009 ; RAHARINAIVO, 2010 ; RAMANANJANAHARY, 2012), pourtant cette étude a évoqué un besoin en main d’oeuvre presque double en SRI-GBD. Lors de l’expérimentation, on a constaté que le système SRI-GBD permet juste d’éviter le traumatisme des jeunes plants pendant le repiquage et d’en apporter un surplus d’éléments nutritifs mais pas de faciliter le repiquage. En effet, en SRI une main tient une plaque d’une centaine de jeunes plants et une autre les repique un à un. Par contre, en SRI-GBD, une personne ne peut tenir qu’un groupe de 9 germoirs dans sa main, et après le détachement du jeune plant à repiquer, l’opérateur est obligé de laisser le reste et d’utiliser ses deux mains pour le repiquage.

SRI mécanisé

Comme son nom l’indique, ce dernier système consiste à repiquer le riz avec un outil. En effet, avec les repiqueuses artisanales, les mains d’oeuvres n’auront plus besoin de s’accroupir pour effectuer leur tâche et les matériels de repérage des écartements peuvent être éliminés. Il suffit de transporter les germoirs dans les rizières et d’y prélever et transplanter les jeunes plants de riz à l’aide des repiqueuses. Dans la recherche, la productivité de travail de toutes les formes possibles de repiqueuse a été étudiée pour les écartements 20 cm * 20 cm ; 25 cm * 25 cm et 30 cm * 30 cm. Les résultats seront illustrés postérieurement par des graphes qui comprendront des histogrammes ainsi que des courbes reflétant la quantité de main d’oeuvre affectée à chaque système et par des tableaux indiquant le pourcentage de gain de temps de chaque repiqueuse par rapport au SRI et au SRI-GBD.

Particularité des nouveaux matériels de repiquage de riz

En riziculture, plusieurs chercheurs ont déjà étudié la mécanisation du repiquage. De leurs investigations sont écoulés des outils à conception très simples et des outils très sophistiqués. Du fait que l’étude ne concerne que le premier degré de mécanisation, les repiqueuses manuelles déjà en service seront les seules considérées dans cette partie.

Comparaison avec la repiqueuse trainée chinoise à 2 rangs

La repiqueuse trainée chinoise est conçue pour imiter le repiquage traditionnel du riz. Il s’agit d’un transplantoir manuel de 2 lignes, tenu manuellement, de type de marche à reculons. En général, le matériel comprend trois parties : la base qui supporte l’ensemble de l’appareil, la partie intermédiaire qui constitue le système de repiquage proprement dit et la partie supérieure, permettant le réglage et le guidage de l’appareil. La base est une sorte de plateau, pouvant glisser facilement sur la boue. Vue de face, ce plateau comprend deux vides rectilignes correspondant aux deux rangs de l’appareil. Par contre, la partie arrière présente une section pour la mise en place des bottes de jeunes plants mesurés de plus de 15 cm de longueur. Les plants de riz sont à déposer latéralement sur le plateau de la partie intermédiaire qui est disposé de façon plus ou moins verticale et est orienté vers l’opérateur. L’opération de repiquage se fait par le retournement du levier de guidage par la main gauche et le trainage de la machine vers l’arrière par la main droite. La rizière doit être bien aplanie, bien boueuse et couverte par une fine lame d’eau. L’appareil pèse 20 kg à vide et jusqu’à 30 kg sur rizière, peut repiquer deux rangées espacées de 20 à 25 cm de plantules de 15 à 35 cm de longueur. La productivité du travail est de 2,5hj/ha.

Avantages et inconvénients du système

Avantages

Technique

Le SRI mécanisé s’avère plus praticable que le SRI et le SRI-GBD. Classiquement, les repiqueurs de riz restent courbés pendant l’opération du repiquage. Grâce à la présence des ces nouvelles repiqueuses artisanales, l’opérateur peut travailler en se tenant debout, ce qui conduit à la réduction de la fatigue et à la diminution, voire suppression des problèmes de courbature de dos. Le SRI mécanisé conduit également à la résolution des problèmes des agriculteurs qui cultivent loin de leur localité. Dans ce système, on n’effectue pas le semis en plein sol mais les grains de paddy sont semés dans des caisses. La pépinière peut être alors placée n’importe où et on peut transporter les jeunes plants à la rizière après. Enfin, la technique permet de limiter le problème de non maîtrise d’eau dans les grands périmètres rizicoles. Les jeunes plants, déjà fixés sur des mottes de terre résistent bien aux fortes pluies et à l’inondation brusque des rizières.
Par rapport à la riziculture conventionnelle qui utilise en général de vieux plants de 30 à 45 jours, l’itinéraire technique SRI mécanisé offre la possibilité de préparer une nouvelle pépinière au bout d’une semaine en cas de sécheresse ou d’insuffisance d’eau. Dans la riziculture traditionnelle, il faut un mois et demi pour avoir des jeunes plants à repiquer dans les rizières victimes de la sécheresse. Cette souplesse constitue un des avantages qui permet aux riziculteurs de faire face aux conséquences du cataclysme naturel.

Agronomique

Du point de vue agronomique, la technique permet d’assurer la croissance continue des jeunes plants et de favoriser leur développement optimal. Les jeunes plants repiqués avec la motte contenue dans le germoir peuvent continuer leur cycle végétatif sans aucun stress. Grâce à la présence de motte de terre, le « collet » ou la partie millimétrée entre les racines et la tige n’est pas complètement à l’air ou enfoncée dans le sol. Ce positionnement ainsi que le repiquage individuel permettent à toutes les parties du jeune plant de vivre dans des conditions optimales de leur développement. Ainsi, le SRI mécanisé permet d’augmenter considérablement le rendement rizicole.

Economique

D’abord, la technique permet de faire une économie de semence et de pépinière. On n’en demande que 3 à 4 kg par hectare de rizière contre les 6 à 8 kg du SRI. De plus, on peut empiler jusqu’à quatre germoirs dans les zones froides et plusieurs dans les zones chaudes, ce qui conduit à la réduction de la surface de la pépinière jusqu’à 20 m²/ha (écartement 30cm*30cm) contre les 60 m²/ha du SRI-GBD (RAHARINAIVO, 2010) et les 100 m²/ha du SRI. Ensuite, le SRI mécanisé permet de réduire les travaux d’épandage d’engrais et de repiquage. Pour la densité de repiquage de 25 plants/m², les germoirs mobilisent 1200 soubiques de terreau par hectare. Ce qui signifie que la technique permet de transporter 400 soubiques de fumier/ha, correspondant à environ 14 charrettes de fumier. Cette quantité de fertilisant est déjà suffisante pour assurer le développement des plants repiqués densément. Tous les travaux d’épandage d’engrais sont alors éliminés. Pour les exploitants qui utilisent des engrais spéciaux comme le TSP (superphosphate triple), le NPK ou le Guanomad, ils peuvent les éparpiller sur le germoir juste avant le repiquage au lieu de perdre du temps pour les distribuer individuellement sur chaque plant de riz déjà repiqués. Par ailleurs, le système permet d’avoir un gain de temps jusqu’à 37,6 % par rapport au SRI et jusqu’à 69,3 % par rapport au SRI-GBD.

Technologique

Le nouveau système de mécanisation de repiquage de riz permet à la fois d’intensifier la riziculture et de diminuer la quantité de travail. Ce qui est le contraire des faits habituels rencontrés chez les autres repiqueuses en service. En effet, ces derniers permettent d’avoir un énorme gain de temps mais leur système de fonctionnement ne permet pas le repiquage individuel des jeunes plants de riz.

Social

Socialement, le système permet de faire intervenir les hommes dans les activités de repiquages qui sont jusqu’à maintenant considérés comme des activités particulièrement féminines pour Madagascar. Ainsi, il pourra provoquer des changements dans l’organisation du travail agricole malgache.

Inconvénients

Le temps consacré au semis augmente car autre que le semis grain par grain des semences, il faudra apporter des sols en dehors de la pépinière pour la préparation des terreaux et préparer ainsi la place pour mettre les germoirs. Aussi, la pépinière demande 500 à 1200 soubiques de terreau par hectare, soit 18 à 40 charrettes de substrat. Comme dans le SRI-GBD, le transport des germoirs dans la rizière demande une quantité de main d’oeuvre importante. Un autre surplus de travail consiste à surveiller et à sécuriser la pépinière contre les rongeurs.
Sur le plan économique, le coût des repiqueuses est à la portée des agriculteurs malgaches mais le grand problème réside au niveau de ses accessoires. Un hectare de rizière nécessite plusieurs centaines, voire un millier de germoir coûtant au moins à 6 000 Ar l’unité. Il est alors difficile d’avoir une capacité financière suffisante pour les petits exploitants malgaches.

Recommandations

Minimisation des dépenses en germoirs

Les études ont évoqué que la nouvelle technique de riziculture est économiquement déficitaire par rapport au SRI et au SRI-GBD. L’investissement en germoir constitue l’essentiel cause de l’insuccès du système. Afin de réduire les dépenses, on propose d’en faire un achat en grande quantité et d’effectuer des recyclages des matériels.

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Table des matières

INTRODUCTION
1 MATERIELS ET METHODES
1.1 Matériels
1.1.1 Zone d’étude
1.1.2 Les systèmes de cultures étudiés
1.1.3 Les repiqueuses artisanales
1.2 Méthodes
1.2.1 Expérimentation agricole
1.2.2 Etude économique
1.2.3 Traitement des données
1.3 Limites du travail
2 RESULTATS
2.1 Travail en pépinière.
2.1.1 SRI
2.1.2 SRI-GBD
2.1.3 SRI mécanisé
2.2 Repiquage
2.2.1 SRI
2.2.2 SRI-GBD
2.2.3 SRI mécanisé
2.3 Amortissement des matériels
2.3.1 SRI
2.3.3 SRI mécanisé
3 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1 Rentabilité du système
3.1.1 Comparaison du coût du gain de temps avec le montant de l’amortissement des matériels
3.2 Particularité des nouveaux matériels de repiquage de riz
3.2.1 Comparaison avec la repiqueuse trainée chinoise à 2 rangs
3.2.2 Comparaison avec la repiqueuse trainée à trois rang
3.3 Avantages et inconvénients du système
3.3.1 Avantages
3.3.2 Inconvénients
3.4 Recommandations
3.4.1 Minimisation des dépenses en germoirs
3.4.2 Valorisation des germoirs
3.4.3 Amélioration des matériels
3.4.4 Expérimentation sur différents types de sol
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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