PARTICIPATION LOCALE DANS LA GESTION D’UNE AIRE PROTEGEE

Politique forestière malagasy

                Depuis la royauté c’est-à-dire avant la colonisation, on a constaté l’existence d’une politique sur la gestion des forêts malagasys. Le roi Andrianampoinimerina (1787 – 1810) interdisait déjà les feux des forêts à ce temps ; une interdiction que les auteurs considèrent comme le début d’un premier cadre de gestion des forêts malagasys (Montagne et Ramamonjisoa, 2006). Sous la colonisation, on a constaté une politique forestière de répression et d’exclusion des populations mis en œuvre par un service forestier (Cooke et Montagne, 2007). Il a été constaté durant cette période la mise en place des premières forêts classées ; tandis que la première classification a été observée à la fin de la colonisation. En effet, en 1960 il y a eu l’ordonnance définissant le domaine forestier national aux catégories suivantes : forêts classées, réserves naturelles, zones de protection, parcs nationaux, réserves spéciales, périmètres de reboisement ou de restauration, stations forestières ou piscicoles, terres affectées à l’administration des Eaux et Forêts (Bertrand et al., 2009). Durant les trois décennies après la colonisation, l’administration forestière a poursuivi la politique menée depuis la colonisation. Elle adoptait des mesures qui visent à limiter la dégradation forestière à travers des textes lui permettant d’exercer un contrôle sur les différentes utilisations de l’espace forestier national avant d’adopter une politique forestière en 1985 (MEF, 2001 ; Montagne et Ramamonjisoa, 2006). La fin des années 80 a vu les réflexions sur la politique environnementale et dont le cadre a permis l’élaboration d’une nouvelle politique forestière plus axée sur des propositions de gestion que sur la répression ou la coercition ainsi que sur une redéfinition du rôle de l’administration forestière. On y constatait la première fois les réflexions sur la nécessité d’associer les acteurs locaux à la gestion des ressources forestières (MEF, 2001). C’est aussi durant cette phase, précisément en 1997 que Madagascar disposait de ministère chargé de la forêt à part entière (FAO, 2003)ainsi que de l’adoption de la politique forestière. La révision de cette politique forestière vers le début des années 2000 a été motivée par un besoin de « concilier la préservation, la valorisation économique des forêts et développement de la nation » (MEF, 2001) qui cadre avec la politique plus globale en matière d’environnement. En effet, la composante « Ecosystèmes forestiers à usages multiples » du PE-2 en témoigne.

La GELOSE

                 Comme il a été mentionné auparavant, la loi GELOSE est sans aucun doute la loi qui permet la participation de la population locale dans la gestion des ressources naturelles. Elle constitue tout d’abord une réponse la décentralisation de la gestion des ressources naturelles. Elle fait suite par ailleurs à la volonté de faire participer les populations locales à la gestion de ces RN face aux diverses exigences locales ou internationales sur l’importance de la participation, et surtout celle des populations locales (Blanc-Pamard et Fauroux, 2004). En effet, il a été constaté que l’intégration des populations locales et des divers acteurs dans la gestion des ressources naturelles est devenue une nécessité dictée par les conventions internationales depuis Rio en 1992. Pour Madagascar en particulier, quand on parle de participation de la population à la gestion des ressources naturelles, la loi GELOSE constitue un des principaux outils pour l’opérationnalisation de cette participation contractuelle des populations à la gestion des ressources naturelles renouvelables. Plus tard, l’adoption du décret n°2001-122 relatif à la mise en œuvre de la Gestion Contractualisée des Forêts a aussi permis la participation des communautés de base à la gestion des ressources forestières (MINENVEF, 2004). L’historique du transfert de gestion des ressources naturelles au bénéfice des communautés locales à Madagascar prend sa source dans la royauté malagasy mais a pris diverses formes au fil des périodes jusqu’à la sortie de la loi GELOSE13 en 1996 même si au temps de la colonisation et durant la première république ainsi que dans la première moitié de la deuxième république, les populations étaient exclues de cette gestion (Bertrand et al, 2008). En effet, diverses formes de gestion traditionnelle communautaire des RN existaient depuis toujours chez les populations locales. On peut donner l’exemple des « sembotrano » chez les Betsimisaraka qui sont des terrains entourant le tombeau du lignage et qui ne peut être défriché qu’après un sacrifice de bœuf. L’ensemble de la communauté y pratique le tavy quand l’année jugée propice est arrivée, après une durée de jachère plus longue que pour celle des terrains individuels ou « jinjaranto » (Cahier Terre Tany n°3, 1998).

Catégorisation de la participation

               Divers chercheurs ont défini les niveaux de participation des acteurs à un processus quelconque mais on doit noter les similitudes entre les catégorisations des types de participation. Ainsi, la définition du « type de participation » ou du « mode de participation » est la façon ou la manière dont un individu participe à des actions de développement (Yoda, 2004 ; Pretty, 1995 ; Ntiamoa-Baidu et al., 2000) ; tandis que « formes de participation » détermine les raisons qui poussent un individu à participer à une activité (Yoda, 2004). Toutefois, dans diverses études et recherches, la nette distinction entre types / modes et formes n’existe pratiquement pas. La catégorisation élaborée selon Meister (1977) et Meister (1970) (cité par Yoda, 2004 ; Rabevohitra Ravaoharisoa, 2009) distingue les formes de participation suivantes :
– participation de fait qui n’est pas volontaire mais qui existe sans qu’on le veut, telle qu’on observe dans les groupes familiaux ;
– participation volontaire telle l’adhésion dans les syndicats, les organisations ou les coopératives ;
– participation spontanée qui est entièrement volontaire mais qui n’est pas organisée comme il se passe entre les voisinages ou les amis ;
– participation provoquée ou suscitée par des intervenants extérieurs comme dans le cas des divers projets de développement demandant la participation des communautés ;
– participation imposée qui peut être demandée par les intervenants extérieurs ou par les intéressés eux-mêmes pour adopter des normes impératives au fonctionnement d’un groupe ; comme dans le cas des associations des usagers de l’eau.
En outre à partir de l’analyse de quelques projets du BIOME19 en 2000, Ntiamoa-Baidu et al. (cité par Rabevohitra Ravaoharisoa, 2009) a réalisé le classement de la participation sous les types suivants :
– participation passive dans le cas où la population est simplement informée de ce qui va se passer ou de ce qui s’est déjà passé ;
– participation fournissant des informations dans le cas où la population répond à des questions posées par des chercheurs ou d’autres intervenants extérieurs ;
– participation par consultation dans le cas où les avis de la population sont consultés par des agents extérieurs qui peuvent en tenir compte ou non dans la décision finale ;
– participation par des récompenses matérielles dans le cas où la population est dédommagée par des récompenses matérielles en réponse à son aide ponctuelle comme la main d’œuvre par exemple ;
– participation fonctionnelle dont le but est d’atteindre les objectifs prédéterminés liés au projet : la population est au départ dépendante des agents externes et peut ou non devenir indépendante par la suite ;
– participation interactive lorsque la population participe à des analyses en commun qui mènent à des plans d’action et à la formation des groupes locaux ou au renforcement des existants qui prennent des décisions ;
– mobilisation personnelle dans le cas où la population participe en prenant des initiatives pour changer le système indépendamment des institutions externes.
Une autre catégorisation de la participation est celle de l’échelle de participation selon la sociologue américaine Arnstein (1971) qui constitue sans doute une référence actuelle sur la participation des citoyens dans les affaires publiques et du degré d’implication dans un projet. Elle détermine trois niveaux de participation allant de la non-participation, vers la participation symbolique et en dernier vers le pouvoir effectif des citoyens (tableau 1) Si on se réfère enfin à la participation dans le développement, la classification selon Pretty et al. (n.d.) a été élaborée afin d’évaluer la dimension participative d’un projet et constituée par les types suivants :
– Participation passive : être informé par les autorités qui planifient, ou qui ont déjà planifié, le déroulement d’événements. Parfois appelée “non-participation” ;
– Participation consultative : répondre à des enquêtes ou être consulté. Cela ne donne toutefois pas l’occasion aux personnes d’influencer le processus de planification, de sorte que le niveau de participation reste minimal ;
– Participation rémunérée : fournir du travail en échange d’incitations, telles que l’argent ou de la nourriture. Lorsque ces mesures incitatives s’arrêtent, il y a peu de raisons de poursuivre ces activités ;
– Participation fonctionnelle : former des groupes pour réaliser les activités d’un projet. Ces formes d’organisation sont souvent encouragées après que les objectifs du projet aient été décidés, et elles ont tendance à se disparaître après la fin du projet ;
– Participation interactive : analyser en collaboration avec des personnes externes, pour parvenir à une planification et à de nouvelles formes d’organisation. Ces groupes peuvent ensuite contrôler les décisions locales et maintenir ainsi les activités après la fin des activités du projet ;
– Auto-mobilisation: prendre l’initiative, indépendamment des institutions externes et définir les apports extérieurs nécessaires. Ce type de mobilisation ou d’action collective s’oppose aux centres de pouvoir établis.
A ce propos c’est-à-dire en matière de participation dans le développement rural, Goussaut (1960) cité par Bouazzaoui (1994) puis par Ajjani (1996) distingue trois types de participation en fonction de l’engagement du paysan :
– La participation formelle où le paysan participe de peur d’être sanctionné,
– L’effet d’imitation où le paysan est entraîné dans un courant d’habitude,
– La participation responsable ou le paysan s’engage de façon consciente et volontaire.
Schawrz (1993) cité par Yoda (2004) quant à lui estime qu’il y a cinq types de participation :
– La participation par contribution,
– La participation par intégration,
– La participation par insertion,
– La participation par engagement,
– La participation par prise en charge.
Ainsi, plusieurs qualifications et catégorisations ont été apportées sur la participation au développement mais on peut en tirer une conclusion que tous les auteurs identifient trois niveaux : un semblant de participation, ensuite une participation assez limitée et réelle participation.

Evolution du concept d’AP

              La première idée de parc national comme réponse à des préoccupations environnementales fait suite à la révolution industrielle et à l’explosion démographique du XIXème siècle. En effet, si auparavant les utilisations de la flore et de la faune sauvages n’ont pas entraîné des impacts négatifs importants en raison du nombre de population, c’était durant cette période que l’on pensait à leur avenir afin de les préserver comme patrimoine naturel. Le premier parc national, le « Yellowstone National Park » fut créé en 1872 aux Etats-Unis. Puis viennent ensuite d’autres parcs, des réserves naturelles ainsi que d’autres zones protégées. Essentiellement dévolu comme protection de la nature au début, le concept s’est vu devenir plus globalisante allant de la conservation de la nature alliant la protection et l’aménagement rationnel, vers le concept d’environnement plus systémique , et plus récemment vers le concept de développement durable. Ce processus d’évolution est surtout dû aux préoccupations sans cesse grandissantes en matière du besoin de couplage du développement et de l’environnement. La recherche d’une approche plus englobant et systémique a été de mise pour répondre aux problèmes de développement et environnementaux devenus plus complexes et plus menaçants.

Participation par complaisance et par intérêt

              Cette première catégorie regroupe presque tous les modes de participation sauf celui que nous avions appelé « participation par indifférence ». Elle est basée sur la recherche soit des intérêts relationnels soit des intérêts physiques palpables. La présence à des réunions peut être source de bonne relation avec les intervenants extérieurs à travers les contacts directs avec eux, mais aussi pour leur faire croire qu’on est intéressé au sujet discuté. La réalisation d’une action concrète quelconque avec les intervenants extérieurs donne un certain prestige pour les responsables ; mais quelquefois aussi dans l’espoir d’en recevoir des intérêts à court ou à plus long terme. Si l’action est en faveur de la protection de l’AP, qu’elle soit directe ou à travers les activités alternatives aux pressions sur la forêt, elle est souvent motivée par des besoins à satisfaire pour le court et le long terme, souvent dans la recherche de compensation. Mais la participation indépendante peut être aussi être de complaisance ou consciente.

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Table des matières

Liste des abréviations
INTRODUCTION GENERALE
1 Contexte global de la thèse
1.1. Cadre politique
1.2. Renforcement du monde rural
1.3. Avènement des approches participatives
1.4. Protection de l’environnement
1.4.1. Politique forestière malagasy
1.4.2. Politique environnementale malagasy
1.4.3. Nouvelles Aires Protégées
1.4.4. Politique de décentralisation et déconcentration
1.4.5. La GELOSE
2 Enjeux de la recherche
2.1. Introduction
2.2. Réalités contradictoires : Paradoxes de la situation
2.2.1. Premier paradoxe : extension des AP et développement des populations aux alentours de ces aires
2.2.2. Deuxième paradoxe : participation des populations locales et inexistence de cadre de participation clair
2.2.3. Troisième paradoxe : conservation et participation des populations dans la gestion durable des ressources naturelles
2.3. Problématique de la recherche
2.4. Objectifs de la recherche
2.5. Hypothèses de recherche
2.6. Résultats attendus
2.7. Plan du document
I. CONCEPT ET ETAT DE L’ART
Introduction
1.1. Concept de la participation 
1.1.1. Historique des approches participatives
1.1.1.1. La recherche participative active
1.1.1.2. L’analyse des agro-systèmes
1.1.1.3. L’anthropologie appliquée
1.1.1.4. Le « Rapid Rural Appraisal »
1.1.1.5. Le « Participatory Rural Appraisal »
1.1.2. Ambigüité de la définition de la participation
1.1.3. Approches participatives dans le développement rural
1.1.4. Catégorisation de la participation
1.1.5. Participation dans la gestion des AP
1.1.6. Interprétation du concept de participation
1.1.7. Critiques et limites des approches participatives
1.2. Concept de ressources 
1.2.1. Ressources naturelles
1.2.2. Ressources biologiques
1.3. Concept de la conservation de la biodiversité par les aires protégées
1.3.1. Evolution du concept d’AP
1.3.2. Débats actuels sur les AP
1.3.2.1. Extension des AP
1.3.2.2. Enjeux des nouvelles catégories d’AP
1.3.2.3. Financement durable des AP
1.4. Les NAP à Madagascar 
1.4.1. Les NAP et les opérateurs
1.4.2. Catégorie des AP et gouvernance
1.4.3. Concept de durabilité
1.5. Cadre juridique de la prise en compte de la participation dans la gestion d’une AP 
Conclusion partielle
II. MATERIELS ET METHODES
Introduction
2.1. Matériels
2.1.1. Présentation de la zone de recherche
2.1.1.1. Principales caractéristiques de la zone de recherche
2.1.1.2. L’Aire Protégée Anjozorobe Angavo
2.1.2. Justification du choix de la zone d’étude
2.2. Méthodes et outils appliqués pour la recherche
2.2.1. Méthodes et outils de collecte des données
2.2.1.1. Revue bibliographique
2.2.1.2. Capitalisation des études
2.2.1.3. Travail sur terrain
2.2.1.4. Enquêtes / investigations auprès des divers acteurs
2.2.1.5. Questionnaire d’enquête
2.2.1.6. Focus group
2.2.1.7. Guide d’interview aux personnes ressources
2.2.1.8. Comparaison de cartes / photos satellites
2.2.2. Méthodes et outils de traitement et d’analyse des données
2.2.2.1. Analyse de sensitivité
2.2.2.2. Analyse statistique des résultats
2.2.2.3. Analyse par SEPO
2.3. Limites de l’étude 
2.4. Déroulement de la recherche 
Conclusion partielle
III. ANALYSE DE LA PARTICIPATION DANS LA GESTION DE LA NOUVELLE AIRE PROTEGEE ANJOZOROBE-ANGAVO 
Introduction
3.1. Matériels et méthodes
3.1.1. Revue bibliographique sur la participation
3.1.2. Enquête par questionnaire
3.1.3. Entretien semi-structuré
3.1.4. Méthode de classification
3.2 Résultats
3.2.1. Synthèse de l’approche du promoteur ONG Fanamby
3.2.1.1. Approche participative adoptée
3.2.1.2. Vision d’ensemble de l’AP avec toute sa périphérie
3.2.1.3. Partenariat avec les divers acteurs nationaux, régionaux et communaux
3.2.1.4. Planification se basant sur les besoins et avis du local
3.2.1.5. « Approche participative inclusive »
3.2.1.6. Opérationnalisation basée sur une structure à trois niveaux
3.2.1.7. Résumé de l’approche de Fanamby
3.2.2. Compréhension de la participation selon les acteurs locaux
3.2.1.1. Compréhension de la participation selon la population locale
3.2.1.2. Compréhension de la participation selon les autorités locales
3.2.3. Motivations pour la participation dans la gestion des RN
3.2.3.1. Motivations des populations locales
3.2.3.2. Motivations des autorités locales
3.2.4. Raisons pour laquelle l’opérateur est venu dans la zone
3.2.5. Typologie des modes de participation
3.2.5.1. Participation par complaisance et par intérêt
3.2.5.2. Participation par obligation ou imposée
3.2.5.3. Participation consciente
3.3. Discussions
3.3.1. Analyse des intérêts des populations locales
3.3.1.1. Intérêts ou bénéfices matériels et économiques des ménages
3.3.1.2. Intérêts sociaux pour la communauté
3.3.1.3. Conviction environnementale
3.3.1.4. Autres intérêts
3.3.1.5. Synthèse de l’analyse des intérêts
3.3.2. Analyse comparative de la compréhension de la participation
1.3.2.1. Entre population locale et autorités locales
1.3.2.2. Entre acteurs locaux et Fanamby
3.3.3. Comparaison entre motivations des acteurs locaux
3.3.4. Modes de participation de la population dans la gestion des RN
3.3.4.1. Participation à des réunions organisées par l’opérateur et apport des bénéficiaires
3.3.4.2. Participation pour réaliser une action concrète avec l’opérateur
3.3.4.3. Participation par apport des bénéficiaires
3.3.4.4. Participation en réalisant des actions directes en faveur de la protection de l’AP
3.3.4.5. Participation en réalisant des actions alternatives pour protéger l’AP
3.3.4.6. Participation en réalisant des actions indépendantes
3.3.5. Classement des modes de participation
Conclusion partielle
IV. ANALYSE DES FACTEURS INFLUENÇANT LA PARTICIPATION DANS LA GESTION DE L’AIRE PROTEGEE
Introduction
4.1. Matériels et méthodes
4.1.1. Site d’étude
4.1.2. Méthodes et outils appliqués
4.1.2.1. Schématisation du système de l’AP
4.1.2.2. Enquêtes au niveau des divers acteurs locaux notamment la population locale et les autorités locales
4.1.2.3. Interview semi-structurée et focus group
4.1.2.4. Diagramme d’Ishikawa
4.1.2.5. Analyse de sensitivité
4.2. Résultats
4.2.1. Inventaire des facteurs internes qui influent sur la participation
4.2.2. Inventaire des facteurs externes qui influent sur la participation
4.2.3. Les déterminants de la participation locale à la gestion des RN
4.2.3.1. Le système « participation »
4.2.3.2. Classification des divers facteurs
4.2.4. Analyse des interrelations entre les facteurs internes
4.2.4.1. Les facteurs Leviers ou Moteurs
4.2.4.2. Les facteurs Tampons
4.2.4.3. Les facteurs Neutres
4.2.5. Analyse des interrelations entre les facteurs externes
4.2.5.1. Les facteurs leviers
4.2.5.2. Facteurs « Tampon à Moteur »
4.2.5.3. Les facteurs tampons
4.2.5.4. Les facteurs Critiques
4.2.5.5. Les facteurs Sensibles
4.3. Discussions
4.3.1. Sur les facteurs internes
4.3.1.1. Capacité intellectuelle
4.3.1.2. Communication interne
4.3.1.3. Relations interpersonnelles
4.3.1.4. Règlementation interne
4.3.1.5. Intérêts et besoins des ménages
4.3.1.6. Dynamisme de la communauté
4.3.1.7. Volonté et engagement des autorités locales/communales/régionales
4.3.2. Sur les facteurs externes
4.3.2.1. Communication
4.3.2.2. Politique globale au niveau national (et au niveau international)
4.3.2.3. Approche globale d’intervention de l’opérateur et stratégie de mise en œuvre
4.3.2.4. Facteur « temps »
4.3.2.5. Diverses lois et leurs applications
4.3.2.6. Présence d’ONGs
4.3.2.7. STD de proximité
4.3.2.8. Diverses formations
4.3.2.9. Intérêts et besoins des populations
4.3.2.10. Stratégies internes des ménages
4.3.2.11. Bénéfices à tirer du processus de mise en place de l’AP
Conclusion partielle
V. ANALYSE DE LA RELATION ENTRE PARTICIPATION ET GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES
Introduction
5.1. Matériels et méthodes
5.1.1. Enquête par questionnaire
5.1.2. Focus groups
5.1.3. Analyse par SEPO
5.1.4. Comparaison des images satellites
5.1.5. Carte des feux
5.2. Résultats 
5.2.1. Bénéfices et impacts positifs de la participation selon la perception de la population
5.2.1.1. Bénéfices de la participation
5.2.1.2. Effets / impacts positifs de la participation
5.2.2. Problèmes/blocages et effets négatifs de la participation selon la population
5.2.2.1. Blocages de la participation
5.2.2.2. Impacts négatifs
5.2.3. Conditions d’une bonne participation
5.2.4. Evaluation de la situation actuelle de la NAP
5.3. Discussions
5.3.1. Bénéfices / impacts positifs et négatifs de la participation
5.3.1.1. Bénéfices de la participation
a) Bénéfices sur les aspects techniques agricoles
b) Bénéfices en matière de gestion directe des RN
c) Bénéfices en termes socio-économiques
d) Bénéfices en termes de connaissances
e) Bénéfices en termes de communication et de relation
f) Autres bénéfices
5.3.1.2. Effets / impacts positifs de la participation
a) Diminution du tavy dans la FN protégée
b) Diminution des exploitations illicites
c) Augmentation de la production
d) Contrôle des activités illégales dans la forêt
5.3.1.3. Blocages et impacts négatifs de la participation
a) En matière de communication
b) En matière de temps à allouer pour l’AP
c) En termes de relation avec Fanamby
d) « Pas envie de participer car pas d’intérêts palpables »
e) Autres blocages
5.3.1.4. Discussions pour une bonne participation
a) Stratégie et modalités de travail bien claires
b) Bonne communication
c) Sensibilisation continue
d) Application des lois
e) Autres
5.3.2. Durabilité des changements des RN
5.3.2.1. Indicateurs de durabilité des RN
a) Indicateurs au niveau international
b) Indicateurs au niveau national
c) Indicateurs de l’opérateur
d) Indicateurs selon la population locale
5.3.2.2. Comparaison et hiérarchie des indicateurs
a) Entre indicateurs locaux des populations locales et ceux de l’opérateur
b) Imbrication des indicateurs
5.3.2.3. Evaluation de la durabilité des changements entre 2007 et 2010
a. Hypothèse
b. Eléments d’analyse de la durabilité des changements
c. Evaluation de la tendance de la durabilité de la NAP
Conclusion partielle
VI. DISCUSSIONS GENERALES
Introduction
6.1. Analyse des résultats à partir du cadre théorique
6.1.1. Participation
6.1.1.1. Evolution du concept de participation
6.1.1.2. Participation imposée
6.1.1.3. Compréhension différenciée et motivations divergentes
6.1.2. Conservation de la biodiversité et développement
6.1.2.1. Exclusion de la population locale
6.1.2.2. Priorité et financement du SAPM
6.1.2.3. Conservation et réduction de la pauvreté
6.1.2.4. Mise en œuvre du PAG
6.1.2.5. Durabilité des changements des systèmes de production
6.1.2.6. Reboisements à effet pervers
6.2. Identification de quelques éléments clés de participation dans la gestion durable des RN
6.2.1. Reconnaissance de la participation imposée
6.2.2. Participation comme un apprentissage mutuel
6.2.3. Clarification du concept de participation
6.2.4. Evitement des finalités cachées
6.2.5. Recherche de solutions complémentaires
6.2.6. Reconnaissance du pouvoir des acteurs
6.2.7. Négociation et partenariat
6.2.8. Sanctions
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE

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