PARAMETRES DE LAVAGE DES BOUTEILLES USAGE VERRE
HISTORIQUE DE COCA COLA
Le 8 mai 1886, le docteur John STYTH PEMBERTON, pharmacien d’Atlanta (état de Géorgie), inventa une nouvelle boisson gazeuse, Il voulaittrouver un sirop original et désaltérant qui remède contre la fatigue. Il met au point un mélange comprenant de l’extrait de noix de kola, dusucre, de la caféine, des feuilles de coca décocaïnées et un composé d’extraitsvégétaux. Son comptable, Franck Mr. Robinson baptisa la boisson « coca-cola » etdessina le premier graphisme, toujours utilisé aujourd’hui. La boisson fut mise en vente à la « soda – fountain » de la Jacob’spharmacie. Les serveurs diluaient le sirop avec de l’eau glacée, l’un eut l’idée d’employer de l’eau gazeuse et les consommateurs présentsapprécièrent encore plus la formule. Le coca-cola était né. Une banderole fut accrochée sur la façade de la pharmacie. Le 29 mai1886, la première annonce publicitaire était publiée dans « The AtlantaJournal ».
PRESENTATION DE LA CBGN
La compagnie des boissons gazeuse du nord est l’une des embouteilleurs franchisés de la compagnie coca cola, elle est crée en 1952 à Fès. Entreprise familiale, elle a connu un fort développement et son capital est passéde 2000000 DHS à 3720000 DHS de 1952 à 1995 via une diversification de sesproduits. En 1997 elle a acquis la SIM (société industrielle marocaine), principalconcurrent lui permettant ainsi d’augmenter sa capacité de production etd’élargir sa gamme de produits. En 1999, elle a été rachetée à The Coca Cola Holding ce contrat direct avec la compagnie CBGN lui permet d’améliorer son organisation et son notoriété. Elle devient filiale de l’équatorial Coca Cola bottling compagnie, qui elle aussi est filiale du groupe COBEGA à 70% et de The Coca Cola Holding à 30%. Aujourd’hui, la CBGN dispose de 4 lignes de production (deux lignes de verreet deux lignesPET), son territoire est 64200 m2. L’effectif de la CBGN varie de 530 à 780 personnes entre la basse et lahaute saison. L’usine de la CBGN dispose d’un laboratoire de contrôle qualité équipéd’instruments et d’appareils de mesure, de contrôle, d’essais et d’étalonnagemodernes. La CBGN dispose d’un site de production avec quatre lignes : deux lignes en verre et deux lignes en PET.
Filtration au niveau de l’adoucisseur : Lors de l’opération de rinçage des bouteilles, l’utilisation d’une eau dure peut causer un mauvais rinçage des bouteilles en verre par la formation de tartre sur les rampes d’injection, généralement due à un excès de calcium et du magnésium, donc le passage de l’eau à travers des filtres adoucisseur est nécessaire. NB : un adoucisseur est un filtre qui contient une résine cationique de type R-Na2. Tous les sels de l’eau brute se transforment en sels de sodium lorsqu’ils traversent l’adoucisseur. A la sortie de ce dernier le titre hydrotimétrique (TH) ou la dureté de l’eau traitée est faible. Dans le cas où la mesure du taux de la dureté révèle des valeurs hors norme, une opération de régénération de la colonne opérationnelle est nécessaire. La régénération se fait à l’aide du chlorure de sodium NaCl selon la réaction suivante
Préparation du sirop fini
On parlera d’un sirop fini, une fois le sirop simple est agrémenter par le concentré (si en parle de liquide), on l’extrait de base (si en parle de poudre) ou un autre ingrédient, selon la boisson gazeuse désirée, et de l’eau traitée. La préparation du sirop fini commence par le contrôle des ingrédients du produit par un opérateur qui les introduit dans un récipient où se fait le mixage avec l’eau traitée, le mélange est ensuite envoyé à la cuve de sirop fini dans lequel s’effectue le mixage avec le sirop simple à l’aide d’une pompe qui maintient l’agitation pendant 30 min. le produit obtenu repose dans les environs de 15 min afin d’assurer sa désaération puis contrôlé par l’opérateur qui veille sur sa conformité en réglant tous les paramètres en question à savoir la température, les degré brix et bien d’autres paramètres.
Refroidissement du sirop simple : Le sirop simple obtenu filtré subit, un refroidissement dans un échangeur thermique afin de diminuer sa température de 85°C à20°C. La première étape utilise l’eau traitée à la température ambiante et permet de ramener la température du sirop à 60 °C environ. Cette eau à une telle température peut servir à dissoudre le sucre d’où elle est recyclée vers la cuve de dissolution permettant ainsi une économie d’énergie La deuxième exploite l’eau adoucie en provenance de la tour de refroidissement à une température de 15°C afin de ramener le sirop, de l’étape précédente, à une température de 50°C, l’eau adoucie chaude est renvoyée à la tour de refroidissement pour la porter à sa température initiale.
La troisième étape se contente de l’eau glycolée (eau à une température moins de 0 °C mélangée avec une substance (glycol) pour éviter sa congélation à cette température), ce qui permet d’abaisser la température du sirop obtenu au niveau de la deuxième étape à l’environ de 22°C, cela grâce à une sonde qui ajuste le débit de l’eau glycolée et par la suite contrôle son refroidissement. L’eau chaude est pompée à une toure de refroidissement pour lui rendre satempérature initiale. Le sirop obtenu est envoyé à la cuve de sirop simple où il repose pendant une heure pour qu’il soit désaéré. A la fin de cette étape on obtient un mélange appelé sirop simple.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE
HISTORIQUE DE COCA COLA
PRESENTATION DE LA CBGN
CHAPITRE II : PROCESSUS DE FABRICATION :
I . TRAITEMENT DES EAUX
L’eau destinée à la production et la siroperie
L’eau traité pour les laveuses ou l’eau adoucie
SIROPERIE
Préparation du sirop Simple
Préparation du sirop fini
L’EMBOUTEILLAGE
La ligne des bouteilles en verre
La ligne des bouteilles en PET
CHAPITRE III :PARAMETRES DE LAVAGE DES BOUTEILLES USAGE VERRE
I.PROCEDE DE LAVAGE DES BOUTEILLES USAGE VERRE CONTROLE DES PARAMETRES DE LAVAGE DES BOUTEILLES
Pourcentage de la soude
Concentration du chlore
Teste de bleu de méthylène4
Les rampes d’injection
Les traces de soude
La température des bains
Conclusion
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