PARADIGME D’UN TOURISME SOLIDAIRE ENTREPRENEURIAL ET BESOINS LOCAUX

La Charte du tourisme durable

   La Charte du tourisme durable fut adoptée à Lanzarote, en Espagne, en 1995, lors de la Conférence mondiale du tourisme durable organisée par l’Unesco, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), rattachée à l’ONU, le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et la Commission Européenne, afin d’appliquer au tourisme le concept de développement durable. Elle incite les acteurs privés et publics du tourisme à prendre notamment « des mesures permettant un partage plus équitable des bénéfices et des charges engendrées par le tourisme ». Elle souligne la nécessité de respecter les « équilibres fragiles », notamment écologiques, des différentes destinations. Par ailleurs, la charte valorise le développement des formes alternatives de tourisme respectant les principes du développement durable. Le texte prévoye la création d’un comité de suivi, mais aucune structure n’a encore été définie à ce jour. La charte est d’ailleurs peu diffusée. Comme le fait remarquer Jean-Paul Teyssandier, d’Observation, développement et ingénierie touristiques France (Odit France), cette absence d’application « participe au flou du développement durable ».

Les Lignes directrices sur la biodiversité et le développement du tourisme

   Rédigé en 2004 par la conférence des parties prenantes de la Convention sur la diversité biologique (CDB), réunion des 175 Etats qui ont signé le traité, ce document contient un corpus de principes, règles et mode d’action à prendre en compte afin de favoriser le développement durable du tourisme. Cet outil technique destiné aux décideurs, publics ou privés locaux, nationaux ou internationaux, liste notamment les devoirs des gouvernements tels que « la définition de normes et/ou de critères nationaux applicables au tourisme »ou les méthodes d’analyse pour réaliser une étude d’impact.

Le tourisme

   Les structures du tourisme alternatif revendiquent le mot tourisme, qu’il soit pour elles équitable, social, solidaire, éthique ou durable…etc. A Madagascar, les différents concepts du tourisme ne sont pas encore bien connus. Sis après, quelques définitions pour se repérer et assimiler plusieurs terminologies de tourisme.
Le tourisme social a pour but de permettre l’accès de tous aux vacances, en particulier pour les personnes aux revenus modestes. Développé principalement en France et en Belgique, il est porté depuis le début du XXe siècle par des acteurs associatifs (ou coopératifs et mutualistes), notamment regroupés en France au sein de l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (Unat) et au niveau international dans le cadre du Bureau international du tourisme social (Bits).
Le tourisme culturel consiste en un enrichissement culturel du voyageur au contact du patrimoine.
Le tourisme solidaire est d’une manière générale, un nouveau concept pour le développement durable. Concept, ayant vu le jour au lendemain de la décolonisation, porté par des voyageurs du Nord conscients des dégâts causés par le tourisme au Sud. Ces acteurs mettent en place des actions de solidarité concrètes, des projets touristiques qui sont en même temps de véritables projets de développement local: leurs bénéfices sont réservés en grande partie aux populations locales. Ainsi, le tourisme solidaire doit permettre une répartition plus équitable des revenus du secteur touristique dans les pays en voie de développement par le biais d’une relation de solidarité entre les touristes et la population d’accueil. Paradigme du tourisme solidaire entrepreneurial et besoins locaux :  Dans ce cas, on parle également de tourisme équitable, terme qui se réfère au commerce équitable. En achetant un produit équitable, le consommateur (du Nord) paie un peu plus cher, mais il sait que les producteurs (du Sud) sont rétribués selon un prix juste, que ces revenus sont investis dans le développement local de leur région et que le projet favorise leur accès à l’autonomie. Souvent, les structures du tourisme social sont également porteuses de projets de tourisme solidaire et équitable.
Le tourisme équitable consiste en une limpidité ainsi qu’en une transparence dans la gestion nécessaire à une juste rémunération des acteurs.
Le tourisme responsable part de l’idée de développer des pratiques socialement et écologiquement plus respectueuses au sein des acteurs traditionnels du tourisme, tour-opérateurs, hôtels, etc. Cela passe par la création de directions environnement ou développement durable mais aussi par des publications de rapports sur la responsabilité sociale des entreprises et la mise en place d’actions correctives concrètes sur le plan des pratiques sociales et environnementales.
L’écotourisme est un tourisme axé sur la recherche du contact avec la nature (observation de la faune et de la flore, randonnées, etc.) et les cultures traditionnelles. Il cherche à restreindre ses retombées sur l’environnement naturel et socioculturel. Par ailleurs, l’Ecotourisme consiste en quelques sortes à l’intégration du tourisme dans la gestion de l’environnement.
Le tourisme rural est un mode d’hébergement « diffus » des populations accueillies en zone rurale. Il est apparu dans les années 70 en réaction à la construction des grandes concentrations touristiques.
Le tourisme durable est lié au concept de pérennité. Il a notamment été repris par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), et a pour but, comme le développement durable, d’être à la fois un outil économique, etc. Mais comme le développement durable, c’est un concept de compromis, contradictoire, et encore plus dans ce domaine: quel équilibre trouver entre l’apport économique immédiat et les dégâts environnementaux à plus long terme?

Vision Instrumentaliste de la Culture

   Pendant longtemps, la culture a été identifiée à la formation des femmes et des hommes. Elle devait élever leur esprit et les aider à perdre leurs illusions. Depuis que la culture est convertie en communication esthétique ou en sacralisation de résultats, elle est devenue un enjeu des pouvoirs économiques et politiques. Loin d’être une fin en soi, elle peut être aussi un moyen de normalisation de l’homme. La culture d’aujourd’hui prend des formes aliénantes. Comment échapper à ce que Simmel appelait « la tragédie de la culture » ? La culture peut tout aussi être vue comme l’ensemble des formes imaginaires/symboliques qui médiatisent les relations d’un sujet aux autres et à lui-même, et plus largement au groupe et au contexte, réciproquement ces formes et structures de sens médiatisent les relations du contexte, du groupe, des autres …au sujet singulier. C’est ainsi que l’individu qui s’est approprié ces formes en s’y identifiant, acquiert une identité culturelle. En définitive, ce qui fait l’unanimité, c’est le fait que la culture est sans doute ce qui se fait et ce qui existe comme production de l’homme, mais c’est surtout et d’abord ce qui se fait et ce qui existe comme ayant du sens dans une communauté particulière. Enfin, c’est sur ces quelques lignes de Geert Hotsede que nous conclurons que : « chaque personne porte en lui-même des modes de pensée, des sentiments, et le potentiel d’agir qui ont été tirés tout au long de sa vie. Une grande partie de ce potentiel a été acquis dans la petite enfance car à cette période de la vie, une personne est plus sensible à l’apprentissage et à l’assimilation. Dès que certains modes de pensée, de sentir et d’agir ont été mis en place dans un esprit, la personne doit désapprendre ces comportements avant d’être en mesure d’apprendre quelque chose de différent, et désapprendre est plus difficile que l’apprentissage pour la première fois (…) La culture est toujours un phénomène collectif, car il est au moins partiellement partagé avec les gens qui vivent ou qui vivaient dans le même milieu social, qui est l’endroit où la culture a été apprise ou acquise. Il s’agit de la programmation collective de l’esprit qui distingue les membres d’un groupe ou d’une catégorie de personnes d’une autre catégorie. » In Hotsede (G.), Cultures and Organizations: Software of the Mind ,1991.

Contexte mondial du Tourisme

  Avant toute tentative de spéculation, nous pensons qu’il est opportun de faire un bref retour dans le temps en vue de pouvoir bien cerner le sujet de prédilection que nous nous sommes proposé d’étudier. Pour ce qui est de l’origine du Tourisme en général, nul n’est besoin d’insister sur le fait que l’Homme est le seul être doué d’intelligence et d’ « esprit » allant du plus raisonnable au plus fantaisiste, c’est une pure évidence. Cette capacité jugée vertueuse engendre le fait qu’il éprouve de temps à autre le besoin d’évasion et aspire même à une recréation. En effet, comme le cite RAKOTOMALALA Eugène, auteur du livre Guide touristique de l’Océan Indien, « de tous temps, l’Homme cherche à s’évader, ne serait-ce que pour quelques heures de son environnement ». Il souligne dans sa réflexion que ce désir et cette possibilité d’évasion n’est ni limitée par le rang ou la classe sociale, ni par la possibilité pécuniaire d’entretenir le voyage. En effet, selon lui « Aucune hiérarchie n’échappe à cette règle, point n’est besoin d’une exception pour la confirmer » et que « les ‘crésus’ au ‘summum’ de leurs ‘tours d’ivoires’, les ‘job’ au plus profond de leur déchéance veulent trouver un dérivatif pour oublier la monotonie de leur richesse ou noyer l’âpreté de leur lutte quotidienne. Pour les uns comme pour les autres, ‘fuir’ devient une obsession, une idée latente qu’il faut réaliser ». En ce qui concerne le mobile de ce besoin de plus en plus éminent, l’auteur répond en posant la question: « Raison ou passion ? » et répond qu’ « il ne suffit pas de trouver une réponse à ce leitmotiv mais d’y puiser quelque chose de neuf ». Ces quelques lignes nous éclairent sur l’inéluctabilité du fait touristique, et nous révèle en somme, que trouver la cause et l’origine du tourisme ne nous avancera pas à grand-chose sans une volonté de tirer le meilleur de la situation en envisageant une promotion du secteur pour le bien de tous et pour un développement réel et durable. En effet, l’heure n’est plus à la recherche des causes ou des circonstances ayant engendré le fait touristique, il s’agit désormais de le promouvoir pour le profit de tous. Le Tourisme est, au bout de quelques années seulement, devenue une industrie s’organisant à l’échelle mondiale. L’offre et la demande sont au rendez-vous. En effet, les destinations les plus attentifs aux besoins des clients potentiels seront ceux qui réussiront à gagner les meilleurs parts du marché touristique mondial. La tendance mondiale requiert une approche plus intégrée des stratégies de développement touristique.

Impacts indirects : apports des touristes en randonnée

   Mis à part cette subvention participative fournie par l’association, les formes d’aides sont nombreuses et viennent le plus souvent des touristes en visite à travers campagnes, villages, ateliers et écoles qui jalonnent leur itinéraire de randonnée. Nous verrons à présent les différentes formes de contribution volontaires fournies par les touristes pour la population locale. En premier lieu, il y a la contribution matérielle. Les bénéficiaires les plus érudits sont les artisans. Le plus souvent, l’aide venant des touristes se fait sous la forme matérielle. A titre d’exemple, nous avons la dotation de matériels tels que la lime à forge qui est très utile pour le perfectionnement du travail des forgerons. Mais faute de temps et de circonstances, les touristes préfèrent le plus souvent offrir des produits utiles à la vie quotidienne tels que les PPN ou produits de première nécessité comme la bougie, le savon, le sucre, le sel…etc. La contribution volontaire des touristes dans l’aide et le développement se concrétise toutefois sous diverses formes selon la culture, le niveau de vie et la volonté des touristes en question. En effet, une des plus simples et des plus courantes formes de contribution est celle de l’achat d’articles produits par les artisans. Cette forme d’aide est particulièrement constructive dans le sens où elle encourage l’artisan à rehausser la qualité de leurs produits artisanaux. Dans la même perspective, le prix de leurs produits est en hausse lorsque des étrangers entrent dans la frange de la clientèle régulière ; le dur labeur est ainsi mieux rémunéré que si la clientèle ne consistait qu’en des natifs : leurs paysans homologues de la région. Il y a également les contributions à titre communautaire au niveau des principaux échelons de la localité de base qui se traduisent en des actions pour les collectivités rurales locales. En effet, dans leurs parcours de randonnée pédestre et toujours dans la perspective d’immersion dans la vie quotidienne rurale, les « vazaha » ou touristes rendent également visite aux écoles, églises et foyers familiales longeant l’itinéraire de randonnée. Ci-après les divers entités bénéficiaires et les réalisations leur afférent : Les écoles : Au cours de notre enquête, nous avons eu l’occasion de nous mettre dans la situation réelle du tourisme rurale avec un groupe de randonneurs hollandais. Cordialement les bienvenus, nous avons pu constater les pistes typiques suivies par les randonneurs. Une des premières institutions visitées est l’école primaire publique d’Ambavahadimangatsiaka bâtie au pied d’une des collines environnantes. Cette pause a été marquée par la visite d’une des classes, dirigée naturellement par l’institutrice. La visite a consisté en l’observation du programme scolaire en général emprunt du niveau de connaissance des enfants en présence ainsi que du constat du matériel utilisé qui reste très rudimentaire. Par la même occasion, les visiteurs ont profité de mener un petit échange avec l’institutrice sur ce qui manque dans l’instruction de ces enfants ; Le manque en question, s’avère être surtout de nature matérielle et pédagogique. Après avoir fait le tour du circuit pédestre, les touristes ont prévus de revenir sur les lieux et pas les mains vides, car ils ont pris la peine de remonter à la ville de Betafo pour s’approvisionner de présents aussi bien pour les élèves que pour l’école. En effet, chaque élève des 3 classes mixtes ont été doté de fournitures : cahiers, stylos, crayons et de règles en vue de leur donner le minimum d’outils pour faire face à leur vie scolaire. De plus, chaque classe a été dotée d’outils de première utilité comme des craies de qualité : Robercolor, des grandes règles pour le traçage de figures géométriques au tableau de bois etc.…Enfin, et dans une perspective de motivation et de divertissement de tous, les touristes ont entrepris de chanter des chants de leur jeunesse devant les instituteurs et les enfants en plus des mots d’encouragements proférés à leur égards. Pour couronner le tout, l’école a encore été dotée de 3 ballons pour le jeu collectif : un ballon de basket, un ballon de football et un dernier pour le volley-ball. On a constaté apparemment une joie inouïe chez les enfants, tandis qu’un nouvel élan d’enthousiasme et de courage chez le directeur et le personnel enseignant. En conclusion, cette visite a non seulement une portée matérielle mais surtout psychologique et motivationnelle. Les églises sont selon la demande ou/et le parcours pédestre tracé inclus ou non dans l’itinéraire. Toujours dans un élan volontaire d’aide et de contribution, des touristes en visite à Betafo ont contribué à la rénovation du toit de l’église mère de Betafo vers l’année 2000. Les ménages sont également considérés spécialement par les touristes. Mais pour ce faire, ces derniers opèrent le plus souvent à une échelle qui prend en compte de la communauté entière et non pas seulement d’une frange de ménages au risque de faire figure de favoritisme à l’égard des uns sur les autres. En effet, deux projets ont été initiés dans ce sens, en premier lieu, il y a eu l’initiative d’adduction d’eau potable dans les années 2002-2003. Deuxièmement, il a également eu l’initiative d’approvisionnement de la contrée d’Ambatonikolahy – où est implanté le second gîte de l’association RaVaka – en produits pharmaceutiques et notamment en médicaments vu la distance de cette localité de la ville de Betafo. Cette initiative est totalement novatrice et bénéfique dans le sens où elle dépanne la région qui était et reste aujourd’hui encore enclavée.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : AXES STRATEGIQUES D’UN DEVELOPPEMENT HUMAIN ET DURABLE
CHAPITRE I. : REGLES DU JEU : OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT
I. CONTEXTE MONDIAL
I. 1.Organisation des Nations Unies et Objectifs du Millénaire pour le Développement
I. 2. Approche fonctionnaliste des organismes internationaux
I. 2. 1. L’organisation mondiale du tourisme
I. 2. 2. Diverses organisations d’envergures internationales et actions mises en œuvre
I. 2. 2. 1. Année 2000 à 2002
I. 2. 2. 2. Année 2005
I. 2. 2. 3. Année 2008
I. 2. 2. 4. Année 2010
II. LEGISLATIONS, IDEAUX ET PRINCIPES
II. 1. Les textes institutionnels sur le tourisme durable
II. 1. 1. La Charte du tourisme durable
II. 1. 2. Le Code mondial d’éthique du tourisme
II. 2. Déclarations et autres textes
II. 2.1. La déclaration de Berlin
II. 2. 2. Les Lignes directrices sur la biodiversité et le développement du tourisme
II. 2. 3. Les chartes clés du Tourisme social
II. 3. Des critères de qualité
II. 3. 1. La norme ISO 14001
II. 3. 2. La valorisation d’une démarche
CHAPITRE II. : TOURISME ET INTERCULTURALITE
I. PREALABLES : DEFINITION ET MISE EN SITUATION
I. 1. Le tourisme
I. 1. 1. Le tourisme social
I. 1. 2. Le tourisme culturel
I. 1. 3. Le tourisme solidaire
I. 1. 4. Le tourisme équitable
I. 1. 5. Le tourisme responsable
I. 1. 6. L’écotourisme
I. 1. 7. Le tourisme rural
I. 1. 8. Le tourisme durable
I. 2. Culture et inter culturalité
I. 2. 1. La Culture
I. 2. 1. 1. Définition initiale et généralisée de la notion de Culture
I. 2. 1. 2. Définition de la notion de Culture selon diverses conceptions
I. 2. 1. 2. 1. Une conception restrictive
I. 2. 1. 2. 2.Conception extensive
I. 2. 1. 2. 3. Définition psycho-anthropologique
I. 2. 1. 2. 4. Vision Instrumentaliste de la Culture
I. 2. 2. L’Interculturalité
I. 2. 2. 1. Quelques définitions afférentes aux notions de culture, interculturalité et interculturel
I. 2. 2. 2. Les enjeux de la formation interculturelle
II. LE MONDE MULTIPOLAIRE DU TOURISME
II. 1. Contexte mondial du Tourisme
II. 2. Le Tourisme à Madagascar
II. 2. 1. Le Ministère de la Culture et du Tourisme (MCT)
II. 2. 2.Généralités du secteur touristique à Madagascar
II. 2. 3. Le tourisme rural à Madagascar
CHAPITRE III. : MONOGRAPHIE D’ENSEMBLE
I. LA REGION DU VAKINANKARATRA
I. 1. Données physiques
I. 1. 1. Climat
I. 1. 2. Hydrologie
I. 1. 3. Végétation et sols
I. 1. 3. 1. Végétation
I. 1. 3. 1. Sols
I. 2. Données sur le territoire et la population
I. 2. 1. Informations sur l’étendue territoriale
I. 2. 2. Caractéristiques de la population
I. 2. 3. Répartition de la population par classe d’âge
I. 2. 4. Nombre et caractéristiques des ménages
I. 3. Données sociales
I. 3. 1. Santé
I. 3. 2. Education
I. 4. Données économiques
I. 4. 1. Nature des entreprises
I. 4. 2. Nombre des entreprises
I. 4. 3. La situation économique
I. 5. Vision globale de la Région du Vakinankaratra
I. 5. 1. Slogan officiel de la Région
I. 5. 2. Bonne gouvernance et convergence locale
I. 5. 3. Tourisme et culture
I. 5. 4. Agribusiness et développement rural
I. 5. 5. Développement social
II. LE DISTRICT DE BETAFO
II. 1. Situation géographique et climatologique
II. 1. 1. Délimitation
II. 1. 2. Bref Historique
II. 1. 3. Superficie
II. 1. 4. Relief et sol
II. 1. 5. Hydrographie
II. 1. 6. Climat et végétation
II. 2. Organisation administrative
II. 2. 1. Organigramme
II. 2. 2. Découpage territorial et administratif
II. 2. 2. 1. Arrondissements Administratifs
II. 2. 2. 2.Communes
II. 2. 2. 4.Nombre de Fokontany
II. 3. Renseignements d’ordre social
II. 3. 1. Population
II. 3. 1. 1.Répartition de population par sexe et par âge
II. 3. 1. 2. Indice de Développement Humaine (IDH)
II. 3. 1. 3. Associations et ONG
II. 4. Renseignements d’ordre économique
II. 4. 1. Répartition de la population par activité
II. 4. 2. Secteur primaire
II. 4. 2. 1.Agriculture
II. 4. 2. 1.Elevage
II. 4. 2. 2.Pêche et aquaculture
II. 4. 3. Secteur secondaire
II. 4. 4. Secteur tertiaire
PARTIE II : FILIERE TOURISME ET DYNAMIQUE DE SOCIETE LOCALE
CHAPITRE IV. : TOURISME ET ETAT DES LIEUX
I. PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE BETAFO
I. 1. Statut géographique
I. 2. Historique
I. 3. Statut démographique
II. ATTRAITS TOURISTIQUES DE LA COMMUNE
II. 1. Atouts touristiques proprement dites : les sites
II. 1. 1. Monuments historiques
I. 1. 2. Les sites naturels.
II. 1. 3. Atouts naturelles et biosphériques
II. 1. 4. Les richesses culturelles
II. 2. Valorisation touristique de la commune par l’association RaVaka
II. 2. 1. L’Association RaVaka
II. 2. 2. Les Objectifs
II. 2. 3. Aperçu du parcours proposé
II. 2. 4. Impacts directs des activités associatives de RaVaka
III. INFRASTRUCTURE D’ACCUEIL ET DE SOUTIEN
III. 1. Infrastructures d’accueil
III. 1. 1. Le réseau médiatique, par le biais d’internet
III. 1. 2. Les tour-opérateurs
III. 1. 3. L’Association Randonnées du Vakinankaratra
III. 1. 3. 1. Le gîte d’étape et les gîteurs
III. 1. 3. 2. L’accompagnateur ou guide local
III. 1. 4. Prestataires spécialisés
III. 2. Infrastructures de soutien
III. 2. 1. Soutien Public
III. 2. 1. 1. Au niveau international
III. 2. 1. 2. A Madagascar
III. 2. 1. 1. 1. A l’échelle nationale et gouvernementale
III. 2. 1. 1. 2. Au niveau régional
III. 2. 1. 1. 2.1. Les Plans de développement Régionaux
III. 2. 1. 1. 2. 2. Finalités du PDR du Vakinankaratra
III. 2. 1. 1. 2. 3. Processus d’élaboration
III. 2. 1. 1. 3. A l’échelle locale
III. 2. 2. Soutien Privé
CHAPITRE V. : VALEURS AJOUTEES ET CIRCULATION
I. PORTEE DE L’ACTIVITE DE L’ASSOCIATION RAVAKA
I. 1. Impacts directs de l’activité
I. 2. Impacts indirects
I. 3. Apport de la population locale pour l’association
II. INFRASTRUCTURE, CONSOMMATION
II.1. La clientèle cible
II. 2. La saison favorable
II. 3. La capacité de charge et le taux de fréquentation de RaVaka
CHAPITRE VI. : DERIVES DE SOCIETES ET CONSTRUCTION SOCIALE
I. LOGIQUE DE SURVIE DE LA POPULATION
I. 1. L’agriculture
I. 2. L’élevage
I. 3. Le commerce
I. 4. L’artisanat
I. 5. Le transport
I. 5. 1. Un réseau routier bien fourni
I. 5. 2. Le transport
II. RESULTATS DE L’INVESTIGATION DE TERRAIN
II. 1. La descente d’investigation
II. 1. 1. Contexte de l’étude
II. 1. 2. Le vif de l’observation participante
II. 2. Enquête auprès de la communauté locale de base
II. 2. 1. La population d’enquête
II .2 .2. Les unités d’enquête
II. 2. 3. Nombre des enquêtés
II. 2. 4. Le vif de l’enquête
II. 2. 4. 1.Description de la population d’enquête
II. 2. 4. 2. Analyse critique
II. 2. 4. 3. Attentes et aspirations de la population locale
PARTIE III : PROSPECTIVES DE TRANSVERSALITE DE FILIERES
CHAPITRE VII. : ARTICULATION ET PLANIFICATION DES FILIERES EXPLOITABLES
I. LE TOURISME : POUR UN DEVELOPPEMENT AXE SUR LA CONJUGAISON DU « DURABLE » ET DU « LOCAL
I. 1. Action des pouvoirs publics
I. 1. 1. Définir une vision, une politique nationale du tourisme
I. 1. 2. Informer les citoyens, opérateurs et entités de leurs droits ainsi que de leurs devoirs
I. 1. 3. Protéger et préserver le patrimoine
I. 1. 4. Valorisation touristique de la nation
I. 1. 5. Promotion directe du secteur
I. 1. 6. Répondre aux besoins en infrastructure
I. 1. 7. Contrôle et suivi de l’authenticité des activités touristiques selon les lois et législations du pays
I. 2. La part de la société concernée
I. 3. La part de la communauté internationale
I. 3. 1. Réalités existantes
I. 3. 2. Propositions complémentaires mais essentielles
II. ARTICULATION DU TOURISME AVEC D’AUTRES FILIERES EXPLOITABLES
II. 1. Priorisation des filières et stratégies de services
II. 1. 1. Filières prioritaires
II. 1. 2. Justification de la priorisation de ces filières clés
II. 2. VISION D’ARTICULATION PROPREMENT DITES DES FILIERES EMINEMMENT IMPORTANT AVEC LE TOURISME SOLIDAIRE POUR UN DEVELOPPEMENT PROGRESSIF ET DURABLE
II. 2. 1. Elaboration d’un programme de diversification de l’économie
CHAPITRE VIII. : DIMENSION ENTREPRENEURIAL INDIVIDUEL
I. MOBILISATION DE TOUS LES ACTEURS CONCERNES A DIVERSES ECHELLES DE RESPONSABILITE
I. 1. Implication de l’ensemble de la population locale
Ι. 1. 1. Au niveau de chaque ménage ou cellule familiale
I. 1. 2. Implication de la population vivant à proximité du site
I. 1. 3. Implication de la population
I. 2. Initiatives proprement individuelles
I. 3. Au niveau des collectivités locales diverses: entreprises, coopératives et associations
I. 3. 1. Les Services étatique
I. 3. 2. Les opérateurs économiques
I. 3. 3. Les associations et les groupements paysans
II. FOCUS SUR LES PROSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU TOURISME EQUITABLE, RESPONSABLE, DURABLE ET SOLIDAIRE DANS LE MONDE RURAL MALGACHE
II. 1. Comment monter un projet de tourisme rural solidaire ?
II. 2. Nécessité de réajustement théorique et conceptuel
II. 2. 1. Nécessité d’une conscientisation professionnelle
II. 2. 2. Montage d’une activité touristique génératrice de revenus
II. 3. Une proposition de résolution systémique par intervention multiple à tous les niveaux
II. 3. 1. Les pouvoirs publics, acteurs du tourisme durable
II. 3. 1. 1. Mesures institutionnels théoriques
II. 3. 1. 2. Une aide financière directe ou indirecte
II. 3. 1. 3. Promotion médiatique
II. 3. 2. Implication de collectivités locales décentralisées
II. 3. 2. 1. Un soulèvement d’ensemble
II. 3. 2. 2. Mobiliser localement
ΙΙ. 3. 2. 3. Perspective de répartition équitable des devises
II. 3. 2. 4. Quand l’Etat s’ouvre au tourisme durable et solidaire
II. 3. 2. 5. Définir un seuil de durabilité
II. 3. 2. 6. Etoffer les bases de la coopération décentralisée
CONCLUSION

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