Les normes d’ installation du salon de thé
L’installation matérielle du salon de thé comprend :
– l’entrée
– le salon de thé
– la cuisine
– les annexes
l’entrée : L’entrée est indépendante. Elle comporte la réception et le local des équipements sanitaires. Pour l’équipement sanitaire, il y a le compartiment homme composé de 2 pissoirs et un WC et le compartiment dame disposant de 3 WC. Chaque WC est équipé d’un lavabo et d’une glace, de savon et de serviette. Spécialement le compartiment dame dispose d’une petite coiffeuse.
Le salon de thé : Le salon de thé est d’un espace de 56m2 pour 40 personnes à l’intérieur et de 28 m2 pour 20 personnes au terrasse
La cuisine : La cuisine est d’une surface de 20m2 Son aménagement comprend un système de marche en avant c’est à dire le non croisement des circuits propres et des circuits sales et un système d’extraction de fumée.
Les annexes : Les annexes sont le local de stockage, le local des personnels et la salle d’eau des personnels.
L’énergie
L’électricité : Le bâtiment principal sera en générale le plus grand consommateur d’énergie électrique. L’installation est de type monophasé (220V) avec disjoncteur et il sera procédé la mise à terre de tous les équipements afin de protéger les matériels contre les surcharges et les courts-circuits
Le groupe électrogène : Le recours à un groupe électrogène est indispensable en cas de coupure de courant surtout pour la restauration ( réfrigération, cuisson) Le groupe électrogène choisit est de courant alternatif 220V et 15KVA
Le gaz : Le gaz est le combustible très souple à utiliser. L’installation se compose d’une batterie de plusieurs bouteilles (60kg).
L’eau : Vu l’enclavement de la zone sur le réseau de distribution d’eau de la JIRAMA, la construction d’un château d’eau s’avère une priorité. L’estimation de la consommation d’eau moyenne sera :
– eau chaude : de 4 à 6 litres par couvert
– eau froide : de 8 à 12 litres par couvert
– nécessité permanente prévu : 2000 litres par jour
Processus des prestations gastronomiques
Les prestations gastronomiques sont classées parmi les services car tout produit touristique est impalpable du point de vue qu’il ne peut être vu avant d’être consommé, même si le paiement a été effectué. Cependant, la prestation gastronomique suit la phase de production : c’est à dire la transformation des matières en produits finis.
L’approvisionnement
Il existe 2 manières de procéder à l’approvisionnement :
L’approvisionnement auprès des producteurs ruraux
L’approvisionnement sur le marché urbain
L’approvisionnement auprès des producteurs ruraux : Le thé, le lait, les œufs, les légumineuses, les crudités et les fruits peuvent être approvisionnés auprès des producteurs locaux et ruraux. Les avantages sont la régularité et la simplicité d’approvisionnement avec des meilleures prix qui résultent du circuit de distribution ultra-court. La collecte des denrées auprès des producteurs ruraux peut se faire par deux méthodes, soit par le système directe, tournée sur les lieux de production, soit par le système indirecte qui profite des livraisons des producteurs, ce dernier conformera le mieux car il permet à l’entité de recourir au contrôle de qualité.
L’approvisionnement sur le marché urbain : Les matières premières approvisionnées sur le marché sont la farine, les sucres, les produits laitier, les chocolats, les cafés, les boucheries et les intrants. L’approvisionnement sur le marché urbain ne permet pas un contrôle de qualité tout à fait assuré, il s’agit souvent d’un « cash and carry ». Ainsi il est indulgent de bien choisir les fournisseurs.
Principe d’approvisionnement : Le principe à appliquer est le principe de stock = 0 pour l’approvisionnement auprès des fournisseurs locaux, ceci doit être fait pour préserver et assurer la qualité des matières à utiliser. Pour l’approvisionnement dans les marchés urbains, même que l’approvisionnement en petite quantité sera idéal, elle entraîne toutefois la hausse du coût d’approvisionnement (coût de déplacement inclus) La cadence d’approvisionnement doit alors être étudié à fonds et respectée au cours de l’exploitation.
Le stockage des denrées : Avant de stocker, le contrôle, le déballage et le tri des provisions seront impératives. La maison de stockage comprend des rayons codés qui faciliteront le classement des denrées. Le local froid reçoit les produits nécessitants de congélation ou de réfrigération
Les activités de production : La production des menus se fait à base de recette déterminée à l’avance. En général les phases comprennent : la préparation des ingrédients, la cuisson, les traitements complémentaires et la mise en attente. Les menus peuvent ne pas suivre tous les étapes précédemment cités : il y a ceux qui ne font pas l’objet de cuisson(glaces, boissons froides… ) ou de traitement complémentaire (thé, lait, café… )
La qualité requise
Les cadres et techniciens : Sont classés Cadres, les pourvoyeurs de poste de secrétaire comptable et de responsable de service, ils doivent être des polyvalents avec des solides formations en matières de gestion ( gestion administrative, financière, commerciale) ainsi que dans la communication (deux langues étrangères obligatoires), les expériences sont exigées. sont classés Techniciens, le chef cuisinier et les guides Le guide doit avoir une connaissance approfondie sur la localité, lieu d’exercice de la profession ainsi que la connaissance générale de la partie Sud et de la Grande Ile. Il doit avoir pratiqué au moins deux langues étrangères et avoir suivi une formation initiale, stage pratique dans un établissement de guidage compris. Le chef cuisinier, titulaire d’un diplôme de Brevet des Techniciens Supérieur doit avoir exploité la restauration 3 ans au minimum en tant que cuisinier. Les personnels exécutant :
Niveau 1 : les hôtesses et le caissier
Sont exigés :
– une capacité physique : bonne présentation
– une capacité intellectuelle : pratique de langue étrangère
– une capacité commerciale : dynamique, intègre et accueillant le cuisinier : une bonne connaissance du métier de cuisine et de la pâtisserie est exigée
Niveau 2 : l’agent de sécurité et le réceptionniste
Une bonne connaissance dans les métiers à exercer est exigée ainsi qu’une présentation adéquate au métier exercé.
Niveau 3 : ce sont la femme de ménage, le plongeur
Ils doivent avoir une santé solide et de la tenacité. Le gardien : Le profil est un homme de taille robuste, ayant pratiqué les arts martiaux doté d’un grand sens de responsabilité.
La création de la valeur ajoutée
La valeur ajoutée est un instrument permettant de mesurer la rentabilité économique du projet. C’est la valeur créée par l’entreprise, c’est à dire la production nette des apports externe. Sur ce projet, elle permet de rémunérer :
Le capital de travail : grâce aux salaires donnés
Le capital technique : à partir des amortissement collectés
Le capital emprunté par l’intérêt versé
Le capital investi à partir des dividendes sous forme d’épargne pour l’extension futur de l’entreprise
CONCLUSION
Le parcours que nous venons de faire avait pour dessein d’aller au delà des apparences en approfondissant le sens, la nécessité et la faisabilité d’un projet de création d’une unité touristique dénommée RIAN’ALA dans la localité d’Ambatofotsy. Le projet possède le potentiel pour développer le tourisme tant dans la localité et la partie Sud de la Grande Ile que dans tout le reste du territoire Malagasy. En effet l’entité à créer n’est pas restée sur l’exploitation d’un seul produit ou d’un seul segment de marché, des stratégies d’expansion ou d’extension avec des plans d’actions bien déterminés peuvent être envisagées. En outre, la localité d’Ambatofotsy est une localité à vocation touristique et nous espérons que notre choix d’implantation assurera un vrai dépaysement pour les visiteurs. Avec 16 emplois permanents nouvellement créés, des revenus distribués lors de l’investissement par les mains d’œuvre, durant l’exploitation par l’approvisionnement sur le marché local ainsi que l’affluence des visiteurs qui contribuera à l’amélioration des ventes des produits locaux, le choix de ce projet de création nous permet de participer énormément au développement économique et sociale de la commune rurale d’Ambalavao Atsimondrano. La rentabilité du projet a été déjà évoquée dans la dernière partie de cet ouvrage. Toutefois, nous tenons à réaffirmer qu’ avec un taux de rentabilité interne de 34% et un indice de profitabilité de 1,35 vu l’importance de l’investissement et du marché, le projet est prometteur. Enfin avec nos volontés et nos efforts d’élargir de plus en plus nos capacités en maîtrisant les différentes disciplines et en concourant avec des spécialistes, nous attirons vivement l’attention des bailleurs de fonds sur le financement du projet.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : LES GENERALITES SUR LE PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : L’Historique
Section 2 : Les caractéristiques du projet
Section 3 : La localisation du projet
Chapitre II :Etude de marché
Section 1 : L’analyse de l’offre et de la demande
1.1 Approche dans le domaine touristique
1.2 L’analyse de la demande
1.3 L’analyse de l’offre
Section 2 : Le jeu concurrentiel et l’axe de positionnement
2.1 La concurrence
2.2 caractéristique : forces et faiblesses du concurrent principal
2.3 L’axe de positionnement
Section 3 : Les facteurs de succès
Chapitre III : Théories générales sur les outils et les critères d’évaluation du projet
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1 La Valeur Nette Actualisée
1.2 Le Taux de Rentabilité Interne
1.3 La Date de Récupération des Capitaux Investis
1.4 L’Indice de Profitabilité
Section 2 : Les critères d’évaluation
2.1 La Pertinence
2.2 L’efficacité et l’efficience
2.3La durée de vie du projet
Deuxième Partie : LA CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Le produit et sa technique de production
Section 1 : description technique
1.1 Les inputs
1.1.1 Les denrées alimentaires
1.1.2 L’alimentation du parc
1.2 La technologie adoptée
1.3 Les matériels de production
Section 2 : Les principes de production
2.1 Le processus de prestation gastronomique
2.2 processus des conceptions informationnels
2.3 Détail de la prestation par type de produit
Section 3 : La capacité d’accueil envisagée
Chapitre II : Le produit et son lancement sur le marché
Section 1 : Le produit et le système de communication
1.1 Les aspects qualitatifs du produit
1.2 La publicité
Section 2 : Le système de distribution et les politiques de prix
2.1 La distribution
2.2 Le rangement au prix
Section 3 : Le planning de vente
Chapitre III : L’organisation
Section 1 : L’organigramme
Section 2 : Le fractionnement du travail
2.1 Attribution des tâches
2.2 La qualité requise
2.3 Le salaire
Section 3 : Le chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE : LES ASPECTS FINANCIERS DU PROJET
Chapitre I : La situation financière
Section 1 : Le coût de l’investissement
1.1 Le coût des investissements
1.2 Les amortissements
Section 2 : Les sources de financement envisagées
2.1 La constitution du capital
2.2 Les emprunts
2.3 Le plan de financement
Section 3 : Le remboursement
Section 4 : Les comptes de gestion
4.1 Les charges d’exploitation
4.2 Le Tableau de Grandeur Caractéristique de Gestion
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 1 : le plan de trésorerie
Section 2 : Le Compte de Résultat prévisionnel
Section 3 : Le bilan prévisionnel
Section 4 : Quelques indicateurs de rentabilité
Chapitre III : Les évaluations finales apportés au projet
Section 1 : Les évaluations économiques
1.1 Création de la valeur ajoutée
1.2 Rehaussement du tissu économique de la région
Section 2 : Les évaluations financières
2.1 Selon les outils d’évaluation
2.2 Selon les critères d’évaluation
Section 3 : Les évaluations sociales
3.1 La création de l’emploi
3.2 Le développement social et culturel de la région
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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