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Description détaillée de la zone d’étude
On distingue 2 types d’ONG à Madagascar à savoir le s ONGs internationales et les ONGs nationales.
Les ONGs internationales se caractérisent par leurbut non lucratif et par leur champ d’activités couvrant plusieurs pays dans lesquels sont installées leurs filiales, leurs centres de décision se trouvant dans un seul pays.
Les ONGs nationales par leur but non lucratif exercent leurs activités seulement sur tout le territoire malgache, leur siège et leurs unités ou les petites succursales se trouvent donc à Madagascar.
Ces deux types distincts d’ONG grâce à leur structu re, à leur mode de fonctionnement, à leurs valeurs, jouent un rôle essentiel sur la scène internationale jusqu’à entrer en concurrence avec les Etats.
A Madagascar d’après les enquêtes réalisées paréquipel’ de l’INSTAT en 2012, les domaines d’activités des ONGs sont : la réinsertionsociale ciblant des groupes défavorisés et des groupes vulnérables de manière à les rendre autonome ; l’appui socio-humanitaire où il est question d’ouvre caritative ; le développement socio-économique à partir des programmes ou projets ; l’appui technique qui consiste à donne r des conseils ou des formations dans des nombreuses secteurs comme l’élevage, la santé, la anté,s l’agriculure,etc ; et enfin l’environnement .
En ce qui concerne son organisation et son fonctionnement, l’ONG doit être dotée:
– d’un organe de décision et de délibération : Assemblée Générale .
– d’un organe d’orientation et de suivi : Conseil d’A dministration .
– d’un organe d’exécution : Comité Directeur ou Direction .
– d’un organe de contrôle : Commissariat aux Comptes.
Les statuts et règlements intérieurs déterminent lemode de fonctionnement de ces structures. Les fonctions au sein d’une ONG sont gratuites. Néanmoins, les membres peuvent être remboursés des frais qu’ils ont engagés à l’occasion des missions et services effectués pour le compte de l’ONG. 8
L’ONG peut, dans les limites définies par ses Statuts et Règlement Intérieur, gérer ses propres fonds les utiliser, en bon père de famille, pour le paiement des salaires, indemnité ou primes du Personnel travaillant pour l’objet du groupement ainsi que pour le règlement des charges permanentes et des frais divers de gestion. L’ONG est autorisée à constituer une dotation pour réserves.
L’ONG est tenue de dresser annuellement un rapport moral et financier. Une synthèse de ce rapport, dont la forme sera fixée règlementairement, est adressée au Comité départemental ou régional Bipartie, au Représentant de l’Etat auprèsdu Département ou de la région et au Ministère chargé des relations avec les ONGs.
L’ONG est tenue, à la fin de chaque de chaque exerc ice, d’établir un pan d’opération détaillé pour l’exercice suivant. Copie de ce plan est adressée aux mêmes autorités.
L’ONG siège assure les trois fonctions suivantes dont : la réalisation de l’objet social décomposée en cycles de transactions comme les finances, les dépenses, etc ; la conservation de patrimoine ; et la détention des services généraux comme les services : finances, gestion du personnel, administration et comptabilité.
Présentation des terrains de la recherch
Pour pouvoir réaliser ce travail, nous avons entrepris de faire une descente sur terrain au sein de deux ONG internationaux à savoir l’ONG MEDAIR et l’ONG HANDICAP INTERNATIONAL.
L’ONG MEDAIR
Comme MEDAIR est une ONG internationale, la description généralisée de MEDAIR internationale et celle détaillée de MEDAIR MADAGASCAR seront maintenant entamées.
MEDAIR International
MEDAIR est une organisation humanitaire non gouvernementale, dont le siège international se trouve en Suisse. Des bureaux nationaux existent également en France, Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, et aux Etats-Unis. Depuis plus de 20 ans, MEDAIR intervient auprès des populations exposées à des situations difficiles, en accomplissant des projets humanitaires multisectoriels d’urgence et de réhabilitation, dans un esprit de dévouement et de solidarité inspiré par ses valeurs chrétiennes. Son action s’accomplit sans aucun prosélytisme et vise uniquement à répondre aux besoins des populations en détresse, quelles que soient leurs croyances religieuses.
MEDAIR Madagascar
En janvier 2013, MEDAIR est actif en Afghanistan, au Sud Soudan, en République Démocratique du Congo, en Somalie, au Zimbabwe, enHaïti, au Liban et à Madagascar.
Concernant leurs lieux d’implantations, MEDAIR est présent dans trois régions à savoir :
– la Région Analanjirofo principalement dans le District de Maroantsetra, au niveau des Communes rurales environnantes et de la Commune Urbaine.
– la Région Atsimo Atsinanana dans le District de Vangaindrano, au niveau des communes rurales environnantes et de la Commune Urbaine.
– la Région Analamanga, principalement à Antananarivo.
La direction nationale de MEDAIR se trouve à Antana rivo et son bureau régional est basé à Maroantsetra.
Par ailleurs au cours de l’année 2012, MEDAIR a ouvert une base (désormais close) pendant cinq mois et demi dans la Région d’Atsinanana, dans le District de Votomandry afin de mettre en place des réponses, dans les Communes rurales environnantes ainsi que dans la Commune Urbaine de Vatomandry, suite au passage du cyclone Giovanna en Février 2012.
Comme MEDAIR est une ONG d’aide d’urgence et de développement, leurs principaux domaines d’activités tournent donc autour : des réponses d’urgences en cas de passage de cyclones, de l’eau et assainissement en aidant les habitants à assurer leur accès à l’eau potable, et à la réduction des risques de catastrophes en contribuant à la mise en œuvre de mesure de prévention afin de limiter les dégâts causés par les catastrophes naturelles.
Concernant le personnel de MEDAIR, en 2012, l’ONG a employé 56 personnes dans le cadre de ses projets de développement et d’urgence, réparties entre Maroantsetra, Vangaindrano, Vatomandry et Antananarivo.
Au bureau de Maroantsetra, 36 employés ont assuré al réalisation de l’ensemble des activités des projets.
Au bureau de Vangaindrano, 9 employés ont assuré laréalisation de l’ensemble des activités des projets.
Au bureau de Vatomandry, 10 employés ont assuré laréalisation de l’ensemble des activités du projet de réponse d’urgence. Il est à noter que les équipes formées pour cette réponse d’urgence furent essentiellement composés par la rotation du personnel déjà en action sur les bases MEDAIR.
Au bureau national d’Antananarivo, une équipe de 11 personnes assure la direction et les activités administratives et logistiques de soutiendes projets à Antananarivo.
Globalement, l’action de MEDAIR s’est articulée autour des axes suivants :
· La participation à des évaluations suite au passage d’un cyclone afin de déterminer les réponses prioritaires à donner et appuyer les acteurs engagés dans des réponses pour rétablir l’accès à l’eau potable pour les populations sinistrées.
· La baisse de la vulnérabilité des populations dansles zones à fort risque cyclonique, grâce aux renforcements des capacités et la création d’infrastructures de réduction des risques (mitigation) qui peut prendre différentes formes : accès à l’eau résistants aux cyclones (points d’eau surélevés), maison de refuge villageoise pour diminuer les risques, en cas d’inondations, pour les plus vulnérables etc.
· L’amélioration de l’accès à l’eau potable, aux structures d’assainissement ainsi que la promotion à l’hygiène, selon une approche intégrée WASH, grâce à des actions de réponse d’urgence post-cyclonique et des interventions sur le long terme.
· La recherche des solutions techniquement adaptées dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, avec le développement de technologies et méthodologies appropriées et leurs diffusions, notamment aux entreprises et ONG locales.
· La promotion d’un partenariat élargi pour le secteur, basé sur une participation active des différents intervenants (Communes, entreprises, Fokontany, associations) dans le cadre de la décentralisation pour une amélioration rapide dusecteur eau assainissement.
L’ONG HANDICAP INTERNATIONAL PROGAMME MADAGASCAR
Cette sous-section sera présentée comme suit : la généralité sur l’HANDICAP INTERNATIONAL d’un côté et la description détailléedu PROGRAMME MADAGASCAR de l’autre, avec tous les points importants dont les buts, objectifs, zones d’implantations et domaines d’activités.
HANDICAP INTERNATIONAL
C’est une organisation de solidarité internationale indépendante et impartiale, qui intervient dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Œuvrant aux côtés des personnes handicapées et des populations vulnérables, elle agit et témoigne, pour répondre à leurs besoins essentiels, pour améliorerleurs conditions de vie et promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Depuis sa création, l’organisation a mis en place des programmes de développement dans près de 60 pays, et intervient dans de nombreuses situations d’urgence. Le réseau de 8 associations nationales (Allemagne, Belgique, Canada, France, Luxembourg, Suisse, Royaume-Uni, USA) œuvre de manière constante à la mobilisation des ressources, à la co gestion des projets et au rayonnement des principes et actions de l’organisation Handicap International.
LE PROGRAMME MADAGASCAR
L’association est présente à Madagascar depuis 1986. A ses débuts, Handicap International s’est surtout focalisée sur la réadaptation des personnes handicapées par la mise en place de centres d’appareillage et de rééducation dans les ixs provinces de la grande île, en partenariat avec le Ministère de la Santé.
Depuis 1996, elle oriente ses actions vers les problématiques liées aux droits et à l’insertion des personnes handicapées aux travers des partenariats institutionnels ou avec la société civile des personnes handicapées, tout en maintenant des programmes plus sectoriels tels que l’amélioration des conditions de vie carcérales etla prévention des incapacités dues à la filariose lymphatique. Le programme Handicap International Madagascar est organisé autour d’un bureau central à Antananarivo et de 5 sites basés à Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Vatomandry et Toliara. Concernant le personnel, actuellement, 100 personnes travaillent pour le programme Madagascar dont trois expatriés et 97 nationaux, répartis sur 6 sites: Antsiranana, Mahajanga, Antananarivo, Toamasina, Vatomandry et Toliara. Handicap International Madagascar a fait le choix de valoriser les spécificités de chaque site et de les formaliser dans un Cadre Opérationnel Site, basé sur un Cadre Opérationnel rogramme,P tout en tenant compte du milieu, de l’environnement socio-économique, de la dynamique des acteurs et du contexte politique local. Outre les projets, les équipes sites s’intéressent également à tout ce qui se passe dans leur localité respective en assurant la représentation de HI en vue d’une meilleure stratégie de mobilisation des acteurs. La stratégie d’intervention à Madagascar s’inscrit dans un Cadre Opérationnel Programme couvrant la période de 2010 à 2013. Son objectif global est que « La société malgache s’engage vers une plus grande prise en compte du handicap et de la personne handicapée dans le processus de développement ».
La poursuite de cet objectif se décline à travers trois axes stratégiques dont : tout d’abord l’axe « Renforcement de services » qui vise la mise en accessibilité aux personnes handicapées d’un système inclusif de services de qualité. Ensuite l’axe « Prévention des incapacités qui vise la multiplication des actions de prévention des incapacités. Et enfin l’axe « Appui au mouvement des personnes handicapées »visant la promotion de la participation des personnes handicapées dans la société malgachen appui au mouvement des associations de personnes handicapées.
Dans ce chapitre, nous avons pu voir la définition, les rôles ainsi que les particularités des ONGs objet de notre zone d’étude vis-à-vis des entreprises et des associations ainsi que la description en détail de deux ONGs internationales à savoir : l’ONG HANDICAP INTERNATIONAL et l’ONG MEDAIR. Pour suivre la logique, le second chapitre sera maintenant entamé.
Outils théoriques, technique de recueil et d’exploitation des données
Ce chapitre est constitué par les outils théoriquesutilisés comme les sources, types et formes de modes de financement des ONGs, et la description de la méthode de collecte des données secondaires ou données documentaires ainsi que la description de celle utiliser pour collecter les données primaires ou réelles et enfin par la description des méthodes utilisées pour le traitement et l’analyse des données .
Outils théoriques utilisés
Les ONG contribuent au processus de développement socio-économique par le biais des financements qui sont de plusieurs sources et de plusieurs types.
Les sources de modes de financement
Les sources de financement des ONG peuvent être d’origine résidente (national) ou non résidente (reste du monde).
Les financements d’origine résidente sont les fonds propres des ONG, l’Etat Malagasy, les entreprises à travers leur fondation, les instituti ons de microfinance.
Tandis que les financements d’origine non résidentes sont les ONG mères internationales, les gouvernements étrangers , les bailleurs de fonds qui sont des partenaires financiers étrangers des ONGs et peuvent être une institution bilatéralecomme l’AFD ou pour la France ,l’USAID pour les Etats-Unis, la Coopération Suisse pour la confédération Suisse, etc mais aussi des institutions multilatérales c’est-à-dire institutions composées de plusieurs pays comme l’Union Européenne, les Nations Unies et ses agences principales, la Banque Mondiale etc…. .
L’AFD ou Agence Française de Développement est un bailleur de fonds bilatéral. Elle finance les ONG à travers deux types de collaborations dont : les collaborations opérationnelles à travers des subventions aux projets d’ONG, ainsi reconnaissant le « droit à l’initiative » et l’indépendance des organisations de la société civile dans leur vision des rapports Nord/Sud, l’AFD contribue depuis 2009 au financement de projets et programmes portés par les ONGs françaises.
Les collaborations intellectuelles par le fait que, grâce à leur expertise et leur expérience, leur proximité et leur connaissance des sociétés civiles, les ONG ont gagné une légitimité à exprimer les souhaits et les attentes des populations du Nord comme du Sud. L’AFD reconnaît ce rôle de représentation et s’est engagée à promouvoir l’échange, notamment par l’institutionnalisation d’un dialogue thématique, et la concertation avec les acteurs de la société civile. Cette démarche a permis la multiplication des échanges sur les stratégies d’action de l’Agence et de ses partenaires, les pro blématiques du développement, mais aussi la capitalisation d’expériences et la recherche de complémentarités pour améliorer l’efficacité de l’action française de coopération.11
L’Union Européenne, qui est un bailleur de fonds multilatéral fournit des ressources principalement sous forme de dons, pour couvrir le soutien macroéconomique, les programmes et projet planifiés à travers le Fonds Européen de développement (FED).
Les types de modes de financement
Les types de financement des ONG peuvent être privés ou publics et peuvent être de différentes formes à savoir :
· Les dons et legs :
Les dons se définissent selon le dictionnaire Le Petit Larousse comme une action de donner quelque chose que l’on possède. Les dons peuvent être en nature c’est-à-dire des biens matériels ou en espèce c’est-à-dire sous forme monétaire. Ils ne sont pas remboursables et leur octroi ne nécessite pas de contrepartie. La donation est un acte juridique par lequel une personne (le donateur) transmet irrévocablement et sans contrepartie un bien à une autre personne (le donataire) qui l’accepte. C’est aussi l’acte constatant cette donation donc, juridiquement, on réalise le don par la donation :les deux notions se complètent.
Le « legs » est une gratification consentie par testament. Le legs, porte en général dérogation aux règles légales de la dévolution successorale. eLbut du testateur est soit d’attribuer tout ou partie de sa succession à une personne qui n’y étai pas normalement appelée, soit d’attribuer à un de ses héritiers légaux une part d’un montant excédant la part d’héritage que la loi lui réserve. Le bénéficiaire d’un legs est appelé lelégataire » « . Le légataire est dit « légataire universel » lorsqu’il est gratifié de l’ensemble desbiens, droits et actions que le testateur laisse à son décès. Si ce dernier ne lui lègue qu’une partie ou une fraction de son patrimoine, le bénéficiaire du legs est dit « légataire à titre universel »12.
· Les subventions :
Les subventions sont des aides financières verséespar l’Etat ou personne publique à une personne privée, dans le but de favoriser l’activité d’intérêt général à laquelle elle se livre. Les subventions peuvent aussi provenir des bailleurs de fonds et peuvent être classés de dons en espèces.
· L’assistance technique :
L’assistance technique est une aide liée à des activités de formation et d’éducation sans flux d’argent. Elle consiste en l’envoi des techniciens dans un pays sous développés par les bailleurs de fonds pour apporter leur savoir-faire dans un domaine précis.
Le budget et les projets
« Le budget représente la somme d’argent que l’organisation planifie de réunir et de dépenser dans un but précis et pour une période de temps doné » .En d’autre terme, on peut dire que le budget est un tableau estimatif où l’on représente la programmation annuelle de l’utilisation des fonds de l’ONG et la prévision des ressources de financement y afférentes. Le budget constitue donc un élément nécessaire dans la gestion financière d’une ONG car l’exécution de l’ensemble des activités de l’ONG nécessite la prévision de l’emploi des différentes ressources afin d’atteindre les objectifs de celle- ci. On distingue différents types de budget comme :
· Le budget du projet ou du programme qui montre les produits et les charges pour un projet ou programme spécifique.
· Le budget général qui montre toutes les produits teles charges de l’organisation entière.
· Le budget de fonctionnement qui associe toutes formes de fonctionnement et surcroît administratif des projets avec les activités de financement interne de l’ONG pour couvrir toutes ses charges.
Le budget peut être annuel, semestriel et même trimestriel selon les cas et son élaboration nécessite la participation de toutes les composante de l’organisation comme le Conseil d’Administration, les directions, les différents responsables financiers et techniques. Le budget peut être aussi un élément de contrôle. A averstr les budgets, on peut donc apercevoir les rôles des différents modes de financements dans la vie d’une ONG en générale.
Comme on sait déjà la raison d’être d’une ONG réside dans le fait qu’elle doit effectuer différents projets ou programmes pour pouvoir réaliser ses différents objectifs. Une ONG n’est pas une ONG sans programme qui regroupe différents projets et une ONG sans projet peut être considérée comme morte. Mais tout projetne peut pas se faire sans les différents modes de financement de l’ONG qui permet d’assurer la durabilité de ses activités.
Technique de recueil des données
La réussite de ce travail a nécessité le concoursedla collecte des données secondaires et des données primaires avec les démarches y afférentest seront énoncées successivement :
La collecte des données secondaires
Les données secondaires ou données documentaires onts des données qui ont été collectées (et parfois analysées) par d’autres c’est-à-dire qu’elles existent déjà. Il peut s’agir : de données recueillies lors d’études (rapports d’atelier territorial, note technique, etc.) ou de recherches (mémoire, thèse, article ou ouvrage cientifique)s ; elles sont généralement présentées sous forme synthétique et accompagnéeuned’ analyse et interprétation de statistiques officielles ou produites par des instituts de sondages, présentées sous la forme d’une description synthétique, avec ou sans nalyse et interprétation.
Ainsi, pour pouvoir enrichir notre recherche, nous avons entrepris une recherche bibliographique ou documentaire en rapport direct avec notre thème.
Les données de l’INSTAT et du Ministère de la Population
A cet effet, nous avons eu recours aux données de l’INSTAT ou Institut National de la Statistique, qui sous son statut d’EPIC, outre ses activités traditionnelles connues du grand public c’est-à-dire l’obligation de sortir des stat istiques officielles usuelles, effectue également des études par analyses et enquêtes centrées sur unthème spécial. Ainsi, nous avons consulté les résultats des enquêtes effectuées par l’équiped l’INSTAT sur les ONG dans les anciens chefs lieux de Provinces en 2012 qui indiquent leur nombre par province, leur dénomination, leur domaine d’activité, leur population cible avec leurs adresses. Nous avons consulté également l’étude sur les Organisations Non Gouvernementales à Madagascar faite par l’équipe de l’INSTAT avec la collaboration étroitede l’équipe de l’équipe chargée des Etudes et des Relations internationale au niveau de la Banque Centrale de Madagascar.
Nous avons aussi consulté auprès du Ministère de laPopulation, qui se trouve être le Ministère de tutelle des ONGs, la loi n°96.030 du 14 Août 1997 portant régime particulier des ONGs à Madagascar et un document se rapportant sur les différences entre ONG et ASSOCIATION.
Les ouvrages de la bibliothèque et les mémoires
Ensuite nous avons emprunté quelques livres relatifs à notre thème auprès de la Bibliothèque Universitaire d’Ankatso qui se trouve être un centr de documentation réservé aux étudiants. A part ces différents ouvrages, nous avons aussi consulté les mémoires effectués par nos aînés au Centre d’Etude et de Recherche en Gestion (CERG) pour nous servir de guide dans notre travail sans pour autant effectuer des copies. Les connaissances acquises durant les 4 années universitaires nous ont beaucoup aussi aidés dans ’accomplissement de notre travail.
La recherche sur internet
A part les différents ouvrages et les données consultés, nous avons aussi eu recours à la recherche sur internet en utilisant le moteur de recherche Google et les sites-webs des ONGs visitées en tapant des mots clés comme les rôles des ONGs, les financements des ONG, les données primaires et secondaires afin de peaufinerles documents écrits.
La collecte des données primaires
Les données secondaires c’est-à-dire les données déjà existantes ne suffisent pas à elles seule dans un travail de recherche, il faut donc collecter les données primaires. Les données primaires sont les données collectées sur terrain teil y a des différentes démarches à suivre avant d’arriver à collecter les différentes donnéesprimaires.
Choix des ONGs
Dans notre cas d’espèce, notre population est une ONG ou Organisation Non Gouvernementale. Nous avons donc relevé toutes les ONGs se trouvant sur le territoire Malgache à travers des données recueillies auprès de l’INSTAT ou Institut National de la Statistique. A cet effet, nous avons choisi nous-mêmes les ONGs objet de notre enquête sans avoir recouru à des techniques scientifiques. Ainsi , à travers les ONGs recensées par l’équipe de l’INSTAT dans les régions de Madagascar avec leurs secteurs d’activités et leurs populations cibles, nous avons choisi quelques ONGs situées dans la province d’Antananarivo où nous envoyé des demandes de visites et en cas deréponse positive obtenue, en faire notre champ d’analyse.
Elaboration du questionnaire
Le questionnaire est le moyen de communication essentiel entre l’enquêteur et l’enquêté. Il est l’outil par lequel, le double but de l’intervie w doit être atteint : d’une part motiver, inciter l’enquêté à parler, d’autre part obtenir les informations adéquates pour l’enquêteur. Le questionnaire doit traduire l’objectif de la recherche en questions particulières et susciter chez les chez les sujets interrogés des réponses en relation avec celle-ci, réponses sincères et susceptibles d’être analysées en fonction de l’objet de l’enquête . Il comporte une série de questions concernant les problèmes sur lesquels on attend de l’enquêté une information. Le questionnaire est donc très important et son élaboration ne doit pas se faire à la légère. Dans notre cas pour l’élaboration de notre questionnaire, nous nous sommes basée sur les données documentaires et les recherches sur internet et ce en relation avec les hypothèses de notre travail.
Technique d’exploitation des données etd’analyse utilisée
Cette section sera axée sur la présentation des techniques utilisées pout traiter et exploiter les différents données recueillies ainsi que sur la présentation des différents méthodes d’analyse utilisées durant tout le déroulement de notre travail.
Méthode de traitement des données
Les données recueillies lors de notre visite au sein des ONG ne sont pas tout de suite opérationnelles. Il faut tout d’abord procéder auregroupement, à la classification et à la compilation des données recueillies. Nous avons aussi eu recours à l’outil informatique plus précisément du Microsoft office Word pour la rédaction et le traitement des données.
Méthodes d’analyse utilisée
Ils existent différentes méthodes d’analyse théorique à savoir : la méthode inductive qui consiste à partir des réalités vers les théories etla méthode hypothético-déductive qui consiste à partir des hypothèses en fonction d’une théorie vers les réalités sur terrain. Nous avons opté pour la méthode hypothético-déductive que nous nousconsidérons comme mieux adapté à notre travail c’est-à-dire que nous avons émis quelques hypothèses qui seront infirmées ou confirmées selon les réalités sur terrain. Ainsi,ousn avons donc mené notre travail avec une logique déductive où on part de connaissances théoriques déjà établies puis on les valide ou les vérifie avec des données empiriques (réelles),en d’autres mots, on démontre donc.
Pour l’exploitation des résultats obtenus, nous avons opté pour une analyse à diagnostic c’est-à-dire qu’on va porter un jugement sur les deux ONG en rapport avec les hypothèses émises et on va également effectuer une analyse comparative des deux ONG avec leurs points communs et leurs différences.
Après la description des outils théoriques utilisés, ainsi que la présentation des méthodes de collectes, de présentation et d’analyse des données, nous allons maintenant énoncer nos différentes hypothèses avec leurs variables et exposer le chronogramme de notre travail avec les limites et les difficultés rencontrées dans lamise en œuvre de notre travail.
Présentation des hypothèses, du chronogramme des activités et des difficultés rencontrées
Ce chapitre sera axé sur la présentation de nos hypothèses de recherche avec des variables correspondantes ; sur la présentation du chronogramme de notre travail et sur la présentation des limites l’étude et des difficultés rencontrés .
Présentation des hypothèses
L’hypothèse est une proposition de réponse à une question posée. Elle tend à formuler une relation entre des faits significatifs. Même plus ou moins précise, elle aide à sélectionner les faits observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les interpréter, de leur donner une signification qui, vérifiée, constituera un élémentpossible de théorie. Les conditions de validité de l’hypothèse sont importantes. Elle doit être vérifiable de façon empirique ou logique.15
Présentation de l’hypothèse globale
Nous avons tourné notre travail autour d’une hypothèse globale à savoir : « Sans financement des bailleurs, une ONG est condamnée à disparaître », en d’autres termes une ONG peut-elle survivre en l’absence des financements extérieurs. Cette hypothèse, qu’on a éclatée en deux sous hypothèses, sera infirmée ou confirmée tout aulong de la recherche.
Présentation des deux sous-hypothèses
Nous allons vérifier cette hypothèse globale avec deux sous-hypothèses et ce avec des variables pour mieux faciliter la vérification.
Présentation de la sous-hypothèse n°01
Nous avons donc émis une première sous-hypothèse àsavoir : « Le financement d’une ONG se fait par programme ou par projet et conditionne de ce fait sa viabilité ». Nous allons dons vérifier cette hypothèse avec l’utilisation des variables comme : les différents projets ou programmes des ONG avec les modes et sources de financements de ces projets.
Présentation de la sous-hypothèse n° 02
Nous avons donc émis une première sous-hypothèse àsavoir : « Les ressources propres d’une ONG n’arrivent même pas à couvrir les dépenses relatives à leurs activités et qu’un financement des bailleurs est indispensable pour sa survie ». Nous allons donc vérifier cette hypothèse avec l’utilisation des variables comme : les pourcentages des ressources et des dépenses dans la budgétisation des activités ainsique les ratios de structure ayant pour formule ressources/emplois stables et qui mesure la couverture des ressources stables par les emplois stables.
Après l’exposition de ces différentes hypothèses, el chronogramme de notre travail sera maintenant entamé.
Chronogramme des activités
L’élaboration de ce travail n’a pas du tout été unechose facile, il a fallu passer par différentes étapes. A cause des examens, nous n’avons pu commencer nos recherches qu’à partir du mois de Novembre 2013. Les étapes de notre recherche sont donc les suivantes :
D’abord nous avons effectué une pré-enquête qui consiste en consultations des informations déjà existantes dans les cours, les livres, la recherche sur internet, les documents des institutions conne l’INSTAT aboutissant ainsi à notre protocole de recherche et à nos questionnaires. Ce protocole com posant : du thème, de la problématique, des objectifs et des hypothèses a ét ensuite envoyée à l’encadreur pour correction.
Ensuite, nous avons élaboré notre questionnaire suite à cette pré-enquête effectuée, ce questionnaire nous a servi de guide durant l’entretien avec les responsables au sein des ONGs visitées. A part les réponses au questionnaire, ces responsables nous ont aussi donné leurs sites-web avec leurs rapports d’activités.
Pour la rédaction, nous avons commencé par rédigerle corps du devoir (Matériels-Méthodes-Résultats-Discussions-Recommandations), suivi par l’introduction et la conclusion et terminé par les remerciements, le sommaire, la liste des tableaux et des figures, la liste des abréviations, les bibliographie et webographie, les annexes et la table des matières.
Au niveau de l’ONG MEDAIR
Ce chapitre sera axé sur la présentation des résultats obtenus auprès de MEDAIR dont entres autres les différents projets accomplis par MEDAIR, les sources de financements de MEDAIR ainsi que la budgétisation des activités deMEDAIR avec le budget global et détaillé des ressources et des dépenses de cette ONG.
Projets ou Programmes de MEDAIR avec les réalisations
Pour pouvoir atteindre leur objectif en tant qu’ONG, l’ONG MEDAIR a réalisé pour l’année 2012 trois projets dont l’un fait suit à des projet s précédents.
Projet « Kobabiko Tsara » ou projet gestion des risques et catastrophes
Le projet « Kobabiko Tsara » fait l’objet d’un part enariat pour la réduction des risques et de la vulnérabilité des communautés face aux cyclones etinondations. En effet, ce projet est un approfondissement du projet Tsara Kobaby (projet RRC, 2010-2011), il vise à renforcer les capacités des acteurs locaux afin de diminuer durablement la vulnérabilité des populations du District de Maroantsetra et de Vangaindrano face aux cyclones et inondations. L’objectif général est de réduire de manière substantielle lespertes en vies humaines et les dommages subis par les collectivités en travaillant sur le long terme à la baisse de la vulnérabilité des communautés, en mêlant les interventions de préparation, de développement et d’urgence afin de renforcer les capacités locales et d’améliorer esl infrastructures existantes des 7 communes les plus vulnérables du District de Maroantsetra etl’une du District de Vangaindrano.
Dans le District de Maroantsetra, l’intervention est construite sur deux axes principaux d’intervention dont un appui aux autorités du District de Maroantsetra en matière de GRC, représentant un bassin de population d’environ 300’000 habitants et un appui et un suivi de proximité au niveau de sept communes cibles : Maroantsetra,Ankakotako, Andranofotsy, Ambinanitelo,Ankofa, Manambolo et Anjanazana. Les actions cherchent à atteindre 36’381 bénéficiaires directs avec la mise en place d’action pour le renforcement des capacités, le suivi de proximité, la sensibilisation de proximité, la réalisation d’infrastructure.
Dans le district de Vangaindrano, l’intervention est construite sur deux axes principaux d’intervention dont un appui aux autorités du District de Vangaindrano en matière de GRC et un appui et un suivi de proximité au niveau des 15 villages cibles de la commune ou l’action se déroule. Les activités cherchent à atteindre 8’750 bénéficiaires directs avec la mise en place d’action pour le renforcement des capacités, le suivi de proximité, la sensibilisation de proximité, la réalisation d’infrastructure tel quecelui de 35 points d’eau surélevés et non inondables.
La durée de cette 3ème phase du projet est de 18 mois c’est-à-dire qu’il a commencé en Mars 2012 et s’est terminé en aout 2013.
Réponses d’urgence après le passage du cyclone Giovanna en février 2012
Le cyclone tropical Giovanna a touché terre dans lacôte est de Madagascar le 14 février en tant que cyclone tropical de catégorie 4. Le cyclone a été considéré comme un cyclone relativement « sec », vu que la majorité des dégâtsont été causés par des vents violents au lieu de grandes pluies et des inondations. Suite aux nombreux dégâts engendrés par le cyclone, MEDAIR a tout de suite réagit en organisant une mission de survol des zones sinistrées en guise d’évaluation et en composant une équipe d’intervention au sol pour apporter une aide aux problèmes rencontrés par les sinistrés.
L’objectif de ce projet a été de rétablir rapidement l’accès à l’eau potable, d’améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement de la population, d’aider les ménages les plus vulnérables à pouvoir reconstruire leurs maison détruite par le cyclone. MEDAIR a donc apporté une aide à 29’118 bénéficiaires directs setrouvant dans le District de Vatomandry répartis sur les communes suivantes : Ilaka Est, Ambodivoananto, Antanambao Mahatsara, Niarovana Caroline, Ifasina II, Vatomandry. L’exécution de ce projet a durée six(6) mois c’est-à-dire qu’il a commencé en février 2012 et s’est terminé en juin 2012.
Projet « Vovonan’ny Rano Tsara » ou projet de renforcement des capacités pour l’accès à l’eau potable
Ce projet est un projet déjà commencé en 2011 et continué en 2012 pour renforcer les capacités locales c’est-à-dire des communautés de eursl zones d’intervention à l’accès à l’eau potable.
Les réalisations de MEDAIR
MEDAIR a défini trois axes d’intervention afin d’atteindre l’objectif général du projet Réponses d’urgence après le passage du cyclone Giovanna en février 2012 dont : le rétablissement rapide de l’accès à l’eau potable, la réhabilitation ou construction de points d’eau ainsi que la réhabilitation de certaines maisons dévastées. Des réalisations ont été constatés comme la distribution 4’110 Kits Wash dans tous les Fokontany des 7 communes cibles, la désinfection de 27 puits, l’invitation des bénéficiaires à des séances de formations aux techniques de construction de structures renforcées, la Constructions de 8 points d’eau sécurisés sur le district de Vatomandry.
Sources de financement
Les sources de financement de MEDAIR sont nombreuses et se différencient d’un projet à un autre. C’est ce que nous allons voir dans cette section.
Projet « Kobabiko Tsara » ou projet gestion des risques et catastrophes
La principale source de financement du projet est le Service de l’aide Humanitaire de la Commission Européenne (ECHO), plus particulièrementle secteur DIPECHO, qui soutient les activités de RRC/GRC, mais le projet est aussifinancé par des fonds privés de MEDAIR.
Réponses d’urgence après le passage du cyclone Giovanna en février 2012
Le projet est financé par le concours des fonds privés de MEDAIR et des financements de l’Union Européenne (ECHO) et ce, en partenariat avec Médecin du Monde France et l’organisation « Sur la route ».
Projet « Vovonan’ny Rano Tsara »
Les dépenses occasionnées par ce projet en 2012 sont financés en totalité par les fonds privés de MEDAIR.
En globalité, comme MEDAIR est une organisation nongouvernementale indépendante, ses financements proviennent de différentes sources à savoir :
Les dons privés qui représentent leurs fonds propres, proviennent des dons des particuliers, de la chaîne de distribution COOP et ceux des entreprises.
Les gouvernements (France : Ambassade, Suisse : DDC, etc.), donateurs institutionnels (Union Européenne : ECHO, EuropeAid), agences des Nations Unies (UNICEF, etc.).
Projets ou programmes de l’HANDICAP INTERNATIONAL avec les réalisations
Pour pouvoir assurer leur existence et atteindre leur objectif en tant qu’ONG, HI a réalisé cinq projets en 2012 avec des réalisations positives auniveau des bénéficiaires.
Projet “prison”
Ce projet prison de l’HI a comme slogan : « Quartier d’avenir : de la détention à la réinsertion », a été mis en place au vue des conditions de vie carcérales qui génèrent une détresse psychologique entraînant des incapacités sychosocialesp des détenus.
Ce projet a comme objectif l’amélioration de l’accès des détenus aux besoins et droits fondamentaux durant leur incarcération. A cet effet, il a donc été mis en place dans quatre prisons : Antanimora, Toamasina, Toliara et Vatomandry où les détenus condamnés et les mineurs ont accès à un accompagnement psychosocial personnalisé dans le cadre de la préparation à leur libération en vue de leur réinsertion sociale. Les principaux bénéficiaires de ce projet sont les personnes détenues, les familles des détenus, ainsi que l’Administration Pénitentiaire.
Des réalisations positives du projet ont été constatées à savoir : le développement et l’animation de groupes de paroles spécifiques, en vue de la libération, le renforcement de compétences des agents pénitentiaires chargés de laréinsertion à l’accompagnement psychosocial, ainsi que la conduite d’entretiens psychosociaux individuels dont caque détenu accompagné a bénéficié en moyenne de 4 entretiensndividuels.
Projet “Filariose Lymphatique”
La filariose lymphatique ou “ongobe” est une affect ion parasitaire causée par des vers parasites dits filaires des régions chaudes et qui sont minces comme des fils vivant sous la peau ou dans le système lymphatique. Elle est pathologique pour l’homme. Le projet consiste en la prévention des incapacités dues aux séquellesde la filariose lymphatique dont la phase 1 a été mise en œuvre sur 18 communes des 06 districts (Vatomandry, Mahanoro Tamatave I et II, Marolambo et Antanambao Manampontsy) de la région Atsinanana. Les résultats obtenus et l’évaluation finale de cette phase 1 ont montrél’intérêt de poursuivre les activités dans la région avec des extensions de zone d’intervention. De ce constat, l’HI a donc décidé de mettre en œuvre une deuxième phase de ce projet p our une durée de 4 ans à partir de Janvier 2010 couvrant 33 communes des 07districts (Vatomandry, Mahanoro, Toamasina I et II, Marolambo, Antanambao Manampontsy et Brickaville). Les princiapx bénéficiaires de ce projet sont les personnes présentant des séquelles liées à la filariose lymphatique, les populations des 7 districts, les professionnels de santé des CHD ou Centre Hospitalier de District et CSB ou Centre de Santé de Base, et lesagents communautaires.
L’objectif global de cette phase 2 du projet est que le Gouvernement malgache développe une politique de lutte contre la filariose lymphatique et contre les maladies invalidantes du pied. Spécifiquement, à travers ce projet, l’Handicap cherche à ce que les acteurs sanitaires et communautaires de la région Atsinanana se mobilisent dans le cadre de la lutte contre la filariose lymphatique et ses séquelles. Les actions menées dans la mise en œuvre du projet tournent autour de 03 axes principaux : le renforcement de capacité, la prise en charge des incapacités, et la sensibilisation de la communauté.
Des réalisations positives du projet ont été constatées à savoir : 66 chefs de CSB ont suivi une formation en 2012 dont 52 en formation de remise à niveau et 14 en formation initiale, l’accomplissement d’une totale de 556 missions d’accompagnement des agents communautaires et de visites des malades Prise en Charge au niveau des villages d’intervention, et aussi l’initiation et la ré initiation de 608 personnes au washing et au « lymphoedème management » dans des sessions collectives regroupant les agents communautaires, les chefs CSB et les animateurs de Handicap International.
Projet “Education Inclusive ”
Ce projet éducation inclusive de l’HI a comme slogan : « Pour une éducation juste et équitable ». Ce projet consiste à faire accéder lesenfants handicapés à la scolarisation et ce, au même titre que les enfants normaux. En effet, depuis 2006, Handicap International met en œuvre un projet qui a pour objectif d’améliorer la scolarisation des enfants handicapés à Madagascar et ce, au travers de deux dispositifs éducatifs complémentaires que sont la «classe inclusive » (classe ordinaire accueillant des enfants en situation de handicap) et la « classe intégrée » (classe spécifique , au sein d’une école ordinaire, accueillant des enfants d’un même type de déficience, souvent intellectuelle, ayant besoin d’un accompagnement plus individualisé). La réalisation du dit projet es fait à travers : le renforcement des personnels éducatifs, le changement du regard portésur l’enfant handicapé, la scolarisation d’enfants avec une déficience, la reconnaissance du droit à l’éducation des enfants handicapés et l’éducation inclusive dans 5 autres grandes villes urbaines de Madagascar: Mahajanga, Toliara, Toamasina, Antsiranana et Antananarivo. Les principaux bénéficiaires du projet sont les enfants handicapés et leurs familles, le personnel éducatif, la communauté scolaire, les autorités nationales et les médecins des CSB dans 16 Régions de Madagascar.
Des réalisations positives du projet ont été constatées dont entres autres le fait de dispenser 7 modules de formation auprès des encadreurs pédagogiques, la disponibilité de 60 bilan d’élèves en situation de handicap de la région Itasy, l’organisation de deux ateliers pour renforcer les compétences des réseaux de professionels de l’éducation.
Projet “Développement Local Inclusif Axe Sud ”
Le projet Développement Local Inclusif Axe Sud qui a comme slogan : « Handicap et Développement » consiste à promouvoir la participation effective et une insertion réussie des personnes handicapées dans la société malgache. Eneffet, ce projet est basé sur l’approche de développement local inclusif (DLI) et est mis en œu vre dans 02 villes de Madagascar : Tamatave et Tuléar. Cette approche de proximité permettant d’aborder le handicap de manière transversale en concertation avec les différents acteurs impliqués du développement local et mettant en œuvre un développement qui promeut l’égalité et la pleine participation des personnes handicapées. Dans les villes d’intervention, le projet multisectoriel entend favoriser l’autonomie et l’insertion des personnes handicapées à travers l’appui apporté aux autorités, aux services de base et à la société civile. La réalisation du dit projet se fait à travers : le renforcement des capacités des acteurs de la sociét civile, l’accès aux services médico – sociaux et de la réadaptation de qualité évaluationet la capitalisation des expériences c’est-à-dire que les expériences développés dans le cadre edce projet sont capitalisées et partagées avec les autres communes. Les principaux bénéficiaires du projet sont : les personnes handicapées, leurs familles et leurs associations, les services socioprofessionnels et de réadaptation au sein des communes, les associationspartenaires et la communauté en général.
Des réalisations positives du projet ont été constatées à savoir : le renforcement des capacités des associations mettant en œuvre des initiatives l ocales et la formation dispensée à ces associations à la démarche participative et au montage de projet, l’ appui et le renforcement des capacités des équipes des Services d’Appareillage et de Rééducation(SAR) dont les équipes mobiles de réadaptation, ainsi que l’organisation de forum régionaux et nationaux pour le partage d’expériences et de bonnes pratiques,……
Projet “Développement Local Inclusif Axe Nord”
Le projet Développement Local Inclusif Axe Nord a comme slogan : «Ville et Handicap ». En effet, ce projet soutient la reconnaissance des droits des personnes handicapées dans le développement des territoires urbains en mettant un accent sur le renforcement des capacités des organisations de la société civile et des services de base. Le projet promeut l’autonomisation, l’insertion socio-économique des personnes handicapées et la concertation entre les différents acteurs. La dynamisation et lamise en réseau des acteurs (société civile, services, bénéficiaires, autorités locales) est transversale à toutes les activités mises en œuvre. Le projet « Ville et Handicap » vise à ce que les p ersonnes handicapées et leurs associations, soutenues par la mobilisation des acteurs locaux, s’engagent dans un processus d’autonomisation pour une insertion réussie dans une société inclusive. La réalisation du dit projet se fait à travers : la concertation entre le s autorités et associations locales sur la démarche de développement local inclusif, le renforcement des compétences techniques et de négociation du Groupe de Travail Accessibilité(GTA), et l’accès aux services médico-sociaux, et de réadaptation de qualité. Les principaux bénéficiaires du projet sont : les personnes handicapées, leurs familles et leurs associations, les services socioprofessionnels et de réadaptation au sein des communes, les associations partenaires et la communauté en général.
Des réalisations positives du projet ont été constatées à savoir : l’accompagnement de l’ECE ou Espace de Concertation Elargie dans la définition de sa stratégie au plan local, le renforcement technique et accompagnement du Groupe de Travail Accessibilité (GTA) dans les moments clés de l’aménagement urbain, la réalisation de sessions de mise à jour de la procédure de l’Accompagnement Social Personnalisé(ASP).
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Table des matières
1ère Partie : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I – Présentation de la zone d’étude et des terrains de la recherche
Section 1- Description généralisée de la zone d’étude
Section 2- Description détaillée de la zone d’étude
Section 3- Présentation des terrains de la recherche
3.1. L’ONG MEDAIR
3.1.1. MEDAIR International
3.1.2. MEDAIR Madagascar
3.2. L’ONG HANDICAP INTERNATIONAL PROGRAMME MADAGASCAR
3.2.1. HANDICAP INTERANTIONAL
3.2.2. LE PROGRAMME MADAGASCAR
Chapitre II- Outils théoriques, technique de recueil et d’exploitation des données
Section 1- Outils théoriques utilisés
1.1. Les sources de modes de financement
1.2. Les types de modes de financement
1.3. Le budget et les projets
Section 2- Technique de recueil des données
2.1. La collecte des données secondaires
2.1.1. Les données de l’INSTAT et de Ministère de la Population
2.1.2. Les ouvrages de la bibliothèque et les mémoires
2.1.3. La recherche sur internet
2.2. La collecte des données primaires
2.2.1. Choix des ONGs
2.2.2. Elaboration du questionnaire
2.2.3. L’entretien
Section 3- Technique d’exploitation des données et d’analyse utilisée
3.1. Méthode de traitement des données
3.2. Méthodes d’analyse utilisée
Chapitre III- Présentation des hypothèses, du chronogramme des activités et des difficultés rencontrées
Section 1-Présentation des hypothèses
1.1. Présentation de l’hypothèse globale
1.2. Présentation des deux sous-hypothèses
1.2.1. Présentation de la sous-hypothèse n°01
1.2.2. Présentation de la sous-hypothèse n°02
Section 2- Chronogramme des activités
Section 3- Les limites de l’étude et les difficultés rencontrées
XVII
2ème Partie : RESULTATS
Chapitre I- An niveau de l’ONG MEDAIR
Section 1- Projets ou Programmes de MEDAIR avec les réalisations
1.1. Projet « Kobabiko Tsara » ou projet gestion des risques et catastrophes
1.2. Réponses d’urgence après le passage du cyclone Giovanna en février 2012
1.3. Projet « Vovonan’ny Rano Tsara » ou projet de renforcement des capacités pour l’accès à l’eau potable
1.4. Les réalisations de MEDAIR
Section 2- Sources de financement
2.1. Projet « Kobabiko Tsara » ou projet gestion des risques et catastrophes
2.2. Réponses d’urgence après le passage du cyclone Giovanna en février 2012
2.3. Projet « Vovonan’ny Rano Tsara »
Section 3- Budgétisation des activités
Chapitre II- Au niveau de l’HANDICAP INTERNATIONAL
Section 1- Projets ou Programmes de l’HANDICAP INTERNATIONAL avec les réalisations
1.1. Projet « prison »
1.2. Projet « Filariose Lymphatique »
1.3. Projet « Education Inclusive »
1.4. Projet « Développement Local Inclusif Axe Sud »
1.5. Projet « Développement Local Inclusif Axe Nord »
Section 2- Sources de financement
2.1. Projet « prison »
2.2. Projet « Filariose Lymphatique »
2.3. Projet « Education Inclusive »
2.4. Projet « Développement Local Inclusif Axe Sud »
2.5. Projet « Développement Local Inclusif Axe Nord »
Section 3- Budgétisation des activités
3ème Partie : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I- DISCUSSIONS
Section 1- Diagnostic de l’ONG MEDAIR
1.1. En rapport avec la sous-hypothèse n°01
1.1.1. A travers la notoriété
1.1.2. A travers la nature des projets
1.1.3. A travers les financements
1.2. En rapport avec la sous-hypothèse n°02
1.2.1. A travers le budget des ressources
1.2.2. A travers le budget des emplois
Section 2- Diagnostic de l’ONG HANDICAP INTERNATIONAL
2.1. En rapport avec la sous-hypothèse n°01
2.1.1. A travers la notoriété
2.1.2. A travers la nature des projets
2.1.3. A travers les financements
2.2. En rapport avec la sous-hypothèse n°02
2.2.1. A travers le compte ressources
2.2.2. A travers le compte emploi
Section 3- Analyse comparative de l’HANDICAP INTERNATIONAL et de MEDAIR ..
3.1. Les points communs
3.2. Les spécificités
Chapitre II- RECOMMANDATIONS
Section 1- Recherche de nouveaux projets
Section 2- Assurer la continuité des financements
2.1. Contrôle de la conformité des diverses réalisations
2.2. La transparence financière
Section 3- Autres solutions
3.1. Nécessité d’une augmentation des fonds propres
3.2. Formation de personnel
CONCLUSION
Bibliographie et Webographie
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