Outils numériques mobiles pour la prise en compte des ambiances par les acteurs de l’aménagement urbain 

Structures participant à l’aménagement

Une collectivité peut décider de réaliser une opération d’aménagement en tant que seule responsable, c’est-à-dire « en régie directe », inscrivant les comptes de l’opération dans son budget. Ou bien, elle peut confier la réalisation à un aménageur mandaté, par une « concession d’aménagement ». L’appel à une entité professionnelle spécialisée d’aménagement, travaillant en permanence sur le projet, est nécessaire pour les opérations de grande ampleur. Les opérateurs chargés de remplir cette fonction peuvent être des établissements publics d’aménagement (EPA) pour les opérations à l’initiative ou avec la participation de l’État, des sociétés d’économie mixte (SEM) créés par les collectivités locales, des sociétés publiques d’aménagements (SPLA), des organismes HLM, des associations foncières urbaines ou des opérateurs purement privés.
Les agences d’urbanisme, d’architecture et d’ingénierie sont aussi amenées à travailler dans les processus de l’aménagement urbain, à capitaliser des connaissances sur la ville.

Les titres de métier

En France, l’aménagement urbainest exercé par des professionnels venus d’horizons d’expertises différents. Au sein du projet urbain, les acteurs plus techniques que sont l’architecte, l’ingénieur et le paysagiste travaillent évidemment en collaboration avec les acteurs politiques, économiques et juridiques car l’urbanisme nécessite les apports de toutes ces disciplines. Aujourd’hui, ces « titres » ne permettent plus de désigner un métier pour l’aménagement urbain, mais plutôt différents « rôles» possibles au sein des projets, dont nous donnons quelques exemples ci-dessous.
L’architecte est principalement sollicité en tant que responsable des dimensions formelles, spatiales et esthétiques pour la mise en œuvre de la politique d’aménagement d’une ville. Sa participation est nécessaire pour analyser les logiques du paysage et des composantes sociales et symboliques du lieu.
Les ingénieurs sont généralement intégrés au sein du projet urbain pour apporter leurs compétences techniques en matière d’infrastructure, de superstructure et de réseaux. Ils fournissent des solutions techniques et des arguments de faisabilité pour les propositions et les décisions d’ordres formels, organisationnels, économiques, stratégiques. L’ingénieur peut travailler dans une entreprise de BTP, dans une administration publique, au sein d’une collectivité territoriale, chez un fournisseur d’énergie ou encore dans un bureau d’ingénieurs conseils.
Au sein de l’étude de définition, l’économiste apporte ses connaissances sur les données locales et sur les facteurs de développement. Par la suite, il évalue les faisabilités des différentes propositions de projet pour préciser le programme des réalisations.
Le géographe possède les méthodes de synthèse pour mener les études préalables au projet urbain. Il apporte ses connaissances issues de l’observation d’un territoire ainsi que des facteurs naturels, sociaux et économiques qui influencent son organisation.
Le juriste ou l’administrateur prépare le lancement des procédures juridiques, qui sont longues et complexes, nécessaires à la réalisation du projet. Par sa position auprès des pouvoirs institutionnels, il détient une bonne compréhension de la situation politique localeet facilite les négociations.
Mettant en évidence les stratégies attenantes aux différents groupes d’occupants concernés par le projet, le sociologue participe aux analyses initiales pour décrire l’organisation des réseaux de pouvoir et d’influence avec lesquels il faudra traiter.
La liste de métiers ci-dessus n’est pas forcément exhaustive, mais nous espérons qu’elle trace les grandes lignes du système d’acteurs impliqués en aménagement urbain.
Chacun dans leur domaine, ces acteurs participent aux processus d’analyse pour l’aménagement urbain.

Les rôles de l’urbaniste

Dans notre recherche, nous considérerons le point de vue des professionnels au service de l’urbanisme, dont les métiers aux frontières parfois instables sont regroupés sous le nom d’acteurs de l’aménagement urbain.
D’après le cahier du Moniteur consacré au métier d’urbaniste (Pennini & Rousset, 2006), l’urbaniste à proprement parler possède quatre domaines d’activités q ui lui sont spécifiques : la spatialisation des projets de territoire, la conception urbaine, la production d’aménagements urbains et la gestion urbaine, ainsi que trois domaines qu’il partage avec d’autres professionnels : la mise en œuvre de projets territoriaux et urbains, leur animation et la production de savoirs.
Le portail d’orientation proposé par l’Université Pierre-Mendes-France à Grenoble décrit, lui, différents rôles pouvant être occupés par les professionnels de l’aménagement urbain, et expliqués ci-dessous.
Le chargé d’études en aménagement travaille pour la réalisation des études de diagnostic en amont des projets d’aménagement. Il participe à l’analyse des situations et des tendances grâce aux données quantitatives et qualitatives du site étudié, pour produire des outils de décisions.
Le conseiller en développement « participe à la conception et à la mise en œuvre d’une stratégie globale de développement et de dynamisation d’un territoire (ville, région, bassin d’emploi…) en intégrant des préoccupations d’ordre économique (implantation de nouvelles entreprises, protection de l’environnement…), social (habitat, équipements, services…) et culturel (programme de loisirs, de tourisme…). » En s’appuyant sur des analyses et des diagnostics, il propose des projets urbains, et est chargé d’en chercher les financements publics.

Technologies numériques pour les acteurs de l’aménagement urbain

Dans cette partie est abordé l’impact général des outils et des processus numériques sur les différents métiers autour du projet urbain. Après avoir décrit quelques effets des nouvelles technologies numériques, nous expliquerons plus en détail certains outils et données utilisés par les acteurs de l’aménagement urbain.

Evolution des processus

Les technologies ne cessent d’évoluer, et les pratiques professionnelles font de même. Si l’intégration d’outils numériques dans les métiers de l’aménagement urbain est maintenant accomplie, leurs constantes évolutions et les changements qu’ils impliquent forment en revanche un sujet toujours renouvelé.

Impacts des technologies numériques pour l’aménagement

Les technologies numériques, à l’image de l’arrivée de l’électricité dans les foyersavant elles, ont transformé l’ensemble des aspects de notre vie et se sont rendues toujours plus indispensables. Effectivement, nous pouvons être sûrs que l’informatique a eu un impact sur la façon dont nous interagissons avec l’autre, la façon dont nous communiquons,la façon dont nous apprenons ou travaillons. Et en changeant les pratiques de la société, les technologies numériques ont aussi modifié nos villes et, en même temps, les façons dont elles sont conçues et construites, donc les pratiques de l’aménagement urbain.
Depuis les trois dernières décennies, les technologies numériques se sont imposées dans les domaines de la visualisation et de la conception, industrielle puis architecturale et urbaine. Les professionnels de l’aménagement urbain sont amenés à perpétuellement faire évoluer leurs manières de travailler grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Les innovations techniques qu’elles apportent s’immiscent dans de nombreuses pratiques quotidiennes, et mènent à une société de l’information, modifiant transversalement l’objet à concevoir et son processus – ici l’aménagement urbain.
Grâce à leurs nombreuses fonctions, les outils numériques peuvent s’employer pour la représentation, la conception et la fabrication des projets, ainsi que pour les passages de l’une à l’autre. D’une part, certains outils ont fortement impacté le travail de modélisation et de validation des surfaces et des formes urbaines, de représentations et simulations 3D de la ville. D’autre part, ils multiplient les possibilités de communication et de collaboration en temps réel.
Les évolutions des pratiques de l’aménagement urbain vers des pratiques de plus en plus numériques ont-t-elles un impact sur la ville conçue ? Comme Estevez, qui confrontait les différences de formes architecturales, nous pouvons utiliser la comparaison faite par Gombrich entre certainsprocédés de représentation artistique (Estevez, 2001). La différence qui existe entre conception urbaine avec et sans technologies numériques peut s’apparenter à celle entre la création artistique aucrayon et celle au pinceau. En effet pour Estevez, de la même manière que le crayon ou le pinceau impliquent des techniques de travail différentes, entrainant la pensée en termes de lignes pour l’un et de surfaces pour l’autre, l’utilisation ou non d’outils numériques conduisent à des réflexions différentes pour la conception architecturale, donc à des dessins et des édifices difficilement comparables. Nous pensons que la comparaison pourrait continuer vers la conception urbaine, et que l’utilisation d’outils numériques pour l’aménagement urbainapporte tellement de nouveautés que les villes qui en découlent ne peuvent être semblables à celles précédant la révolution numérique, mais ceci reste encore à prouver.

Inégalités de l’adoption des technologies au travail

Nous mentionnons l’importance des procédés numériques dans le travail d’aménagement urbain, cependant, il est nécessaire de souligner que leur adoption par les professionnels, comme toute autre évolution des pratiques, ne se réalise pas d’un seul élan.
Premièrement sans entrer dans un débat de fracture générationnelle ou sociale, nous observons deux mouvements de pensée qui s’opposent. L’un prône la fusion des objets matériels et des objets virtuels, dans une vision globale, donc aussi en architecture et en urbanisme. Et l’autre souhaite conserver à ces disciplines la spécificité matérielle, spatiale, territoriale qui est la leur et qui s’oppose à la culture numérique (Prost, 2014).
Deuxièmement, comme dans le domaine de la photographie où le passage de l’analogique au numérique a entrainé une redéfinition des techniques et du métier, la pratique de l’architecture et de l’urbanisme a connu une révolution digitale. Et si certains professionnels n’apprécient pasce nouveau mode de fonctionnement instrumentalisé, il ne faut pourtant pas le comparer à l’ancien mais l’accepter. En effet, il est nécessaire d’adapter les méthodes de travail pour réinventer une créativité, car les modifications apportées par l’informatique, qu’elles soient positives ou négatives,sont inéluctables (Estevez, 2001).
De toute façon, même si une étude récente montre que les plus de 44 ans s’adaptent bien aux changements apportés par les technologiques au travail (Elias, Smith, & Barney, 2012), on peut encore considérer que tout le monde n’a pas la même facilité dans l’adoption des outils numériques, et que certains souhaitent s’enpasser le plus possible.
Parallèlement, si nous souhaitons rentrer dans une étude prospective, nous devons penser aux digital natives, ayant toujours connu internet et étant particulièrement à l’aise avec toutes les nouveautés numériques et technologies. Ceux-ciseront bientôt sur le marché du travail, et si certains ne peuvent déjà pas se séparer de leurs smartphones sur les bancs de l’école, il est certain qu’ils ne les laisseront pas non plus de côté au travail –sans oublier que les futurs appareils électroniques seront toujours plus discrets et omniprésents.
Il existe donc sans doute différents degrés dans l’adoption des technologies numériques par les professionnels dans la pratique de leurs compétences, nous tenterons de les percevoir dans les résultats de cette recherche.

Vers un écosystème des objets connectés

Si les appareils numériques mobiles ont le potentiel d’ajouter du contexte à un lieu et de comprendre comment nous interagissons avec notre environnement, c’est parce qu’ils sont dotés d’une connexion à internet, qui leur donne accès à des fonctionnalités et des capacités de calcul supplémentaires.
L’avenir de ces appareils mobiles dépasse le simple fait de connecter leurs usagers à internet. Ils ont vocation à s’intégrer dans des écosystèmes pour interagir ensemble. A l’image de Google avec Androidet Apple avec iOS,des entreprises tentent de former leurs propres écosystèmes à partir de leur système d’exploitation pour smartphones, qu’elles étendent peu à peu à d’autres objets. Pour l’instant les systèmes d’exploitation touchent les ordinateurs, les tablettes, les téléphones, les montres, les lunettes, les voitures et les télévisions.
Tous les appareils fonctionnant sous le même système d’exploitation interagiront ensemble, avec les mêmes interfaces. Et toutes les applications et fonctionnalités pourront être contrôlées indifféremment, parallèlement ou simultanément avec les différents appareils connectés au même écosystème. Cette connectivité va dans le sens de pratiques multitâches et multi-écrans. De plus en plus de personnes possédant plusieurs appareils connectés passent de leur téléphone à leur tablette ou à leur ordinateur (et inversement) selon la tâche qu’ils accomplissent.

Ambiances et intelligence ambiante

Nous nous approchons maintenant d’une partie importante du sujet: la définition des ambiances urbaines. Dans cette partie, nous commençons par décrire cette notion, puis nous la relierons aux technologies numériques dans un aperçu des smart cities. Finalement, nous réfléchirons à un concept d’ambiances augmentées.

Ambiances urbaines

Perceptions sensibles dans la ville

Depuis une vingtaine d’années, des nouvelles problématiques de formes et d’espaces émergent dans l’aménagement urbain. Les notions d’ambiances, de confort sont apparues et ont imprimé leurs marques dans la pensée urbaine (Prost, 2014).
Les ambiances architecturales et urbaines naissent d’une alchimie dans la ville, sensible et mouvante. Ce mélange complexe se compose grâce aux formes spatiales d’un lieu, et aux sensations perçues par les êtres présents (Augoyard, 1998). Les mondes sonore, lumineux, olfactif, thermique, tactile, kinesthésique se rencontrent dans l’espace urbain, perçus par le citadin, habitant ou promeneur.
Si les ambiances urbaines n’ont pas de définition arrêtée et unanime, pour les étudier, nous pouvons toutefois nous intéresser à des manifestations observables, telles que les conditions climatiques, la forme urbaine et les usages des citadins. Chacun de ces domaines peut être éclairé selon deux positions associées : sous l’angle des sciences physiques, et du point de vue des sciences sociales. Par les sciences physiques, nous considérons les variables mesurables par des capteurs ou calculables, les faits décrits de manière quantitative, etc. Par les sciences sociales, nous examinons les aspects plus subjectifs, ou émotionnels, et plus difficilement mesurables, qui décrivent une perception humaine et personnelle. Ils peuvent aussi être chiffrés, par une évaluation qualitative (par une note sur des échelles de critères types chaleureux/froid, calme/animé…), mais plus souvent ils sont expriméspar des mots, des phrases qui décrivent les ressentis.
L’ambiance urbaine est intimement liée à la conception et la gestion de l’aménagement urbain, car comme l’écrit Rachel Thomas « les transformations de la ville modifient les ambiances et les formes sensibles de la vie urbaine » (Thomas, 2012). Une intégration plus forte des dynamiques d’ambiances ferait évoluer les critères de conception et de gestion de l’aménagement urbain vers une plus grande recherche de qualité sensible des espaces urbains. Grâce à l’étude de la perception des citadins, les dimensions sensibles, abordées en aménagement urbain par des procédés techniques et normatifs, des appareils de mesure ou des descriptions chiffrées de la ville, s’enrichissent d’un sens plus social.

Méthodes de mesures, de qualification et d’analyse

Progressivement, le terme d’ambiance s’impose aux acteurs de l’aménagement urbain comme un outil d’analyse et de conception de la ville. D’après Grégoire Chelkoff, « l’idée d’ambiance aide à formuler ce qui constitue l’expérience [des] situations inédites ou ordinaires, (…), afin d’en saisir leur spécificités et les conséquences sur les dispositifs et les modalités de conceptions futurs » (Chelkoff, 2012). Issu à la fois des perceptions matérielles et de l’ima ginaire induit par les lieux, le phénomène des ambiances urbaines se place à la croisée de la sociologie et des sciences techniques. Les études peuvent donc autant être menées par des enquêtes que par des séries de mesures. Plus encore, les analyses sociologiques et techniques doivent se joindre et se compléter. En plus de l’enregistrement de l’environnement urbain et de la détection de niveaux de stimulations physiologiques, nous pouvons citer différentes méthodes telles les questionnaires (Vogels, 2011), les parcours commentés (Thibaud, 2001), les tournages « caméra à la main », les interviews « récit du Lieu Souvenir » (Duarte et al., 2011), et la notation sensible (Lucas, 2011).
Pour ressentir les ambiances, le plus privilégié des usagers de la ville est le piéton. En immersion totale dans son environnement, il est un réel capteur multi-sensoriel (Piombini, 2013) à la fois physiquement et émotionnellement. En ce sens, les citadins sont la clé du dialogue sensible avec leur milieu, étant porteurs, de plus, de mémoires urbaines (Torgue, 2012).

Intelligence ambiante

Nous nous intéressons maintenant à des modifications urbaines dues aux évolutions numériques qui nous semblent affecter les ambiances. De plus en plus, les points d’accès à internet se multipliant dans les villes, les usagers peuvent se connecter peu importe où ils sont sur la planète. De nombreuses possibilités de connexions sont disponibles dans notre environnement, à domicile, au travail ou dans l’espace public, que ce soit dans les cafés, bars et restaurants, les hôtels, bureaux ou habitations privées, les gares et aéroports, les rues, places et parcs, etc.
En plus des réseaux Ethernet et Wifi, il est possible de se connecter à Internet via les réseaux cellulaires (EDGE, 3G, 4G), relayés par les antennes des opérateurs de téléphonie mobile. Suite à ces réseaux maintenant popularisés, des technologies viennent compléter l’ensemble des systèmes émetteurs-receveurs de données. Placé sur des objets ou dans certains lieux, un balisage urbain, par radio-identification (RFID), par communication en champs proche (NFC) ou par Li-Fi , n’impacte pas le paysage urbain mais le dote de nouvelles qualités, uniquement visibles et accessibles aux utilisateurs d’interfaces numériques. Nous ne pouvons douter que ces nouvelles composantes de la ville viendront impacter les ambiances urbaines, tout comme les outils numériques ont impacté la plupart des usages quotidiens et professionnels.

Internet des objets

Dès à présent, des objets variés peuvent se connecter à internet, et ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur. Même si cela peut paraitre étrange, il faut préciser que nos lampes de chevet, nos chaussures de sport, nos vélos, nos caddies de courses, ou tout autre objet du quotidien, ne dérogeront pas à la règle. Aujourd’hui déjà, la majorité des utilisateurs d’internet ne sont pas des humains mais des objets connectés. Ce phénomène appelé « Internet des Objets » (Internet of Things) a pour ambition de relier tous les objets et êtres vivants de notre environnement, prolongeant le monde électronique dans le monde physique.
EnFrance, la première cité des objets connectés s’installera à Angers et rassemblera le savoir-faire français en matière d’internet des objets. De nombreuses entreprises, comme la prometteuse société française Sigfox, travaillent à créer un immense réseau d’objets et de lieux connectés à travers le monde. Un autre projet de réseau géant, RoboEarth , vise à connecter tous les robots à un internet qui leur serait dédié. A la différence des cerveaux centralisés façon Big Brother ou HAL 9000, il s’agit à présent d’imaginer des formes d’intelligences complexes et dispersées. Nous pouvons alors utiliser le terme d’intelligence ambiante, forgé par Emile Aarts de Philips et repris par la Commission européenne (Ducatel, Bogdanowicz, Scapolo, Leijten, & Burgelman, 2001),pour décrire un avenir dans lequel les citadins seront entourés de capteurs en réseau,intégrés dansdes objets quotidiens, qui répondront à leurs besoins de manière automatique.
Toutefois, ce terme d’intelligence ambiante ne désigne pas un futur sans soucis, comme l’a souligné la Commission européenne. Dans un article posté en 2006 sur son portail CORDIS, elle résumait les conclusions de l’Information Society Technologies Advisory Group (ISTAG) ayant identifié cinq domaines sur lesquels l’intelligence ambiante pourrait faire peser une menace : le respect de la vie privée, l’identité, la sécurité, la confiance et la fracture numérique.

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Table des matières
1 Introduction 
2 Situation du sujet, définitions et état de l’art 
2.1 L’analyse en aménagement urbain
2.2 Technologies numériques pour les acteurs de l’aménagement urbain
2.3 Outils numériques mobiles pour l’analyse en aménagement urbain
2.4 Ambiances et intelligence ambiante
2.5 Outils numériques mobiles pour la prise en compte des ambiances par les acteurs de l’aménagement urbain
3 Présentation de la recherche 
3.1 Problématique et hypothèses
3.2 Méthodologie
3.3 Mise en œuvre de la méthode
4 Analyse des entretiens 
4.1 Approches des ambiances urbaines par les interviewés
4.2 Innovations numériques mobiles pour l’aménagement urbain
4.3 Renouvellement des ambiances urbaines
4.4 Renouvellement d’analyses en aménagement urbain
4.5 Evolution des démarches participatives en aménagement urbain
4.6 Contribution des outils numériques mobiles à la participation du public
5 Bilan et perspectives de recherches
5.1 Discussion de la méthode
5.2 Bilan des entretiens
5.3 Perspectives
6 Conclusion 
Bibliographie
Table des figures
Annexes 

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