OUTILS DE SYNTHESE DE REGULATEURS STRUCTURES

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Prise en compte d’interconnexions variants dans le temps

En complรฉment de la matrice fondamentale d’interconnexion macroscopique E (cf. Dรฉfinition 1.7), D.D. ล iljak propose la Dรฉfinition 1.17 qui permet de caractรฉriser l’รฉvolution dans le temps des interconnexions.
Dรฉfinition 1.17: Matrice d’interconnexion macroscopique E [Sil91] uneย  matrice N ร—N d’interconnexion macroscopiqueย  E = ((eij )) avec lesย  รฉlรฉments eij : Tย  ย โ†’[ 0,1] est diteย  gรฉnรฉrรฉeย  par laย  matriceย  N ร—Nย  d’interconnexion fondamentale ( t ) โ‰ก 0. macroscopiqueE= (( eij )) (cf. Dรฉfinition 1.7) avec eij = 0 si seulement si eij
Remarques
1. On note par E โˆˆ E le fait que E(t) est gรฉnรฉrรฉe ร  partir de E.
2. Chaque terme de E reprรฉsente donc le degrรฉ de couplage ร  lโ€™instant t entre un sous-systรจme Sj et un sous-systรจme Si interconnectรฉs physiquement (i.e. eij = 1). On peut donc voir la matrice E comme le moyen de reprรฉsenter le niveau d’incertitude de l’action de Sj sur Si via une pondรฉration eij ( t ) โˆˆ [ 0,1] pouvant varier dans le temps, voire รฉtant mal identifiรฉe.
3. On peut introduire une nouvelle rรฉalisation de S, ร  rapprocher de (1.3) mais exploitant cette fois la matrice d’interconnexion E, i.e. ( t ) = Aii x i ( t ) + Bii ui ( t ) +.
Problรฉmatique de la commande des systรจmes complexes
Dรฉfinition du contexte d’รฉtude
Sauf mention contraire, et mรชme si certains propos dรฉbordent de ce cadre, nous nous intรฉresserons au cas des systรจmes et rรฉgulateurs linรฉaires, dans le contexte de la commande optimisรฉe H2 ou Hโˆž .
Introduction, distinction des diffรฉrentes sous-problรฉmatiques
Les difficultรฉs intrinsรจques ร  la commande des systรจmes complexes
De maniรจre gรฉnรฉrale, l’รฉlaboration d’une loi de commande pour un systรจme passe par les trois รฉtapes mรฉthodologiques fondamentales suivantes :
1. la dรฉfinition des objectifs de commande,
2. la formulation mathรฉmatique du problรจme de commande ร  rรฉsoudre,
3. la synthรจse du rรฉgulateur.
S’attaquer au problรจme de synthรจse d’une loi de commande pour des systรจmes complexes (au sens de la Dรฉfinition 1.23) implique la nรฉcessitรฉ de se confronter potentiellement ร  plusieurs difficultรฉs :
d1. la difficultรฉ voire l’impossibilitรฉ de dรฉfinir un critรจre unique agrรฉgeant l’ensemble des sous-objectifs de commande.
d2. la difficultรฉ de modรฉliser les systรจmes complexes et la prรฉsence de parties (e.g. interconnexions entre les sous-systรจmes) incertaines.
d3. la manipulation de problรจmes numรฉriques de grandes tailles, nรฉcessitant pour la synthรจse de la loi de commande, des temps de calcul et / ou espaces mรฉmoires importants voire rรฉdhibitoires.
d4. la cohabitation au sein du mรชme systรจme de dynamiques diffรฉrentes, pouvant induire des difficultรฉs numรฉriques lors des phases d’analyse (e.g. simulations) ou synthรจse de lois de commande.
d5. des contraintes structurelles sur le rรฉgulateur recherchรฉ.
Ces difficultรฉs peuvent รชtre classรฉes en deux catรฉgories distinctes :
– les difficultรฉs d’ordre conceptuel, d1 et d2, liรฉes ร  l’รฉtape de formulation du problรจme de commande : nรฉcessitรฉ potentielle d’une formulation multi-critรจres du problรจme de commande optimisรฉe
– les difficultรฉs d’ordre numรฉrique, d3 ร  d5, liรฉes ร  l’รฉtape de synthรจse du rรฉgulateur : de part la trop grande dimension du modรจle du systรจme, mais aussi par la complexitรฉ du problรจme d’optimisation ร  rรฉsoudre (caractรจre composite du critรจre, contraintes structurelles sur le rรฉgulateur recherchรฉ).

Les problรฉmatiques clefs de la commande des systรจmes complexes

Les problรฉmatiques sous-jacentes concernent :
– la formulation et la rรฉsolution de problรจme de commande (optimisรฉe) multi-critรจres (thรฉorie des jeux)
– la ยซย simplification de modรจleย ยป qui peut รชtre dรฉclinรฉe en plusieurs thรจmes [Che04], dont : 1/ la simplification dynamique, i.e. la rรฉduction d’ordre, 2/ la simplification structurelle, consistant ร  se ramener ร  une rรฉalisation structurรฉe pour le systรจme (par transformation rรฉversible ou non), ayant l’intรฉrรชt de simplifier le problรจme de conception du rรฉgulateur.
– les mรฉthodologies de synthรจse de lois de commande adaptรฉes ร  la manipulation de modรจle de dimensions รฉlevรฉes et / ou aux contraintes structurelles sur le rรฉgulateur recherchรฉ.
Plus gรฉnรฉralement, l’objectif fondamental est la simplification du problรจme de commande, trop complexe pour รชtre rรฉsolu par exemple en employant les rรฉsultats classiques de la commande optimisรฉe H2 ou Hโˆž [DGKF89]. En effet, pour des raisons conceptuelles ou numรฉriques, apprรฉhender globalement le problรจme de commande d’un systรจme complexe peut s’avรฉrer dรฉlicat voire impossible. On peut donc en conclure, comme l’ont fait D.D. ล iljak ou J. Bernussou et A. Titli en introduction de leurs ouvrages de synthรจse respectifs [Sil91] et [BT82], qu’un des รฉlรฉments clefs d’une mรฉthodologie de commande pour les systรจmes complexes sera la dรฉcomposition du problรจme de commande ; dรฉcomposition du problรจme conceptuel, pour gรฉrer au mieux les difficultรฉs de modรฉlisation mathรฉmatique du systรจme et de formalisation des objectifs de commande, ou bien dรฉcomposition du problรจme numรฉrique, pour simplifier le problรจme de synthรจse de la loi de commande.
Rรฉalisons un rapide tour bibliographique sur la thรฉmatique de la dรฉcomposition du problรจme de commande, afin de mieux discerner ce qui se cache derriรจre ce concept.

Bibliographie sur la dรฉcomposition du problรจme de commande

Cette idรฉe de dรฉcomposition du problรจme de commande se retrouve beaucoup, parfois de faรงon implicite, dans les solutions proposรฉes dans les annรฉes 1970-1980. Elle intervient surtout dans le but de dรฉcomposer le problรจme numรฉrique. Cette idรฉe nous semble encore d’actualitรฉ, malgrรฉ la progression exponentielle des performances des calculateurs depuis cette รฉpoque. Si ces performances accrues permettent d’aborder des problรจmes de taille lรฉgรจrement supรฉrieure, elles sont d’abord et surtout utilisรฉes pour prendre en compte les objectifs de maniรจre plus rigoureuse. Citons par exemple l’emploi des inรฉgalitรฉs matricielles, LMI et BMI (Inรฉgalitรฉs Matricielles Linรฉaires ou Bilinรฉaires), au service de problรจmes structurรฉs ou multi-objectifs. J. Bernussou et A. Titli [BT82] distinguent diffรฉrentes stratรฉgies de dรฉcomposition du problรจme numรฉrique, verticale ou horizontale.
La dรฉcomposition dite verticale ou temporelle
Ici, l’objectif est de diviser la complexitรฉ de la loi de commande, en tentant de dรฉcomposer celle-ci selon plusieurs niveaux hiรฉrarchiques. Pour reprendre la terminologie de [FBBTMW80], nous aboutissons ici ร  une commande ยซย multilayerย ยป, que nous proposons de traduire par ยซย multi-couchesย ยป. Un schรฉma classique de commande ยซย hiรฉrarchisรฉeย ยป est donnรฉe en figure Fig. 1.1.
Cette dรฉcomposition tente de surmonter les difficultรฉs d1, d3, et d4 soulevรฉes prรฉcรฉdemment. En effet, les diffรฉrents niveaux de commande constitutifs de l’organe de dรฉcision (qui peuvent รชtre vus comme diffรฉrents algorithmes) sont dรฉfinis en adรฉquation avec les diffรฉrentes dynamiques constitutives du systรจme, sachant que les couches hiรฉrarchiquement supรฉrieures interviennent avec une frรฉquence moindre que les couches infรฉrieures.
On distingue en gรฉnรฉral quatre niveaux fonctionnels de commande [Ber88] :
– Niveau 1 ou niveau ยซย rรฉgulationย ยป : ce niveau agit directement sur le processus, dans une gamme de frรฉquences correspondant ร  la dynamique du processus. Son rรดle est de gรฉnรฉrer les commandes pour que les sorties y du processus suivent des trajectoires imposรฉes ou pour qu’elles soient maintenues ร  des points de consigne en dรฉpit des perturbations. Il complรจte son rรดle d’interface entre le processus et le systรจme de commande en faisant remonter certaines informations comme des mesures continues, mais aussi dans un contexte discret la dรฉtection de pannes, le dรฉbut et fin de cycle sรฉquentiel, etcโ€ฆ
Illustration de l’intรฉrรชt de la structuration des modรจles systรจme et rรฉgulateur
La simplification structurelle du modรจle du systรจme ainsi que le choix d’une structure du rรฉgulateur permet tout simplement d’รฉviter la mise en ล“uvre d’une loi de commande de complexitรฉ surdimensionnรฉe relativement au niveau de performance souhaitรฉ. Reprenons ici ร  des fins d’illustration un exemple introduit par D.E. Reeves dans ses travaux de thรจse [Ree91].
Il concerne la commande d’un radar รฉquipรฉ de 20 capteurs et 20 actionneurs. La mise en place d’une loi de commande centralisรฉe mรจne comme illustrรฉ sur la figure Fig. 1.9 ร  une loi de commande impliquant 400 voies potentielles de feedback entre les 20 capteurs et les 20 actionneurs. Aprรจs simplification structurelle du modรจle, et l’adoption d’une structure dรฉcentralisรฉe pour le rรฉgulateur, couplรฉs ร  une suppression d’actionneurs et de capteurs, une loi de commande avec uniquement 18 voies peut รชtre considรฉrรฉe. Il est certain que le niveau de performance global se trouve diminuรฉ par cette simplification, mais le prix a payรฉ peut รชtre faible en regard de l’apport en terme de lisibilitรฉ et de maintenabilitรฉ de la loi de commande obtenue. Le nombre d’actionneurs et de capteurs mis en ล“uvre a รฉtรฉ rรฉduit de 50% , et encore plus notable, le nombre de canaux SISO de rรฉtroaction a รฉtรฉ rรฉduit de 95% .
Premiรจre รฉtape : La structuration du modรจle standard (du systรจme)
Principe : structuration du systรจme et structuration du critรจre
Si c’est bien la structuration du modรจle standard qui nous importe au final pour la simplification du problรจme de synthรจse, dans la littรฉrature les outils proposรฉs s’intรฉressent toujours ร  la structuration du modรจle du systรจme physique. Ensuite la structuration des pondรฉrations se fait au mieux afin de garantir un niveau un certain niveau de structuration pour le modรจle standard.
Structuration ou simplification structurelle du modรจle du systรจme
Si aucune structure n’apparaรฎt ยซย naturellementย ยป lors de la modรฉlisation du systรจme, il faudra envisager une รฉtape de ยซย transformation de modรจleย ยป, rรฉversible ou non, afin de faire apparaรฎtre une structure exploitable. Nous devrons donc mettre en ล“uvre au niveau de cette premiรจre รฉtape trois sous-tรขches :
1. Une รฉtape d’analyse du modรจle : dans le but de chercher une structure intrinsรจque (mise en รฉvidence de corrรฉlations fortes ou faibles entre variables), directement lisible, ou masquรฉe par un choix de reprรฉsentation maladroit.
2. Une รฉtape de mise en forme : partant du rรฉsultat obtenu lors de l’analyse, diffรฉrentes transformations peuvent รชtre nรฉcessaires pour faire ressortir la structure du systรจme.
3. Une รฉtape de simplification : consistant principalement en l’รฉlimination de certains termes d’interconnexion dont on aura montrรฉ prรฉalablement qu’ils sont nรฉgligeables.
Ces trois รฉtapes successives d’analyse et de transformation constituent pour nous la phase de structuration du systรจme.
Conclusion
Nous avons vu dans ce paragraphe que la structuration du modรจle standard est presque toujours rรฉalisรฉ en deux รฉtapes, structuration du modรจle du systรจme, puis choix de la structure du critรจre. L’effort mรฉthodologique porte principalement sur la structuration du modรจle du systรจme, tรขche que l’on peut dรฉcomposer en trois phases ; analyse, mise en forme, et simplification. Des outils sont proposรฉs dans la littรฉrature (cf. chapitre 3), principalement pour la phase d’analyse.
Seconde รฉtape : Le choix d’une structure pour le rรฉgulateur
Principe
Comme illustrรฉ sur le schรฉma de la figure Fig. 1.8, le choix de la structure du rรฉgulateur se fera en considรฉrant la structure du modรจle standard associรฉ au systรจme, les contraintes d’ordre conceptuel et physique (implantation sur site), et bien entendu le niveau de performance dรฉsirรฉ. Une stratรฉgie possible est de choisir pour le rรฉgulateur une structure assurant au systรจme en boucle fermรฉe la mรชme structure qu’il avait en boucle ouverte.
Avant de formuler plus prรฉcisรฉment cette idรฉe, les problรจmes de commande H2,โˆž structurรฉe doivent รชtre รฉnoncรฉs.
Structures candidates pour le systรจme et le rรฉgulateur
Introduction
Dans ce paragraphe nous nous proposons de lister les diffรฉrents couples de structures types ( Structure S ; Structure K) ร  partir desquels diffรฉrentes techniques de synthรจse pourront รชtre envisagรฉes. Elles seront autant de cibles potentielles lors de l’รฉtape de structuration.
Liste des structures cibles pour la matrice de transfert G
On considรจre ici une matrice de transfert G( s ) partitionnรฉe en N ร—N blocs, pas nรฉcessairement scalaires. Les blocs diagonaux Gii ( s ) , pour i = 1,โ€ฆ,N , sont supposรฉs รชtre non nuls. Considรฉrant que la seule source de structuration provient de l’annulation de certaines matrices d’interconnexion Gij ( s ) , j โ‰  i , (i.e. on ne tient pas compte de caractรฉristiques telles que la symรฉtrie), on peut estimer ร  2N ( N โˆ’1) le nombre de structures (macroscopiques) potentielles pour G( s ) 2. Nous nous limiterons ici ร  la prรฉsentation de structures pour le systรจme (et le rรฉgulateur) directement exploitables lors de la phase de synthรจse. Elles sont regroupรฉes dans le tableau Tab. 1.2. Pour une meilleure lisibilitรฉ, le cas d’un systรจme partitionnรฉ en N = 3 sous-systรจmes est considรฉrรฉ sans perte de gรฉnรฉralitรฉ. Les grandes familles de structures โ€“ issues de considรฉrations mathรฉmatiques โ€“ sont introduites dans le tableau Tab. 1.2. Associรฉ ร  chaque structure, il est mentionnรฉ si la propriรฉtรฉ d’invariance IMu est satisfaite.
La troisiรจme partie du tableau prรฉsente trois structures pouvant รชtre considรฉrรฉes comme des sous-cas de la structure LBT. Notons รฉgalement que la structure UBT est duale de la structure LBT et ne nรฉcessite pas de traitement particulier. On peut associer ร  la structure matricielle LBT les interprรฉtations physiques suivantes. Avoir une structure triangulaire pour un systรจme interconnectรฉ signifie en premier lieu que les interconnexions entre les sous-systรจmes Si sont unidirectionnelles, i.e. on a seulement des interconnexions dans le sens ย ยป Si agit sur Sj ยซย , pour j > i . Le cas particulier de la structure LBD correspond au cas oรน le sous-systรจme Si agit de maniรจre directe uniquement sur le sous-systรจme hiรฉrarchiquement infรฉrieur Si+1. Nous avons retenu รฉgalement la structure dite Toeplitz
โ€“ LBT qui possรจde la propriรฉtรฉ d’IMu.
Nous cherchons dans ce qui suit ร  associer des schรฉmas blocs voire des exemples concrets de systรจme aux structures prรฉsentรฉes dans le tableau Tab. 1.2.
Concept de stabilitรฉ connective
Calculer les modes d’un systรจme complexe n’est pas nรฉcessairement le meilleur moyen pour analyser sa stabilitรฉ ; le premier argument en dรฉfaveur de cette solution est celui rรฉcurrent liรฉ aux dimensions trop importantes du modรจle ร  manipuler. De plus, si physiquement le systรจme complexe se prรฉsente comme un ensemble constituรฉ de sous-systรจmes interconnectรฉs, nous devons trรจs souvent nous assurer de la stabilitรฉ de ce systรจme ร  deux niveaux. On veut garantir ร  la fois :
– La stabilitรฉ locale : i.e. au niveau de chaque sous-systรจme
– La stabilitรฉ globale : en tenant compte des interactions, celles-ci prรฉsentant des incertitudes (difficultรฉs ร  modรฉliser parfaitement un grand systรจme).
Assurer la stabilitรฉ d’un grand systรจme malgrรฉ les incertitudes structurelles entachant le modรจle exploitรฉ revient donc ร  assurer la ยซย stabilitรฉ connectiveย ยป du systรจme (notion introduite par D.D. ล iljak en 1972, et reprise dans [Sil78] et [Sil91]). La maniรจre la plus connue pour รฉtablir la stabilitรฉ connective d’un grand systรจme fait appel ร  l’approche de Lyapunov et plus particuliรจrement au concept de ยซย vecteur de fonctions de Lyapunovย ยป (en anglais ยซย vector Lyapunov functionsย ยป introduit indรฉpendamment par R. Bellman et V.M. Matrosov en 1962 [Bel62], [Mat62]). Cet outil est dรฉfini dans le paragraphe suivant.
Prรฉsentation du concept de vecteur de fonctions de Lyapunov
Un rappel sur les fonctions de Lyapunov est proposรฉ en annexe II.A. Le concept du vecteur de fonctions de Lyapunov est le suivant ; chaque composante de ce vecteur est une fonction scalaire associรฉe ร  l’un des sous-systรจmes, permettant de conclure ร  sa stabilitรฉ. L’idรฉe consiste alors ร  dรฉduire la stabilitรฉ du systรจme global de l’analyse conjointe de chaque fonction scalaire constitutive du vecteur. Diffรฉrentes mรฉthodes de construction des vecteurs de Lyapunov existent, par exemple celles introduites indรฉpendamment par D.D. ล iljak et M. Araki en 1978 (voir [Sil91] ou [Ara78], les deux รฉtant rรฉsumรฉs dans la premiรจre rรฉfรฉrence). Nous prรฉsenterons celle dรฉveloppรฉe par M. Araki, utilisant une majoration quadratique des termes d’interconnexion. Elle sera introduite directement dans le cadre des systรจmes linรฉaires alors qu’elle a รฉtรฉ dรฉfinie initialement dans le cadre plus gรฉnรฉral des systรจmes non-linรฉaires. Notre objectif ici est aussi de proposer une mรฉthode systรฉmatique de vรฉrification de la stabilitรฉ connective. avec x i ( t ) โˆˆ
Application de l’outil vecteur de fonctions de Lyapunov ร  l’analyse de la stabilitรฉ connective
Description gรฉnรฉrale du systรจme complexe S
On reprend ici la modรฉlisation linรฉaire d’un systรจme complexe reportรฉe ร  l’รฉquation (2.1), mais en ne prenant pas en considรฉration les matrices d’entrรฉe et de sortie B et C , qui n’influence pas la stabilitรฉ du systรจme. S : x ( t ) = Ax ( t ), (2.16) avec x ( t ) โˆˆ n l’รฉtat de S. On considรจre que x = 0 est l’unique point d’รฉquilibre de S.
On associe encore une rรฉalisation partitionnรฉe E/Et/S ร  S, modรฉlisรฉ alors comme l’interconnexion de N sous-systรจmes Si . N S : x i ( t ) = Aii x i ( t ) + โˆ‘eijxxAij x j ( t ), i = 1, โ€ฆ,N (2.17)

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Table des matiรจres

NOTATIONS ET ACRONYMES
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 : DEFINITION DE LA PROBLEMATIQUE DE LA COMMANDE DES SYSTEMES COMPLEXES
CHAPITRE 2 : OUTILS D’ANALYSE DES SYSTEMES COMPLEXES
CHAPITRE 3 : OUTILS DE STRUCTURATION DE MODELE
CHAPITRE 4 : OUTILS DE SYNTHESE DE REGULATEURS STRUCTURES
CHAPITRE 5 : APPLICATIONS AU CAS DES SYSTEMES D’ENTRAINEMENT DE BANDE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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