Origine, taxonomie et morphologie du maïs

Origine, taxonomie et morphologie du maïs

Le maïs de nom scientifique Zea mays est la céréale dont la zone de culture est la plus vaste dans le monde. Son origine reste encore imprécise, car elle suscite plusieurs polémiques. Les uns pensent qu’il a été trouvé dans le vieux monde qui correspond aujourd’hui à l’Europe, l’Asie et l’Afrique, et cela, parce qu’il était cultivé sur les bassins méditerranéens bien avant la découverte du continent Américain au XVe siècle. D’autres preuves attestent qu’il est originaire de l’Amérique centrale plus précisément des hauts plateaux mexicains où de nombreux échantillons témoignent de sa présence à plus de 5 000 ans avant Jésus-Christ. En définitive, tous les auteurs s’accordent à reconnaître que 1’6volution du maïs vers les formes modernes s’est passée en Amérique Centrale (ROUANET, 1984 ; GAY, 1984).

Zea mays, (le maïs) est une monocotylédone appartenant à la famille des Graminées ou poaceae, à la sous famille des Panicoideae, à la tribu des maysdeae ou tripsaceae et au genre Zea. C’est une plante annuelle herbacée dont l’espèce mays est la seule espèce du genre Zea (lddi, 1987).La plante de Maïs se compose d’une tige unique de taille variable pouvant atteindre généralement 1 à 3 m et de gros diamètre, pleine, lignifiée et formée de plusieurs entrenœuds d’une vingtaine de centimètres, séparés par des nœuds. Chaque nœud donne naissance à une seule feuille. La feuille se compose à son tour d’une gaine, d’un limbe et d’une ligule. Les feuilles sont alternes, larges à nervures parallèles à la nervure centrale. Les racines quant à elles sont fasciculées, aussi traçantes que plongeante (Soltner, 1986). C’est une espèce à pollinisation croisée où les inflorescences femelles (épis) et les inflorescences mâles (paniculées) sont disposées à des endroits distincts sur la plante. Les épis, souvent à raison d’un épi par tige sur lequel sont formés un nombre variable de rangées de grains (de 12 à 16), fournissent entre 300 à 1000 grains. Le grain de Maïs est formé d’un embryon, d’un tissu de réserve, d’albumen et d’une enveloppe fine et translucide : le péricarpe. L’albumen est constitué essentiellement de grains d’amidon. L’assemblage de ces grains d’amidon entre eux par des protéines confère au grain une structure vitreuse ou farineuse. L’amidon corné donne sa couleur aux grains de maïs, généralement jaune, blanc, rouge ou noir (Son, 2015). Les réserves énergétiques représentent 80 à 84 % du poids total du grain frais. Composées de fécules (90 %) et de protéines (7 %), accompagnées par des huiles, des minéraux et d’autres composés, elles fournissent de l’énergie à la plante au cours de son développement (CTA-ISF, 2012) .

L’importance de la production et des superficies emblavées 

Importance de la production

Selon Africa’s Green Revolution Drought Tolerant Maize Scam (2010), 300 millions de personnes dans le monde dans plus de 100 pays dépendent du maïs pour 1 ur survie. Il a connu plusieurs croisements pendant des centaines d’années à travers différentes régions du monde. Ce qui explique que le maïs compte plus de cent variétés offrant ainsi une grande diversité génétique. Cette grande diversité offre au maïs une large adaptation favorisant ainsi sa large diffusion à travers le monde (White et Carson, 1999).

Au Burkina Faso, l’accroi sement de la production du maïs et l’amélioration de sa conservation post récolte reste la seule alternative pour résoudre le problème de l’insécurité alimentaire de la population de plus en plus croissante. En dépit de la faible productivité, la culture du maïs connaît un essor particulier, dans les zones cotonnières au regard de sa capacité de valorisation du reliquat de feltilisant (Dao, 2013), du fait de sa part élevée dans l’alimentation des populations et de la diversité des utilisations auxquelles il est destiné. Le maÏs le plus produit est à grains blancs. En zone rurale, cette céréale a un importance capitale en périodes dites d soudure (période du début de la saison des pluies où toutes les cultures poussent, mais où les stocks céréaliers de [‘année précédent sont épuisés).

Le maïs représent environ lin tiers de la consommation totale de céréales alimentaires au Burkina Faso (F1\0, 2014). Les principales régions productrices sont Jes Hauts- Bassins, la Boucle du Mouhoun, les Cascades avec respectivement 346 500 tonnes, 199 000 tonnes, 123 188 tonnes sur une production totale de 1 200 000 tonnes (DGPER, 2010). La production de la saison sèche occupe seulement 0,8 % des ménages agricoles au niveau national. Les principales régions productrices de maïs irrigué sont la Boucle du Mouhoun, les HautsBassins et les Cascades avec respectivement 7 482 tonnes, 2 488 tonnes et 1 894 tonnes sur une production totale de 13 430 tonnes (DGPER, 2010). La production du maïs est donc importante sur le plan économique et alimentaire dans notre pays.

Les superficies emblavées 

Produit dans presque toutes les zones agro écologiques du pays, seul ou en association avec la plupart des cultures, le maïs est pratiqué par environ 78,6 % des ménages agricoles en saison pluvieuse (SPAAA, 2012) jusqu’aux années 2000 ou le programme Petite Irrigation mis en place par le Ministère en charge de l’agriculture a rendu possible la culture du maïs en saison sèche dans le but de relever le défi de l’autosuffisance alimentaire. Le maïs occupe 16% des superficies céréalières cultivées (SPAAA, 2012).

La maïsiculture du Burkina Faso est étroitement dépendante de la pluviométrie annuelle. Les variations pluviométriques nécessitent l’utilisation de variétés à plus ou moins long cycle. La zone climatique la plus propice est celle des savanes avec une pluviométrie de 800 à 1 200 mm et un ensoleillement important qui réduit le parasitisme. Le maïs a besoin d’une température de 10 °C à 19 °c. L’altitude ne doit pas dépasser 1 800 m (CTA-ISF, 2012) De ce fait, trois aires de culture ont été schématiquement définies (SAUVAIRE et SANOU, 1986).

Dans les zones à pluviométrie inférieure à 900 mm, l’emploi de variétés précoces (85 à 94 jours) et de variétés extra-précoces (75 à 84 jours) est conseillé. Dans les zones à pluviométrie supérieure à 900 mm, l’utilisation de variétés de cycle intermédiaire (95 à 110 jours), qui rentabilisent le mieux la disponibilité en eau, est recommandée. La culture de variétés précoces dans cette zone doit répondre à un souci de gestion du soi (culture de relais ou prévision d’un labour de fin de cycle). L’utilisation de variétés extra précoces est un risque (maladies, oiseaux, qualité du grain…) ;

Dans les périmètres irrigués et les bas-fonds (pas de contrainte hydrique), l’utilisation de variétés de cycle intermédiaire et tardif (plus de 110 jours) est recommandée (Dao, 2013) ;

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Origine, taxonomie et morphologie du maïs
II. La place de la culture du maïs dans l’économie du Burkina Faso
2.1. L’importance de la production et des superficies emblavées
2.2. Capacités nutritionnelles et utilité du maïs
2.3. Commercialisation du maïs au Burkina et à l’échelle internationale
2.4. Les variétés de maïs cultivées au Burkina Faso
III. Contraintes liées à la production du maïs
3.1. Contraintes abiotiques
3.2. Contraintes biotiques
IV. Les différentes opérations post récolte sur le maïs
4.1. Traitement pendant la récolte
4.2. Traitement pendant le transport
4.3. Traitement Pendant le stockage
V. Facteurs d’altération de la qualité et de la quantité des grains de maïs en stockage
5.1. Facteurs météorologiques et biochimiques
5.2. Facteurs liés aux agents biologiques de dégradation
5.3. Quelques techniques d’atténuation contre les attaques de ces ravageurs
VI. Méthodes de lutte
6.1. Méthodes de lutte traditionnelles
6.2. Méthodes de lutte modernes
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
1. Présentation des sites d’ étude
1.1. La commune rurale de Koumbia
1.2. La commune rurale de Dandé
1.3. Commune de Kourouma
1.4. Commune rurale de N’dorola
II. Le matériel
2.1. Le matériel végétal
2.2. Matériel animal
2.3. Le matériel de laboratoire
2.4. Les fiches d’enquêtes
III. Méthodologie
3.1. Étude de la perception des producteurs sur les contraintes de stockage et inventaire
des insectes des stocks du maïs
3.2. Évolution des populations des insectes inféodés aux stocks de maïs en milieu
contrôlé en stockage groupé
3.3. Évolution des populations des insectes inféodés aux stocks de maïs en milieu
contrôlé en stockage isolé
IV. Analyse des données
CHAPITRE III : RESULTAT ET DISCUSSION
1. Résultats
1.1. Perceptions paysannes sur la conservation des maïs stockées
1.2. Inventaire et identification de la diversité des insectes dans les stocks de maïs
1.3. Taux d’attaque des insectes aux stocks de maïs en milieu contrôlé en stockage
groupé
1.4. Taux d’attaque des insectes aux stocks de maïs en milieu contrôlé en stockage isolé
II. Discussion
CONCLUSION

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