Origine et phylogénie des Ratites

Origine et phylogénie des Ratites

Anatomie comparée des Ratites

Chez les Ratites les muscles sont hauts sur la jambe, près du corps, cela diminue le mouvement d’inertie de la jambe mais aussi la force que doit fournir le muscle pour mettre en rotation la jambe. [8] Pour que l’oiseau soit stable, son centre de gravité doit se trouver entre ses deux jambes, sinon il tomberait en avant ou en arrière quand il se tient debout. Les parties du corps en arrière doivent compenser celles en avant (la tête, le cou et la poitrine).

Les Ratites ne peuvent pas bénéficier des grandes ailes pour compenser le poids des organes intestinaux, ce qui pourrait expliquer le fait qu’ils aient un grand cou. [8] En ce qui concerne les muscles du membre postérieur chez le nandou, ils ressemblent beaucoup à ceux des autres Ratites à quelques différences:

– Le muscle fléchisseur médial de la jambe a deux tendons d’insertion contre un seul chez les autres Ratites.

– Le muscle gastrocnémien présente quatre parties chez l’émeu et le casoar, et il semblerait en avoir trois chez le kiwi tandis qu’il présente une partie accessoire et tendineuse chez l’autruche, qui pourrait être en rapport avec le muscle plantaire. Le gastrocnémien du nandou possèderait trois parties également.

– Chez le nandou comme chez les autres oiseaux ayant une locomotion de grande vitesse, les muscles qui interviennent dans l’extension de la hanche (m.iliotibialislatéralis, m.flexorcurislateralis p.pelvica, m.caudofemoralis, m.iliofibularis) et les extenseurs de la cheville (m.gastrocnemius) sont relativement de gros muscles ce qui indique l’importance de ces muscles pour générer une locomotion importante.

– Cependant certains autres muscles fléchisseurs de la hanche (Mm. iliotrochantericus, m. iliofemoralisexternus, m. iliotibialiscrânialis) et de la cheville (M. tibialiscrânialis) sont quant à eux plus petits. Une exception à cela : le muscle iliofibularis qui fléchit l’articulation du genou mais qui participe aussi à l’extension de la hanche. [23]

Le système tégumentaire

Les cuisses des autruches sont dépourvues de plumes mais chez les autres espèces de Ratites, on en trouve jusqu’au tarsométatarse. Tous les Ratites sont dépourvus de glandes sébacées. Ils présentent des callosités qui sont des épaississements dermiques aux zones de frottement ou de pression. On a des callosités sternales chez les autruches, les nandous et les émeus, mais seule l’autruche en a sur les zones de projection ventrales et dorsales des os du pubis.

Chez l’autruche, la peau des tarsométatarses, sur la face dorso-plantaire, et sur la face dorsale des doigts est composée d’écailles kératinisées non imbriquées. Des plus petites écailles couvrent le reste de peau présente dans ces zones. On trouve une autre modification de la peau sur la face plantaire des doigts. Chez l’autruche, le coussinet est épais et la surface de l’épiderme est constituée de tiges verticales de tissus kératinisés très serrées entre elles. Chez les autres Ratites, les coussinets plantaires sont de simples callosités. Ces coussinets font environ 1 cm d’épaisseur pour une surface de 6 x 18 cm sur le doigt principal et de 5 x 11 cm sur le doigt latéral (le plus petit). Un autre coussinet est formé de corps gras épais entourés par une capsule fibreuse. [14]

La peau des Ratites est plus épaisse que celle des autres oiseaux et surtout que celle du kiwi chez qui l’hypoderme proéminent permet le stockage de graisse : par exemple le kiwi austral, pendant la période de reproduction, peut stocker jusqu’à 50% de son poids corporel en graisse sous-cutanée et intra-coelomique.

Les injections et les prélèvements

Certains Ratites comme l’autruche sont destinés à la consommation, ainsi les injections intramusculaires dans la cuisse sont prohibées et sont faites préférentiellement dans les muscles le long de la colonne vertébrale de la partie thoracique. [10] Les injections sous-cutanées ne sont pas idéales car la peau adhère aux tissus sous-jacents.

A cause du système porte rénal, les médicaments néphrotoxiques tels que les antibiotiques aminoglycosides peuvent atteindre les reins en concentration importante s’ils sont administrés dans les muscles de la jambe. De plus les molécules éliminées par les tubules rénaux, tel que la kétamine peuvent être excrétée avant d’avoir atteint la circulation générale, empêchant d’avoir l’effet escompté. De ce fait il est préférable de privilégier les injections dans la partie antérieure du corps.

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Introduction
1. Origine et présentation des Ratites
1.1. Origine et phylogénie des Ratites
1.2. Présentation des familles de Ratite
1.2.1. La famille des Rhéidés
1.2.1.1. Le nandou d’Amérique
1.2.1.1.1. Description
1.2.1.1.2. Géolocalisation
1.2.1.1.3. Nourriture
1.2.1.1.4. Comportement social
1.2.1.1.5. Statut et conservation
1.2.1.2. Le nandou de Darwin
1.2.1.2.1. Description
1.2.1.2.2. Géolocalisation
1.2.1.2.3. Nourriture
1.2.1.2.4. Comportement social
1.2.2. La famille des Struthionidés
1.2.3. La famille des Aptérygidés
1.2.4. La famille des Dromaiidés
1.2.5. La famille des Casuariinés
2. Anatomie comparée des ratites
2.1. L’appareil locomoteur
2.1.1. Les os
2.1.2. Les muscles
2.1.3. Les doigts
2.2. Les téguments
2.3. L’appareil respiratoire
2.4. L’appareil digestif
2.5. L’appareil uro-génita
2.5.1. L’appareil urinair
2.5.2. L’appareil reproducteur
2.5.3. Les oeufs
2.6. L’appareil cardiovasculaire
2.7. Les organes lymphoïdes
2.8. Le système nerveux
2.9. Les organes du sen
3. Intérêt de l’anatomie par rapport à la clinique
3.1. Examen à distance
3.1.1. L’examen physique
3.1.2. La contention
3.1.3. Le transport
3.2. Les injections et les prélèvements
3.2.1. Les injections et les prélèvements
3.2.2. Les valeurs hématologiques et biochimiques
3.3. L’imagerie
3.4. L’anesthésie
3.5. La chirurgie
3.6. Les maladie
3.8. L’autopsie
Conclusion
Bibliographie

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