ORIENTATION PROFESSIONNELLE DES ETUDIANTS VETERINAIRES

ORIENTATION PROFESSIONNELLE DES ETUDIANTS VETERINAIRES

Attentes des étudiants concernant leur passage à l’ENV et déceptions

Les entretiens avec les étudiants de trois des quatre écoles vétérinaires françaises ont permis à l’échantillon d’élèves interrogés de s’exprimer librement sur leurs attentes vis à vis de leur formation. La question leur étant posée de façon ouverte, ils ont exposé tout simplement leur vision d’un enseignement idéal et réussi de leur futur métier.Une des notions les plus récurrentes est celle de la nécessité d’un apprentissage pratique, concret et en lien direct avec leur rôle de futur praticien. Le but ultime est « l’autonomie », ils souhaitent tous ne pas être perdu face à des situations nouvelles encore jamais expérimentées. Mais beaucoup d’entre eux n’osent plus espérer et se résignent à devoir se faire la main après leur sortie de l’école.« Etre bien formé pour mon métier, même si on nous dit qu’on sera formé « sur le tas », que c’est un métier pratique qu’on apprendra en pratiquant. Avoir une bonne base, savoir gérer les clients, c’est important. »
« Une formation assez solide en clinique, une formation pratique plus poussée. Un ami a son père véto qui dit qu’il voit beaucoup de jeunes qui sortent de l’école et qui ne savent pas faire une césarienne alors que c’est l’opération la plus courante en élevage allaitant. Je trouve ça un petit peu fou. »« J’espère voir le plus possible de diversité, des opérations, mais apparemment en clinique, on est plus là pour observer et nettoyer que pour agir et s’entraîner. J’espère qu’avec les stages on pourra s’entraîner, voir le plus possible de choses, pour être capable à la fin de soigner, d’être vraiment efficace. Faire le plus possible de pratique, la théorie est importante mais voir les choses en vrai c’est autre chose. »« En toute logique, être vétérinaire en sortant. L’enseignement théorique et pratique surtout. Je n’aimerais pas être lâchée sur le terrain avec la peur panique de faire une chirurgie parce que je n’en aurai jamais fait. C’est le but des stages. M’apprendre à pas être trop froide avec les clients, parce que les vétérinaires ne sont pas très chaleureux des fois. »
« D’avoir les bases, les connaissances théoriques, parce que la pratique on sait très bien qu’on l’aura pas. Dans l’idéal, j’aimerai bien être autonome, pouvoir assumer un remplacement en sortant, mais je sais que ça ne sera sûrement pas le cas. »Toutefois, ils restent conscients de l’importance de la formation théorique, sans laquelle les actes ne trouveraient pas leur justification. Mais l’inverse se vérifie également, sans application pratique, les connaissances s’oublient vite.
« J’ai cru comprendre que niveau pratique fallait pas trop rêver, alors au moins acquérir le maximum de bases théoriques, les connaissances, pas forcément avoir tout en tête mais pouvoir les retrouver facilement. »« Faire plus de pratique, après c’est sur qu’on avait pas beaucoup de connaissances alors on comprend qu’ils voulaient pas nous envoyer en clinique. Mais on commence à avoir des bases sur les maladies, donc ce serait bien d’appliquer un peu, parce qu’on apprend et,ça ressort, ce n’est pas très constructif. Il faudrait un peu de clinique, à caser dans un emploi du temps qui est déjà très serré, c’est le problème. »
Une fois encore, c’est la déception qui prévaut. Même chez les étudiants les plus motivés, qui assistent de façon assidue aux cours magistraux, le jugement est sans appel. Les matières enseignées ne sont pas toujours pertinentes selon les étudiants interrogés en deuxième année. L’essentiel n’est pas enseigné et devra être appris seul et sur le terrain le plus souvent, toujours selon eux.
« Pour l’instant la formation est hyper théorique, c’est frustrant. J’ai l’impression de rien savoir faire, en plus ils nous laissent très peu de temps pour les stages et nous obligent à aller à la ferme, en DSV et pas vraiment en clinique vétérinaire. Je suis très déçue, j’ai l’impression de pas être au niveau pratique. Ce que j’attends, c’est justement de compenser toute la théorie par de la pratique, c’est comme ça qu’on apprend mieux. Quand on voit le cas en suivant un D3 en clinique, on apprend mille fois mieux qu’en le lisant bêtement dans un poly, ça marque beaucoup plus. Pour moi c’est la meilleure façon d’apprendre.
Quand je vois qu’on a perdu notre temps avec des cours qui servent à rien (en génétique, physique, culture générale de la profession) alors qu’ils savaient très bien qu’on a un an de moins, c’est un peu bête. »
« Ce que je trouve décevant, c’est de devoir aller ailleurs pour se former, d’avoir bossé, tellement pour entrer dans une école, pour me rendre compte que je me formerai ailleurs, sur le terrain. Tous les vétos que je connais m’ont dit que la rurale s’apprenait sur le terrain, alors que la canine s’apprend à l’école, donc j’ai choisi Alfort pour avoir des bonnes bases en canine. C’est paradoxal de vouloir faire de la rurale et d’être dans une école orientée canine, mais c’est une question […] de conseils des vétos, pour avoir une bonne formation en canine.
En stage et en bossant comme ASV j’en apprends plus qu’en un semestre à l’école, et il parait qu’en bovine c’est pire, on apprend tout à la sortie de l’école. Il y a un décalage avec la clinique, parce que la théorie seule ne se retient pas, et comme ils veulent qu’on connaisse la théorie avant d’aller en clinique, on oublie tout avant d’y mettre les pieds. Il vaudrait mieux nous laisser au moins observer la pratique en parallèle de la théorie, même si on touche pas, au moins quand on voit on retient mieux. »

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONSTATS SUR L’EXERCICE PROFESSIONNEL VETERINAIRE, SON EVOLUTION, SA FEMINISATION ET SES ENJEUX 
1. VETERINAIRE : DES METIERS TRES VARIES 
a) Vétérinaire praticien
b) Vétérinaire dans le secteur privé
c) Vétérinaire dans le secteur public
2. EVOLUTION ET ORIENTATION DU MILIEU VETERINAIRE 
a) Féminisation de la profession vétérinaire
b) Les productions animales et d’autres secteurs fondamentaux pour l’Etat désertés au profit de la canine, la faune sauvage et l’équine
c) Adaptation de la formation vétérinaire à ce contexte : les changements de Cursus
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU QUESTIONNAIRE 
1. OBJECTIFS DE L’ETUDE 
2. LES PROMOTIONS CONCERNEES 
a) Une promotion principale suivie durant trois ans : la promotion entrée en 2005
b) Trois promotions interrogées à leur entrée à l’école : 2006, 2007, 2008
3. LE PROTOCOLE D’ENQUETE 
4. LES QUESTIONNAIRES 
a) Questionnaires de la promotion entrée en 2005,1A
1) Questionnaire à l’entrée des Ecoles Nationales Vétérinaires 
2) Questionnaire au retour des stages 
3) Questionnaire de l’entretien en face à face 
b) Questionnaire de la promotion entrée en 2005, 2A
c) Questionnaire de la promotion entrée en 2005, 3A
d) Questionnaire des promotions entrées en 2006 et 2007, 1A
e) Récapitulatif de l’ensemble du dispositif d’enquête
TROISIEME PARTIE : ANALYSES DES DONNEES ET DISCUSSION 
1. CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION 
a) Age des étudiants vétérinaires à leur entrée dans les ENV
b) Une féminisation marquée
c) Origine sociale des étudiants et profession des parents
d) Lieux de vie dans l’enfance et l’adolescence
e) Lieu de vie souhaité dans le futur
2. CONSTRUCTION ET CONFIRMATION DU CHOIX D’ETRE VETERINAIRE 
a) Facteurs principaux ayant influencé le choix d’être vétérinaire
b) Ages déclarés de la naissance du choix de ce métier
c) Ambiance familiale : une influence revendiquée ou non
d) Age de la confirmation du choix de devenir vétérinaire
e) Expériences, informations ou circonstances ayant confirmé ce choix de métier
f) Concours d’entrée aux ENV
3. REPRESENTATION DU METIER DE VETERINAIRE 
a) Des mots pour évoquer le métier de vétérinaire
b) Le vétérinaire : des métiers, une image idéalisée
c) Influence des informations reçues et des stages sur leur vision du métier
4. MOTIVATIONS DANS LES CHOIX ET REJETS DES ACTIVITÉS ENVISAGEABLES 
a) Les domaines d’activités attractifs
b) Les domaines d’activités rejetés
5. CONSTRUCTION DU PROJET PROFESSIONNEL ET ATTENTES DES ETUDIANTS VIS A VIS DE LEUR FORMATION 
a) Choix du domaine d’approfondissement en fin de 3ème année
b) Facteurs influençant leur choix d’activité au cours du cursus
c) Rôle des ENV et désir d’accompagnement à la construction du projet =professionnel des étudiants
d) Critiques émises sur l’accompagnement, la formation professionnelle et les modifications de cursus
e) Attentes des étudiants concernant leur passage à l’ENV et déceptions
6. VISION DE LA VIE PROFESSIONNELLE FUTURE 
a) Statut d’exercice
b) Estimation du futur revenu mensuel net espéré en début de carrière et cinq ans après
1) Revenu espéré par les étudiant(e)s à la sortie de l’école 
2) Revenu espéré par les étudiant(e)s cinq années après leur sortie d’école
c) Perception de l’ (in-)égalité entre les hommes et les femmes vétérinaires sur le marché du travail
1) Egalité dans les conditions d’accès à un premier emploi salarié 
2) Egalité dans les conditions/situations de travail et perspectives d’évolution 
3) Domaines d’activités où des inégalités liées au genre sont ressenties 
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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