ORGANISATION ET PARTICIPATION AUX MANIFESTATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES

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Les principaux partenaires commerciaux de Madagascar

Exportations : recul de l’Europe au profit des Etats-Unis et de l’Asie du Sud Est

Si l‟Europe des 15 demeure pendant longtemps, la première destination des exportations malgaches, elle commence progressivement à perdre du terrain face aux autres destinations. Elle ne représente plus en 2001 que 38% des exportations malgaches hors zone franche contre plus de 60% en 1995. Cependant, si l‟on ajoute les échanges en zone franche, l‟Europe représente encore 50% des exportations de Madagascar.

Ce recul du marché européen s‟explique par un développement des exportations malgaches vers deux autres marchés : celui du Sud Est asiatique et celui des Etats-Unis. Outre une demande accrue sur ces marchés, les exportations malgaches ont bénéficié, dans le cas du marché américain, de l‟initiative AGOA. Notons par ailleurs la stagnation des échanges avec le Japon et la Chine, deux marchés pourtant porteurs. Enfin, autre fait marquant, la faiblesse des échanges régionaux au sein du COMESA (5% des exportations malgaches en 2009) et avec l‟Afrique du Sud (moins de 1%).

Importations : repli de l’Europe au profit des pays pétroliers et de l’Asie du Sud Est

Comme pour les exportations, si l‟Europe demeure le premier fournisseur de Madagascar, sa place reste progressivement contestée par les pays pétroliers et les pays d‟Asie du Sud Est. L‟Europe des 15 ne représente en 2001 que 34% des approvisionnements de Madagascar, contre près de 49% en 1995. Les exportations européennes vers Madagascar ont pourtant progressé en valeur de 22% sur cette période. En fait, on assiste à un alourdissement de la facture pétrolière qui explique que les pays pétroliers représentent en 2001 plus de 20% des importations malgaches, contre 10% en 1995. Sur cette même période l‟Asie du Sud Est et la Chine accroissent sensiblement leurs exportations vers Madagascar : leurs parts de marché en 2001 sont respectivement de 10,3% et 7,4% des importations malgaches. Il s‟agit notamment de fils et tissus transformés dans les zones franches.
Comme pour les exportations, les échanges avec le COMESA demeurent faibles 3,2% des importations malgaches). Par contre, l‟Afrique du Sud représente 5,4% des approvisionnements extérieurs de la grande Ile.
Les deux tableaux ci-après donnent les importations malgaches en provenance de quelques pays en 2008 et présentent également des importations malgaches par groupe de pays.

LES ACCORDS COMMERCIAUX SIGNES PAR MADAGASCAR

Madagascar et l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce)

Le cadre général de l’OMC

Madagascar étant membre de l‟OMC, ses relations commerciales doivent respecter les règles définies par cette instance. Ce qui signifie que tout accord bilatéral ou régional entre Madagascar et ses partenaires commerciaux doit être compatible avec les règles de l‟OMC. Les règles générales de l‟OMC sont les suivantes :
La clause de la nation la plus favorisée (NPF) : tout pays doit accorder à ses partenaires ce qu‟il accorde à son partenaire privilégié (c‟est-à-dire auquel il accorde le traitement commercial le plus favorable) ;

La clause du traitement national : les produits importés doivent être traités de la même manière que les produits locaux. Une fois sur le marché national, ils ne peuvent être soumis à des taxes spécifiques ou à des réglementations plus strictes que leurs équivalents locaux. Dans la même logique, un Etat ne peut pas subventionner un opérateur économique national s‟il n‟offre pas les mêmes subventions à un opérateur étranger ;
La réciprocité : chaque pays doit accorder des avantages équivalents à ceux que lui accorde chaque partenaire commercial.
Il existe cependant plusieurs dérogations à la clause NPF et à la clause de réciprocité :
Le système de préférence généralisé (SPG) : ce système permet aux pays développés d‟accorder un accès plus favorable à leur marché uniquement aux produits provenant des pays en développement, mais sans discrimination et sans obligation de réciprocité (dérogation à la clause de réciprocité) ;
Les accords régionaux (zone de libre échange ou Union Douanière) : ils permettent de faire une discrimination entre pays.
Depuis la création de l‟OMC en 1995, l‟Accord général sur les marchandises s‟est élargi à de nouveaux domaines de négociation, notamment : l‟agriculture, les services, le textile et les vêtements, les aspects des droits de la propriété intellectuelle qui touchent au commerce, les investissements liés au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires et les obstacles techniques au commerce.
L‟objectif général de ces Accords est de favoriser le développement des échanges en :
– améliorant l‟accès au marché des biens et des services,
– renforçant le système de règles multilatérales,
– garantissant la stabilité, la prévisibilité et la transparence du commerce international,
– améliorant le système de règlement des conflits commerciaux.
Madagascar en tant que pays en développement bénéficie du SPG. Etant PMA (pays moins avancé) il bénéficie aussi, dans le cadre des Accords de l‟OMC, d‟un traitement privilégié (moins d‟obligations et des périodes de mise en œuvre plus longues).

Forces des Accords de l’OMC

Elles reposent essentiellement sur les principes selon lesquelles :
 La définition de règles commerciales internationales qui s‟appliquent à tous vise à une plus grande transparence des échanges ;
 Il existe un mécanisme de règlement des conflits ; d‟où, potentiellement moins de négociations bilatérales déséquilibrées entre, par exemple, une grande puissance comme l‟Union Européenne ou les Etats-Unis et un pays en développement qui pèse peu dans les échanges commerciaux internationaux ;
 Un mode de décision « un pays une voix » qui s‟avère apparemment favorable aux pays les moins puissants.

Faiblesses des Accords de l’OMC

Elles consistent en :
 Un postulat de base (une plus grande ouverture des frontières qui permet une progression des échanges internationaux et donc une augmentation de la richesse mondiale et du bien-être pour tous) qui reste à démontrer ;
 Des négociations souvent géopolitiques dans lesquelles les pays en développement mal organisés faisaient jusqu‟à présent peu entendre leurs voix et dont les intérêts
étaient donc peu pris en compte ;
 Des Accords déséquilibrés et qui répondent pour l‟instant plus aux intérêts des pays développés qu‟à ceux des pays en développement.

Opportunités et risques

L’Accord général sur les marchandises

La baisse des droits de douane se poursuit et offre potentiellement un accès de plus en plus favorable en particulier aux marchés des pays développés, mais aussi à des marchés en forte croissance comme celui de la Chine. Pour certains produits industriels, l‟Accord offre un approvisionnement potentiel à moindre coût pour les pays importateurs. Cependant, ces opportunités sont limitées pour les pays ACP dont fait partie Madagascar car :
 les produits industriels n‟occupent que 20% environ de la valeur des exportations ACP ;
 les restrictions sont encore fortes sur certains produits porteurs notamment pour Madagascar : les textiles, les produits de la pêche, le cuir et les chaussures ;
 de plus, à terme, une ouverture accrue du marché malgache risque de mettre en concurrence des productions industrielles locales face à des produits meilleur marché bénéficiant d‟un environnement économique et d‟infrastructures beaucoup plus favorables (produits provenant d‟Europe, des Etats-Unis, d‟Afrique du Sud et d‟Asie).

L’Accord agricole

Il a pour principal objectif d‟introduire une certaine discipline dans les échanges de produits agricoles et dans les politiques de soutien. L‟Accord concerne trois types d‟instruments de politique agricole :
– les mesures qui limitent l‟accès au marché intérieur,
– les soutiens à la production,
– les aides ou les subventions à l‟exportation.
Dans le cadre de l‟Accord agricole, les Etats membres de l‟OMC se sont engagés à réduire progressivement l‟utilisation de ces instruments.
– Le remplacement des mesures non-tarifaires par des droits de douane et la diminution des protections offrent potentiellement un meilleur accès aux marchés en particulier des pays développés, mais aussi à des marchés en forte croissance comme celui de la Chine ;
– La diminution programmée du soutien interne et des subventions à l‟exportation devrait entraîner une concurrence plus loyale sur les marchés internationaux, notamment pour les pays en développement comme Madagascar, dont le budget ne permet pas de telles aides ;
– La mise en œuvre de ces disciplines devrait favoriser le développement des échanges internationaux et permettre une plus grande stabilité, prévisibilité et transparence de ces échanges ;
– Ces mesures devraient permettre une amélioration des conditions d‟approvisionnement sur les marchés mondiaux. Et les gains tirés des exportations pourraient faciliter le recours aux importations nécessaires ;
– Enfin, les pays en développement et plus encore les PMA, comme Madagascar, bénéficient d‟un traitement préférentiel en matière d‟engagement et de délai de mise en œuvre.
Cependant, comme pour les produits industriels, les effets de l‟Accord seront sans doute limités pour les pays ACP ou seront parfois négatifs :
 Malgré les mesures de l‟Accord, la protection des marchés des pays développés demeure encore élevée, notamment pour les produits sensibles, en particulier les produits couverts par leurs politiques agricoles : céréales, produits laitiers, viandes, coton…;

 Le développement des normes techniques et sanitaires limite l‟accès à ces marchés, notamment pour les produits des pays en développement qui ne disposent pas des moyens financiers et techniques pour atteindre ces normes ;
 Finalement, si l’Accord offre quelques opportunités dont il convient de savoir tirer parti, globalement, il ne répond pas aux préoccupations des PED et ne résout pas, voire même dans certains cas aggrave la concurrence déloyale des produits provenant des pays industrialisés.

L’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS)

Cet accord vise à établir un système de règles multilatérales qui, comme pour le commerce des marchandises, permet un accès sûr aux marchés, dans des conditions de transparence et de libéralisation progressives. C‟est un Accord essentiel puisque les services sont la composante la plus dynamique du commerce mondial et ils jouent un rôle central en matière de compétitivité.

Les Accords SPS et OTC

Les Accords sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et sur les obstacles techniques au commerce (OTC) visent à empêcher que les normes sanitaires ou techniques soient utilisées dans un but de discrimination et de protection du marché intérieur. Avec la réduction des barrières tarifaires et non tarifaires, les normes peuvent en effet devenir des instruments très “ performants ” de protection. Ces Accords reprennent donc le principe du traitement national (non discrimination entre produit étranger et produit national) et définissent un certain nombre de critères afin que les normes ne créent pas d’obstacles non nécessaires au commerce. Or, ces normes définies le plus souvent par des organismes de normalisation internationaux sont, ou peuvent devenir, pour les pays en développement, et en particulier pour Madagascar, un handicap difficile à surpasser :
 les normes des pays en développement sont souvent moins contraignantes que les normes internationales d‟où une certaine suspicion de la part de ces pays vis-à-vis des normes internationales ; les systèmes de normalisation internationale sont très complexes et contraignants et les PED y participent très peu. Leurs intérêts ne sont donc que rarement pris en compte ;

 les pays en développement, et en particulier Madagascar, n‟ont pas toujours des moyens matériels, financiers et humains suffisants pour appliquer les normes imposées par les pays développés ;
 notons qu‟en tant que PED, Madagascar bénéficie d‟un traitement spécial et différencié pour éviter que ces normes n‟aient des effets trop contraignants sur ses
échanges. Il est prévu dans ce traitement spécial une assistance technique et financière pour aider Madagascar à se mettre aux normes. Mais jusqu‟à aujourd‟hui cette aide n‟a jamais été mobilisée.

L’Accord sur les investissements liés au commerce

L‟Accord sur les investissements crée des disciplines sur les mesures concernant les investissements qui peuvent avoir des effets de restriction et de distorsion sur les échanges. Ces disciplines visent à éliminer certaines pratiques imposées par les Etats aux entreprises et qui conditionnent leur activité ou leur admission sur le marché national.
C‟est, par exemple, l‟obligation d‟achat ou d‟utilisation de produits d‟origine nationale ou “ d‟équilibrage des échanges ” (l‟achat ou l‟utilisation de produits importés est limité à concurrence du volume exporté).
Ces mesures de restriction doivent être notifiées et supprimées pendant une période de transition de deux ans pour les pays développés, de cinq ans pour les pays en développement, et de sept ans pour les pays les moins avancés.

Madagascar et la COI

La Commission de l’Océan Indien (COI) compte cinq Etats membres : Madagascar, les Comores, Maurice, la Réunion (France) et les Seychelles. Elle a été créée en 1984 en vertu de l’Accord général de coopération. Les membres fondateurs sont Madagascar, Maurice et les Seychelles. Les Comores et la Réunion sont devenues membres en 1986. Les principaux objectifs de la COI sont les suivants : promouvoir les échanges commerciaux entre ses membres ;
renforcer les liens d’amitié et de solidarité entre les peuples des Etats membres tout en respectant la souveraineté de chaque Etat ;
améliorer les niveaux de vie en développant la coopération dans tous les secteurs, en particulier dans les domaines diplomatique, économique, social, culturel et technique. Les activités de la COI sont financées principalement par l’Union Européenne (UE), par le biais du Fonds Européen de Développement (FED).
Le Programme régional intégré pour le développement des échanges (PRIDE) mis en œuvre à partir de 1996 et pour 5 ans, visait à renforcer le processus d‟intégration régionale, via la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et de la main-d‟œuvre et la cohérence des politiques des investissements et du commerce. Depuis 2000, Madagascar a ainsi totalement supprimé ses barrières tarifaires avec Maurice, les Comores et les Seychelles dans le cadre de la Zone d‟Echanges Préférentiels (ZEP).

Notons que la Réunion en tant que région ultrapériphérique de l‟Union Européenne devrait pouvoir mieux s‟inscrire dans le processus d‟intégration régionale en cours.
Parmi les actions menées par la COI depuis sa création, notons la réalisation de projets dans le domaine de l’artisanat régional, d‟un programme de statistiques du commerce extérieur, d‟un programme météorologique et un projet de centre de transit international.
D‟autres projets régionaux portent sur la protection de l’environnement, l’élimination de la mouche des fruits, la planification des interventions d’urgence en cas de pollution par les hydrocarbures et un programme en faveur de l’Université de l’Océan Indien.
Il faut aussi souligner deux activités phare pour la COI et importantes pour Madagascar :
Le tourisme, avec la mise en œuvre, dès 1994, d‟un Programme Régional de Développement du Tourisme (PRDT) dans la zone Océan Indien. Une Organisation touristique des Iles de l‟Océan Indien est en cours de création, avec son siège à Madagascar.
La pêche, en particulier du thon, avec deux Projets thoniers financés par le 5ème et le 6ème FED et la création en 1998, d‟une Commission Thonière de l‟Océan Indien (CTOI) pour une gestion rationnelle de la pêche de thonidés dans la région sud ouest de l‟Océan Indien. Depuis ont été développés le projet de Suivi, Contrôle et Surveillance des grands pélagiques migrateurs et le Régional Tuna Tagging Project – Indian Ocean. Dans le cadre du 9ème FED, un projet Régional dans le Domaine de la Gestion Durable des Ressources Côtières a été achevé.
Madagascar semble de plus en plus actif dans cette organisation. L‟intensification de ces relations, notamment en ce qui concerne les programmes régionaux devrait permettre de trouver des solutions concertées à des problèmes communs (cf. pêche et tourisme). En matière d‟échanges commerciaux, l‟appartenance de 4 pays sur 5 au COMESA entraîne une certaine redondance. Les questions commerciales, sauf avec la Réunion, risquent donc de se discuter dans cette autre instance.

Forces

Elles résident dans l‟efficacité des situations géographiques et économico-politiques ci-après :
la mise en œuvre d‟une zone de libre échange ;
la présence d‟économies fortes qui peuvent tirer les échanges et le développement de la région (Réunion et Maurice) ;
l‟existence de problématiques communes du fait de l‟insularité de tous les pays et développement de programmes régionaux pour y répondre ; et,
l‟appui de l‟Union Européenne dans le cadre du PIR.

Faiblesses

Les lacunes d‟ordre économico-politique ci-après méritent d‟être relevées :
des échanges régionaux encore faibles (à peine 3% des échanges extérieurs de Madagascar) ;
l‟hétérogénéité des économies ; et,
la redondance avec le COMESA où se règlent de plus en plus les questions commerciales (sauf pour la Réunion).

Opportunités

Des opportunités sont à signaler en l‟occurrence :
l‟accès aux marchés porteurs de Maurice et de la Réunion ;
l‟existence de potentiel d‟attraction pour de nouveaux investisseurs (Maurice notamment et éventuellement Réunion) ;
la mise à disposition possible de ressources humaines et techniques de la Réunion dans le cadre du PIR ; et,
une forte potentialité pour le développement du tourisme (Programme régional de développement du tourisme).

Menaces

Une menace remédiable serait toutefois à craindre :
Déficience des services douaniers dans le suivi des procédures concernant les certificats d‟origine, induisant des réexportations de produits hors COI vers Madagascar

Madagascar et le COMESA

Madagascar est devenu membre du Marché commun pour l‟Afrique Orientale et Australe (COMESA) en 1995. Le COMESA regroupe actuellement 20 pays : Angola, Burundi, Comores, Djibouti, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice, Namibie, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Seychelles, Soudan, Swaziland, Zambie et Zimbabwe.

Le COMESA regroupe 980 millions d‟habitants et son PIB s‟élève à 166 milliards $.
Notons que les Seychelles ont demandé à se retirer du COMESA.
En 1994, le Traité instituant le COMESA a remplacé le Traité instituant la Zone d’échanges préférentiels entre les Etats d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe (ZEP).
Le COMESA a pour objectif d’approfondir et d‟élargir le processus d’intégration entre les États membres de la façon suivante :
libéralisation plus complète des échanges via notamment la suppression totale des obstacles tarifaires et non tarifaires intérieurs, puis adoption d’un tarif extérieur commun (TEC) ;
libre circulation des capitaux, de la main-d‟œuvre et des marchandises et droit d’établissement à l’intérieur du COMESA ;
adoption d’un ensemble commun de normes et de règlements techniques, de procédures de contrôle de la qualité, de systèmes de certification et de règlements sanitaires et phytosanitaires ;
uniformisation des taux d’imposition ;
coopération notamment sur le droit des sociétés, les droits de propriété intellectuelle et des investissements ;
à terme, établissement d’une union monétaire.
Neuf membres (Djibouti, Egypte, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice, Soudan, Zambie et Zimbabwe) ont créé une zone de libre échange (ZLE) le 31 octobre 2000. Ils ont été rejoints par le Rwanda en janvier 2004. Le Swaziland attend l‟accord de la SACU pour rejoindre la ZLE.
Les autres membres devraient bientôt les rejoindre.

Il a été décidé de créer une Union douanière en 2004, ce qui implique :
un tarif extérieur commun (TEC) établi comme suit : 0% pour les biens d’équipement, 5% pour les matières premières, 15% pour les biens intermédiaires et 30% pour les produits finis ;
la libéralisation du commerce intérieur ;
l‟harmonisation des réglementations et mesures techniques ;
un cadre institutionnel adapté ;
un système pour gérer la collecte et la redistribution des recettes douanières et fiscales; et,
une politique commerciale commune.

Forces

Les avantages que Madagascar pourrait tirer de son appartenance au COMESA sont les suivants : l‟existence d‟une zone de libre-échange opérationnelle pour Djibouti, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice, Soudan, Zambie, Zimbabwe ;
la présence d‟économies solides qui peuvent tirer les échanges et le développement de la région ;
la structure administrative opérationnelle ; et, l‟appui de l‟Union Européenne dans le cadre du PIR.

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Table des matières

MAIRE
AVANT-PROPOS
REMERCIEMENTS
ACRONYMES
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I : ETAT DES ECHANGES COMMERCIAUX DE MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : CADRE DU COMMERCE INTERNATIONAL A MADAGASCAR
SECTION 1 : REGIME DU COMMERCE INTERNATIONAL AVANT 1988
SECTION 2 : REGIME DU COMMERCE INTERNATIONAL APRES 1988
SECTION 3 : LES OBLIGATIONS REQUISES POUR L‟EXERCICE DES ACTIVITES D‟EXPORTATEUR
3-1- Obligations fiscales
3-2- Formalités ou documents nécessaires à l‟exportation
SECTION 4 : EVOLUTION DES EXPORTATIONS ET DES IMPORTATIONS DE MADAGASCAR
4-1- Structure des exportations de Madagascar
4 -2- Structure des importations de Madagascar
SECTION 5 : LES PRINCIPAUX PARTENAIRES COMMERCIAUX DE MADAGASCAR
5-1- Exportations : recul de l‟Europe au profit des Etats-Unis et de l‟Asie du Sud Est
5-2- Importations : repli de l‟Europe au profit des pays pétroliers et de l‟Asie du Sud Est
CHAPITRE 2 : LES ACCORDS COMMERCIAUX SIGNES PAR MADAGASCAR
SECTION 1 : MADAGASCAR ET L‟OMC (ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE)
1-1 Le cadre général de l‟OMC
1-2 Forces des Accords de l‟OMC
1-3 Faiblesses des Accords de l‟OMC
1-4 Opportunités et risques
1-4-1 L’Accord général sur les marchandises
1-4-2 L’Accord agricole
1-4-3 L’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS)
1-4-4 Les Accords SPS et OTC
1-4-5 L’Accord sur les investissements liés au commerce
SECTION 2 : MADAGASCAR ET LA COI
2-1- Forces
2-2- Faiblesses
2-3- Opportunités
2-4- Menaces
SECTION 3 : MADAGASCAR ET LE COMESA
3-1- Forces
3-2- Faiblesses
3-3- Opportunités
3-4- Menaces
SECTION 4 : MADAGASCAR ET LA SADC
4-1- Forces
4-2- Faiblesses
4-3- Opportunités
4-4- Menaces
SECTION 5 : MADAGASCAR ET L‟UE/ACP
5-1- Forces de l‟initiative TSA
5-2- Faiblesses de l‟initiative TSA
5-3- Opportunités
5-4- Menaces
PARTIE II : ROLE DES MANIFESTATIONS COMMERCIALES DANS LE DEVELOPPEMENT DES ECHANGES EXTERIEURS
CHAPITRE 1 : LE CHOIX JUDICIEUX D’UNE MANIFESTATION COMMERCIALE
SECTION 1 : DEFINITION ET TYPOLOGIE DE MANIFESTATION COMMERCIALE
1-1 Définition de la manifestation commerciale
1-2 Typologie de manifestations commerciales
1-3 Quelques exemples de manifestations commerciales internationales se déroulant à Madagascar
1-4 Quelques exemples de manifestations commerciales se déroulant dans des pays étrangers
SECTION 2 : ORGANISATION ET PARTICIPATION AUX MANIFESTATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
2-1- Sélection de la manifestation
2-2- Organisation de la manifestation
2-3- Le coût de participation aux manifestations commerciales
2-4- Les assurances foire et prospection
2-5- Suivi d’une foire ou d’un Salon
CHAPITRE 2 : IMPLICATION DE LA PARTICIPATION DU SECTEUR PRIVE AUX MANIFESTATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES DANS LE DEVELOPPEMENT DES ECHANGES EXTERIEURS
SECTION 1 : LES IMPLICATIONS D‟ORDRE COMMERCIAL
SECTION 2 : LES IMPLICATIONS D‟ORDRE ECONOMIQUE
SECTION 3 : SURVOL SUCCINCT DU MODELE DE CROISSANCE ENDOGENE
3-1- Présentation du modèle
3-2- Les facteurs d‟accumulation de connaissances (augmentation de Bit)
PARTIE III : ANALYSE DES PROBLEMATIQUES LIEES AU CHOIX ET A LA PARTICIPATION DU SECTEUR PRIVE MALGACHE AUX MANIFESTATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES PROPOSITION DE RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 1 : IDENTIFICATION DES DEFICIENCES DE L’ETAT ET DU SECTEUR PRIVE DANS LE CHOIX ET LA PARTICIPATION AUX MANIFESTATIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES
SECTION 1 : LES FAIBLESSES AU SEIN DE L‟ETAT MALGACHE
1-1 Insuffisance des informations
1-2 Volatilité du taux de change réel
1-4 Politique tarifaire inadaptée
1-5 Mauvaise qualité de l‟environnement des affaires
SECTION 2 : LES FAIBLESSES AU SEIN DU SECTEUR PRIVE MALGACHE
1-1 Lacune dans les moyens de communication
1-2 Mauvaise qualité de l‟économie du savoir
1-3 Faible accès au financement
1-4 Faible accès à l‟infrastructure
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS ADRESSEES A L’ETAT, AU SECTEUR PRIVE MALGACHE
SECTION 1 : DYNAMISATION DE L‟ETAT
1-1 Création d‟une Agence de promotion des exportations
1-2 Mise en place de centre de formation et de renforcement des capacités
1-3 Réforme de la gestion macroéconomique
1-4 Facilitation des accès aux crédits
1-5 Réforme de la réglementation douanière et commerciale
1-6 Appui aux entreprises NTIC
1-7 Accroître l‟ouverture sur les marchés extérieurs dont les marchés et ensembles régionaux
1-8 Promotion des secteurs porteurs de Madagascar
SECTION 2 : DYNAMISATION DU SECTEUR PRIVE
2-1- Création de réseaux en vue des négociations commerciales
2-2- Effort dans la collecte d‟informations
2-3- Sessions de formation pour le personnel
CONCLUSION
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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