Organisation et gestion de conflits

Généralités

Une conception du monde de travail et de la condition humaine s’est diffusée à travers tout un courant moderniste de la manière de travailler, du management. Ces facteurs renvoient à la différence, à un ensemble d’idées, de représentations, de valeurs, d’affects qui imprègnent plus ou moins consciemment la société. Elles mettent en jeu des conceptions différentes de la vie individuelle et collective, des façons de concevoir, dans la façon de se positionner.

En ce sens, le problème est que, même si vous ne voulez pas d’ennemi, « c’est l’ennemi qui vous désigne ». L’interprétation sociologique de ce malaise souligne avant tout le poids des conflits qui aujourd’hui font partie de la réalité quotidienne et de la vie des organisations modernes. Ils reflètent la dynamique des relations humaines et sociales, traduisant la volonté des acteurs d’influencer leur environnement.

LIENS THEORIQUES ENTRE ORGANISATION DE TRAVAIL ET SYSTEME DE PRODUCTION

Méthodologie

Dans la vie courante d’une entreprise les relations sociales déterminent la réussite d’un travail. Il est, de ce fait question dans ce chapitre de donner un cadre général aux concepts qui renferment les composantes nécessaires pour le développement.

Pour explorer notre étude nous avons adopté des approches micro et macrosociologique. Le premier permet d’étudier le phénomène à partir de l’individu c’està-dire de ses motivations et des agrégations des actions individuelles. Il s’agit d’une approche constructiviste. La seconde concerne les données ayant trait au système, le « social s’impose à l’individu » selon une conception durkheimienne. Il s’agit alors d’une approche holistique. Mais comme Mauss disait : « c’est une erreur que prendre les mythes en les séparant de ce qui les a précédés et des formes qui l’engendre à leur tour. Il forme un tout par rapport à leur collectivité… Il s’agit de voir et d’interpréter l’ensemble » . Pour explorer le thème dans sa totalité nous adoptons les approches individualistes étant-donné que l’homme est le produit du social, on le prend pour voir ses perceptions et structuralistes .

Cadre théorique

La psychologie sociale

Étant donné que la psychologie sociale a en commun avec la sociologie, une conviction que l’individu et la société sont en interaction permanente, un individu en tant qu’acteur, un sujet d’action doté de réflexion et l’influence du social sur l’individu fera l’objet d’étude dans cette recherche.

Le groupe
On oppose ici, le groupe qui est composé de personnes avec la société qui est composée de groupe. Le groupe forme une unité ou un ensemble directement observable de dimension peu étendue. Deux personnes qui s’interagissent, s’influencent mutuellement et se perçoivent comme un « Nous » forment ce qu’on appelle le groupe. Et, pour former un groupe, il faut que les quatre éléments suivants soient présents : les relations interpersonnelles, la poursuite d’un but commun, l’influence réciproque, la mise en place d’une organisation.

Aussi, un groupe est structuré lorsque les relations peuvent être écrites ou non écrites, lorsqu’elles sont écrites, la structure est formelle, lorsqu’elles sont non écrites, la structure est informelle. Dans les sociétés à écriture, la généralité du groupe est formalisée mais cela n’empêche pas l’existence de nombreux groupe non-formalisés. À titre d’illustration, au sein d’un atelier dans une usine, on remarque l’existence du groupe formé par les ouvriers entre eux suivant leur affinité. L’existence de ces groupes informels va avoir de l’influence sur le rendement de travail. Quand le groupe est structuré, il y a une division du travail à l’intérieur du groupe ainsi que des règles de fonctionnement avec les rôles et les statuts des membres du groupe. De ce fait, la structure peut avoir été organisée volontairement.

Auto catégorisation
Marx et Engels soutiennent que « les individus ne forment une classe ou un groupe que dans la mesure où ils doivent mener un combat commun contre une autre classe ou un autre groupe ». La théorie de l’auto catégorisation stipule que : les individus deviennent un groupe non pas essentiellement parce qu’ils développent des relations personnelles basées sur la mutuelle satisfaction de leur besoin mais parce qu’ils opèrent une catégorisation sociale commune d’eux-mêmes en contraste avec les autres, une perception partagée du « Nous » opposé à « Eux ».

La conscience partagée
Pour de nombreux psychologues-sociaux, il ne peut exister de groupe sans la conscience partagée du groupe. La plus simple des formules qui puissent correspondre à une nation c’est celle d’un ensemble de personnes qui pensent qu’elles sont une nation. Les groupes sont les lieux d’acquisition par l’individu du sens du « Nous ». Une fois que l’individu soit socialisé par le groupe ou la société, il se forge une image plus ou moins clair de soi, en interaction avec les autres (identité sociale). Il prend conscience de l’existence de son groupe puis des autres groupes, l’individu intériorise alors : un répertoire d’action qui permet à une personne de reconnaitre son appartenance à un certain groupe et de s’identifier à lui.

La notion de conscience partagée renvoi à 3 composantes essentielles :
– Une composante cognitive : la connaissance que les sujets ont d’appartenir à un groupe.
– Une composante évaluative : la notion de groupe ou d’appartenance peut être accompagnée de connotation négative ou positive.
– Une composante émotionnelle : les aspects cognitifs et évaluatifs du groupe sont associés à des sentiments et émotions tel que la haine ou l’amour dirigé vers le groupe.

La pensée groupale
En psychologie sociale, Mac Dougall, affirme qu’il existe une pensée de groupe, selon laquelle l’action des hommes en société repose sur un esprit collectif. Mac Dougall reproche à Spencer une construction d’une psychologie sociale d’après les éléments qui le compose, il se rapprocha de Durkheim en voulant étudier comment les tendances individuelles engendrent les interactions entre les groupes en prenant en considération les phénomènes qui se passent chez l’individu, et en admettant la spécificité du social et sa psychologie sera proprement social et aura pour caractère la mentalité du groupe. On peut dire que le groupmind en psychologie sociale de Mac Dougall se rapproche de la conscience collective d’Emile Durkheim en sociologie.

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Table des matières

Introduction generale
Partie I : Liens théoriques entre organisation de travail et système de production
Chapitre I : Méthodologie
Section 1 : Matériels et méthodes
Section 2 : Cadre théorique
2.1 : La psychologie sociale
2.2 : La rationalité
2.3 : La sociologie des organisations
Section 3: Structure de Production
3.1: Quelques concepts de base
3.2: Quelques définitions
3.3 : Quelques notions sur les différents conflits
Chapitre II : Généralité sur l’entreprise Prisma
Section 1 : Présentation Générale de l’entreprise
1.1 : Historique
1.2 : Les objectifs de Prisma
1.3 : Structure et organisation de l’entreprise
Section 2 : Présentation des enquêtés
Partie II : Les aspects internes et les politiques de l’entreprise
Chapitre III : Organisation de travail au sein de l’entreprise
Section 1: La distribution des services
1.1 : Les services au sein de l’entreprise
1.2 : Organisation du travail au sein de l’entreprise
Chapitre IV : Résultats sur la politique interne dans l’entreprise
Section 1 – La communication dans l’entreprise
Section 2 : La situation de conflits au sein de l’entreprise
PARTIE III : ANALYSE DES FAITS ET PERSPECTIVES DE SOLUTIONS
Chapitre V : Analyse de la gestion des conflits au travail au sein de l’entreprise
Section 1 : Les causes des conflits dans l’entreprise
1.1 : L’organisation
1.2 : La direction
1.3 : Le PDG et les subordonnés
1.4 : Le personnel et le comptable
Section 2 : Les impacts du conflit
Chapitre VI : Validation des hypothèses
Section 1 : Vérification des hypothèses
Hypothèse 1 : « Mauvaises conditions de travail et non amélioration du salaire »
Hypothèse n° 2 : « Relations interindividuelles et intergroupe »
Hypothèse n° 3 : « Problèmes de communication au sein de l’entreprise »
Chapitre VII : DISCUSSIONS ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
Section 1 : Discussions
Section 2 : Recommandations
2.1 : Reconfiguration interne
Section 3 : Anticipation de résolution des conflits collectifs du travail
3.1 : La méthode DELSEN
Conclusion générale
Bibliographie

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