Les grossistes répartiteurs privés
Le secteur privé comprend quatre grossistes privés avec des antennes régionales. Les grossistes répartiteurs importent essentiellement des spécialités ou des génériques de marque (environ 4000 références)(14). Tous les médicaments importés sont exonérés de droits de douanes hormis le Tarif Extérieur Commun (TEC) qui consiste en des prélèvements communautaires de 2,5% sur les médicaments importés hors zones UEMOA et CEDEAO depuis le1er janvier 2000 au profit de ces deux institutions. Les grossistes ont une bonne organisation logistique et des moyens modernes de gestion et approvisionnent en temps réel l’ensemble des officines du Sénégal(14).
Les activités de la pharmacie hospitalière
Bien qu’au Sénégal il n’existe pas de textes ou recommandation pour les besoins et prestations pharmaceutiques de l’hôpital auxquels la pharmacie est chargés de répondre, le travail au quotidien dans la pharmacie hospitalier peut se diviser .La pharmacie de l’hôpital, ne gère et ne délivre que les produits pharmaceutiques destinés aux seuls patients hospitalisés. Selon les produits de santé et leur destination, selon les besoins pharmaceutiques et le niveau de plateau technique de l’hôpital et de son organisation, certaines activités sont définies comme des activités dites « socle », considérées généralement comme obligatoires, certaines sont optionnelles, c’est à dire réalisées conditionnelles et d’autres sont complémentaires et transversales(7).
Choix des médicaments
Pour faire le bon choix le pharmacien doit pouvoir illustrer différentes formes de substitution des médicaments à l’hôpital. Pouvoir expliquer l’intérêt des recommandations. Pour cela aussi trois facteurs sont généralement pris en compte :
L’efficacité du produit, démontrée dans de bonnes études avec un bon niveau de preuve, ses indications reconnues correspondent à l’utilisation hospitalière avec une pharmacocinétique adéquate.
La sécurité évitant les risques de confusion, la facilité d’utilisation, avoir les bonnes ’information sur les conditionnements et feuillet d’information, un conditionnement de qualité (blister vs vrac), et surtout la fiabilité du fournisseur(1).
Le cout ; faire le rapport prix d’achat hospitalier et prix public(1).
Marché sur appels d’offres
Il est utilisé pour des fournitures importantes en quantité et constantes en débit. Il exige une standardisation des besoins de tous les services médicaux de l’hôpital. Sa procédure est plus stricte. En particulier, il impose : Une large publicité dans le lancement des appels d’offres nécessitant une bonne organisation en tenant compte des délais; Il est ouvert ou restreint avec des délais de remise des offres variables; Les prix offerts ne sont pas discutables ; Une commission d’appels d’offres qui désignera l’offre jugée la plus intéressante après avis du pharmacien est obligatoire d’après le code des marchés publics du Sénégal. Dans ce type de marché, c’est la commission des marchés qui sélectionne le meilleur fournisseur mais à titre consultatif, pour l’achat des produits du domaine pharmaceutique. Par-là, on voit le rôle peu prépondérant du pharmacien dans l’achat des produits pharmaceutiques. Pourtant, il a le monopole de ces produits. Cette procédure nécessite donc, une bonne entente entre le pharmacien et la commission des marchés. En général, la procédure d’achat sur appel d’offres, rigide, complexe, très longue et très laborieuse dans sa mise au point et son application n’est utilisée par le pharmacien hospitalier que pour les fournitures normalisées de très forte consommation et représentant un chiffre important des dépenses pharmaceutiques comme les solutés pour perfusion, les dispositifs médicaux, le matériel stérile non réutilisable, etc.…
Production hospitalière
Une absence totale et inacceptable de productions hospitalières est notée dans la pharmacie. Le chef de service interrogé à ce sujet affirme que ni les ressources, ni le matériel et les matières nécessaires pour les réalisations ne sont disponibles et pire, aucune assurance de soutient ne leur sera apporté par les autorités. Mais pour le futur de la pharmacie hospitalière nous mettons ici en exergue les productions hospitalières. Le pharmacien responsable doit avoir des raisons de fabriquer des médicaments au sein d’une pharmacie hospitalière, connaître les grands principes des règles de bonnes pratiques de fabrication, avoir compris le fonctionnement et l’usage des équipements de production aseptique, connaître les principales missions du laboratoire de contrôle-qualité.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. LE SYSTEME DE SANTE AU SENEGAL
I.1. Données sociodémographiques
I.2. Données sanitaires
I.2.1. Ressources humaines de la santé
I.2.2. Répartition des structures de santé au Sénégal
II. ORGANISATION DU SYSTEME DE SANTE SENEGLAIS
II.1. Organisation pyramidale du système de santé
II.2. Politique de santé
II.3. Secteur pharmaceutique sénégalais
II. 3.1. Politique pharmaceutique nationale
II.3.1.1. Objectifs de la politique pharmaceutique nationale(15)
II.3.1.2. Organisation du secteur pharmaceutique(8)
III. ORGANISATION DE LA PHARMACIE HOSPITALIERE
III.1. Organisation fonctionnelle de la pharmacie hospitalière
III.1.1. Définition et mission de la pharmacie hospitalière
III.1.2. Les ressources humaines de la pharmacie hospitalière
III.1.2.1. Le personnel pharmaceutique
III.1.2.2. Le personnel paramédical
III.1.2.3. Le personnel administratif
III.1.2.4. Le personnel de service et de manutention
III.1.3. Structuration de la pharmacie hospitalière
III.1.4. Les activités de la pharmacie hospitalière
III.1.4.1. Les activités de base ou socle
III.1.4.2. Les activités optionnelles ou conditionnelles(7)
III.1.4.3. Les activités transversales
III.2. Les modalités de fonctionnent de la pharmacie hospitalière
III.2.1. Approvisionnement en médicaments essentiels
III.2.1.1. Définition et objectif de l’approvisionnement
III.2.1.2. Processus de commande des médicaments essentiels
III.2.1.2.1. Estimation qualitative des besoins en ME
III.2.1.2.2. Estimation quantitative des besoins en ME
III.2.1.2.3. Système d’achat et de commande des ME et DM
III.2.1.3. La gestion de stocks de la pharmacie hospitalière
DEUXIEME PARTIE
I. OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1. Objectif général
I.2. Objectifs spécifiques
II. CADRE DE L’ETUDE
II.1 Présentation du centre hospitalier national universitaire de FANN
II.1.1. Statut juridique
II.1.2. Situation géographique
II.2 Pharmacie Centrale de l’Hôpital
III. METHODOLOGIE
III.1. Type d’étude
IV. RESULTATS
IV.1. Personnel de la pharmacie hospitalière
IV.2. Assistance pharmaceutique
IV.3. Acquisition, Logistique et Gestion des produits pharmaceutiques de l’hôpital
IV.3.1. Sélection des ME
IV.3.2. Choix des médicaments
IV.3.3. Estimation quantitative des ME
IV.4. Système d’achat des médicaments de la pharmacie
IV.4.1. Réception et gestion de stocks des ME et produits de santé
IV.4.1.1. Réception
IV.4.1.2. Déchargement et vérification des colis
IV.4.1.3. Stockage des produits de santé
IV.4.2. Distribution et dispensation des produits de la pharmacie
IV.4.2.1. Distribution
IV.4.2.2. Dispensation
IV.4.3. Activités optionnelles
IV.4.4. Activités support
IV.4.4.1. Information et bon usage du médicament
IV.4.4.2. Vigilance et sécurisation du médicament
V. COMMENTAIRES
V.1. PROBLEMES RENCONTRES PAR L’ETUDE
V.1.1. Limites de l’étude
V.1.2. Difficultés rencontrées
V.1.3. Problème propres à la pharmacie hospitalière
V.1.3.1. Au niveau de l’administration
V.1.3.2. Difficultés logistiques
V.1.3.3. Problèmes avec les fournisseurs
V.2. Ressources humaines de la pharmacie hospitalière
V.3. Bâtiment de la pharmacie
V.4. Modalités d’achat
V.4.1. Choix des médicaments.
V.4.2. Commande de médicaments et produits de santé
V.4.3. A chat des médicaments
V.5.La réception et détention des produits de santé
V.5.1. Réception
V.5.2. Détention ou Stockage
V.5.3. Distribution et Dispensation
V.5.4. Production hospitalière
V.6. L’assistance pharmaceutique
CONCLUSION
REFERENCES
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