Organisation du système scolaire
Les USA et la prédominance du secteur privé
Le système américain de formation professionnelle ne relève pas du gouvernement fédéral, mais est plutôt du ressort des différents États: en effet, la constitution américaine ne confère aucun pouvoir au gouvernement fédéral en matière d’éducation, si ce n’est de garantir les droits civils et l’égalité d’accès de chacun à l’éducation (OCDE, 1994 :25).
Le gouvernement fédéral coordonne les différentes actions et établit les politiques; cependant, la coordination des efforts est difficile car le système est extrêmement fractionné et les pouvoirs publics mettent en oeuvre des programmes spéciaux, souvent trop pointus, qui ne touchent qu’une minorité de la population. De plus: «certains gouverneurs accordent un rang de priorité très élevé à l’enseignement technique et à la formation professionnelle dans leurs stratégies de reforme alors que d’autres n v prêtent guère attention » (OCDE, 1994 :26).
Les formations données au sein du système scolaire sont assimilables à des formations en vue de l’employabilité et ne constituent pas de vraies formations techniques; quant aux entreprises, elles obéissent aux impératifs de rapports financiers trimestriels qui ne permettent pas d’établir des politiques de formation à long ou même à moyen terme (OCDE, 1993 :90). Dans ce contexte, le secteur privé prend la place en offrant des formnations dans des instituts à but lucratif.
School To Work Opportunities Act
Le School To Woi* Opportunities Act de 1994 a pour mission de créer des liens entre l’éducation secondaire et post-secondaire en aidant les jeunes à acquérir les savoirs et les habiletés nécessaires pour effectuer une transition sans heurts entre l’école et le marché du travail. Le School To Work Opportunities Act vise également à s’assurer que le contenu des formations données prépare les étudiants à continuer leurs études et à recevoir des formations complémentaires ultérieures.
Cette division regroupe des programmes destinés aux adultes de 16 ans et plus ayant des difficultés à fonctionner dans leur travail et leur vie quotidienne. Les formations qui sont données relèvent plus de l’employabilité que de la formation professionnelle.
Organisation du système scolaire
Le système scolaire québécois est divisé en quatre ordres d’enseignement soient: l’enseignement primaire qui comprend l’éducation préscolaire; l’enseignement secondaire qui inclut une formation générale de deux cycles et une formation professionnelle; l’enseignement collégial qui comporte deux principales avenues : la formation préuniversitaire et la formation technique, et l’enseignement universitaire qui comprend trois cycles.
La gestion de l’éducation pour les ordres primaire et secondaire est assurée par des commissions scolaires aménagées sur une base linguistique. Il y a à l’heure actuelle au Québec 60 commissions scolaires francophones, 9 anglophones et 3 autres ayant un statut particulier pour un total de 72. La taille de ces commissions est très variable, le nombre moyen d’élèves y est de 9 200 avec des extrêmes passant de 800 à 75 000. Les commissions scolaires à statut particulier desservent principalement les élèves autochtones de la Côte Nord et du Nord du Québec (MEQ, 2003 : 13). La figure suivante nous montre l’organisation du système scolaire québécois.
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INTRODUCTION
I CHAPITRE PREMIER
EXPLICITATION DES BUTS POURSUIVIS PAR LA RECHERCHE ET DE LA MÉTHODOLOGIE
1 LES PROBLÈMES SOULEVÉS PAR LA RECHERCHE
1.2 L’OBJET DE LA RECHERCHE
1.3 LA QUESTION DE LA RECHERCHE
1.4 DÉFINITION DES CONCEPTS ET CADRE DE RÉFÉRENCE
1.5 PRÉSENTATION DES CONCEPTS
1.5.1 Les concepts clés
1.5.2 Les concepts généraux théoriques
1.5.3 Les concepts généraux opérationnels
1.6 CADRE DE RÉFÉRENCE
1.7 STRATÉGIE DE RECHERCHE ET CHOIX MÉTHODOLOGIQUES
1. 7.1 La nature de la recherche
1.7.2 Les sources de données
1.7.3 Choix des répondants
1.7.4 Choix de l’outil de cueillette des données
1.7.5 Le questionnaire
1.8 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNÉES
1.8.1 Analyse des résultat
1.8.2 Interprétation des résultats
CHAPITRE II — LA FORMATION PROFESSIONNELLE
2.3.1 La France et l’engagement de l’État
2.3.2 L ‘Allemagne et le système dual
2.3.3 Les USA et la prédominance du secteur privé
2.4.1 Organisation du système scolaire
2.4.2 L ‘enseignement primaire
2.4.3 L’enseignement secondaire
2.4.4. L ‘enseignement collégial
2.4.5 L ‘enseignement et la recherche universitaires
2.4.6. La formation professionnelle et technique
2.4.7 Lefinancement
2.4.8. Les enseignants
2.4.9 Une double appartenance
2.5 LE SYSTÈME EN RÉORGANISATION
2.5.1 Organisation du système scolaire
2.5.2 L ‘enseignement de base
2.5.3 L ‘enseignement secondaire
2.5.4 L ‘enseignement supérieur
2.5.5 La formation professionnelle
2.5.6 Lefinancement
2.5.7 Les enseignants
2.6 CONVERGENCES ET DIVERGENCES ENTRE LES SYSTÈMES D’ÉDUCATION
2.7 L’APPROCHE PAR COMPÉTENCES
2.8 LE QUÉBEC ET L’APPROCHE PAR COMPÉTENCES
2.9 LA TUNISIE ET L’APPROCHE PAR COMPÉTENCES
CHAPITRE III LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
3.1 LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
3.2 LA FORMATION PROFESSIONNELLE DANS LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
3.3 LES COMMISSIONS SCOLAIRES QUÉBÉCOISES ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE
DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
3.4 CONCLUSION
CHAPITRE IV — LE CAS DE LA TUNISIE
4.1 LES ORIGINES
4.2 LE MARCHÉ EUROPÉEN
4.3 L’ExEMPLE DU PORTUGAL
4.4 LA MISE À NIVEAU DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE EN TUNISIE
4.5 LE PROJET DE MISE À NIVEAU DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
(MANFORM
4.7 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
4.8 COMPARAISON ET ANALYSE DES REPRÉSENTATIONS DES PARTENAIRES TUNISIENS
ET QUÉBÉCOIS
4.9 INTERPRÉTATION
4.10 DISCUSSION
4.11 CONCLUSION
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
RÉFÉRENCES INTERNET
ANNEXES
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