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nature des prestations du cabinet
commissariat au compte :
Explication de l’organigramme
Le Chef de mission ou le senior : regroupe deux (02) experts comptables et financiers stagiaires et un auditeur. Il assure la conduite de mission sur terrain. Il fait la revue des travaux. Il réalise la préparation et la rédaction du rapport d’audit. Il est aussi en contact permanent avec le client. Il est le principal représentant du cabinet sur le terrain. Il informe chaque membre de l’équipe du travail à faire. Il s’assure qu’il n’y ait pas d’éléments en suspens non réglés à son niveau. Le senior effectue la revue des états financiers, du projet de rapport et du projet de recommandation au client.
L’Auditeur expérimenté ou le junior II: il est assuré par un seul auditeur. Il exécute également la conduite de mission sur terrain et fait la revue de travaux. Il réalise autant la préparation et la rédaction du rapport. D’ailleurs, il exécute les travaux sur terrain.
L’Auditeur assistant rassemble cinq (05) auditeurs. Ce sont le nouveau recruté. Il passe la plupart de son temps chez le client, c’est encore celui qui exécute tout le travail demandé par le chef de mission. Il accomplit les tâches spécifiques qui lui sont attribuées et a besoin habituellement d’être bien encadré. Il rend compte au senior tous les problèmes rencontrés avant d’en discuter avec le client. L’Assistante de direction effectue toutes les tâches administratives comme la préparation des documents à faire signer, la réception des factures. Elle assiste dans la gestion du personnel en vérifiant chaque feuille de temps du personnel ainsi que dans des autres tâches administratives du cabinet. Elle est appuyée par un coursier pour le règlement de quelques affaires sociales et fiscales du cabinet.
-normes de comportement : les normes professionnelles posent clairement un ensemble de règles professionnelles propres à garantir le bon exercice des missions.
-normes de travail : les normes professionnelles ont trait au cadre ou à l’esprit dans lequel doit travailler le vérificateur.
-normes de rapport : elles ont pour le membre de l’Ordre un caractère obligatoire.
Tout cela est justifié par les normes d’audit, les normes comptables et autres référentiels.
• normes ISA 200 à 800
Une mission d’audit doit être effectuée selon les normes internationales de l’audit ISA et de l’IFAC ou fédération internationale de comptable. En effet, les normes utilisées à Madagascar sont inspirées par la combinaison des normes ISA et IFAC. Le cabinet utilise les normes ISA 200 à 800 comme un outil important pour exécuter le travail d’audit au sein d’une société ou d’un organisme. A titre de résumé, ce norme stipule les conditions à respecter par les auditeurs pendant l’audit afin d’atteindre l’objectif. Le 12 résumé de la Norme ISA 200 à 800 se trouve en annexe I.
• normes ISRS 4400
L’origine de la norme ISRS 4400 est les normes ISA 920. Elles sont applicables et spécifiques pour l’audit des projets. La norme ISRS 4400 concernant les «Missions d’exécution de procédures convenues en relation avec les informations financières» qui couvre les missions relatives aux informations financières peut également fournir des orientations utiles pour les missions concernant des informations non financières, étant entendu que l’auditeur maîtrise adéquatement la connaissance du sujet considéré et qu’il existe des critères raisonnables sur lesquels il puisse fonder ses observations.
Les normes comptables sont cohérentes avec les normes IAS/IFRS. Leur cadre réglementaire est rendu officiel par le décret 2004-272 du 18 février 2004, constitué par le guide sectoriel suivant arrêté du 11 janvier 2005, le guide annoté du PCG 2005 suivant arrêté n°3169 du 14 avril 2005. Leurs champs d’applications s’intéressent à toutes les personnes physiques ou morales astreintes et soumises au code de commerce, à toutes entreprises publiques ou parapubliques ou économie mixte, à toutes les associations ou ONG ou coopératives et à toutes les entités produisant des biens ou des services si leur activité économique est fondée sur des actes répétitifs.
Le plus souvent, les projets financés par l’U.E sont cofinancés par des autres bailleurs. Comme le cas du projet X, il est cofinancé par le GSDM ou Groupement Semis Direct de Madagascar dont l’ONG responsable à Madagascar est membre, par la FAO ou Food and Agriculture Organization suivant des contrats de prestation.
La dite ONG est dirigée par un représentant français. Elle est une association professionnelle française de solidarité internationale, qui agît depuis plus de trente (30) ans dans une quarantaine de pays. Elle intègre systématiquement le souci de l’après-projet, c’est-à-dire l’objectif de pérennité économique, sociale, environnementale et institutionnelle des dispositifs.
La raison d’être d’un bénéficiaire est l’existence des financements externes qui sont des fonds accordés aux organismes ou ONG par les bailleurs pour exécuter le projet. Ce sont des subventions qui sont destinées au financement d’activité limitée dans le temps et dont l’utilisation doit se faire conformément au budget convenu avec les partenaires financiers. Les financements externes sont considérés comme une dette de l’organisation envers le bailleur et doivent être justifiés conformément à la fréquence convenue dans le protocole de partenariat.
Ce chapitre matériels montre tous les détails nécessaires pour justifier la zone de l’étude et le projet. Cela amène à entamer le chapitre méthodes.
La réalisation de tout travail scientifique doit obéir à une démarche logique qui impose des règles rigoureuses devant guider l’esprit du chercheur dans l’établissement de la vérité. La description des méthodes est composée par le cadre théorique et le cadre pratique.
Tout projet doit sujette à un audit parce que le bailleur de fonds l’exige pour éviter la mauvaise pratique de gestion dans certains cas.
La plupart des organismes ont montré très peu de capacité à assurer une bonne 18 gestion financière or ils dépendent largement de financement externe pour mener à bien leur mission et élargir leurs activités. C’est la raison pour laquelle que tout projet à financement externe ne peut pas s’échapper de l’audit.
un projet doit passer également à un audit pour éviter les risques fiscal, juridique et social dans le pays bénéficiaire.
Il permet de dégager les informations nécessaires à la préparation de ce mémoire.
Il est impossible de recueillir les avis de tous les personnels, alors l’échantillon est limité à quelque auditeur et expert-comptable du cabinet. Le questionnaire est rédigé selon les éléments recueillis pendant la pré-enquête. Le dépouillement des réponses est établi manuellement. Les questions sont classées suivant le degré de liberté de réponse et la plupart est des questions ouvertes pour que l’échantillon puisse exprimer des réponses libres.
La vérification des pièces justificatives ou le pointage, l’inventaire des immobilisations, le contenu d’une convention, le recoupement par des valeurs significatives sont quelques connaissances que nous avons retenues.
• l’analyse d’ISHIKAWA
Cette analyse est renforcée par le diagramme d’ISHIKAWA dont le tableau récapitulatif de l’analyse se trouve dans le tableau III en annexe IV.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : : MATERIELS ET METHODES
Chapitre 1 : MATERIELS
Section I : zone de l’étude
1.1- identification du cabinet NPNM AUDIT
1.1.1-historique
1.1.2- ressources du cabinet
1.1.2.1- ressources matérielles
1.1.2.2- ressources humaines
1.1.3-nature des prestations du cabinet
1.1.3.1- audit
1.1.3.2- commissariat au compte
1.2- organisation du cabinet NPNM AUDIT
1.2.1- organigramme du cabinet
1.2.2-explication de l’organigramme
Section II : autres matériels utilisés
2.1- référentiels utilisés
2.1.1- normes d’audit : ISA-ISRS
2.1.2- normes comptables
2.1.3- autres référentiels
2.2- projet objet de l’étude
2.2.1- caractéristiques du projet
2.2.2- bailleur du projet : UNION EUROPEENNE
2.2.3- bénéficiaire : ONG
Chapitre II : METHODES
Section I : cadre théorique
1.1- diagramme d’ISHIKAWA
1.2- supports documentaires et de recherche
1.2.1-causes de l’audit
1.2.2-effets de l’audit
Section II : cadre pratique
2.1- collectes des données et des informations
2.1.1-visite d’entreprise
2.1.2-recherche documentaire
2.1.3-recours au site web
2.2-compte rendu du stage
2.2.1-enquête auprès de personnel
2.2.2-observation directe
2.2.3-terrain
2.3- traitement des données conduisant aux résultats
analyse d’ISHIKAWA
2.4-limite de d’étude
2.5- chronogramme
PARTIE II : RESULTATS
Chapitre I: CONNAISSANCES DE FONCTIONNEMENT DE GESTION DE PROJET
Section I – méthodes de décaissement
1.1- conditions d’éligibilité des dépenses
1.2- différentes méthodes de décaissement
1.2.1-méthode d’avancement de fonds
1.2.2-méthode de remboursement des dépenses
1.2.3-méthode de paiement direct
1.2.4-méthode de paiement par lettre de crédit
Section II – bonne gouvernance du projet
2.1- gestion financière saine
2.1.1-utilisation économique efficiente et efficace du fonds
2.1.2-gestion sincère par rapport à la convention
2.1.3-fiabilité du système comptable
2.2- quelques conditions nécessaires pour la gestion
2.2.1-coopération
2.2.2-participation
2.2.3-gestion participative
Section III – mise en évidence des tendances lourdes
3.1- contrat de gestion de projet
3.2- exigences de partenaire
3.3- causes racines par l’analyse SWOT
Chapitre II : CONNAISSANCE DE L’AUDIT DES PROJETS
Section I – approche des auditeurs
1.1-raison d’être de l’audit
1.1.1- définitions
1.1.2- nature de l’audit comptable et financier
1.2- approche méthodologique du cabinet
1.2.1- stratégie d’audit
1.2.2- planification d’audit
1.2.3- étapes d’intervention et d’obtention des éléments probants
Section II : documents de projet nécessaires à l’audit
2.1- documents écrits
2.1.1- accord avec les partenaires
2.1.2- comptes financiers
2.2- cycles de projet analysés
2.2.1- cycle financement ou caisse
2.2.2- cycle décaissement
2.2.3- cycle immobilisation
2.2.4- cycle paie
2.2.5- gestion des marchés et/ou conventions
Section III : difficultés rencontrées par l’auditeur
3.1- problèmes liés au projet
3.2- problèmes liés au cabinet
3.3-limites de l’audit
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : DISCUSSIONS
Section I – effets des problèmes susmentionnés
1.1- conséquences des tendances lourdes en gestion
1.1.1- risque de suspension de financement
1.1.2-risque de restitution de fonds
1.2- effets des problèmes d’audit
1.2.1- effets liés au projet
1.2.2- effets liés au cabinet
Section II – impacts de l’audit sur le projet
2.1- fiabilité des informations financières
2.1.1- fiabilité
2.1.2- utilité du rapport d’audit
2.1.3- influence du rapport d’audit
2.2- impacts au niveau des erreurs et des fraudes
2.2.1- diminution de risque d’erreurs au niveau EF
2.2.2- diminution des fraudes potentielles
2.3- les impacts sur le contrôle interne et les procédures
2.3.1-amélioration de contrôle interne
2.3.2-détection des failles au niveau des procédures
2.4- financement externe et audit
2.4.1- concepts primordiaux d’une gestion efficace
2.4.2- intervention de l’audit dans un projet
Chapitre II : RECOMMANDATIONS
Section I- solutions possibles
1.1-au niveau du cabinet
1.1.1- personnel
1.1.1.1- personnel en général
1.1.1.2- formation des équipes d’audit
1.1.1.3- organisation des équipes
1.1.2-organisation
1.1.2.1-organisation interne
1.1.2.2- gestion du personnel
1.2- pour le projet et son contrôle interne
1.2.1- amélioration de l’achat
1.2.2- amélioration de la paie
1.2.3- amélioration de la trésorerie
1.2.4- amélioration du projet
Section II- choix de solution prioritaire
2.1- critères d’évaluation
2.2- évaluation des solutions
2.3- impacts des propositions
2.3.1- avantages
2.3.2- inconvénients
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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