Organisation des marches de bovides

On note que dans l’histoire de la civilisation, le développement de la chasse aboutit à l’élevage. La logique dans la civilisation humaine fait penser que la capture des animaux sauvages par la chasse finit par domestiquer certaines bêtes. Dans toutes les activités humaines, les humains peuvent penser à utiliser les animaux sauvages pour pouvoir les aider à travailler ou à transporter des bagages ou à se déplacer un peu plus vite.

L’élevage est donc le fruit de l’évolution culturelle qui essaie de diminuer l’emploi de la force par l’homme. La domestication des animaux relève d’autres techniques comme le transport, les piétinages, les nourritures, le commerce et tant d’autres dans la vie sociale de l’homme. La littérature orale semble annnoncer que le chien ait été le premier compagnon de l’homme et son auxilliaire pour la capture des autres animaux, puis seraient venus le bœuf, le porc, le mouton et beaucoup plus tardivement le cheval. La plupart de nos animaux domestiques dérivent de plusieurs souches sauvages d’origine asiatique.

Trois espèces de bovidés ont contribué à l’obtention de nos bœufs actuels : une asiatique, une africaine et une européénne. La domestication, une fois réalisée, les animaux soumis aux conditions artificielles imposées par l’homme, se sont profondément modifiés. Chez les Malgaches il existe plusieurs appellations pour identifier les bœufs : jao, boba, tsimirango, lambo, jamoka, tamana…Les bêtes sauvages devenues zébus à Madagascar étaient les ombimanga. Les Sakalava sont les chasseurs les plus renommés des ombimanga – bisons- Ce sont des bêtes sacrées et des dons divins pour des sacrifices. Les principales régions d’élevage à Madagascar sont les provinces de Toliara et de Mahajanga.

IDENTITE DES MARCHES DE BOVIDES

CADRAGE DU MARCHE

Nous remarquons qu’en général, la place du marché de bovidés se trouve à la sortie de la ville. Dans l’organisation sociale, le marché de bovidés se situe en dehors de la ville car on a besoin de l’espace, et de l’endroit calme. Les bêtes ne doivent pas s’enfuir du marché, et aussi, elles ont besoin de l’espace sans trop de bruit. Pour éviter les accidents, il faut que le marché de bovidés soit à l’écart du village et bien organisé. Les bêtes sont passibles de se battre au marché. Il est important de s’éloigner de la ville par peur de la sécurité des femmes et des enfants.

On prend par exemple (1) la place du marché dans le district d’Ambatomainty, le marché se trouve à la sotie de la ville avec une surface très vaste ; a coté de la place du marché se trouve le bureau de la police National; à 200 m, au nord de ce bureau se trouve le groupe du jirama. Ce marché est placé donc à la sortie de la ville pour la raison des securités publiques. Ce marché est placé dans le quartier d’Andrefandalana depuis 1982 jusqu’à nos jours.

Dans le district d’Ambatomainty, il existe quatre quartiers seulement c’est l’Avaradalana, Atsimondalana, Antsinanandalana et Andrefandalana. La plupart des commerçants sont installés dans le quartier d’Andrefandalana. On y trouve la majorité du peuple un peu civilisé, y compris les riches. Le terrain d’Andrefandalana contient des espaces libres et favorables pour le marché. Dans le cas de la ville de Toliara, le marché de bovidé se trouve à la sortie de la ville, à Andranomena, dans la commune rurale de Betsinjaky, dans le district de Toliara II. Vu l’élargissement de la ville de Toliara depuis quelques temps, le marché de bovidés change souvent de quartier. Ce marché a été placé dans le quartier de Sans-fil, et ensuite dans le quartier d’Amboriky, toujours vers la sortie de la ville de Toliara. D’après nos informateurs à Andranomena, de 1979 en 1981, il etait à Betania ; en 1982 jusqu’au 1984, il etait à Ankilimarovahatsy.

Cette installation n’est pas étonnante car la ville de Toliara pousse vers la RN7. Depuis 1985 jusqu’à nos jours il etait à Andranomena. La population d’Andranomena est à dominance Masikoro. A côté de ce marché, on trouve beaucoup des tombeaux qui appartiennent au gens de la ville. En géneral, s’il y a un lieu entouré par des tombeaux, tous le monde a des doutes de se ballader ou de faire une telle chose sur leur côté, mais ici, on a le contraire car tout le monde est là, sans aucun souci, et chacun peut faire tout ce qu’il veut.

Dans la partie Nord du marché se trouve le grand central thermique de la Jirama, assurant le ravitaillement en éléctricité de la ville de Toliara. A 3 Km au Nord, on trouve la cité Universitaire de Maninday. Le marché de bovidé de Toliara comme celui d’Ambatomainty, notre pays natal, se situe dans la même position par rapport à la ville. C’est une coïncidence peut être mais on constate et on formule que c’est la position idéale pour le marché de bovidés. Cette position favorise le libre échange et facilite le déplacement des bêtes.

Le marché est un centre de communication, un centre d’échange, un centre de rencontre entre des groupes ethniques, des quartiers, et même des familles. Le marché est reservé aux bovidés comme son nom « TSENAN’OMBY». Ainsi que la situation du marche dépend de l’agrandissement du terrain communale. La démographie galopante diminue la surface libre dans la vie des Malgaches actuellement, alors c’est difficille de trouver un endroit idéal pour la place du marché de bovidés. Toutes les surfaces autour de la ville sont déjà bornées par des tierces. Les autochtoctones essaient de trouver leurs champs et les terres héritées des ancêtres pour pouvoir donner place aux descendants respectifs. Toutes ces dispositions accentuent de plus en plus les différents litiges fonciers dans plusieurs villes de Madagascar.

L’existence des marchés devient des occasions de nouvelles constructions. Le marché de bovidé est toujours animé depuis le matin jusqu’au soir car c’est le lieu de convergeance culturelle. Le marché de bovidé peut être journalière ou périodique donc il y a toujours des moments où les gens se communiquent entre eux. Les zébus et les bêtes à vendre circulent au niveau de la place des marchés. Les risques d’accidents sont probables. Vis à vis de cette situation, les gens qui habitent la place du marché prennent des risques à volonté. La sécurité de ces gens n’est pas sous la responsabilité des organisateurs des marchés de bovidés dans les villes malgaches. Le choix des gens dépendent peut être de la relation entre les gestions foncières et le plaisir de regarder les troupeaux qui circulent au marché.

Ce marché de bovidé qui est très animé culturellement donne la chance à la création des A.G.R. D’où la plupart des migrants peuvent fournir des activités favorables à l’amélioration et au développement du fonctionnement du marché. L’installation des gargotes et des petites restaurations (petit dejeuner, thé, café, sosoa, mokary…) jusqu’au déjeuner et dîner, facilite la relation et la communication entre la population riveraine et les éléments du marché. Devant celà, le responsable de ce marché ne peut rien contre eux parce qu’ils sont propriétaires des terrains et ils peuvent faire tous ce qu’ils veulent. La seule chose que les responsables peuvent faire, c’est la dénonciation des prudences à toutes les personnes qui habitent autour du marché. Tous les commerçants qui font la transhumance dans le marché sont déjà au courant de cette situation, ils ont triés ou choisis bien les types des bovidés qu’ils amènent au marché, les bovidés sauvage sont rarement participés dans le marché parce que ces bêtes sont très forts et sensible comme son nom sauvage, ils ont peur de toute sorte des bruits ou des mouvements qui pourrait les rendre furieux. On sait bien que c’est difficile de calmer un bête sauvage quand il est nerveux, il peut provoqué un accident très grave et nul n’empêchera jamais cet acte. Alors le mieux que les commerçant peut faire, c’est de limiter les nombres des bovidés qu’ils amenent au marché.

SITUATION ADMINISTRATIVE DU SITE

Andranomena était un lit majeur d’un fleuve. C’est un quartier un peu écarté du centre ville et devenu un camp pénal actuellement. C’est un lieu des tombeaux ancestraux des Vezo, des caveaux familiaux. C’est un terrain domanial géré par la préfecture de Toliara I et devenu actuellement terrain du district de Toliara II. Ce changement de statut juridique du terrain d’Andranomena devrait être organisé par la commune urbaine, la commune rurale de Betsinjaky, la sous-prefecture ou le district de Toliara II. Devant la topographie et le service du domaine de la ville de Toliara, ce terrain est un terrain du domaine de la Mairie. Plusieurs activités se déroulaient dans ce terrain avant, comme le Doranga – boxe traditionnelle – et le Ringa – lutte traditionnelle .

La place du marché d’Andranomena est une place encerclée par des cactus mais non bornée par l’Etat. Cette place était libre auparavant mais depuis la naissance du marché des bovidés jusqu’à nos jours, les membres de la commune de Betsinjaky sont fiers et acceptent l’instauration de ce marché. Les anciens propriétaires ne compliquent pas les choses, alors ils donnent cette partie pour le bien de leur commune parceque, tôt ou tard ils croient que ce marché va rapporter beaucoup d’innovation pour la commune. La population de la commune a confiance au développement du village.

A la suite de l’organisation du marché d’Andranomena, la commune reçoit des versements mensuels ou hebdomadaires. Le compte de la commune rurale de Betsinjaky est renfloué par la taxe sur les bovidés et le marché d’Andranomena. Le marché d’Andranomena est sous le gîde et la commune de Betsinjaky actuellement. Les personnels de la commune, les percepteurs et les contrôleurs travaillent sérieusement car la rentrée d’argent est normale. Les taxes des marchés de bovidés d’Andranomena et d’Ambatomainty sont régulières car les agents de la commune assistent les accords de vente entre les marchands et les consommateurs. La somme versée au niveau de l’administration communale faisait partie du fonctionnement de la mairie. Normalement la commune ne devrait pas être en faillite si le gérant est capable. La commune est chargée des dizaines des personnes pour assurer le bon fonctionnement du travail administratif.

Le suivi de la taxe sur les marchés est assuré par les agents de la commune. Il y a toujours des droits à payer à la commune. Toutes les marchandises doivent payer des tickets. Dans les marchés de bovidés, les prix sont aussi fixés mais chaque tête de bovidé doit payer toutes sortes de papiers administratives.

Dans le domaine culturel, on sait bien que le marché de bovidé est une culture qui vient de la brousse, la majorité des personnes qui assiste à ce marché sont des villageois et des paysans. L’administration communale a des difficultés à gérer cette population migrante et campagnarde qui s’installent au marché sans vouloir comprendre la gestion du marché. A vrai dire, la place du marché de bovidé est particularisée à cause des occupants. Cette place est toujours à la sortie de la ville ou à l’entrée de la ville. Le marché de bestiaux est considéré comme une opération campagnarde pour les citadins et les intellectuels. C’est une pratique ancienne et archaique, comme une culture traditionnelle. C’est une échange sauvage, en plein air, démodée.

Mais vis-à-vis de la vie économique et sociale malgache, ce marché est parmi la première source de vie monétaire pour tout le monde, alors c’est difficile à négliger même s’il est une culture traditionnelle. Dans l’administration coloniale, le marché tient une place de rassembleur des paysans et des consommateurs. L’administration coloniale a instauré le marché pour servir de cercle de contrôle et d’incitation aux paysans d’exposer les produits. Ce marché tient un rôle important dans la vie des hommes. C’était le début de l’économie de marché dans la vie des Malgaches.

Deuxièment, quand on parle de la ville, on parle beaucoup des choses y compris la vie des habitants. Dans la ville, il y a toujours des règles à suivre pour arranger la vie des individus. Normalement, le marché des animaux comme le bœuf, le porc, les poules,…ne devraient pas être installé dans la ville. Les paysans éléveurs et agriculteurs ne sont pas des habitants de la ville. Les codes de la route dans les grandes villes, les phares et les différents panneaux pour la circulation urbaine ne sont pas faites pour des illétrés ni pour les paysans de la campagne. Toutes ces organisations de la ville empêchent l’emplacement du marché de bestiaux au cœur de la ville. Il faut qu’il s’éloigne de la ville.

Dans la ville, l’élevage des troupeaux n’est pas favorable à la condition de vie des individus ; on trouve souvent ça dans la campagne car là-bas il y a beaucoup des espaces libres pour que les bêtes peuvent vivre mieux; en plus c’est leur culture et leur travail de le faire. Dans la brousse, le taux de la scolarisation est très faible à cause de cet élevage de bovidé; Avec J. RANDRIANARISON, nous reconnaïtrons que :

« Pour l’eleveur (…) du Menabe, le troupeau est avant tout destiné à assurer le prestige de son propriétaire. Beaucoup de ses bœufs font l’objet de marques voire d’admiration. Le troupeau est utilisé pour assurer les manifestations rituelles (bilo, circoncision,…) » .

Chez eux, leurs enfants auront sa part de zébus depuis la naissance jusqu’à sa mort. Les grands parents éduquent les enfants à comprendre la valeur sociale des zébus. Pour la population, le bœuf représente une réalité économique, alors d’après J.M.HOERNER :

« C’est une épargne : on place de l’argent dans l’achat des jeunes veaux que l’on peut revendre des qu’ils sont devenus adultes : plutôt que de faire un emprunt, on vend un ou plusieur zébus : achat de médicaments, scolarisation d’un enfant, disette, ect » .

La plupart des cultivateurs qui vit dans la ville n’avait pas cet esprit, il ne garde que deux ou quatre têtes de bovidés seulement pour faciliter leur occupation secondaire ; cette personne n’avait pas l’intention de participer au marché que dans le cas particulier. Pour lui, le marché de bovidé n’a aucune importance.

Certaines personnes qui vivent dans la ville ont peur des bœufs à cornes. Pour eux, le marché de bovidé ne devrait pas exister dans la ville ; mais il faut prioriser la vitrine pour exposer les différents types de bovidés. Avant, le marché de bovidé est une activité libre, tout le monde eu sa liberté totale et il peut faire tout ce qu’ils veulent. On sait bien que la plupart des personnes qui participent à ce marché sont venu de la brousse, et se déplace en ville pour accepter la prochaine procédure administrative. Ils ont eu le courage d’y participer car ils trouvent beaucoup d’ambiance. Par exemple : Pendant le marché ; quand ils ont déjà vendus leur part, personne ne l’empêcherait d’exécuter leur envie, comme de draguer des femmes, de boire l’alcool avec ses amis.

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Table des matières

Introduction
Matériel et méthode
Schéma de l’étude
Critères d’inclusions
Données recueillies
Analyse statistique
Résultats
Discussion
Conclusion
Bibliographie
Tableaux
Annexes

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